
Source des informations :
Alain Bétrancourt
Mémoire des hommes : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
l’annuaire des Vieilles Tiges 1924 et 1929
Revue de l’Aéroclub de Normandie 1937
Alain Bétrancourt
Mémoire des hommes : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
l’annuaire des Vieilles Tiges 1924 et 1929
Revue de l’Aéroclub de Normandie 1937
Merci à Jacques Hémet qui m’a fait parvenir cette photo historique de l’Arc-en-ciel de René Couzinet sur le terrain de Toulouse-Francazal. Ce trimoteur de 30 mètres d’envergure à l’allure élancé fait partie des engins mythiques qui ont marqué l’histoire de l’aviation. Le 20 mai 1933, il se posait sur le terrain de Toulouse-Francazal, après la traversée de l’Atlantique sud.
Le 16 janvier 1933, piloté par Jean Mermoz et accompagné par René Couzinet lui-même, le Couzinet 70 (immatriculé F-AMBV) bat le record de la traversée l’Atlantique Sud entre Saint-Louis-du-Sénégal et Natal en 14h27 pour 3200 km soit une moyenne de 221 km/h. Le retour s’effectue du 15 mai au 21 mai où l’arrivée au Bourget est triomphale devant 15 000 personnes. L’avion fut ensuite exploité par Air France jusqu’en 1937.
Le 20 mai 1933 à 17h45 Jean Mermoz, l’équipage, et René Couzinet se posent à Toulouse-Francazal et sont accueillis en héros. Le lendemain, à son départ pour le Bourget, la foule est encore présente pour féliciter l’équipage. L’Arc-en-ciel, continua de voler à titre « expérimental » sur la ligne France-Amérique du Sud, jusqu’à réaliser sa 8e et dernière traversée en 1934. un autre exemplaire fut commandé par Air France mais ne vola malheureusement pas, il ne reste aujourd’hui que des photos et un fragment de dérive de l’Arc-en-ciel de René Couzinet.
Reconstitution d’un terrain d’aviation 1914-1918, avec l’aide de l’association de reconstitution historique « LE POILU DE LA MARNE », avec la présentation statique de répliques d’avions de 1914-1918, de véhicules, d’aéromodélisme, d’un musée, de costumes d’époque ; ceci jusqu’au 2 août.
A partir de 16H00 arrivée des 60 avions du tour aérien des jeunes pilotes.
De 10h00 à 12h00 Départ des concurrents du tour aérien des jeunes pilotes FFA pour LE BOURGET.
Baptême de l’air avec aéroclub et le biplan de la famille SALIS TRAVELAIR de 1927. (Réservations au 03 26 57 64 04)
12H30 : Passage et démonstration d’un avion de chasse de l’armée de l’air.
Arrivée des avions de collection.
14h45 tir au canon de 75 mm.
15h00 à 18h00 : Présentations en vol des avions de collection : Nieuport 28, Blériot XI, SE5, Fokker EIII , Fokker triplan DR1, MS 317, Stampe SV4, Bücker, WACO, Travelair, T6, …
Un espace de présentation d’avions de l’entre-deux-guerres et d’avions plus récents, illustrera le prolongement technique et commercial de l’aviation militaire issue de la 1ère guerre : Morane 317, Bücker, Yak
19h00. Lâcher des pigeons voyageurs.
15h00 à 18h00 : Présentations en vol des avions de collection : Nieuport 28, Blériot XI, SE5, Fokker EIII , Fokker triplan DR1, MS type G, MS 317, Stampe SV4, Bücker, WACO, Travelair, T6…
19:00. Lâcher des pigeons voyageurs.
Sources des Informations :
Aéroclub d’Epernay ; http://www.ffa-aero.fr
Fédération Française Aéronautique : http://www.aeroclub-epernay.com
Bernard 191 GR n°1 » France » dans un hangar du Bourget en 1928 ©Jacques Hémet
Peut être connaissez vous le Bernard 191 GR n°2 plus connu sous le nom « d’Oiseau Canari » exposé au Musée de l’Aéronautique et de l’Espace du Bourget, avec lequel Jean Assollant, René Lefèvre et Armand Lotti ont réalisé la première traversée française sans escale de l’Atlantique Nord dans le sens Ouest-Est les 13 et 14 juin 1929 ?
