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Aéro Vodochody L39C Albatros

(photo collection privée Xavier Cotton)
Hier alors que je revenais d’un vol en DR400 et que j’étais stationné à la pompe à essence pour faire le plein, j’entends le bruit typique d’un réacteur qui met en route mais sans voir l’avion, mais apercevant tout le monde sortir des hangars, je me doute que ce n’est pas n’importe quel avion que je vais bientôt voir rouler puis décoller, en effet il s’agit du L39C Albatros RA 1909K (cn1849/15) basé à Reims-Prunay, il part en IFR pour Bordeaux où il va peut être  rencontrer celui des « Ailes de Pégase »
Le L-39 Albatros est un avion d’entraînement militaire construit par la firme tchécoslovaque Aero Vodochody, qui a succédé à l’Aero L-29 Delfin comme avion standard d’entraînement des forces du Pacte de Varsovie. Si la fin de l’Union Soviétique fit chuter de plus de 80% les ventes de cet appareil, avec ses dérivés L-59 et L-139, il restait début 2006 l’avion d’entraînement à réaction le plus répandu dans le monde. C’est aussi devenu un warbird très apprécié.
(Photo collection privée Liliane Cotton)

Grumman AG-CAT « Pompier volant »

©Alain Jamet
Merci Alain de m’avoir envoyé les photos de ce Grumman AG-CAT basé à Montpellier-Candillargues (LFNG). Cela me rappelle beaucoup de souvenirs car je ai pris  le F-GAJQ en photo en octobre 1982 avec un appareil instamatic alors qu’il était en escale sur le terrain de Monptellier- Fréjorgues (LFMT). Le Grumman AG-CAT très souvent équipé comme avion agricole d’épandage est ici transformé en bombardier d’eau comme le montre la photo où on voit le F-AGJQ (cn 1277 construit en 1976) de la société MidAir  en exercice sur le terrain de Montpellier-Candillargues (LFNG).
(Photo collection privée Xavier Cotton)

©Xavier Cotton


TBM-3E Avenger HB-RDG à la Ferté 2010

Grumman TBM-3E Avenger HB-RDG ©Xavier Cotton
Ce TBM-3E superbement restauré était présent cette année au meeting de la Ferté-Alais  : « Le temps des hélices »organisé par « l’Association Jean-Baptiste Salis ».
Le TBM-3E HB-RDG de l’association suisse  Charlie’s Heavy (basé à Lausanne) apparaissait en meeting pour la 1ère fois aux couleurs de l’Escadrille 4F l’Aéronautique  navale avec comme numéro individuel le 6 .
Le HB-RDG initialement configuré en version 3R a été modifié en version 3E par l’adjonction d’une tourelle à l’arrière du cockpit comme on peut le  voir sur la photo. Voici les informations qu’on peut lire à ce sujet dans le Fana de l’Aviation N°487S de juin 2010: « Cette dernière a été acheté à l’état d’épave incomplète à la société Pacific Fighters de John Muzzala dans l’Idaho ; sa restauration a été confié à Harland Avezzi, le grand spécialiste mondial des tourelles (il a refait à peu près toutes les tourelles de tous les warbirds américains) et a nécessité 30000 heures de travail en six mois de travail. Complété avec des pièces « neuves d’origine », n’ayant jamais volé pour certaines, la tourelle est aujourd’hui à 99% complète.Elle est arrivée à Lausanne fin février et a été monté par Laurent Calame.  ce dernier a du pour cela démonter la cabine passager de la configuration 3R et, surtout refaire toute la partie arrière de la verrière et ajuster la tôle qui ferme le fuselage autour de la tourelle, la peinture, etc. Soit environ 300 heures de travail. »
Grumman TBM-3E Avenger HB-RDG ©Xavier Cotton

Prochaine étape des vols d’essai de Solar Impulse : Le vol de nuit

Voler sans carburant, voilà un projet fou, presque impossible qui repousse dans tous les domaines les limites des technologies actuelles… Ce projet s’appelle Solar Impulse.
Au départ, un pari fou : l’ambition de faire le tour du monde en avion solaire sans carburant. Dans un monde dépendant des énergies fossiles, le projet Solar Impulse est un paradoxe, presque une provocation : il vise à faire décoller et voler de façon autonome, de jour comme de nuit, un avion propulsé exclusivement à l’énergie solaire, jusqu’à effectuer un tour du monde sans carburant ni pollution. Un but inaccessible, sans repousser dans tous les domaines les limites des technologies actuelles…

