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Prototypes Expérimentaux Dassault 1960-1988 d’Hervé Beaumont

La société de Marcel Dassault a développé à partir des versions du Mirage III des avions prototypes expérimentaux militaires, qui, s’ils ne connurent pas de carrière opérationnelle, contribuèrent aux progrès techniques intégrés sur les autres types d’avions produits en série.

Ce fut d’abord le vol à décollage et atterrissage vertical, avec trois avions prototypes : Balzac V 001, Mirage III V 01, Mir age III V 02 et avec deux avions bancs d’essais pour les moteur s : Mirage III T 01 et Mirage III F2 ; puis ce fut le vol avec voilure à géométrie variable, avec trois avions prototypes : Mirage G, Mirage G8 01, Mirage G8 02. Pour la Suisse , à la fin des années 1960, le Milan S01 fut développé avec de nouveaux équipements d’avionique et avec des surfaces portantes mobiles pour des performances de vol et d’armements améliorées. Enfin, le Super Mirage 4000, prototype aux performances exceptionnelles, qui ne fut pas retenu pour des raisons budgétaires. À partir du contexte des différentes époques abordées, le livre décrit le développement de ces avions prototypes au tr avers de leur définition technique, de leur construction et de leur s essais, en lien avec les évolutions des besoins de l’Armée de l’air.

Le livre comprend de nombreux documents, illustrations et photographies originaux d’époque, pour la plupart inédits, et se fonde sur des témoignages exceptionnels, recueillis par l’auteur depuis près de vingt ans auprès des acteurs majeurs de ces programmes.
À ce jour, aucun livre ne retrace et ne rassemble la genèse et l’histoire complète de tous les Mirage prototypes expérimentaux chez Dassault.

L’AUTEUR
Hervé Beaumont est dirigeant d’entreprise. Depuis vingt ans, en parallèle à ses activités, il rédige des articles pour d ’importantes revues spécialisées en aviation, donne des conférences, participe à des documentaires filmés et a écrit plusieurs ouvrages de référence consacrés au Mirage IV A/P, Mirage III, Mirage 5, Mirage F1, Mirage 2000, Mirage 2000 N et aux Forces Aériennes Stratégiques.
Il est considéré comme un spécialiste incontesté des avions de combat Dassault et figure parmi les experts les plus avisés de l’histoire des forces nucléaires françaises. Membre d’honneur de l’Escadron de Chasse 1/4 “Dauphiné”, il est administrateur et membre du Bureau de l’Association Nationale des Forces Aériennes Stratégiques. Il est déjà l’auteur chez E-T-A-I de Avions nucléaires français.

www.editions-etai.fr

Titre : Prototypes expérimentaux Dassault 1960-1988
Auteur : Hervé Beaumont
Nombre de pages : 224
Photos : 660 couleurs
Format 235 x 310 mm
ISBN : 979 10 283 0295 5
Prix public : 58,00 €TTC

 


POTEZ 36 n°01 Prototype

Potez 36 n°01 Prototype début 1929 ©Jacques Hémet

Potez 36 n°01 Prototype début 1929 ©Jacques Hémet

Le Potez 36 a été à la fin des années vingt et au début des années trente à l’origine du développement de l’aviation de Tourisme en France. L’idée est de créer un avion biplace à « conduite intérieur » permettant à tous de monter dans l’avion en tenue de ville en s’abstenant du serre tête et des lunettes nécessaires alors dans un avion à cabine « Torpedo ». La cabine vitrée et l’aile haute monoplane permet ainsi de dégager la vue vers le bas. C’est René Labouchère (chef pilote, puis directeur des essais en vol chez Henry Potez) qui effectua le 1er vol du Potez 36 n°01 le 27 septembre 1928. Tout d’abord équipé d’un moteur en ligne Renault 4Pa de 80 ch, ce vol fut interrompu d’urgence au bout de 5 minutes, deux culasses du moteur à 4 cylindres ayant fondu. C’est de nouveau René Labouchère qui effectua le 6 février 1929 le 1er vol de ce prototype équipé cette fois d’un moteur en étoile Salmson 5Ac. 235 Potez 36  seront inscrits au registre civil français.Huit Potez 36 ont participé à la Coupe Dunlop Tour de France de 1931 et Vingt quatre dont le F-ALFU  de Jean Liétard ci-dessus ont participé au deuxième tour de France des avions de Tourisme de 1932Le F-ALQT qui fit partie de la flotte de l’aéroclub de Normandie en 1938 et survivra à la seconde guerre mondiale sera le premier avion restauré par les « Ailes Anciennes Le Bourget » pour être exposé au Musée de l’Air et de l’Espace au Bourget à partir de mai 1976, il est actuellement stocké dans les réserves du musée.