Mais Connaissez vous le Bernard 191 GR n°1 « France » avec lequel Louis Coudouret, voulut tenter la traversée de l’Atlantique Nord d’Ouest en Est ?
Louis Coudouret, né en 1896, s’engage en décembre 1914 comme pilote de chasse et obtiendra six victoires homologuées. il fera partie de la célèbre Escadrille des Cigognes dont René Fonck est le héros. À la fin de la guerre il reste dans l’armée. En 1928, il est décidé à réussir la traversée de l’Atlantique Nord de l’Europe vers les États-Unis, il prend un congé sans solde lui permettant de quitter le 38 ème régiment d’aviation.
Louis de Mailly-Nesle, son compagnon d’armes sur le front Russe, vient d’acheter l’un des trois 191 GR à moteur Hispano du constructeur Adolphe Bernard. L’avion, entièrement peint en rouge, arbore à l’avant du fuselage son nom de baptême « France », et le dessin de la célèbre cigogne sur une bande tricolore. Il s’adjoint un navigateur de renom, le capitaine Louis Mailloux. Le 25 août 1928, lors d’un essai, leur taux de monté étant très faible ils n’arrive pas à passer au-dessus des lignes électriques voisines du terrain, passant sous la première, ils coupent la seconde. Il ne leur restait plus qu’à poser l’avion en ayant pris soin de le vidanger auparavant
Bernard 191 GR n°1 » France » sur le tarmac du Bourget en 1928 ©Jacques Hémet
Malheureusement, le 14 septembre 1928, le ministère de l’air est créé et les raids transatlantiques sont interdits. En juin 1929, les capitaines Coudouret et Mailloux rejoignent Séville dans l’espoir de décoller d’ici la fin du mois vers les États-Unis. Mais Louis Mailloux est rappelé en France, permission supprimée, sans doute pour empêcher ce raid. Il rejoint l’École militaire d’application de l’aéronautique. De plus les autorités espagnoles exigeant l’accord de la France, n’accorde pas l’autorisation de décoller. Pour s’assurer que Louis Coudouret regagne bien la France, deux militaires espagnols l’accompagnent à bord du Bernard 191 « France » le dimanche 7 juillet 1929, malheureusement l’avion n’arrivera jamais au Bourget, son terrain de destination. Lors de ce qui semble être un atterrissage d’urgence, l’avion a percuté le sol à Saint-Amant-de-Bonnieure en Charente, à une trentaine de km au nord-est d’Angoulême. Louis Coudouret est décédé pendant son transport à l’hopital, il avait 33 ans. Les deux passagers espagnols sont sortis indemnes de l’accident.
Il semble que ce soit les passagers qui en manipulant les manettes aient vidé les réservoirs d’essence, mais s’agit il d’une maladresse ou un geste inconsidéré quelle qu’en soit la raison ?
On ne saura jamais ce qu’il s’est passé exactement….
Sources d’informations :
Jacques Hémet
Les avions Bernard de Jean Liron Docavia n°31
Aeroclub d’Angoulême : http://www.aeroclub-angouleme.fr/Louis-Coudouret.pdf
Aeroplane de Touraine : http://aeroplanedetouraine.fr
List’in MAE : http://www.pyperpote.tonsite.biz/listinmae/
Les as oubliés : http://www.asoublies1418.fr
Le 13 juillet dernier, si vous étiez sur le terrain du Bourget à l’occasion du centenaire de l’aéroport, vous avez du ne pas en croire vos yeux en voyant le Ryan NYP « Spirit of St. Louis » et vous demander si vous n’aviez fait un saut dans le temps en 1927, vous attendant à prendre en photo Charles Lindbergh descendant de l’avion. En fait, celui ci est une reproduction du « Spirit of St. Louis »qui a été transportée en avion cargo depuis la Floride, appartenant au collectionneur Américain Kermitt Weeks. Faute de temps, les essais après remontage, indispensables à une présentation en vol, n’ont pu être réalisés. il fut donc uniquement exposé en statique, ce qui est déjà exceptionnel en soi. Cet avion fut construit en 1979 par Dave Cannavo à Douvres dans le Delaware. Kermitt Weeks l’a acheté en 1995 pour le plaisir de voler avec. En mai 2002, il participa à une reconstitution pour le 75 me anniversaire du vol historique. Dans l’esprit de l’EAA Airventure d’Oshkosh, il se posa sur Lambert Field, St. Louis 75 ans après Lindbergh à la minute près. Charles Lindbergh a décollé de Roosevelt Field sur Long Island, mais le site étant devenu une gigantesque zone commerciale, pour la reconstitution du décollage de New York, Kermitt Weeks a du décoller du terrain le plus proche, Republic Field qui est à peu près à 10 Nm. Le lendemain le « Spirit » atterrit après un vol fantaisie à 15h22 heure de New York devant un parterre de journalistes, soit à l’heure exacte d’atterrissage de Lindbergh au Bourget, 22h22 heure de Paris.