Mardi 24 juin, Markus Scherdel aux commandes de Solar Impulse a battu plusieurs records en effectuant un vol de 14 heures et 7 minutes dont une grande partie entre le FL 250 et le FL 290, Altitude maximum 28 600 pieds. L’objectif était l’exploration du domaine de vol. J’ai eu le plaisir de voir HB-SIA sur nos écrans radar du CRNA-Est, grâce à son transpondeur mode S, pendant son vol au dessus de la Suisse  dans une zone réservée. Ce vol a eu lieu pas très loin d’axe très fréquentés par les avions de ligne, tel un petit clin d’œil de l’avenir aéronautique.
Au cours du vol, Markus Scherdel a rencontré malgré tout quelques  problèmes.  D’abord  un phénomène vibratoire est apparu au moment où le pilote entamait un test de descente rapide. La manœuvre a été immédiatement stoppée et un hélicoptère s’est approché du Solar Impulse pour permettre une inspection visuel et constater qu’il n’y avait à priori aucun dommage.

Peu de temps après, le moteur N°4 a commencé à avoir des ratés, sans conséquence toutefois, ni pour le pilote, ni pour l’avion. Toutefois, il a alors été décidé d’interrompre le vol. Markus Scherdel a du attendre trois heures de plus en vol que le vent se calme sur l’aérodrome de Payerne avant de pouvoir se poser.
Rencontrer ce type de problèmes sur le prototype d’une machine aussi novatrice que le Solar Impulse n’a rien d’anormal,  les  ingénieurs et techniciens du projet vont dépouiller les résultats de ce vol essai  afin  d’apporter les corrections nécessaires.
Altran (partenaire officiel d’ingénierie)  annonce pour dans quelques jours la prochaine étape du projet  qui sera cruciale : le premier vol de nuit de Solar Impulse.

ALTRAN – Official Engineering Partner de Solar Impulse. Le groupe ALTRAN, leader du conseil en innovation, met à disposition de Solar Impulse ses expertises pluri-disciplinaires (management de projet, gestion des risques, …) et multisectorielles (aéronautique, énergies renouvelables, …). ALTRAN a réalisé un simulateur de vol qui permet d’optimiser les choix technologiques pour la conception de l’appareil, d’affiner les calculs et la collecte d’énergie et ainsi de développer les meilleures stratégies de vol en conditions météorologiques réelles. Dès le 1er vol, le simulateur a prouvé son efficacité d’analyse, il s’enrichit à chaque nouvel essai.

Sources des informations :

Solar Impulse : http://www.solarimpulse.com/
Page Altran dédiée au projet : http://www.altran.com/solarimpulse
Twitter officiel de l’événement : http://twitter.com/solarimpulse
AeroBuzz : http://www.aerobuzz.fr/


Crash du FW190 F-AZZJ en baie d’Hyères

Marc « Léon »Mathis à bord du FW190 F-AZZJ à La Ferté Alais 2010
© Liliane Cotton

Samedi 12 juin, Marc  » Léon » Mathis, âgé de 63 ans, répétait des figures de voltige à bord du Focke-Wulf 190 FAZZJ, de Christophe Jacquard quand  il a du amerrir d’urgence avec son avion. Selon le témoignage du pilote, le moteur de l’avion a lâché au cours d’un « tonneau barriqué ». Perdant le contrôle à proximité de plages et d’habitations, Marc Mathis a eu le réflexe de diriger son avion vers la mer.  » Je suis entré dans l’eau à près de 250 km/h », a-t-il expliqué.
L’avion s’est crashé à 14 h 50 à quelques dizaines de mètres du rivage hyérois, au lieu-dit « La Marquise ». Ce sont les employés d’une concession de jet-ski  qui ont aidé le pilote à s’extraire de l’habitacle. « Ils ont pris un couteau et ont coupé les sangles du parachute retenant le pilote », a rapporté l’un des employés.
Marc Mathis, indemne, a été pris en charge par les marins-pompiers de la base aéronavale du Palyvestre. « C’est la douzième fois que mon moteur me lâche et que je dois me poser en catastrophe », a confié, très calme, le pilote qui compte près de 1600 heures de voltige. Précision c’était la 1ère panne du moteur Ash-82T du F-AZZJ construit en Russie qui n’avait pas causé de problème particulier en 36 heures de vol. Marc Mathis a exploré le domaine de vol de l’avion et mené tous les essais lors de ses premiers vol.
Le F-AZJJ a été relevé le 16 juin par le bateau Paul B de la société Jifmar Offshore Services, Vous pouvez voir les images sur http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=113494 .
Sources des informations :

