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Quelques avions participants au meeting de Vincennes 1929

Avec l’aimable accord de Meetings Aériens Historiques

Je vous présente ici quelques photos d’avions de la collection privée de Jacques Hémet qui étaient présents aux « journées nationales de l’aviation » les 19 et 20 mai 1929. Exclusivement des avions civils même si certains répondaient techniquement à un programme militaire de futurs avions de chasse.

Si la fête aéronautique de Vincennes de 1929 porte le nom de « journées nationales de l’aviation ». c’est dans un but évident de propagande. Le programme est chargé et assuré essentiellement par les Escadrilles de « l’Aviation Nationale. » L’Armée de l’Air n’est crée qu’en 1933.

Vous trouverez le programme complet des « journées nationales de l’aviation de 1929 » à Vincennes en visitant le site de Gérard Morel : https://meetingaeriens.blog4ever.com/

L’aviation militaire est tellement présente à ces deux journées nationales qu’elle suffirait à elle seule à assurer l’intérêt de la manifestation, et dans le but de donner au grand public un aperçu des possibilités « guerrières « de l’aéronautique nationale

Malgré le temps gris, une foule immense s’est déplacée à Vincennes autant le dimanche 19 que lundi 20 mai. Ces journées étaient organisées sous le signe de la charité, les journées Nationales devaient en principe alimenter la caisse de secours de l’Aéronautique.

Blériot SPAD 51 C1 F-AIVS (collection privée Jacques Hémet)

Toutes fois, le Prix Georges Dreyfus sera attribué au pilote ayant atteint la plus grande hauteur en une heure. Étaient inscrits au Prix Georges Dreyfus Deux Blériot-Spad de type 51 et 61, piloté respectivement par Raymond Villechanoux ou Lucien Bossoutrot et par Charles Quatremare, d’un Loire- Gourdou-Lesseure confié à Pierre-Marcel Lemoigne, candidat au record du monde d’altitude, du » Jockey » Morane Saulnier, sous la conduite de Michel Detroyat et enfin comme outsider Marcel Doret sur Dewoitine D1.

C’est Michel Detroyat qui s’est vu attribué ce prix en atteignant 7 000 mètres d’altitude en 12 minutes et 8 500 mètres en 20 minutes. Les concurrents devaient atteindre la plus grande hauteur dans les 40 premières minutes qui suivaient leur départ, et devaient revenir se poser à Vincennes au plus tard une heure après. Lucien Bossoutrot, seul autre concurrent mais obligé d’atterrir au nord de Paris fut d’office éliminé. Quant à Marcel Doret qui avait présenté son tout nouveau Dewoitine D27 le matin même , arrivant avec quelques minutes de retard, il n’a pu prendre part à l’épreuve.

Bériot SPAD 51 C1 F-AIVS (collection privée Jacques Hémet)

l’autre épreuve réservée aux civils fut le Prix de la Ville de Vincennes. Il s’agissait d’une course de vitesse avec handicap sur le parcours Vincennes Etampes-Mondésir Vincennes. le handicap était déterminé en tenant compte des vitesses enregistrées par le S.T.I.aé (Service Technique Industriel Aéronautique). Ci-dessous le tableau des résultats avec la victoire de Marcel Doret sur son Dewoitine :

Classementpiloteavion-moteur
temps de volvitesse moyenne
1Marcel DoretDewoitine – Hispano31 min 21 sec 2/5197 km/h
2MagnardAlbert-Salmson44 min 6 sec 1/5140 km/h
3Joseph Sadi-LecointeNieuport-Hispano27 min 17 sec277 km/h
4BrévierNieuport-Hispano223/km/h
5George
Abrial
Caudron-Anzani114 km/h
6Lucien BossoustrotSPAD-Jupiter194 km/:h
7Maryse BastiéCaudron-Salmsom91 km/h
Classement du Prix de la Ville de Vincennes de 1929
Bien gardé par les « hirondelles » le Morane 30 A.1 F-ABAO à Vincennes en 1929 (collection privée Jacques Hémet)

Ce Morane 30 A1 N° 2283 ( F-ABAO) fut l’avion d’Alfred Fronval (chef pilote chez Morane-Saulnier). En 1927, il lui permit de remporter devant Fieseler et Doret, le concours de virtuosité aérienne de Zurich, de nos jours considéré officieusement comme le premier championnat du monde de voltige aérienne.