Après un pause méridienne passée sous la pluie qui ne présageait pas être de bonne augure pour l’après midi, le spectacle repris néanmoins des 14h00 avec un plafond de la couche nuageuse qui avait tendance à s’élever. Alain Bès aux commandes du North American OV-10 Bronco du Musée Européen de l’Aviation de Chasse de Montélimar fit évoluer en véritable virtuose ce biturbopropulseur de reconnaissance et d’attaque au sol dans un mouchoir de poche, enchaînant les figures classiques de la voltige aérienne et nous gratifiant d’une superbe finale en S lui permettant de perdre rapidement de l’altitude et d’un atterrissage extrêmement court estimé à 50 m entre le toucher des roues et l’arrêt total de l’avion, et pour finir une sortie de piste à angle droit grâce à la grande liberté de manœuvre de sa roulette de nez.
Le Hawker Seafury F-AZXJ appartenant Cristophe Jacquard et piloté par Patrice Marchasson nous eblouit par sa vitesse et sa manœuvrabilité souligné par les fumigènes en bout d’ailes.
Six T6 dont un maquillé en « Zéro » japonnais ont décollé pour simuler une attaque du terrain, puis un combat rapproché entre l’un des T6 et le « Zéro ».
Parmi les T6, il y avait donc la copie de Zéro (F-AZZM) piloté par Pierre Fages, le Harvard IIA TA-127 (F-AZBE), le T6G jaune à dents de requin (F-AZBQ) tous trois appartenant à l’amicale Jean Baptiste Salis : http://www.ajbs.fr/ ,
le T6G tout jaune (F-AZCV) qui appartient à la Société pour le Développement et la Promotion de l’Aviation (SDPA) de Christian Amara fait partie depuis mars 2012 de la flotte de France’s Flying Warbirds basée à Melun-Villaroche: http://www.ffwm.fr ,
le SNJ-5 (version marine du T6) 47-PA de la NAVY (F-AZRB) de Blois piloté par Fréderic Olivier : http://www.f-azrb.com
le T6 (F-HLEA) d’Aero Vintage Academy (http://www.aero-vintage-academy.fr) piloté par Baptiste Salis sur lequel vous pouvez faire un baptême de l’air ou prendre des leçons de pilotage.
Puis ce fut le tour de la présentation du DC3 F-AZTE aux couleurs d’Air France de France DC3 (http://www.francedc3.com/) piloté tout en souplesse par jacques Lumbroso.
On put voir de nouveau et avec grand plaisir le Waco F-AZLC piloté par Cyril Touzet, mais cette fois ci en solo.
Ce De Havilland DH 100 Vampire Fb.6 doté un réacteur Goblin 3 a appartenu à l’armée de l’air Suisse jusqu’en 1988.Et alors que le ciel s’éclaircissait au dessus du terrain, malgré les orages très noirs qui semblaient vouloir nous éviter.
