Catégorie : Photographie

A la Recherche d’un agrandisseur OPAX

Charlie Darmenton, dit Charlie Ambrose sous son nom d’artiste, m’a contacté avec cette requête : il est à la recherche d’un agrandisseur OPAX. Si vous avez connaissance d’un de ces agrandisseur stocké dans un grenier ou dans une grange, Contactez le de toute urgence.

Charlie Ambrose a étudié à l’École supérieure d’art des Pyrénées de Pau afin d’obtenir un Diplôme Nationale d’art ainsi qu’à l’Université Bordeaux-Montaigne au sein du Master Patrimoine et Musées option Régie des œuvres d’art. Il est passionné de photographie ancienne. Il mène des recherches physico-chimique dans son laboratoire et me s’est spécialisé et perfectionné dans les procédés photographiques anciens.

Concernant sa recherche, Il s’agit d’un AGRANDISSEUR OPAX des USINES PEARSON. La société Pearson fut fondée en 1910, pour continuer la fabrication de l’ancienne maison E.T. PEARSON (1883), société dirigée par M.E.Vasseur, pharmacien de 1re classe. Il s’agit d’un agrandisseur photographique fabriqué par les Usines Pearson (20 rue Harold, Paris puis ont déménagé au 43 rue Pinel, Saint-Denis). Exploité jadis par la société des BREVETS PASCAULT. C’est un appareil entièrement métallique mesurant 250 cm x 143 x 80, d’une précision et d’une robustesse remarquable, très supérieur aux appareils similaires construit en bois. Il permet la reproduction d’objets et documents aussi bien que les travaux courants d’agrandissement et de réduction. Il a pu être utilisé couramment dans les archives pour la reproduction de documents, mais aussi dans le milieu aéronautique pour développer les prises de vues aériennes.

Le dépôt de marques OPAX a été fait le 12 Août 1925 à 11 heures auprès du greffe tribunal de Seine par M. Arthur-Richard Pearson, source INPI. Mais il existe aucun brevet déposé sous le nom OPAX. Cependant, j’ai récemment retrouvé quelque chose de très intéressant dans « L’Indicateur de l’industrie photographique Annuaire général de 1926 ». Il est mentionné « appareil agrandisseur permettant la réduction et la reproduction de tous corps ou objets transparents ou opaques, exploité jadis par la Société des BREVETS PASCAULT ». J’ai retrouvé via un collectionneur un agrandisseur de cette marque qui lui est à contrario en bois et ne dispose pas de système de réglages aussi sophistiqué, cependant, il est identique dans sa forme de conception à l’OPAX. L’évolution… Tout s’explique…

Ce type d’appareil a été installé à l’époque (débuts des années 30 au Musée du Louvre, Laboratoires/Archives), dans les laboratoires Mainini, vendu au Ministère de l’air, pour des missions aéronautiques ainsi que des firmes telles que Citroën, Pathé, Établissement Lumière à Lyon, ateliers photographiques Surelle à Saint-Omer et Manuel Frères. On retrouve plus particulièrement une publication qui vante ses mérites dans « L’Aéronautique revue mensuelle illustrée » de mai 1926 N°84 p166 et 167.

L’Aéronautique revue mensuelle illustrée illustrée » de mai 1926 N°84 p166.
L’Aéronautique revue mensuelle illustrée » de mai 1926 N°84 p167.

Aujourd’hui, Charlie Ambrose se permet de vous solliciter, car il recherche cette machine, oubliée du temps, mais qui s’avère être un outil de pointe dans la conception photographique professionnel. En effet grâce à une telle machine, il pourrait concevoir de véritables bijoux photographiques d’une très grande précision. En alliant le savoir faire ancien et la technologie moderne cet outils ferait tout à fait sens dans sa démarche. Ainsi, je pourrais conserver et restaurer un outil de la photographie, qui très certainement et malencontreusement pourrait être voué à finir sa vie dans une benne à ordure. Il pourrait également redonner vie à cette machine en plus d’une démarche de conservation du patrimoine scientifique et technique. Dernièrement, elle donnerait de la plus-value dans son travail artistique et technique dont les techniques employés sont uniques.

Collection privée Brioux René

Contact : Charlie Ambrose

Site Internet : Charlie Ambrose Artiste Photographe

Email : contact@charlieambrose.com

Tel : 06 82 25 44 31


Choix du noir et blanc (épisode 8) : La PAF et les nuages

Patrouille de France PAF au meeting du Bourget du 15 avril 2018 ©Xavier Cotton

Comme je l’avais indiqué dans « Le choix du noir et blanc » certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, cela leur donne un aspect intemporel qui me plait bien

Montrer la Patrouille de France en noir et blanc, est un choix qui semble contre-nature et pourtant je veux montrer ici que c’est possible. Il a bien sûr été difficile de choisir parmi les milliers de photos réalisées à son sujet, mais je vous présente quelques-unes.

Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires pour donner votre avis qu’il soit positif ou négatif.