Var Matin : http://www.varmatin.com


Mermoz et le LATÉ 25 F-AIEH en Argentine

LATE 25 F-AIEH du Musée National de l’Aéronautique à Moron en Argentine ©Serge Delabarde
Je remercie Serge Delabarde (http://terra-incognita.over-blog.fr/) de m’avoir envoyé la photo de ce Laté 25 F-AIEH (cn603) exposé au « Muséo Nacional de Aéronautica » à Moron près de Buenos Aires  qui reste le seul exemplaire de Laté 25 existant au monde, restauré grâce à la volonté de passionnés argentins. Le Laté 25 est un Monoplan à aile parasol pourvu d’une cabine fermée pour 4 passagers et d’un poste de pilotage torpédo, il a été construit à 61 exemplaires, dont 16 machines ont été acquises par l’Argentine et 4 par le Brésil. C’est un des avions mythiques de la Ligne et certainement celui qui symbolise le plus la partie sud-américaine. Mis en service de 1927 à 1929, il contribua au succès de l’Aéropostale grâce à sa robustesse qui le rendit fiable et résistant à des conditions extrêmes. À la fin de l’aventure de la ligne, le gouvernement argentin racheta la plupart de ceux en service et continua à les exploiter jusqu’en 1939.
C’est avec cet avion   que Jean Mermoz et son mécanicien Alexandre Collenot durent se poser en catastrophe sur un plateau à 4200 mètres dans la cordillère des Andes en voulant explorer la route du nord par Copiapo entre Santiago du Chili et Buenos Aires en Argentine. Mermoz et Collenot décollent de Santiago et cherchent un passage dans cette barrière montagneuse. L’avion plafonne à 4200 mètres,  alors que les cols les plus accessibles sont au minimum à 4500 mètres. Mermoz finit par trouver un courant ascendant le long des parois qui aspire littéralement le Laté 25, lui permettant de passer un col à 4500 m, mais il rencontre des forts vents rabattant sur l’autre versant. Le moteur à plein régime est insuffisant pour contrer ces courants violents, rapidement, il repère une plate-forme couverte de neige, coupe le contact, cabre son appareil au niveau du sol qui s’immobilise entre des pierres après de multiples chocs. L’avion est assez abîmé et devant l’importance des dégâts qui semblent à première vue irréparables, train d’atterrissage faussé, un pneu éclaté, la béquille de queue arrachée, des longerons brisés, Mermoz et Collenot tentent de rejoindre la vallée à pied. Devant les difficultés de la marche à entreprendre, ils renoncent et reviennent à l’avion pour tenter les réparations. Voici le récit fait par Mermoz: « trois jours et deux nuits à 4000 m d’altitude par 16 à 26 degrés sous zéro, mourants de faim (mon mécano ayant oublié les vivres de réserve), réparant notre train d’atterrissage très légèrement affaissé d’un côté et notre empennage un peu arraché sur un rebord de rochers. Conduites d’eau éclatées par le froid. Réparations faites avec du chatterton, des bandes de toile et de l’émaillite. Décollage après 3 km de bonds par dessus trois ravins. Plafond de l’appareil maximum 4500 m. Régime plein moteur 1580 tours soit 330 CV. J’avais repéré à l’avance les endroits où je devais toucher les roues pour faire les bonds prévus. Tout s’est bien passé et lh40 après j’atterrissais à Copiapo, mon point de départ.
Trois jours après, je repartais pour Santiago puis, franchissant la Cordillère, je ramenais l’appareil à son point de départ… « 

Sources des informations :


ATEC ZEPHYR 2000

(photo collection privée Xavier Cotton)

