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BÖLKOW Mosun BO 209 G-AZTA

Bölkow BO 209 G-AZTA
Bölkow BO 209 G-AZTA  de passage à Reims Prunay ©Xavier Cotton

Bien que que le successeur du BO 208 conçu sous la direction technique d’Hermann Mylius soi considéré comme son descendant celui-ci est très différent de son prédécesseur.  Le fuselage  plus large comprend une roue avant escamotable. Les ailes ont été redessinés et on passe d’ailes hautes à des ailes basses pliable plus simple pour remorquage sur plateau et prenant moins de place dans un garage. Il était possible de choisir lors de l’achat un train avant fixe ou rétractable, et de le motoriser avec un moteur de 150cv ou un Lycoming de 160 ch, avec en option la possibilité d’une hélice à pas variable . Une version avec double commande existe aussi.

 Bolków présente l’avion au Bourget en 1970 a avec ses différentes options : 57 commandes sont  signées. Le succès commercial  semblait assurée, mais lors de la fusion de l’Bölkow GmbH avec l’entreprise MBB en 1968, la construction aéronautique civile a été arretée. Malgré  les 102 Monsun fabriqués entre 1969 et 1971, et les 275 commandes en suspens, MBB a décidé  d’arrêter la production en Février 1972.

A la fin des années 90, Albert Mylius finalise une version totalement remaniée du BO 209 imaginé par son père dans une nouvelle entreprise « Mylius Flugzeugwerk GmbH & Co KG » basée à Bitburg. Deux modèles ont été produit,  un avion de voltige monoplace à faible coût (MY-102) et un biplace (MY-103) Mylius, avion avec quelques améliorations par rapport au BO 209, comme un cockpit plus large, une plus grande maniabilité, et une meilleure performance globale (y compris la qualification de voltige) équipé d’un moteur de 200HP plus puissant.

 

Caractéristiques Techniques

Equipage : un pilote

Capacité: 1 passager

Longueur: 6,60 m

Envergure: 8,40 m

Hauteur: 2,20 m

Surface alaire: 10,2 m²

Poids à vide: 484 kg

Poids brut: 820 kg

Motorisation: 1 × Lycoming O-320 -D1A, 119 kW (160 ch)

Vitesse maximale: 274 km / h

Vitesse de croisière: 243 [1] km / h

Portée: 1200 km

Endurance: 5 heures 14 min

Plafond de service: 5.520 m

Taux de montée: 6 m / s


MS.317 F-AZUC en vol à Reims-Prunays

MS317 F-AZUC

MS317 F-AZUC @Xavier Cotton

Depuis le temps que je cherchais à voir ce MS 317 superbement restauré  par des doigts d’or, j’ai enfin pu le voir en vol et entendre don moteur ronronner. Je vais vous faire partager quelques photos de  ce bel oiseau.

MS317 F-AZUC @Xavier Cotton

MS317 F-AZUC @Xavier Cotton

MS317 F-AZUC @Xavier Cotton

MS317 F-AZUC @Xavier Cotton


Bientôt un nouveau MS.317 en vol dans le ciel rémois

MS317 F-AZUC basé à Reims Prunay ©Xavier Cotton

MS.317 F-AZUC basé à Reims Prunay ©Xavier Cotton

Après un an d’attente, le sésame tant attendu est arrivé. Ce MS.317 modifié par son propriétaire bien connu sur le terrain devrait très prochainement effectué son premier vol en tant qu’avion de collection (F-AZUC), on peut même espérer le voir très vite en patrouille avec le Boeing Stearman basé lui aussi à Reims-Prunay

Reims-Prunay change de nom

Finale QFU 07 à Reims-Prunay (LFQA) ©Xavier Cotton

C’est désormais l’entreprise SNC Lavalin  qui gère pour les sept ans à venir l’aérodrome de Reims-Prunay, à la place de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Reims-Epernay. La SNC Lavalin à annoncé qu’elle visera le développement qualitatif de cet aérodrome. Par la même occasion l’aérodrome de Reims-Prunay, situé à quelques kilomètres de la ville sur la route de Châlons changera de nom pour s’appeler l’aéroport de Reims-en-Champagne.  Son code OACI restera lui par contre identique, LFQA
La présentation officielle de ces changements a été faite vendredi 18 janvier dans les locaux de la communauté d’agglomération Reims-métropole, cet aéroport faisant à présent partie de ses compétences.