Patrouille de France PAF au meeting du Bourget du 15 avril 2018 ©Xavier Cotton
Patrouille de France PAF au meeting d’Épernay du 14 juillet 2018 ©Xavier Cotton
Patrouille de France PAF au meeting d’Épernay du 14 juillet 2018 ©Xavier Cotton
Patrouille de France PAF au meeting d’Épernay du 14 juillet 2018 ©Xavier Cotton

Si vous souhaitez voir les épisodes précédents en voici la liste :


Le choix du noir et blanc (épisode 7) : gros plans

Cockpit du P-38 Lightning (N25Y) Red BulL au meeting de La Ferté Alais 2013 ©Xavier Cotton
P-38 Lightning (N25Y) Red BulL au meeting de La Ferté Alais 2013 ©Xavier Cotton

Comme je l’avais indiqué dans « Le choix du noir et blanc » certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, cela leur donne un aspect intemporel qui me plait bien. Que ce soit le rendu du métal poli de ce célèbre P-38 Lightning, le reflet du casque d’un pilote de la patrouille Sparflex sur l’aile du L39 Albatros, le coté sobre de cette photo de Mirage F1CR , bien sur l’hommage à Daniel Koblet, pilote disparu, réfléchissant devant le capot ouvert sur la beauté du moteur de son MS-406. ou encore la mis en évidence du flux de chaleur à la sortie des réacteurs de ce rafale et cette série de dérives de Falcon, qui sont probablement en attente de livraison

Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires pour donner votre avis qu’il soit positif ou négatif.

Casque d\’un des pilote de la patrouille Sparflex ©Xavier Cotton
Phare latéral sur Mirage F1 CR de la BA112 de Reims ©Xavier Cotton
Hommage à Daniel Koblet pilote du MS406 (HB-RCF) à l’occasion du dernier meeting de la BA112 de Reims en 2009 ©Xavier Cotton
Queue ou queues de Falcon en attente sur le parking du Bourget, journées européennes du Patrimoine ©Xavier Cotton
Rafale 113-GW de la B113 de Saint-Dizier au meeting de Troyes 2014 ©Xavier Cotton

Si vous souhaitez voir les épisodes précédents en voici la liste :


Le choix du noir et blanc (épisode 4) : revue de détails

Saumon d’aile d’un Cirrus ( F-HUGE). Un avion entièrement construit en matériaux composites ©Xavier Cotton

Comme je l’avais indiqué dans “Le choix du noir et blanc” certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, tout en leur donne un aspect intemporel, cela permet de souligner des formes, des ombres et reflets.

Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos critiques pour donner votre avis.

Saumon du L-39 Albatros (RA-1909K) ©Xavier Cotton
Entrée d’air du réacteur d’un Mirage IIIS suisse exposé au Musée Européen de l’Aviation de Chasse à Montélimar ©Xavier Cotton
North American T-6/NA-68 (F-AZRD) lors du meeting d’Épernay 2015 ©Xavier Cotton
Sonde de prise d’air statique sur un North American T6 “Texan” (F-AZSC) ©Xavier Cotton
Moyeu d’hélice avec ses contrepoids Hamilton sur un North American T6 “Texan” (F-AZRD) ©Xavier Cotton

Vue aérienne de Chartres

Vue aérienne de Chartres pris en 1920 ou 1921 (collection privée Jacques Hémet)

Nouvelle énigme de la part de Jacques Hémet qui me demande si je peux identifier ce clocher sur cette photo ancienne faisant partie de sa collection privée. Avec l’aide des participants à Aéroforum et celle de François Xavier Bibert, La cathédrales de Chartres est rapidement identifiée.

La photo a été prise en 1920 ou 1921 juste avant les premières construction du terrain d’aviation et les expropriations, probablement une reconnaissance militaire pour l’implantation du  futur terrain…

Axe : vers le nord-est. Le Quartier militaire « Neigre » au dessus de l’aile, qui va être repris par l’aviation pour ses casernes et les constructions du « parc »


Sources des informations :


Le choix du noir et blanc (épisode 3): intemporel

La Ferté Alais 2015. Albatros C2 (F-AZAV) et Fokker Dr.I Dreidecker (F-AYDR) ©Xavier Cotton

Comme je l’avais indiqué dans “Le choix du noir et blanc” certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, cela leur donne un aspect intemporel qui me plait bien. Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos critiques pour donner votre avis.

Free Flight World de Chambley 2016. Rafale Solo Display, Jean-Guillaume Martinez- « Marty » ©Xavier Cotton
Saint-Quentin Roupy 2014. La patrouille « Cartouche Doré » sur TB30 Epsilon ©Xavier Cotton
La célèbre « crevette » d’Air -France sur le réacteur droit d’un A320 lors d’un Paris-Toulouse ©Xavier Cotton

D'hélices et nuages

Corsair F4U F-AZEG à Melun-Villaroche lors du Paris Air Legend 2019 ©Xavier Cotton

En parcourant ma collection de photos prises en meeting aérien, je me suis dit qu’il y avait de quoi faire profiter les passionnés d’avions et de photos. Alors voilà, j’ai construit un album photo noir et blanc en choisissant uniquement des avions à hélice sur fond de nuages, d’où le titre « D’hélices et nuages »

En attendant peut être un jour de l’exposer sur papier, si j’en trouve l’opportunité et le financement, j’aimerai que vous m’apportiez critiques et commentaires sur cette série de photos


Le choix du noir et blanc (épisode 2) : Hélices

Rafale Solo Display 2019 sur le parking de Melun-Villaroche à l’occasion de Paris Air Legend 2019 ©Xavier Cotton

Comme je l’avais indiqué dans « Le choix du noir et blanc » certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, cela leur donne un aspect intemporel qui me plait bien. Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos critiques pour donner votre avis.

