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Aéropolis Reims 25 juin au 25 juillet

Reims fête le Centenaire du Premier Meeting Aérien International


Aéropolis Reims 1909-2009
du 25 juin au 25 juillet 2009

Sept avions emblématiques du Musée de l’Air et de l’Espace (La demoiselle Santos-Dumont, Le Wright Flyer A, le Blériot XI, Le monocoque Deperdussin 1912, Le morane H, le REP Type D et le Farman HF20) et un Mirage F& de la BA112 s’exposent au coeur de la ville

En préambule du Meeting du Centenaire à la BA112 qui aura lieu les 27 et 28 juin, de nombreuses expositions, conférences et dédicaces se dérouleront à Reims du 25 juin au 25 juillet en accès libre et gratuit.

11juin 18h45
Conférence « La Base Aérienne 112 de Reims : 80 ans d’histoire » par Frédéric Lafarge, responsable du musée de la BA112 et de l’Aéronautique Locale »

17 juin 18h45
Conférence « Marcel Migeo, écrivain rémois sur l’aéronautique » par André Migeo

jusqu’au 19 juin
Exposition de l’association des Amis des Archives municipales de la Ville de Reims sur le thème de la grande semaine d’Aviation de 1909

Pour plus de renseignements et connaître le programme complet : Aeropolis Reims

Des baptêmes en montgolfières, avions, autogire, pendulaire, vol à voile seront aussi organisés pour découvrir Reims et sa région autrement.

Réservations et renseignements à l’Office du Tourisme
03 26 35 44 42 (ligne directe Baptêmes aériens)
2 rue de Machault près de la cathédrale
http://www.reims-tourisme.com


80 ème anniversaire de la traversée de l’Atlantique Nord par l »Oiseau Canari »

Bernard Br191 ‘ »Oiseau Canari » au Musée de L’Air et de l’Espace au Bourget ©Xavier Cotton

L’Oiseau Canari (F-AJGP), est un avion français de grand raid, qui fut baptisé ainsi à cause de sa couleur. Cet avion, dérivé du Bernard 191, a réalisé la première traversée française sans escale de l’Atlantique Nord dans le sens Ouest-Est en 29h22min, les 13 et 14 juin 1929, piloté par Jean Assollant, René Lefèvre et Armand Lotti, et au passage pour avoir parcouru le plus long trajet au dessus d’un océan. Il est aussi connu pour avoir transporté le premier passager clandestin lors de la traversée, Arthur Schreiber. L’Oiseau Canari est maintenant exposé au Musée de l’Air et de l’Espace sur l’aéroport de Paris-Le Bourget . Ci-dessous vous pouvez lire comment fut raconté cet exploit dans le fameux journal hebdomadaire de la locomotion aérienne « Les Ailes »

Les Ailes n°418 20 juin 1929

Un bel exploit de l’aviation française :
Assollant, Lefèvre et Lotti ont traversé l’Atlantique

Pour la première fois, un équipage et un matériel français ont réalisé la traversée de l’Atlantique.
C’est un exploit sportif dont nous nous réjouissons qui fut accompli en vingt-neuf heures à la belle moyenne de 190 kilomètres à l’heure.

Le 12 juin, On apprenait d’Old Orchard que les deux avions transatlantiques « Oiseau Canari » et « Flamme verte » se préparait à un départ imminent avec les destinations respectives de Paris et de Rome.

Le soir de ce même jour, le Dr James H. Kimball, chef du bureau météorologique de New-York annonça aux équipages que les conditions atmosphériques semblaient exceptionnelles sur l’Atlantique et que le régime des vents d’ouest dominait.