Potez 36-13 F-ALFH aéroclub du Sud-Ouest Bordeaux-Merignac @Jacques Hémet

Potez 36-13 F-ALFH aéroclub du Sud-Ouest Bordeaux-Merignac @Jacques Hémet

Le Potez 36/13 (cn2237) F-ALFH ici pris en photo à Bordeaux-Mérignac au tout début des année 30 appartenait alors à l’Aero-Club du Sud-Ouest depuis le 14 avril 1931, il fut revendu en mai 1936 à Roger Lenglade  (Fumel, Lot & Garonne) puis un an plus tard à Marceau Escubes, (Mirande, Gers) et pour finir en août 37 aux Ailes Populaires Constantinoises, (Constantine, Algérie)

Potez 36.13 F-ALFU de Jean Liétard c/n2249 enregistré le 28/04/31 baptisé "Namous" © Marie-Agnès Balu

Potez 36.13 F-ALFU de Jean Liétard c/n2249 enregistré le 28/04/31 baptisé « Namous » © Marie-Agnès Balu

Huit Potez 36 ont participé à la Coupe Dunlop Tour de France de 1931 et Vingt quatre dont le F-ALFU  de Jean Liétard ci-dessus ont participé au deuxième tour de France des avions de Tourisme de 1932
Potez 36-13 F-ALQT de l'aéroclub de Normandie © Michel Léveillard et Alain Bétrancourt

Potez 36-13 F-ALQT de l’aéroclub de Normandie © Michel Léveillard et Alain Bétrancourt

Le F-ALQT qui fit partie de la flotte de l’aéroclub de Normandie en 1938 et survivra à la seconde guerre mondiale sera le premier avion restauré par les « Ailes Anciennes Le Bourget » pour être exposé au Musée de l’Air et de l’Espace au Bourget à partir de mai 1976, il est actuellement stocké dans les réserves du musée.

Potez 36.13 F-ALUA de l'aéroclub du Languedoc © Jacques Hémet

Potez 36.13 F-ALUA de l’aéroclub du Languedoc © Jacques Hémet

Le F-ALUA est un Potez 36.13  c/n 2730 du 05/07/1932 doté du moteur  Salmson 7AC de 95 cv et de becs de sécurité. Cet avion a lui aussi  survécu à la réquisition au début de la seconde guerre mondiale par l’armée de tous les avions d’aéroclub. Il est transformé en Potez 36.21 le 01/08/47 en même temps qu’il est reimmatriculé F-PJCY. Il a été réformé le 17 novembre 1971.

 Fiche technique du Potez 36 n°01

Moteur  : Salmson 5 Ac (n°115003) cinq cylindres en étoile à refroidissement par air de 60 ch

Hélice : Merville série 231 N°3623

Longueur : 7,50 m

Envergure : 10,45 m

Profondeur de l’Aile : 2,00 m

Hauteur : 2,45 m

Surface Portante : 20,00 m2

Voie du train : 2,20 m

Poids à vide : 427 Kg

Poids en charge : 660 Kg

Vitesse max : 150 km/h au sol et 139 km/H  à 1000m

Vitesse d’atterrissage : 60 Km/h

Plafond : 3000 m

Source des informations

AVIONS N°170 juillet août 2009


Fouga CM 8 R 13 Sylphe I

Fouga  C.M.. 8 R 13 Sylphe (F-WFOI) ©Michel Léveillard

 
Sur cette photo prise en 1950 au meeting de Rouen-Le Madrillet, on peut voir Fouga CM8-R13 Sylphe I  F-WFOI (n°1) conçu par la société Fouga d’Aire sur Adour.
Le C.M. 8-R13 « Cyclone »  (C pour CASTELLO; M pour MAUBOUSSIN , R pour réacteur et 13  pour 13m² de surface alaire) a effectué son premier vol le 14 Juillet 1949 aux mains du pilote Léon BOURRIAU qui mis au point tous les prototypes des établissements FOUGA. Cet appareil expérimental utilisait pour la 1ere fois  un réacteur de petite puissance le « Piméné » qui était le fruit des travaux de Joseph SZYDLOWSKY président-directeur de la société TURBOMECA. ce mini réacteur faisait 80cm de long, 40cm de diamètre, 85kg de poussée pour une masse de 40kg. un simple châssis tubulaire permet de l’installer sur le dos d’un d’un planeur C.M.8-13 dont l’empennage en V est dégagé idéalement du jet du réacteur. Le petit Fouga est rapidement présenté en vol  en France et à l’étranger jusqu’à Miami en janvier 1950 où Fred Nicole effectue une démonstration époustouflante. Au mois de mai 1950, le puissant constructeur de moteurs à pistons Wright  envoya un courrier à Aire sur Adour pour demander que le C.M. 8 R 13 change son nom de « Cyclone » attribué à l’un de ses moteur mondialement connu, M MAUBOUSSIN accepta de donner le nom de « Sylphe » au C.M. 8R 8-13 
Deux Appareils seront produits qui recevront les immatriculations suivantes : F-WFOI (n°1) et (F-WFOJ) (n°2), puis F-BFOI et F-BFOJ. Un certain nombre de modifications ont étés appliquées entre les deux appareils, en particulier la roulette  intégrée au patin avant sur le n°1 sera plutôt fixée sur le patin avant dans le cas du n°2, le carénage moteur a lui aussi évolué.
Sources des informations :
Minijet Web site :  http://www.minijets.org
Fana de l’aviation n° 476 de juillet 2009
Histoire de l’Aéronautique française de Jacque Noetinger  l’épopée 1940-1960 éditions france-empire