Cet ZEPHYR 2000 produit par ATEC  est un superbe aéronef biplace classé ULM. Il est équipé d’un moteur ROTAX 912 ULS de 100 Cv  et d’une hélice tripale FITI réglable au sol qui lui permettent une vitesse de croisière de 220Km/h pour une autonomie de 1100 km. Commercialisé depuis 2001, cet ULM tchèque à train tricycle possède un fuselage en fibres de carbone et une aile caractérisé par une structure en bois (longeron contreplaqué) et composite verre/époxy (sandwich pour le caisson avant) entoilée, avec une légère flèche arrière et des parties extérieures trapézoïdales pourvues délégants saumons. L’envergure est de 9, 60m. Pour plus d’informations sur cet élégant biplace, je vous recommande de lire  sur le site de l’aéroclub de Hesbaye où en cliquant sur le menu ATEC vous pourrez lire »La Genèse d’une conception« , vous pourrez aussi accéder aux tests de la machine par différentes revues aéronautiques (Ailes magazine, Aviasport, Volez!, vol moteur) mais aussi au manuel de vol en français et en anglais, ainsi qu’au manuel de maintenance.

North American T6 F-AZRB à La Ferté Alais 2010

(photos collection privée Xavier Cotton)

Cet année au meeting de la Ferté Alais, j’ai pu voir en vol ce SNJ-5 (F-AZRB cn 88-17955) basé à Blois- Le Breuil (LFOQ). Dans une livrée impeccable, il portait les couleurs qu’il avait lors de son utilisation à la base de l’aéronavale de Pensacola a la fin des années 40. En 2008, à Châteauroux, ce T6 F-AZRB a bénéficié d’une restauration complète dans les locaux de Fougair : http://asso.fougair.free.fr/ . Grâce aux soins des spécialistes de l’association, il aura fallu un an de travail pour le démonter, le décaper, le nettoyer et lui refaire une cure de jouvence.

Vous pouvez admirer quelques étapes de ce travail  et lire son histoire sur le Forum Pégase.TV :

« Après une recherche de l’historique de la machine il s’est avéré qu’elle a commencée sa carrière dans l’US Navy après avoir été commandée comme AT-6D pour le compte de l’USAAC de l’époque. Cet avion porte donc le n° de constructeur 88-17955, il lui a été affecté le Serial Number 42-86174 puis le Bureau Number 90747 de l’US Navy. Il a, à ce moment, changé de dénomination pour devenir un SNJ-5. Ensuite il a été acheté par l’Espagne à un revendeur de surplus, on lui a alors attribué le matricule E.6-135. puis CE.6-135. et enfin C.6-135. Remis aux standard AT-6D. il fut employé comme avion d’entraînement mais également comme avion de combat, équipé de mitrailleuses Breda dans les ailes et de lance-roquettes. Il a participé au conflit du Sahara en 1972. Il a bénéficié, lors de sa période espagnole, de régulières révisions majeures chez AISA. Rayé des inventaires en 1982 il comptabilisait 7942 heures de vol. Affecté au Museo del Aire, il a finalement été vendu aux particuliers. Inscrit au registre français sous l’immatriculation F-AZRB depuis 1994, on a pu régulièrement le voir dans les meeting hexagonaux.« 

Pour plus d’informations visitez :  http://www.f-azrb.com

(photo collection privée Xavier Cotton)

Histoire d’une base aérienne : La BA 112 de Reims

La BA 112 de Reims
Histoire d’une grande base aérienne
Jean-Pierre Calka et Fréderic Lafarge