Selon L’Aerophile du 1er au 15 juillet 1928 : « Le 28 juin 1928, vers 15 heures, deux avions se heurtaient sur la piste à Villacoublay , l’un piloté par Fronval, qui amenait sur le terrain un contrôleur du bureau Veritas, l’autre piloté par le capitaine Cornillon allait prendre son vol. Les deux avions, sous la violence du choc, se retournaient sur le dos et prirent feux aussitôt. Les occupants projetés au hasard s’en tirèrent avec des contusions mais l’infortuné Fronval restait carbonisé sous les débris« .

C’est Michel Detroyat alors chef pilote chez Morane-Saulnier qui présenta le F-ABAO à Vincennes

Robert Morane récupéra cet avion et en 1931 en fit don au Musée de l’Air en 1931. Entre 2013 et 2016, l’avion a fait l’objet d’une restauration fondamentale réalisée dans les ateliers du musée qui visait à le rétablir dans l’état historique de 1927. Il est actuellement exposé dans Hall de l’Entre-deux-guerres.

Philippe Rennesson vous propose le modèle du Morane Saulnier AI. Il est à l’échelle 1/66ème.
Détails sur son site www.criquet aero.fr

En surfant sur internet avec le plus efficace des moteurs de recherche, je suis tombé sur une pépite qui pourra vous aider à passer le temps en cette période de confinement: une maquette du F-ABAO à construire soit même en papier. Vous pourrez accéder à ce modèle, de même qu’à une soixantaine d’autres modèles d’avions:

En parcourant le site www.criquetaero.fr, vous découvrirez pourquoi le choix de cette échelle du 1/66, échelle pas si exotique que cela, de même que des conseils et astuces propres à la mise en œuvre de maquettes en papier.

Autogire La Cierva C8-II G-EBYY (collection privée Jacques Hémet)

Juan de La Cierva consacra son existence à la mise au point d’un appareil à voilure tournante incapable de se mettre en perte de vitesse. le rotor tournant en autorotation, Il le baptisa autogire.

Immatriculé G-EBYY, le modèle C.8L-II construit sur la base d’une cellule d’Avro 504 prit son envol en mai 1928. il participa à la King’s Cup le 20 juillet puis accomplit un tour du Royaume de 4850 km. Et, le 18 septembre 1928, bien décidé à marquer les esprits, Juan La Cierva accompagné d’Henri Bouché directeur du journal « L’Aéronautique », réussi à bord de cet autogire un vol entre Croydon et le Bourget (avec escales à Saint-Inglevert et Abbeville). C’est par la même occasion le premier aéronef à voilure tournante à traverser la Manche.

Venant d’Orly l’autogire de la Cierva (G-EBYY) piloté par Jacques Marsot sera présenté en vol à l’occasion de ces deux  » journées nationales de l’aviation »

En 1937, il fut acheté, par le Musée  de l’Air et de l’Espace à son propriétaire de l’époque, Mr. Weymann.Il est actuellement exposé dans la salle des voilures tournantes.

Parallèlement, de nombreux prototypes de toute catégories seront présentés par les constructeurs. C’est ainsi que Breguet, Farman, Blériot, Lioré et Olivier, Caudron C.A.M.S, Guerchais-Henriot, Potez, etc… ont envoyé leurs appareils les plus récents

Dewoitine D1 F-AHAZ de Marcel Doret (collection privée Jacques Hémet)

Enfin, ci dessus le Dewoitine D.1 n°111 F-AHAZ construit en 1925 et acheté en 1929 par Marcel Doret et qu’il utilisa durant de nombreuses années jusqu’à la fin de l’année 1933. Cet appareil sera radié du registre en 1934.