Source des informations :
Journal L’union : http://www.lunion.presse.fr/article/marne/laerodrome-de-reims-prunay-change-de-gestionnaire-et-de-nom


Le Phenom 100 d’Embraer

Embraer 500 Phenom 100  ©Xavier Cotton
On peut dire que l’immatriculation britannique G-PHNM de cet Embraer EMB 500 Phenom 100  n’ a pas été choisie au hasard (PHNM = Phenom) !
Sur cette photo, le G-PHNM (cn 50000165) (EGNH) est stationné (18/07/2012) sur le parking de Reims-Prunay . Construit en 2010, cet avion, précédemment immatriculé PT-FUM, fut la propriété  d’Errigal Aviation Ltd, basée à Blackpool . Depuis juin 2011, il est basé à La Roche sur Yon – Les Ajoncs (LFRI) où il est exploité en propriété partagé par SDAviation (http://www.sdaviation.fr) qui s’occupe de gérer la maintenance et le planning de l’avion et fournir les pilotes, la société YC Investissements ( présidé par Yves Cougnaud fondateur de l’entreprise Yves Cougnaud ) détenant la majorité des parts de ce jet.  
©Xavier Cotton
Le Phenom 100 fait parti de la classe des avions « Very Light Jet » (jet très léger) . Développé par l’avionneur brésilien Embraer, il a obtenu sa certification de type d’Embraer 500 en décembre 2008 . Dans sa configuration normale il a une capacité de 4 passagers, mais avec un équipage à un seul pilote et un siège passager faisant face aux autres, il peut alors transporter jusqu’à 6 passagers. Avec quatre passagers, il a une autonomie maximale de 1200 NM à un mach de croisière compris entre 0.65 et 0.68 entre le niveau 340 à 390 . À  ce jour 240 exemplaires de l’Embraer 500 Phenom 100 ont étés délivrés.

Stoddard-Hamilton Glasair Super II-S RG : OO-147

Glasair Super II-S RG © Xavier Cotton
Le 30 avril dernier, ce Stoddard-Hamilton Glasair Super II-S RG était de passage sur l’aérodrome de Reims-Prunay . Son immatriculation belge OO-147 s’explique par le fait que cet avion a été construit par son propriétaire à partir d’un kit, celui porte le c/n 2378 et sa première immatriculation date du 26 juin 2007.
Les kits Glasair Super II-S RG sont des avions biplace côte à côte qui ont de superbes performances à grande vitesse avec un poids léger. La conception de l’avion en fibre de verre permet un temps de fabrication relativement rapide et des procédures de construction étape par étape .
Le Glasair combine un large couple utile avec l’efficacité et la performance, fournissant des domaines d’utilisation variés tel que voltige aérienne grâce à une manœuvrabilité douce et efficace ou le voyage grâce à une bonne autonomie et un espace de bagages suffisant .
Glasair Super II-S RG 00-147 © Xavier Cotton

Modèle de nomination des Glasairs

L’utilisation de la désignation du modèle de SH-2 et de l’appellation plus spécifique Glasair a causé beaucoup de confusion dans le passé.
Le modèle de SH-1 était un avion deux places en tandem, qui a existé seulement sous forme de prototype et n’a jamais été produit .  L’appellation SH-2 est utilisé pour désigner tous les modèles de Glasair conçus pour être équipés d’un moteur d’avion quatre cylindres à plat. Un appellation plus précise a été ensuite choisie pour diférencier les differentes versions ce grande famille des Glasairs : Glasair I, Glasair II, Glasair IIS et Glasair S-II, a été utilisé. Chacun de ces modèles spécifiques est de plus désigné par le type de train d’atterrissage.