Le Yak 11(D-FJII) de l’association des casques de cuir arriva plein « badin » suivi d’une ressource.Ce Yak fut construit en 1952 dans les ateliers Yakovlev. Il fait partie d’un lot de 40 appareils dont Raymond Capel découvrit l’existence en Egypte en 1982. Salis Aviation négocia le rachat du lot et le contrat put être signé en juin 1983. Il fallut alors organiser le démontage de 41 machines à l’abandon dans le dépôt d’El Khanda, dans le delta du Nil, la mise en conteneurs, le transport par camion vers le port d’Alexandrie, et le chargement sur un bateau à destination de Marseille.
Arrivé en France avec les autres appareils du lot, il fut acquis et restauré par Philippe Joyet, un ami proche de la famille Salis, à Lausanne où il fit son premier vol post-restauration en 1994. Il fut basé à Lons jusqu’en 2005 puis en Allemagne jusqu’en juin 2011, date de son acquisition par l’association « les Casques de Cuir ». Il porte les couleurs du Yak-9 du Lieutenant Roger Sauvage (Normandie-Niemen).
Malgré quelques absences à regretter à cause d’une météo incertaine, le plateau du meeting fut bien rempli et varié. Et pour finir ce meeting, nous eûmes droit à une démonstration tout en puissance et en bruit du biréacteur Dassault Rafale aux mains du pilote officiel 2014 de Rafale Solo Display (http://www.rafalesolodisplay.com/), le Capitaine Benoit Planche « Tao » de la BA113 de Saint-Dizier. Si voulez voir d’autres photos de ce meeting, j’ai déposé un album 2014 Meeting de Troyes sur Google+
Potez 36 n°01 Prototype début 1929 ©Jacques Hémet
Le Potez 36 a été à la fin des années vingt et au début des années trente à l’origine du développement de l’aviation de Tourisme en France. L’idée est de créer un avion biplace à « conduite intérieur » permettant à tous de monter dans l’avion en tenue de ville en s’abstenant du serre tête et des lunettes nécessaires alors dans un avion à cabine « Torpedo ». La cabine vitrée et l’aile haute monoplane permet ainsi de dégager la vue vers le bas. C’est René Labouchère (chef pilote, puis directeur des essais en vol chez Henry Potez) qui effectua le 1er vol du Potez 36 n°01 le 27 septembre 1928. Tout d’abord équipé d’un moteur en ligne Renault 4Pa de 80 ch, ce vol fut interrompu d’urgence au bout de 5 minutes, deux culasses du moteur à 4 cylindres ayant fondu. C’est de nouveau René Labouchère qui effectua le 6 février 1929 le 1er vol de ce prototype équipé cette fois d’un moteur en étoile Salmson 5Ac. 235 Potez 36 seront inscrits au registre civil français.Huit Potez 36 ont participé à la Coupe Dunlop Tour de France de 1931 et Vingt quatre dont le F-ALFU de Jean Liétard ci-dessus ont participé au deuxième tour de France des avions de Tourisme de 1932Le F-ALQT qui fit partie de la flotte de l’aéroclub de Normandie en 1938 et survivra à la seconde guerre mondiale sera le premier avion restauré par les « Ailes Anciennes Le Bourget » pour être exposé au Musée de l’Air et de l’Espace au Bourget à partir de mai 1976, il est actuellement stocké dans les réserves du musée.
Potez 36-13 F-ALFH aéroclub du Sud-Ouest Bordeaux-Merignac @Jacques Hémet
Le Potez 36/13 (cn2237) F-ALFH ici pris en photo à Bordeaux-Mérignac au tout début des année 30 appartenait alors à l’Aero-Club du Sud-Ouest depuis le 14 avril 1931, il fut revendu en mai 1936 à Roger Lenglade (Fumel, Lot & Garonne) puis un an plus tard à Marceau Escubes, (Mirande, Gers) et pour finir en août 37 aux Ailes Populaires Constantinoises, (Constantine, Algérie)
Potez 36.13 F-ALFU de Jean Liétard c/n2249 enregistré le 28/04/31 baptisé « Namous » © Marie-Agnès Balu
Potez 36-13 F-ALQT de l’aéroclub de Normandie © Michel Léveillard et Alain Bétrancourt
Le F-ALQT qui fit partie de la flotte de l’aéroclub de Normandie en 1938 et survivra à la seconde guerre mondiale sera le premier avion restauré par les « Ailes Anciennes Le Bourget » pour être exposé au Musée de l’Air et de l’Espace au Bourget à partir de mai 1976, il est actuellement stocké dans les réserves du musée.