Le lendemain, le Bernard-Hispano « Oiseau-Canari » était complètement équipé avec 3.670 litres d’essence dans ses réservoirs. Jean Asssolant, le pilote, René Lefèvre, le navigateur et Armand Lotti, le chef de mission, attendait l’instant favorable. Ce moment se présenta peu après 10 heures. Après avoir roulé deux à trois kilomètres sur le sable dur de la plage, assollant réussit à arracher l’avion à la limite des vagues. Il était alors 18h8 (heure américaine) ou 15h8 heure de paris (sic). L’appareil pesait 5.780 kilos et avait une surface portante de 43mq, ce qui donnait une charge de 134 kilos au mètre carré et de près de 10 kilos au cheval (ces chiffres ont étés fournis par l’équipage à la fin de sa randonnée).

De leur coté, les Américains Williams et Yancey, pilotes du Bellanca « Flamme Verte » tentèrent de prendre leur vol peu après le départ de l’équipage français. Il ne purent décoller. Trop lourdement chargé leur avion s’enlisa, et fit un cheval de bois, se coucha sur l’aile gauche et se brisa, sans aucun mal pour les occupants, après un parcours de 700 mètres. Pendant ce temps, le Bernard, après avoir pris 150 mètres d’altitude, vira sur la plage et piqua vers le large en direction de l’est. Il était accompagné par un hydravion garde-côtes qui, dix minutes après le départ, annonça par radio que tout allait bien et que l’avion français marchait à bonne allure à 300 mètres de hauteur. Au bout de 40 minutes, l’hydravion revint à Old Orchard

Dès cet instant, Assollant, Lefèvre et Lotti étaient seuls sur l’océan. Seuls? Pas tout à fait. Ils avaient bien emporté un passager en la personne d’un crocodile-enfant, long de 30 centimètres et répondant au doux nom de Rufus, mais qui n’était pas leur seul compagnon. Quelques minutes après avoir quitté la terre américaine, Lotti se trouva face à face avec un passager clandestin Nommé Arthur Schreiber, qui ayant lu trop de romans d’aventures, avait pensé que le meilleur moyen de gagner gloire et argent consistait à traverser l’Atlantique en avion. C’était ce jeune aventurier qui après s’être dissimulé dans le fuselage, venait de faire une soudaine apparition. Le premier contact fut assez froid, car ce poids supplémentaire risquait de compromettre la traversé. Deux solutions étaient possibles : le jeter par dessus bord ou le conserver. La première ne fut même pas envisagée, empressons-nous de le dire, et ce fut la seconde qui triompha après que Lotti, homme parfais, eût fait signer un contrat par le noble Arthur, à seule fin de réserver les droits pleins et entiers de l’équipage pour les bénéfices possibles de la randonnée. Diverses versions ont été présentées au sujet de la présence d’Arthur Schreiber à bord de l' »Oiseau Canari ». En particulier on a insinué qu’il n’est monté à bord de l’avion qu’au vu et au su de l’équipage auquel il avait rendu quelque service, en ce qui concerne particulièrement le mariage d’Assollant. Nous avouons préférer la version romanesque et dramatique qui fut fournie par Lotti lui-même.

A bord la vie s’organisa rapidement. Asssolant était au poste de pilotage, Lefèvre traçait la route, Lotti manipulait le poste de T.S.F. qui émettait sur 600mètres avec l’indicatif F.A.X. et Arthur apprivoisait le crocodile qui commençait à regretter sa lagune natale.

Une heure après le départ, à 11 h. 15 (heure américaine), le Bernard-Hispano était aperçu par le gardien du phare de l’île Martinicus. L’altitude était toujours de 300mètres.

Le chemin choisi par Lefèvre divisait l’Atlantique en en trois sections. Dans la première, l’appareil faisait route vers le Sud-Est jusqu’au 41° parallèle; Puis, remontant vers le Nord-Est, l’équipage passait franchement au nord des Açores et enfin piquait sur Saint-Nazaire, point choisi pour toucher la Terre de France. Le premier changement de cap devait être effectué après dix heures de vol de vol et le second après dix-huit heures. Les altitudes de vol devait croître régulièrement pour atteindre le palier de 4.000 mètres après vingt-cinq heures de marche. Cette Ligne de conduite fut respectée, et c’est ainsi qu’après trois heures de vol, le Bernard naviguait à 800 mètres; après dix Heures, il était à 1.200 mètres; au bout de quinze heures, il atteignait 2.000 mètres qui fut l’altitude moyenne de la majeure partie du voyage, avec quelques pointes à 2.500mètres; A la 21° heure, une brusque descente le conduisit à 500 mètres d’altitude, mais on peut dire que ce point fut l’altitude la plus basse enregistrée au dessus de l’Atlantique, si on excepte une abattée presque au niveau de la mer survenue à la troisième heure.