Trois configurations de train d’atterrissage sont disponibles pour chacun de ces modèles. Les trois configurations de train d’atterrissage sont le train rentrant (RG « retracted gear), le train tricycle fixe (FT  » Fixed Tricycle » ) et le train classique (TD « tail dragger »). L’utilisation du numéro de construction du modèle de Glasair et l’abréviation pour le type de train d’atterrissage définira clairement le type d’avion. Le appellation SH-3 est utilisé pour  désigner le modèle de Glasair équipé un moteur six cylindres. Actuellement, il n’existe qu’un modèle équipé d’un moteur six cylindres qui est dénommé le G-III. Comme le Glasair III n’est disponible  qu’avec un train rentrant , l’extension RG n’a pas la necessité d’être utilisée
Le numéro de série du kit ( assigné par Stoddard Hamilton ou NewGlasair) peut aussi être utilisé pour identifier le modèle  spécifique de Glasair . 
Les numéros de kit suivants ont été utilisés :
1 à 803 ont été utilisés pour le Glasair I (TD, FT, ou RG)
1001 à 1119 ont été utilisé pour Glasair II (TD, FT, ou RG)
2001 à 2184 ont été utilisé pour le Glasair IIS (TD, FT, ou RG) 
2201 à XXXX sont utilisés pour le Glasair SIIS (TD, FT, ou RG) (toujours en production)
3001 à XXXX sont utilisé pour le Glasair III (RG exclusivement) (toujours en production)
En conclusion le Stoddard-Hamilton Glasair II c/n 2378 OO-147 est bien un Glasair version SIIS . le premier S pour Super et le deusième S pour Strech (version élargie)
Glasair Super II-S RG © Xavier Cotton
SPECIFICATIONS :

Moteur:  Superior XP-IO-360-B1-AA2
Puissance :  180 Cv
Hélice :  Hartzell Blended Airfoil Constant-Speed
Vitesse Max : 222 kts AMSL
Vitesse de Croisière à 75%de puissance :  192 kts à 8,000 ft
Vitesse de décrochage : 51 kts  à plein volets – 62 kts en lisse
Plafond utile : 19 000 ft
Distance de décollage : 245 m
Distance d’atterrissage : 245 m
taux de montée : 1700 ft/m
Autonomie à 55%  de puissance : 1200 nm
Poids à vide : 611 Kg
Poids  à pleine charge : 952 Kg
Charge utile : 385 lbs
Capacité du reservoir : 193 L
Largeur cabine : 106,7 cm
Longueur hors-tout : 6,1 m
Hauteur : 1,83 m
Envergure : 7 m
Surface alaire : 7,55 m2
Charge alaire : 125,96 Kg/m2
Charge accélération : +6, -4 (au poids max en voltige)

Sources des informations :
Glasair aviation :
http://www.glasairaviation.com/
Modèles de Glasair :
http://www.glasairaviation.com/featuresglasairSII.html
Wikipedia : 
http://en.wikipedia.org/wiki/Glasair_Aviation
Spécification du Glasair SIIS :
http://www.glasairaviation.com/glasairSIIspecs.html
Communauté des constructeurs de Glasair :
http://www.glasair.org/
Quelques étapes de la construction d’un Glasair :
http://www.loneeagleair.com/glasair_super_iirg.htm
Nomenclature des Glasair :
http://www.glasair.org/Site/Members/Tech%20Corner/Articles/glasair_nomenclature.htm


De Havilland Chipmunk DHC-1 F-AZLO

De Havilland Chipmunk DHC-1 WG479 F-AZLO ©Xavier Cotton

De Havilland Chipmunk DHC-1 WG479 F-AZLO ©Xavier Cotton

 

Vu à Reims-Prunay le 19  mars 2012, le célèbre biplace d’entrainement DHC-1 Chipmunk T10 .

A noter que le Chipmunk aussi appelé Tamia en français est un petit mammifère rongeur de la famille des écureuils, présent essentiellement en Amérique du Nord.

Ce Chipmunk immatriculé  F-AZLO (c/n C1/529) construit en  janvier 1952 en Grande-Bretagne, a été vendu en France le 30 mai 1996. Initialement basé à Berck sur Mer, il le sera bientôt à Troyes-Barberey (LFQB).

Sur le fameux site Air-Britain vous pourrez voir 3 photos de ce Chipmunk immatriculé WG479 datant de 1981, 1989 et 1994.
Si vous êtes à la recherche du manuel de vol du Chipmunk vous pouvez le lire et même le télécharger à cette adresse : http://www.scribd.com/doc/45918742/Dehavilland-Dhc-1-Chipmunk-Afm.

De Havilland Chipmunk DHC-1 WG479 F-AZLO ©Xavier Cotton

De Havilland Chipmunk DHC-1 WG479 F-AZLO ©Xavier Cotton

Pat Fillingham pilote d’essai chez De Havilland fit effectuer son premier vol au prototype du Chipmunk (CF-DIO-X) le 22 mai 1946 à Downsview, Toronto. les Chipmunks de série furent équipés d’un moteur en ligne De Havilland Gipsy major 8 de 145 Cv.