En 2009, la base aérienne 112 a fêté un siècle d’aviation à Reims en organisant un grand meeting aérien rehaussé d’un mondial des patrouilles. Cent ans plus tôt, au même endroit, le champ d’aviation de Bétheny accueillait la Grande Semaine d’aviation de la Champagne. Entre les deux, une base aérienne est née – la plus importante de France à la veille de la Seconde Guerre mondiale et la seule aujourd’hui à mettre en œuvre les Mirage F1 de reconnaissance tactique.
Ce livre richement illustré – deux cent quatre-vingts pages et  plus de quatre cents illustrations – s’est fixé pour objectif de retracer l’histoire de la BA 112 « Commandant Marin la Meslée », depuis l’acquisition des terrains par l’armée dans les années vingt jusqu’à nos jours. À travers les unités qui ont été basées à Reims et la description de leurs appareils. Ce livre préfacé par le général d’armée aérienne Jean-Paul Paloméros, chef d’état-major de l’Armée de l’air, constitue un ouvrage pour le moins « atypique » dans la mesure où il traite de l’aviation non par le biais d’une unité aérienne spécifique ou d’un type d’appareil précis mais par l’étude d’un site de l’Armée de l’air retenu pour son importance : celui de la Base aérienne 112 de Reims, première base aérienne de France par l’activité aérienne à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Anecdote remarquable : le Général Jean-Pierre Job, chef d’état major de l’armée de l’air de 2000 à 2002, qui a écrit la postface de ce livre est né à Fresnes les Reims….. soit seulement trois kilomètres de la BA 112.

  À la veille de la fermeture de la BA 112, annoncée pour 2011, ce livre représente un travail important pour préserver la mémoire de notre histoire aéronautique.

Marines Éditions : http://www.marines-editions.fr/
mai 2010, 280 p, reliure cartonnée, 210 x 290 mm, 450 photos, 40€


FRÉDÉRIC LAFARGE
:
Chargé de la communication à la BA 112 depuis 1999, Frédéric Lafarge est également administrateur du musée de la base aérienne 112 et de l’aéronautique locale. Historien,
il a publié en 2004 en compagnie de Franck Poidevin un premier livre sur la BA 112 malheureusement épuisé « La Base aérienne 112 entre Ciel et Terre » paru aux éditions Comme un Oiseau.

JEAN-PIERRE CALKA :
Ancien contrôleur aérien militaire, Jean-Pierre Calka a servi plusieurs années
à Reims avant de prendre sa retraite en 2002 avec le grade de major. Passionné d’histoire, il est auteur d’articles parus dans la presse spécialisée.


Jack Krine

Jack Krine à bord du MS317 F-BCNL de l'AJBS ©Liliane Cotton

Jack Krine à bord du MS317 F-BCNL de l’AJBS ©Liliane Cotton

Reconnaissable par ses célèbres bacchantes, que d’aucune mauvaise langue dise détruire l’aérodynamique des avions à cabine torpédo, voici Jack Krine à bord du MS317 F-BCNL  de l’Amicale Jean Baptiste Salis lors du dernier meeting annuel de Cerny- la Ferté Alais. Petit clin d’oeil amical à Michel Léveillard qui vola  sur le F-BCNL pour la première fois en 1949 chez Morane-Saulnier à Tarbes-Ossun alors que cet avion n’était pas encore un MS317, mais un MS315 avec des roues à rayon, un simple patin à la place de la roulette de queue et pas de frein pour s’arrêter.

Jack Krine, né à Corné (Maine et Loire) en 1944, est venu à l’aviation à l’âge de 15 ans, grâce à l’obtention d’une bourse de l’Armée de l’Air. Il passe alors son brevet de pilote avion sur Piper J3 Cub, ainsi que son brevet de planeur (catégorie D).
A 19 ans, il réussit le concours de l’Armée de l’Air et entre à l’école élémentaire de Cognac où il vole sur North American T6, puis sur CM170 Fouga Magister et enfin Lockheed T33. Il est breveté pilote de chasse en 1965 sur Mystère IV. Il rejoint ensuite sa 1ère affectation sur la base aérienne 110 de Creil où il vole sur SMB2 durant 2 années. De 1968 à 1970 il est instructeur sur la BA 709 de Cognac, où il aura un réél coup de foudre pour le Fouga Magister.  Il retourne ensuite à Creil jusqu’en 1976, et où il est transformé sur Mirage III et obtient alors son brevet de chef de patrouille de chasse. Nommé officier adjoint des opérations de l’escadre 2 ans plus tard, il assume en même temps les fonctions d’officier de sécurité des vols, ce qui lui permet ainsi de voler sur Mirage III, SMB2, T33, Broussard, MD312 et Fouga. Il participe à l’évaluation en combat aérien du Mirage III et du Mirage F1 au Centre d’Expérimentation Aérienne de Mont-de-Marsan.  En 1976, il intègre  la Patrouille de France sur Fouga Magister il y sera leader solo en 1977 et 1978.