Ce pilotage, qui fut dur avec un avion lourdement chargé, montre bien toute la valeur d’Assollant qui prit les commandes la première journée jusqu’à 17 heures, se reposa vingt minutes, pilota toute la nuit, confia le manche pendant une demi-heure à Lefèvre, Le lendemain matin et, pendant les dernières heures, relaya tous les quarts d’heure son équipier.
Les premières informations concernant la marche du Bernard-Hispano furent fournies à 23 h 45 (heure de Paris), par le steamer Whiteville, qui rencontra l’avion à 1.400 kilomètres au Sud-Est du cap Race (Terre-Neuve)

Puis, dans la nuit, le 14 juin, à 2 heures du matin, le Rochambeau reçut un message, émanant de Lotti, et malheureusement brouillé, où l’on crut comprendre que par suite d’une forte dépense en carburant, l’équipage allait faire route vers le Portugal. Peu après, à 4 heures du matin, le steamer American-Farmer entra en liaison avec avec le Bernard. Tout allait bien à bord. On sut par la suite qu’Assollant, Lefèvre et Lotti avaient rencontré une zone de mauvais temps pendant la nuit et qu’ils avaient souffert de la pluie et du froid.
A 12 heures, à 1.100 km à L’ouest de la ponte de l’Espagne et à 1.400 km du Nord-Est des Açores, le vapeur Laconia entendit le bruit de l’Hispano. Le vent était du sud, avec de la pluie. A cet instant, l’avion était descendu à environ 2.000 mètres d’altitude, mais, caché par le rideau de nuages, les passagers du navire ne purent le voir.

Le dénouement de l’aventure était proche. A 6 H.30, la terre doit être en vue et l’avion perd rapidement de l’altitude. De 2.000 mètres il descend à 500 mètres, poursuivant sa route le long de la côte espagnole. Une heure et demie après, à 20 heures, on apprend son atterrissage sur la plage de Comillas, à 45 Kilomètres de Santander. Si, comme l’équipage l’a annoncé, il restait encore 300 litres d’essence à bord, on peut admettre que soit une avarie, soit la fatigue a conduit les vaillants pilotes à se poser sur l’accueillante plage espagnole. Néanmoins, le grand exploit était réussi, l’Atlantique avait été vaincu par un équipage français, avec du matériel français, un vol sans escale de 5.500 kilomètres avait été effectué en vingt-neuf heures de vol, à la remarquable vitesse moyenne de 190 kilomètres à l’heure.

Après ce vol magnifique, le retour en France paru laborieux pour les milliers d’enthousiastes qui attendait au Bourget. La journée du 15 se passa en ravitaillement et en réparations qui ne furent terminées que le soir à 19 heures. Le 16, à 6 h. 45 Assollant, Lefèvre, Lotti et Arthur Schreiber, accepté maintenant comme membre de l’expédition, quittèrent Comillas à destination de Cazeaux, mais ils durent atterrir sur la plage de Mimizan, 40 kilomètres avant d’arriver à leur étape. Il était 8 h. 35 . Le centre de Cazeaux, immédiatement alerté, envoya en reconnaissance, à 9 heures, le capitaine Fruchard, puis à 9 h. 30, l’adjudant-chef Laffargue avec, comme passager, le commandant Barès, décolla à son tour suivi, à 9 h. 40, de l’adjudant Dumenieu qui apportait le ravitaillement et le matériel de dépannage. La marée montante força l’équipage à haler son avion sur le haut de la plage, opération qui fut mené à bien de mulets et de madriers. Enfin, à 16 h. 51, la plage était redevenue libre, le Bernard-Hispano décolla de Mimizan, atterrit à Cazeaux à 17 H. 05, compléta ses pleins, repartit à 17 h. 50, traversa la France en bolide et, à 20 H. 44, se posa au Bourget au milieu d’un enthousiasme délirant… et bien mérité.