Le Chipmunk fut désigné pour succéder au biplan d’entrainement De Havilland Tiger Moth qui fut largement utilisée pendant la seconde guerre mondiale. Wsiewolod Jakimiuk, un ingénieur polonais d’avant-guerre, a créé le premier design original de l’avion pour Havilland Aircraft of Canada Ltd. C’est un avion  en grande parti métallique, à ailes basses, biplace en tandem, monomoteur avec un train d’atterrissage classique à roulette de queue et les gouvernes mobiles couvertes de tissu. L’aile est aussi couverte de tissu . Une Canopy couvre l’élève-pilote en place avant et l’instructeur à l’arrière.

Après que la RAF ai évalué l’avion, le gouvernement britannique décida d’en commander pour la formation ab initio de ses pilotes militaires . En remplacement du Tiger Moth, la RAF reçut 735  De Havilland Chipmunk T.10 construits en Grande-Bretagne par la filiale De Havilland selon la spécification 8/48 . Les derniers Chipmunks furent retirés du service de la RAF en 1996 .

De Havilland Chipmunk DHC-1 WG479 F-AZLO ©Xavier Cotton

De Havilland Chipmunk DHC-1 WG479 F-AZLO ©Xavier Cotton

217 Chimpunks furent construits à Downsview (Canada), le dernier en 1956. 1000 exemplaires furent construits en Grande-Bretagne, initialement sur l’aérodrome de  Hatfield puis sur celui de Hawarden . 66 exemplaires supplémentaires furent construits par OGMA (Oficinas Gerais de Material Aeronáutico, at Alverca) entre 1955 et 1961 au Portugal pour l’armée de l’air portugaise. Depuis les années 50, le Chipmunk  est aussi devenu un avion civil populaire, étant utilisé pour la formation, la voltige  et comme avion agricole. La plupart des avions civils sont d’origine militaire.

Sources des informations :
Registre DGAC : http://www.immat.aviation-civile.gouv.fr/immat/servlet/aeronef_liste.html
Aéroforum : http://www.aerostories.org/~aeroforums/forumhist/index.php
Wikipédia : http://en.wikipedia.org/wiki/De_Havilland_Canada_DHC-1_Chipmunk
Air Britain : http://www.abpic.co.uk
ChipmunkFlyer : http://www.chipmunkflyer.co.uk/


Beech King Air 350 des Douanes Françaises

© Xavier Cotton
Vu à Reims-Prunay le 19 mars dernier l’un des 8 avions de surveillance maritime Beechcraft King Air 350 au service des Douanes Françaises. Mis en œuvre par un équipage de 3 douaniers, plus 4 personnes supplémentaires qui peuvent être embarquées, chacun de ces avions remplit des missions de surveillance maritime, de détection de pollutions maritimes et de secours en mer. Doté de deux turbopropulseurs Pratt & Whitney PT6A-60A d’une puissance unitaire de 1050 cv, le King Air 350 mesure 14.22 mètres de long pour une envergure de 17.65 mètres. Il a une masse à vide de 4.6 tonnes et une masse maximale de 7.5 tonnes au décollage. Pouvant atteindre la vitesse maximale de 245 nœuds (580 km/h), il a une autonomie de 2288 nautiques. 
© Xavier Cotton
Ce Beechcraft King Air 350 est équipé d’un radar panoramique THALES Ocean Master 400, d’une tourelle électro-optique et infrarouge FLIR Systems Star SAFIRE III HD, d’un radar antipollution SLAR TERMA, d’un scanner IR/UV antipollution, d’un système de communication Rockwell Collins et un goniomètre MDF 430. Les appareils pourront également mettre en oeuvre une chaîne SAR (Search And Rescue) pour le secours en mer.
Sources des informations :

Mooney M20R Ovation

© Xavier Cotton
Le 13 mars 2012, ce Mooney M20R Ovation (N831T c/n 29-0031 construit en 1995) est de retour sur le parking de Reims-Prunay où il est basé. Il est équipé d’un moteur Continental IO-550 de 300Cv et d’une hélice Hartzell tripale
En produisant l’Ovation M20R dès 1994,   Mooney Aircraft Corp apportait en partie une réponse aux propriétaires de Mooney  qui faisait modifier leur avion en adaptant des moteurs de plus en plus gros à la cellule du M20. En 1994, les acheteurs Mooney s’était habitués à l’esprit « gros moteur » des ingénieurs de Kerrville. Avec l’introduction de la motorisation Lycoming, M20M TLSBravo en 1989, Mooney avait fait évolué sa recherche des gains de performance en ajustant l’aérodynamique de la cellule permettant de voler plus vite avec des moteurs de plus en plus puissants. Comme la recherche d’efficacité était toujours importante pour le constructeur, c’est alors qu’ ils ont cherché un autre moteur à piston sans turbo compresseur, le moteur IO-550 produit par Teledyne Continental Motors leur a semblé être la meilleure solution.