Ci-dessous probablement au second plan un probablement Dewoitine D.27

Au 1er plan Dewoitine D1 F-AHAZ de Marcel Doretl (collection privée Jacques Hémet)

Sources des informations


La voiture volante PAL-V One

 La semaine dernière la société néerlandaise PAL-V a annoncé les premiers vols de son prototype « la voiture volante ». Ce véhicule unique est appelé le PAL-V One, ou le « Personal Air and Land Vehicle » et Il marque le début d’une nouvelle ère. Au sol, le véhicule  se conduit  comme une voiture de sport. En quelques  minutes  son rotor, sa queue et son hélice propulsive se déplient, alors il est prêt à décoller, merci à la technologie du gyrocopter. Avec ceux les résultats de  test réussis, il est prouvé qu’il est non seulement possible de construire une voiture volante, mais aussi que cela peut être fait dans des règles  internationales existantes tant pour le vol que pour la conduite. Ayant passé cette étape importante la société invite maintenant des investisseurs à la rejoindre dans la création de l’avenir. L’étape suivante sera la conception du premier modèle de production commercial du PAL-V et les premières livraisons sont prévues en 2014. Depuis 100 ans, des générations ont rêvé d’une voiture volante et beaucoup de tentatives ont été faites pour réaliser ce rêve, mais maintenant c’est vraiment devenu une réalité.
Sources des informations :

ULM autogire Xenon RST GIII

(Xenon RST GIII et Xenon 912 RST)
Il y a quelques temps, je vous ai présenté l’ ULM autogire Xenon 912 RST dont Gir-Aviation assure la vente pour la France et utilise pour la formation des pilotes.
Aujourd’hui Gir-Aviation  a reçu le nouveau XENON 122CV RST GIII qui diffère du 912 RST par plusieurs éléments :  nouveau dessin aérodynamique de la cabine, nouvelles portes agrandies à ouvertures type hélico, Plus d’espace encore dans la cabine, nouveaux capots moteur avec écopes naca d’entrée d’air, nouvelle entrée d’air pour le turbo (plus de trainées parasites).
(tableau de bord du Xenon RST GIII)
Pascal et Thierry vous invitent dès à présent à venir le découvrir  et  l’essayer tous les jours de la semaine, W.E compris sur l’aérodrome d’Épernay-Plivot (LFSW) ou sur rendez-vous sur celui de Reims-Prunay (LFQA)
Vous pouvez acquérir le Xenon RST  à partir de 45 330€ TTC avec un moteur de 100 Cv et à partir de 54 900€ TTC  avec un moteur de 122 Cv 
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
Poids à vide : 275 Kg (sans option)
Poids maximum au décollage : 450 Kg
Vitesse maximum : 195 km/h
Vitesse de croisière : 165 km/h
Vitesse minimum : 30 km/h
Taux de montée : 1200 pieds/mn
Distance de décollage : 50 mètres
Distance d’atterrissage : entre 0 et 5 mètres
Autonomie : 800 km
CONTACTS:
CONSTRUCTEUR : Artur Trendak Aviation, Nowowieiskiego 26 a, 96-313 Jaktorow-Kolonia, Pologne, 

Tél : +48(0)46 / 856 52 24, http://autogyro.eu, artur@autogyro.eu

REVENDEUR : France,  Gir-Aviation, Pascal Zanin et Thierry Chemin, aérodrome d’Épernay-Plivot,  Port: +33 (0)6 69 49 77 04, http://www.gir-aviation.fr, contact@gir-aviation.fr