Décrire les manifestations de chaude sympathie qui accueillirent ces « forceurs de succès » sort du cadre que nous nous sommes imposés pour cette relation.

Qu’il nous suffise de dire que M. Laurent Eynac, MM. Mac Cracken, Lemarchand, Couhé, Norman, Armour, les colonels Poli-Marchetti, Antoinat et de nombreux autres eurent beaucoup de mal à apporter leurs félicitations à l’équipage heureux mais rompu, qui appartient maintenant à l’histoire Les Artisans du succès

Parmi les bons artisans du succès, on doit citer d’abord l’avion Bernard, œuvre capitale de Jean Hubert qui l’avait créé pour un vol transatlantique que devait effectuer Tarascon. Depuis cette époque et devant les qualités de l’appareil, Le Bernard-Hubert aux lignes élégantes a été choisi par de nombreux équipages qui voulaient tenter de grandes choses. L’âme de l’avion, ce fut le moteur Hispano-Suiza de 600 CV que l’on retrouve au palmarès de toutes les grandes traversées, celle de Costes, de l’Atlantique Sud, et aussi celle de Jimenez et Inglesias. Citons encore l’hélice métallique Levasseur, le Radiateur Chausson, les magnétos Scintilla, et enfin les essieux spéciaux de la Société Métallurgique de l’Ariège. »


Accident d’autogire à Rouen en 1938

(photos collection privées Michel Léveillard)

Le 29 mai 1938, l’aéroclub de Normandie organisait son meeting annuel dans le cadre des fêtes Jeanne d’Arc présidées par Édouard Hériot sur le terrain de Rouen-Rouvray (Le Madrillet).
Le pilote Vautier (à l’arrière) devait présenter l’autogire Cierva C30A (F-AOIO) au cours du meeting. Afin de rappeler le meeting aux Rouennais, l’appareil fit un tour sur la ville emmenant avec lui comme passager le président de l’aéroclub de Normandie, Louis Antier. L’enquête n’a pas révélé ce qui s’est passé pendant la phase d’atterrissage, mais l’appareil s’écrasa dans les sapins qui bordaient le terrain. Le pilote fut éjecté et légèrement blessé, mais Louis Antier fut emmené dans le coma à l’hôtel dieu ou il décéda une heure plus tard. Pour honorer leur président une stèle fut érigé au bout du hangar des avions et face à l’Aéro-Bar qui abritait le siège du club (commune de Grand Quevilly). En 1968 le terrain du Madrillet fut fermé pour laisser place au parc des expositions, le club et toutes ses activités furent transférées sur le terrain de Rouen-Boos. La Stèle resta en place jusqu’à la construction du Zénith. Depuis,elle a été déplacée et aujourd’hui se situe en face du terminus du bus n°12.


Spad VII « Vieux Charles » de Georges Guynemer

Le Spad VII S 254 de Georges Guynemer au Musée de l’air et de l’espace du Bourget en 2008. ©Xavier Cotton

Le Spad VII S 254 de Georges Guynemer au Musée de l’air et de l’espace du Bourget en 2008. ©Xavier Cotton

Ce SPAD VII n° S 254 « Vieux Charles » exposé dans la grande galerie du Musée de l’Air et de l’Espace est l’un des très rares appareils actuellement exposés dans le monde, ayant appartenu à un As de la 1ère Guerre Mondiale. C’est le 3eme SPAD VII piloté par Georges Guynemer pendant la 1ere Guerre Mondiale.  Georges Guynemer a remporté 19 victoires homologuées  dont une quadruple victoire le 25 mai 1917, en six mois de combats, une longévité exceptionnelle à l’époque pour un avion. Vous pouvez voir cet avion sous tout ces angles sur le site de Pyperpote ainsi que le dossier thématique sur le SPAD VII « Vieux Charles » et Georges Guynemer sur le le site du MAE.