Source des informations :
Évaluation du M20R par Trey Hughes – Executive Director, Mooney Aircraft Pilots Association
 :  http://www.mooneypilots.com/mapalog/M20R%20Evaluation/M20R.htm

Retour du Broussard 30 QN à Reims-Prunay

MH-1521 numéro 305 à Reims-Prunay © Xavier Cotton

Mardi 13 mars 2012, le Broussard 30 QN était débarqué à Reims-Prunay d’un camion plateau grâce à un camion grue de l’armée de l’air. Après une petite enquête sur Internet il semble que ce soit le MH-1521 numéro 305 qui était en exposition sur la BA 112 de Reims-Champagne (désormais fermée) comme en témoigne cette photo de 2008 de Pyperpote.
A l’avant du cockpit apparait l’insigne de l’Escadrille d’Entrainement au Vol Sans Visibilité (EEVSV) héritière du 30eme Escadron Entrainement Tous-Temps (EETT) « Hautvillers » lui même héritier de l’insigne et des traditions du Centre d’Instruction Tous-Temps (CITT) 346 précédemment basé à Tours.
Vous pouvez télécharger au format PDF (www.deltareflex.com/unite/hautvillers.pdf) l’historique de l’EETT 12/30 « Hautvillers » réalisé par Bernard Palmieri. Vous pourrez y lire entre autre que l’insigne figure « une tête de lynx aux yeux verts (couleur emblématique de la chasse) prédateur réputé pour sa vue perçante, posée sur un croissant de lune et un ciel nocturne étoilé rappelant que l’équipage de chasse peut intervenir H24« . Merci à Jean Pieribattista qui nous donne des informations complémentaires sur cet avion. Ayant participé à sa restauration en 2008, Jean nous précise que le Broussard n°305 tout en conservant son identité d’origine a été redécoré au couleurs d’un avion de l’EEVSV dans le but d’être exposé sur la BA112 de Reims, mais qu’en réalité cet avion n’a jamais appartenu à la 30ème Escadre. Vous pouvez lire son histoire complète dans le commentaire de Jean Pieribattista, de cet l’article (ne tenez pas compte du 0 commentaire  affiché).

Le Broussard, photographié place de la République à Reims le 28 novembre 2006, lors de son transfert sur la BA 112 en provenance de Reims-Prunay ©Frédéric Lafarge

Frédéric Lafarge ancien chargé des relations publiques et conservateur du musée de la BA112 de Reims  nous raconte le retour du Broussard sur la base en 2006, en vue de sa restauration et de sa mise en exposition statique aux abords du musée de la BA112 :« Le mardi 28 novembre 2006, un appareil était rapatrié sur la BA 112 aux fins de restauration et de mise en exposition statique. Il s’agissait du Broussard n° 305, avion entreposé depuis plusieurs années sur l’aérodrome de Reims-Prunay, dans les locaux de la société Reims Aviation. Après avoir été exposé pendant des années au centre-ville de Reims, à l’intérieur de l’ancien collège des Jésuites, l’avion avait été confié par la ville en 2001 à la société Reims Aviation. Toutefois, compte tenu des difficultés rencontrées par cette entreprise, le conseil municipal de Reims votait à l’unanimité le 25 septembre 2006 la mise à disposition de cet appareil au profit de la Base aérienne 112 « Commandant Marin la Meslée ». Peu après était signée avec la municipalité une convention de « mise à disposition » définissant les modalités de transfert, de restauration et de mise en exposition de l’appareil aux abords du musée de cette base.

Pour pouvoir être transféré, l’appareil dut être partiellement démonté (voilure). Puis, à l’aide d’une grue, il fut chargé sur un véhicule plate-forme. Escorté de motards, le convoi quitta ensuite Reims-Prunay et, traversant la ville, put gagner la base aérienne pour y être entreposé. Une réunion fut organisée le 25 octobre 2007 pour décider des modalités pratiques de remise en état de cet appareil, réunion au cours de laquelle il fut notamment décidé de remettre cet avion aux couleurs de l’escadron d’entraînement tout temps 12.030 « Hautvillers », unité qui, appartenant à la 30e escadre de chasse tout temps (déployée à Reims de 1961 à 1994), en fut équipée.