ULM autogire Xenon 912 RST

(photo collection privée Xavier Cotton)
Le 18 avril 2010, lors d’une balade sur le terrain d’Épernay-Plivot, mon regard fut attiré par cet ULM autogire biplace à cabine fermée : le Xenon, je  trouve qu’il a fier allure. Je m’étais dit que je pourrai lui consacrer un article dès que je trouverai des informations le concernant,  le hasard de mes recherches sur Internet m’a permis de retrouver un article de Philippe Tisserand (PDF 4,3Mo) à son sujet, publié en janvier 2010 dans la revue Vol Moteur. Le Xenon  créé il y a six ans par Raphaël Celier est  désormais fabriqué en Pologne par Celier Aviation. Après essai de plusieurs moteurs, il est maintenant équipé d’un moteur ROTAX 4 temps (avec un turbo Celier aviation) de 122 Cv. À cause de son habitacle important les performances du Xenon sont modestes, mais les utilisateurs  apprécieront  son confort et son agrément au pilotage. Passionné de ces machines Pascal Zanin a rassemblé quelques amis pour créer un pôle Gir-Aviation sur le terrain d’Épernay-Plivot. Gir-Aviation revend plusieurs marques d’autogire dont la production Celier Aviation. Le Xenon 912 RST qu’on peut voir sur la photo sert à la fois de démonstrateur et à l’école. Sur le site  de Gir-Aviation, un configurateur vous permet d’évaluer le coût à l’ achat d’un Xenon RST ou d’un Xenon RST ECO neuf en fonction de l’équipement choisi. Comptez au minimum 75 946€ TTC pour un Xenon RST  et 66 378€ TTC pour un Xenon RST ECO.

Vous pouvez retrouver Gir-Aviation  tous les jours de la semaine we compris sur l’aérodrome de Reims-Prunay pour faire découvrir aux rémois son activité ULM 3 axes et Autogire, déjà pratiquée a plein temps à Épernay-Plivot depuis 2006.

 Au programme:
    Baptêmes, vol découverte, vol d’initiation, vol promenade …..
    GIR-AVIATION  propose également la formation complète au brevet et licence ULM AUTOGIRE

(photo collection privée GirAviation)



CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
Poids à vide : 285 Kg (sans option)
Poids maximum au décollage : 450 Kg
Vitesse maximum : 195 km/h
Vitesse de croisière : 160 km/h
Vitesse minimum : 30 km/h
Taux de montée : 1200 pieds/mn
Distance de décollage : 50 mètres
Distance d’atterrissage : entre 0 et 5 mètres
Autonomie : 800 km

CONTACTS:
CONSTRUCTEUR : Celier Aviation, Nowowieiskiego 26 a, 96-313 Jaktorow-Kolonia, Pologne, 
Tél : +48(0)46 / 856 52 24, xenon@celieraviation.eu, http://www.celieraviation.eu
REVENDEUR : France Nord-Est, Gir-Aviation, Pascal Zanin et Thierry Chemin, aérodrome d’Épernay-Plivot, 

Accident d’autogire à Rouen en 1938

(photos collection privées Michel Léveillard)

Le 29 mai 1938, l’aéroclub de Normandie organisait son meeting annuel dans le cadre des fêtes Jeanne d’Arc présidées par Édouard Hériot sur le terrain de Rouen-Rouvray (Le Madrillet).
Le pilote Vautier (à l’arrière) devait présenter l’autogire Cierva C30A (F-AOIO) au cours du meeting. Afin de rappeler le meeting aux Rouennais, l’appareil fit un tour sur la ville emmenant avec lui comme passager le président de l’aéroclub de Normandie, Louis Antier. L’enquête n’a pas révélé ce qui s’est passé pendant la phase d’atterrissage, mais l’appareil s’écrasa dans les sapins qui bordaient le terrain. Le pilote fut éjecté et légèrement blessé, mais Louis Antier fut emmené dans le coma à l’hôtel dieu ou il décéda une heure plus tard. Pour honorer leur président une stèle fut érigé au bout du hangar des avions et face à l’Aéro-Bar qui abritait le siège du club (commune de Grand Quevilly). En 1968 le terrain du Madrillet fut fermé pour laisser place au parc des expositions, le club et toutes ses activités furent transférées sur le terrain de Rouen-Boos. La Stèle resta en place jusqu’à la construction du Zénith. Depuis,elle a été déplacée et aujourd’hui se situe en face du terminus du bus n°12.