Marianne Maire traverse la Manche en vol dos

Traversée de la Manche sur le dos par Marianne Maire-Shaw en 1985 photos (collection privée Marianne Maire-Shaw)

 

 

Il y a maintenant 25 ans,  Marianne Maire a traversé la Manche en vol dos entre Calais (LFAC) et Lydd (EGMD), c’était le 25 juillet 1985, date anniversaire de la 1ere traversée de la Manche en avion par Louis Blériot. Marianne, sponsorisée par TEFAL,  effectua ce vol sur l’ASA200 F-WYGN, et comme on peut le voir sur la photo ci dessus passa en vol dos dès la cote française pour ne se redresser qu’au passage de la cote anglaise. Deux avions accompagnaient ce vol, l’un dans lequel se trouvait le médecin qui s’assurait que Marianne se portait bien pendant ce vol grâce à une liaison radio permanente et l’autre le DR400  F-BXSS de l’aéroclub de Calais que je pilotais emmenant des amis de Marianne.  Jeune pilote alors âgé de 25 ans j’étais fier et impressionné de rencontrer Marianne Maire déjà plusieurs fois championne de France de voltige (elle le sera 7 fois au total) alors quelle rentrait tout juste des championnats du monde voltige en Tchécoslovaquie où elle venait de monter sur la troisième marche du podium (17 médailles en compétions européennes et mondiales). C’est avec un plaisir intense que j’ai accompagné ce vol jusqu’à Lydd, ayant l’impression de participer par procuration à un exploit aéronautique.
Marianne Maire-Shaw a découvert sa passion pour l’aviation en gagnant un baptême de l’air en 1966 lors d’une compétition de ski, elle obtient son brevet de pilote privé en 1968 puis découvre la voltige en 1970 et, en 1975, obtient son 2ème cycle et devient instructrice au SFA de Challes-les-Eaux (voir son parcours complet sur http://www.aeroclub-savoie.com/club-pilotage/carrieres,1263.php). Aujourd’hui avec  plus de 5000h de vol, Marianne  continue d’assumer sa passion pour le vol et la voltige en particulier, en compagnie de son mari Adam Shaw (+ 4800h de vol) à travers la création de la patrouille CAPTENS (http://www.captens.fr) composée de deux CAP 10  (conçus par Auguste Mudry)  effectuant de la voltige en patrouille lors des meeting. les prochaines présentations à venir sont : Figeac le 4 septembre,  Roannes le 5 septembre, Dijon le 26 septembre, Gimont les 2 et 3 octobre, et Lésignan les 9 et 10 octobre (à confirmer).

SO-7060 « DEAUVILLE »

(photo collection privée Michel Léveillard)

Merci à Michel Léveillard (ancien membre de l’aéroclub de Normandie et ancien Cdb d’Eastern Airlines) qui m’a fait parvenir cette super photo.
Sur le terrain de Rouen-Rouvray (le Madrillet) lors du « Grand Meeting » de 1949…
Passage de 4 Spitfires (Hélices 5 pales) au dessus de l’unique exemplaire du SNCASO SO-7060 « Deauville » (F-WDVZ). C’est un biplace de tourisme et d’école équipé d’un moteur Walter « Minor »III de 105 cv qui fit son 1er vol le 22 mars 1948.

Nord 1500 Griffon II, un avion de record

Nord 1500 Griffon II au Musée de l'Air et de l'Espace
Nord 1500 Griffon II au Musée de l’Air et de l’Espace ©Xavier Cotton

Voici le Nord 1500 Griffon II exposé dans la salle des prototypes du Musée de l’Air et de l’Espace au Bourget. Ce prototype français est équipé d’un stato-reacteur (tuyère thermo-propulsive). Le 23 janvier 1957, Michel Chalard lui a fait faire son premier vol à Istres.

Le 15 décembre 1957 , le Griffon II atteint Mach 1,85. Puis André TURCAT – futur pilote d’essai de CONCORDE – battit le record du monde de vitesse en circuit fermé sur 100km : 1 643 Km/h (25 février 1959).

Il obtint le record de vitesse européen avec Mach 2,19 (5 octobre 1959). Malgré tout cela, le programme fut abandonné en 1961.

Record du monde sur circuit fermé sur 100 km sur Griffon II par André Turcat le 25 février 1959
Record du monde sur circuit fermé sur 100 km sur Griffon II par André Turcat le 25 février 1959 @Xavier Cotton