Reconstruction d’un CAUDRON RAFALE C460

Voici une vidéo sur la fin de reconstruction, d’un CAUDRON RAFALE C460 (N6989) par l’équipe de Tom Wathen à Flabob-Riverside. Pour plus d’informations sur sur la reconstruction de cet avion d’après des vieilles photos et les plans, je vous recommande cet article : http://www.pe.com/localnews/rivcounty/stories/PE_News_Local_S_racer14.1e53791.html

C’est avec le même type d’avion qu’Helene Boucher se tua en Novembre 1934. Hélène Boucher, jeune pilote de 26 ans devait présenter le lendemain le Rafale devant une délégation étrangère. Elle avait encore peu d’expérience sur cette machine extrèmement pointue, très chargée au mètre carré et « centrée arrière » sans le plein d’essence, ce qui était le cas ce jour là . Elle avait donc tenu à faire une prise en main supplémentaire.

Merci à Pierre Peyrichout qui m’a apporté ce témoignage » Première approche trop longue, remise de gaz, deuxième trop courte, mais because l’hélice à vessie à air comprimé – non réversible – la remise en puissance avec une hélice au grand pas a donné ce que ça devait donner : Une approche aux grands angles et un déclenché. C’est Marcel Riffard, lui-même, lors de la cérémonie, à Guyancourt, du 40ème anniversaire (samedi 30 novembre 1974) de la mort d’Hélène Boucher qui m’avait raconté cette version. Je pense qu’elle est totalement crédible. Et l’aerodynamicien en chef de chez Caudron ajouta « Si elle avait eu le réflexe de sortir les volets d’intrados, elle arrivait au terrain.« « 

A priori cet avion devrait venir pour le salon du Bourget et devrait rester jusqu’à Geneva Classic 2009.


REIMS Un siècle d’aviation 1908-2008


Mot de l’éditeur sur « Reims » de Jacques Pernet, Jean-Louis Wszolek

S’il ne fallait retenir qu’une date dans l’histoire de l’aviation rémoise et même mondiale, ce serait celle du 30 octobre 1908, où Farman inaugura le premier vrai voyage aérien du monde en reliant Bouy à Reims. Entre 1909 et 1913 suivirent les fêtes aériennes à Bétheny. En 1911, deux aérodromes furent construits : celui de la Champagne, avant de devenir l’école d’aviation de Courcy, et le Centre aéronautique militaire. De 1928 à 1939, la base Reims-Courcy était la vitrine de l’armée de l’air.
Après 1945, le destin de Reims resta lié au devenir de l’aviation avec la construction du Broussard MH 152 par Holste (1950).
La base aérienne 112, durant ces années, avec ses nombreuses escadres, devint un élément important pour la défense nationale. Enfin, l’implantation de l’aéroport civil en 1954 marqua également un tournant. Quant à l’aéroclub de Champagne, le plus ancien de France, il continue sa vocation pour l’aviation de tourisme.
Les auteurs font donc revivre cette histoire qui reste un sujet de fierté et une promesse d’avenir pour les Rémois.

Programmes et affiches des meetings aériens de 1909 à 1959

©Xavier Cotton
Pour les amateurs d’Histoire de l’aviation je vous recommande le site : Meeting Aériens Historiques-Programmes et Publicités de Gérard Morel. Vous pourrez y retrouver un très grand nombre de programmes entiers de meeting aériens entre la 1ere semaine de l’aviation de champagne à Reims et 1959 . Gérard Morel souhaite par l’intermédiaire de son site « mettre à la disposition des passionnés une petite partie de la mémoire aéronautique, au travers des programmes anciens de meeting »
Gérard Morel intègre également des documents que d’autres amateurs lui confie pour les mettre en ligne. Sous la première page du document, il fait figurer la mention : Avec l’accord de ……
Alors si vous avez un de ces document en votre possession n’hésitez pas à contacter Gérard Morel pour participer à ce fantastique travail de mémoire.