Potez 36.13 F-ALUA de l’aéroclub du Languedoc © Jacques Hémet
Le F-ALUA est un Potez 36.13 c/n 2730 du 05/07/1932 doté du moteur Salmson 7AC de 95 cv et de becs de sécurité. Cet avion a lui aussi survécu à la réquisition au début de la seconde guerre mondiale par l’armée de tous les avions d’aéroclub. Il est transformé en Potez 36.21 le 01/08/47 en même temps qu’il est reimmatriculé F-PJCY. Il a été réformé le 17 novembre 1971.
Fiche technique du Potez 36 n°01
Moteur : Salmson 5 Ac (n°115003) cinq cylindres en étoile à refroidissement par air de 60 ch
Hélice : Merville série 231 N°3623
Longueur : 7,50 m
Envergure : 10,45 m
Profondeur de l’Aile : 2,00 m
Hauteur : 2,45 m
Surface Portante : 20,00 m2
Voie du train : 2,20 m
Poids à vide : 427 Kg
Poids en charge : 660 Kg
Vitesse max : 150 km/h au sol et 139 km/H à 1000m
Vitesse d’atterrissage : 60 Km/h
Plafond : 3000 m
Source des informations
AVIONS N°170 juillet août 2009
Régis Biaux m’a prêté quelques diapositives du SO-4050 Vautour N° 348 et m’a autorisé à vous en faire profiter. Le SO-4050 Vautour est un avion français biréacteur multirôles conçu par la SNCASO au début des années 50. 140 exemplaires furent construits, dont 30 exportés vers Israël. Le derniers Vautours ont été retirés du service actif à la fin des années 1970. Ce SO-4050 Vautour II N (n° 348) a fait son 1er vol le 29 juin 1959 fut livré à l’Armée de l’Air le 21 octobre 1959 et affecté à la 30 ème escadre de chasse tout temps (30e ECTT) basée à Tours puis à Reims. Il est immatriculé 30-FC. En 1966 l’avion arrive au Centre d’Essai en Vol (CEV) de Bretigny pour y effectuer des essais. En 1974, l’appareil est utilisé avec un nez de Mirage III pour des essais du radar Cyrano. Sa dernière mission fut l’expérimentation du radar RDI du Mirage 2000 en 1990.
Cet exemplaire unique (F-AZHP) fut alors sauvé par l’Association des Mécaniciens Pilotes d’Aéronefs Anciens (AMPAA) avec l’aide du CEV pour maintenir en vol un avion qui fut en 1959, le 1er chasseur bombardier supersonique de conception et fabrication 100% française (Société Nationale de Construction Aéronautique du Sud-Ouest devenue Aérospatiale).
A partir de 1991, Il fut alors présenté dans plusieurs meetings aériens comme le dernier Vautour en état de vol dont celui de la Ferté-Alais et celui de la BA112 de Reims.
Voici un extrait d’un film vidéo pris le 9 juin 1992 lors du fameux meeting de la pentecôte à la Ferté-Alais, soyez tolérants sur la qualité car c’est à l’origine un film VHS que j’ai numérisé. Il s’agit de la présentation du dernier SO-4050 Vautour II N encore en état de vol à l’époque. Écoutez particulièrement le sifflement très aiguë des turboréacteurs ATAR 101 E3 ou E5 qui l’équipaient.
En 2009, La BA127 a décidé de sortir le Vautour n°348 ainsi que plusieurs autres avions du hangar qui les abritait et les a positionnés en extérieur sur un parking avion. En 2010, devenant « gênant, ils ont été remorqués et déposés sur une ancienne aire d’essais réacteur
Depuis maintenant plusieurs années, il est en exposition statique sur la BA115 d’Orange-Caritat. On pouvait encore l’y voir en 2012.