L’équipe chargée de la restauration du Broussard, photographiée le 25 octobre 2007 au chevet de l’appareil entreposé dans les hangars de la base aérienne 112. Il vient d’être décidé que l’appareil, une fois restauré extérieurement, sera mis aux couleurs de l’EETT 12.030 « Hautvillers ». © Frédéric Lafarge

Engagés avec l’aide de plusieurs membres de la section « Les Amis du Musée de la BA 112 » du club sportif et artistique de la base aérienne et le soutien actif de mécaniciens passionnés de cette même base, les travaux de restauration débutèrent en janvier 2008, après un important travail de recherche effectué notamment dans la documentation technique de l’appareil. Les principales étapes de cette remise en état furent, successivement, le démontage des éléments amovibles de l’avion (portes, dérives…), le ponçage et le décapage du fuselage et de la voilure, la mise en peinture de l’appareil, la réalisation des marquages (insigne, code, inscriptions diverses…), le remontage des éléments dispersés.Un travail particulièrement minutieux fut donc effectué, travail que l’on put apprécier le vendredi 29 août 2008, jour de la cérémonie organisée pour officialiser la mise sur stèle de cet appareil « 100 % rémois » aux abords du Musée de la Base aérienne 112 et de l’Aéronautique locale, aux côtés des trois appareils qui y étaient déjà exposés (SNCASO 4050 Vautour IIN, Republic F-84 Thunderflash et Mirage F1C). A cette cérémonie présidée par le colonel Gilles Perrone commandant la BA 112 et organisée par Frédéric Lafarge, conservateur du musée de la base, prirent part de nombreuses personnalités, notamment messieurs Jean-Claude Laval, adjoint au maire de Reims, Serge Catoire, président directeur général de Reims Aerospace (société issue de Reims Aviation), et Patrick Lopez, maire d’Hautvillers. »

Sur la BA 112, lors de la cérémonie officielle de mise sur stèle du Broussard, organisée aux abords du musée de la BA 112 et de l’Aéronautique locale le 29 août 2008. ©Frédéric Lafarge

Suite à la fermeture de BA112 de Reims, le Broussard a été rapatrié avec le musée de la base à Betheny, il trône fièrement dans la cours de la Mairie juste devant l’entrée du Musée de l’Aéronautique Locale. L’association qui gère ce musée à un projet de restauration des peintures de l’avion, mais cela entraine de construire une protection pour le protéger par la suite. Bien sûr les mécènes sont les bienvenus pour aider à financer ce projet qui sert de proue à la mémoire de la construction aéronautique Locale.

MH-1521 Broussard 30-QN au musée de l’aéronautique locale dans la cours de la Mairie de Betheny (Marne) ©Xavier Cotton

Source des informations :
Aéroforum histoire de l’aviation : http://www.aerostories.org/~aeroforums/forumhist/
Max Holste MH-1521 BROUSSARD : http://www.mh-1521.fr/
Les Unités disparues  EET 12/30 « Hautvillers » : www.deltareflex.com/unite/hautvillers.pdf
Jean Pieribattista
Frédéric Lafarge ancien chargé des relations publiques de la BA112 de Reims


Aéro G une nouvelle compagnie à Reims-Prunay

(© Xavier Cotton)
Depuis plusieurs jours ce superbe PC12 NG (HB-FVR sn 1205 construit en 2010) trône sur le parking de Reims-Prunay. Grâce à l’article paru hier dans le journal L’union (Une nouvelle compagnie sur le tarmac de Prunay), j’en ai l’explication : il s’agit de l’avion qu’a choisi la nouvelle compagnie d’aviation d’affaires Aéro G crée par Frédéric Gouvenaux qui s’installe à Prunay. Début mai elle proposera  les premiers vols. L’avion choisi permet à 8 passagers de se déplacer sur un rayon d’action de 3 000 km ce qui ouvre les portes de l’Europe . Aéro G ayant pour cible privilégiée le monde du champagne. 
Contact :

Le plein s’il vous plait !

(© Xavier Cotton)
Oui mais de quel avion s’agit il ? juste une petite information, je vous ai déjà parlé de cet avion.
Comme Pascal a donné la réponse je vous confirme qu’il s’agit du L39C immatriculé RA 1909K basé à Reims-Prunay traité précédemment dans cet article.

(© Xavier Cotton)