Tentative de 1er vol sans escale France Amérique du Sud par Codos et Rossi

Le 16 février 1935 Paul Codos et Maurice Rossi décollent à Bord du »Joseph Le Brix » pour tenter un vol sans escale entre la France et l’Amérique du Sud (Paris Santiago du Chili). L’avion « Joseph Le Brix » (F-ALCC) est un Blériot 110 (moteur Hispano-Suiza de 600 CV) ainsi nommé en souvenir d’un pilote mort dans un accident survenu au dessus des monts Oural au cours d’un raid Paris-Tokyo en 1931.

Malheureusement le vol sera interrompu le 17 février 1935 après 5430km parcouru par la casse d’un pompe à huile. Codos fait demi tour à 8h37 GMT au milieu de l’Atlantique Sud (7°40 de latitude nord 26°37 de longitude ouest) et pose l’avion avec le courrier sur le terrain de Port Praia (iles du cap-Vert) à 13h30 GMT.
« Philosophe », Codos déclare « Il ne faut jamais abandonner sur une impression mais seulement devant l’évidence de l’impossible »
Air France avait préparé plusieurs centaines de cartes postales illustrées mentionnant « 1er vol postal sans escale France-Amérique du Sud » ; elles portent toutes une  griffe rectangulaire mentionnant le raid interrompu. Il existe également quelques rares cartes postales représentant l’avion avec les pilotes en médaillon.
 
Sources des informations :
Revue ICARE  n°179 4eme trimestre 2001 : la poste aérienne française tome III

Miles M-19 Master II

(photo collection privée Alain Vallet)

Nous retrouvons notre petit Alain, aussi à l’aise assis sur l’aile de ce Miles M-19 Master II que debout dans le cockpit d’un Republic P47 Thunderbolt.
Le Miles M19- Master II est un avion anglais dont quelques exemplaires ont servi dans les écoles de pilotage de l’armée de l’air d’abord à Meknès puis à Cognac en 1947. Ils étaient aux couleurs standard des avions-école de la RAF, c’est à dire avec un camouflage vert et marron, et le dessous jaune. A notre que les cocardes gardent les proportions anglaises, mais avec les couleurs inversées pour reproduire le bleu-blanc-rouge de la cocarde française.

Calais dans les années 1970

Voici une vue aérienne de l’aéroport de Calais (code OACI : LFAC), que je situe environ dans les années 70, la piste à été rallongée (au QFU 25), à droite on voit encore très bien les restes de la piste en béton (700m x 40m) construite par les allemands pendant la seconde guerre mondiale.
Pour plus d’informations, je vous recommande l’excellent CD-ROM « ATLAS HISTORIQUE DES TERRAINS D’AVIATION – FRANCE MÉTROPOLITAINE 1919-1947 » édité par la Direction Générale de l’aviation civile – mémoire de l’aviation civile, mais malheureusement en diffusion restreinte. Allez voir aussi le site de l’aérodrome de Calais : http://aeroport.calais.free.fr
Voici un site sur les anciens aérodromes qui consacre une de ses pages à l’histoire de Calais-Dunkerque.

North American T-6G

Le Capitaine René Vallet sur l’Aile d’un T6 G de L’ERALA 5/40 à Casablanca  ©Alain Vallet

Le capitaine René Vallet s’apprête a faire un vol sur ce North American T6-G de l’ERALA 5/40 (Escadrille Des Réserves de l’Aviation Légère d’Appui), ex CER310 basé à « Camp Cazes » à Casablanca entre juillet 1956 et novembre 1959.

Mosquito à Châteaudun

(photo collection privée Alain Vallet)

Ce De Havilland Mosquito (DH98) version PR16 (reconnaissance photo) sur la base de Chateaudun (après Guerre) s’apprête à rouler