Sources des informations :
Aéroforum : http://www.aerostories.org/~aeroforums/forumhist/
l’Association des Mécaniciens Pilotes d’Aéronefs Anciens : http://www.ampaa.fr/
Malgré une météo très instable, le meeting du Grand Troyes organisé par Skyline Events ce 29 juin 2014 nous a réservé un beau spectacle et les 10 000 spectateurs présents ont été hautement récompensés par de superbes présentations en vol. Celui ci ayant commencé des le matin vers 10h30, je vais vous le présenter sur deux articles.
En premier nous avons assisté à la présentation tout en douceur de Philipe Duclos pilotant le Sequoia F8-L « Falco » construit par Serge Diabulewicz selon des plans conçus en 1955 par Stellio Fratti.
Ensuite nous avons eu le droit à une véritable chorégraphie du North American OV-10 Bronco du Musée Européen de l’Aviation de Chasse de Montélimar. Alain Bès en véritable virtuose fit évoluer ce biturbopropulseur de reconnaissance et d’attaque au sol dans un mouchoir de poche , enchaînant les figures classiques de la voltige aérienne et nous gratifiant d’une superbe finale en S lui permettant de perdre rapidement de l’altitude et d’un atterrissage extrêmement court estimé à 50 m entre le toucher des roues et l’arrêt total de l’avion, et pour finir une sortie de piste à angle droit grâce à la grande liberté de manœuvre de sa roulette de nez.
Sur la photo ci-dessus, décollage du célèbre T6 de l’Amicale Jean Baptiste Salis (AJBS) maquillé en Zéro japonnais piloté par Pierre Fages
Puis ce fut le tour de quelques avions qui vont rappeler des souvenirs à mon ami le « Captain Mike », en effet Saint-Dizier Aéro-Rétro qui participe à la mise en œuvre de plusieurs avions antiques, en liaison avec l’Aéroclub de Saint-Dizier, est venu avec la totalité de sa flotte présentée en vol.
Tout d’abord, deux avions de l’Aéroclub de Saint-Dizier, le PA-19 (construit en 1954) dérivé du célèbre Piper J3 « Cub » de 1954, et le Piper J3 « Cub » historique qui participa au débarquement du 6 juin 1944.
Ainsi que deux avions appartenant à des privés, tout d’abord le Boeing Stearman PT17 F-AZGR et le Morane Saulnier MS317 F-BFZK, le tout accompagné par du superbe Waco F-AZLC (http://www.waco-f-azlc.com/) modèle UPF-7 lui aussi basé à Saint-Dizier appartenant à Cyril Touzet et Norbert Gaine tout deux pilotes de chasse.
Construit en 1941, celui-ci est arrivé en France en 1991 grâce à Lucien Canu, qui décide de troquer le moteur de 220 chevaux originel pour un moteur plus performant : le célèbre Pratt & Whitney WASP Junior R-985, 9 cylindres en étoiles qui développe 450 chevaux et anime une hélice tripale à vitesse constante.
Malgré le temps qui tournait de plus en plus à la pluie ce Fouga Magister de l’association Nostalgair piloté par Jean Michel Courtot nous gratifia d’un superbe break à l’arrivée.
Sous un ciel de plus en plus plombé par la menace de pluie le Yak 11 de l’association des casques de cuir nous ravit de ses arabesques réalisées a grande vitesse.
Et pour finir la matinée le « Zéro »vert, le T6 jaune et le SNJ-5 gris (Version marine du T6) nous gratifièrent d’un vol en patrouille, Le commentateur nous assura qu’après l’averse qui allait tomber pendant la pause de midi le plafond et la visibilité allaient nettement s’améliorer durant l’après midi.
Liste de liens en relation avec les avions présentés :
Cazaux Histoire de la base aérienne 120 « Commandant Marzac »
Robert Galan
Editions Privat
143 pages – 24,50 €TTC
ISBN : 978-2-7089-9248-1
Sylvain Champonnois et Claude Carlier évoquent l’après-guerre qui est marqué par trois innovations : la bombe atomique, le missile balistique et l’avion à réaction, trois mutations stratégiques fondamentales. Et c’est dans les années 1960, en accédant à la capacité nucléaire, que la France s’affirme comme la troisième puissance à la surface du globe.
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