Arrivé au terme de son contrat ORSA (Officier de Réserve en Situation d’Active), il quitte l’Armée de l’Air pour intégrer l’amicale Jean-Baptiste SALIS à la Ferté-Alais ainsi que la Conféderate Air Force où il a le plaisir de piloter, entre autres, des machines mythiques telles que le Corsair.

En 1978, il quitte l’Armée de l’Air pour devenir pilote de ligne à Air-Inter absorbé ensuite par Air France, ce qui lui permet de voler aux commandes du Fokker 27, de la Caravelle, de plusieurs types d’Airbus et du Mercure. Pilote de ligne à Air France, il occupe la fonction de Commandant de Bord et instructeur sur Airbus A320.

Depuis 1985, la Fédération Nationale de l’Aéronautique emploie Jack KRINE en qualité de commissaire général responsable des meetings sur les étapes du Tour de France Aérien des Jeunes Pilotes.
En Juin 1993, lors d’un meeting sur la BA113 de St Dizier pour les 20 ans du Jaguar, au manche d’un Mystère IV, il s’écrasait devant les spectateurs, à cause d’une panne moteur. Un crash d’une violence extrême, avec un homme resté aux commandes jusqu’au bout pour ramener l’avion et assurer la vie des personnes alentours. Deux mois après le quatrième crash de sa carrière, qui lui brisa quatre vertèbres, Jack Krine revolait !… (à lire dans le tome 1 de la bande dessinée  EMERGENCY)
Grâce à son expérience et sa profonde connaissance des avions, Jack Krine devient instructeur sur MIG 29 et SUKKOÏ 27 en Ukraine ainsi que présentateur en vol sur Fouga Magister aux USA. Colonel de réserve, il est officier supérieur adjoint au colonel commandant le SIRPA Air (Service d’Information et de Relation Publique ). Jack KRINE intègre en 2006 la patrouille TRANCHANT  sur Fouga Magister en qualité de directeur des présentations.
Officier de l’Ordre National du Mérite, il est titulaire de la Médaille de l’aéronautique sur 42 types d’avion. Jack Krine totalise  aujourd’hui plus de 20 000 h de vol  sur plus de 180 Types d’avions différents et a plus de 400 meetings aériens à son actif. Pour le plus grand plaisir de tous, cet « Aviateur » continue de nous faire rêver par ses présentations en meeting. Ne manquez pas d’aller le voir et de lui dire merci à son retour de présentation en agitant vos bras ou vos casquettes.

Sources des informations :
Patrouille TRANCHANT : http://fouga.patrouille-tranchant.com
Ailes Anciennes de Haute Savoie : http://www.ailesahs.com


SIAI-Marchetti SF.260 de BAUVECHAIN

SiAI-Marchetti SF.260M ST-24 de Bauvechain à Reims Prunay ©Xavier Cotton

Réponse à la question de la semaine précédente, la gueule de requin est peinte à l’avant de ce SIAI Marchetti SF-260M (ST-24 cn1024). Venant de leur base de Bauvechain (EBBE), ils sont arrivés à Reims Prunay (LFQA) en patrouille de 5  SF 260 à gueule de requin accompagnant le sixième spécialement décoré pour fêter les 300 00 heures effectuées sur ce type d’avion en quarante année de service dans l’armée belge. Vous pouvez voir sur cette vidéo que la base de Bauvechain prépare activement son meeting qui aura lieu les 3 et 4 juillet 2010.

SIAI-Marchetti SF.260M ST-30 de Bauvechain à Reims-Prunay ©Xavier Cotton

Pilatus PC12 HB-FVZ

(photo collection privée Xavier Cotton)

J’avais eu l’occasion de vous montrer le Pilatus PC12/45 N212LT, en voici un autre de passage à Reims-Prunay, le HB-VFZ  (cn 343 construit en 2000). Le PC12 est actuellement le plus gros monoturbopropulseur capable d’emporter jusqu’à 9 passagers. Il est équipé d’une turbine Pratt & Whitney PT6A-67P de 1200 cv, avec une autonomie de 1560 Nm avec 3 passagers et une vitesse max de 280Kts. Pressurisé, son plafond pratique est de 28000 ft. Il est certifié pour être piloté en monopilote.