Olivier Masurel champion de France de voltige aérienne 2015 dans son Extra 330 SC (F-HXEL) à Epernay-Plivot ©Xavier Cotton
DC3 (F-AZTE) au meeting d’Épernay 2015 ©Xavier Cotton
Corsair F4U (F-AZEG) sur le parking de Melun-Villaroche à l’occasion de Paris Air Legend 2019 ©Xavier Cotton
SNJ5 (F-AZRB) au meeting de Troyes 2014 ©Xavier Cotton

Le choix du noir et blanc (épisode 1 ): hélices et voyages

Pilatus PC12 By Starck LX-JFM (Jetfly Aviation) à Dieppe ©Xavier Cotton

Certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, cela leur donne un aspect intemporel qui me plait bien, pourtant ce Pilatus PC12 (LX-JFM) est un avion moderne équipé d’un turbopropulseur entrainant l’axe de l’hélice. On retrouve ce coté intemporel pour la photo de proue de mon blog, du Lockheed 12 A (F-AZLL) qui a été prise au Bourget en 2003 ou pour celle du Beech 18 (F-HLOS). Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos critiques pour donner votre avis.

Lockheed 12 A Electra (F-AZLL) au Salon du Bourget en 2003 ©Xavier Cotton

Beech 18 (F-HLOS) à Paris AIr Legend 2018 sur l’aérodrome de Melun-Villaroche ©Xavier Cotton


Louis-Paul Bonvillain auteur de la première photo aérienne

9 octobre 1908 au camp d’ Auvours, Louis-Paul Bonvillain (assis) fixe son appareil photographique à l’avion tandis que Wilbur Wright vérifie le moteur du Flyer

A la recherche d’innovation et de sensations cinématographiques nouvelles, Louis-Paul BONVILLAIN, directeur des actualités et du service scientifique de la maison Pathé, fut le premier, à embarquer une caméra dans un avion, C’était à bord du Flyer piloté par Wilbur Wright le 9 octobre 1908 au camp d’Auvours.Voici la photo historique de Louis-Paul Bonvillain (assis) fixant son appareil photographique à l’avion tandis que Wilbur Wright vérifie le moteur du Flyer avant le décollage, tracté sur un rail qu’on aperçoit en bas, partant vers la gauche. Cette splendide photo de Louis-Paul Bonvillain, conservée par son fils Pierre, apporte la preuve que la première bande cinématographique aérienne a été effectuée à Auvours le 9 octobre 1908.

La première photo réalisée à bord d’un avion.Elle fut prise le 9 octobre 1908 par Louis-Paul Bonvillain à bord du Flyer piloté par Wilbur-Wright et publiée dans « la Vie au grand air », le 28 novembre 1908 ©BNF Gallica

« La première photographie en aéroplane » fut publiée dans « la Vie au grand air », le 28 novembre 1908 avec cette légende: « CE QU’ON VOIT DE L’AÉROPLANE WRIGHT. » La photographie présentée est extraite du « premier film cinématographique, pris à bord d’un aéroplane par M.Bonvillain, directeur du Service des voyages de la maison Pathé ».

Sources des informations :


Prendre des photos en meeting

Les L39 Albatros (LX-STN et LX-MIK) de la patrouille Sparflex au meeting d’Epernay en juin 2015 ©Xavier Cotton

I Les meetings aériens en France

Pour des raisons évidentes de sécurité en rapport avec le déplacement des avions, l’espace réservé à l’accès public est limité par des barrières métalliques. De l’autre coté de ces barrières, c’est le monde de l’aviation, qui s’anime pour vous offrir à chaque fois le plus beau des spectacles aériens. Ce monde de l’aviation est constitué par, le directeur des vols, les contrôleurs aériens, les organisateur, les bénévoles, le commentateur, les pilotes, les mécanos, éventuellement les sponsors,… qui ont tous eu un briefing de sécurité la matin même du meeting et portent un badge prouvant qu’il sont accrédités pour aller au-delà des barrières.

Meeting de la Ferté-Alais 2015, grâces aux buttes de terre qui ont étés aménagées les spectateurs peuvent s’aligner sur plusieurs rangées sans se gêner ©Xavier Cotton

II Quelques conseils généraux

l’arrivée au terrain :

Pour être bien placé au premier rang, contre les barrières comme ici lors du meeting de Troyes 2014, il faut vraiment arriver, même si le meeting ne commence qu’à 14h00 © Liliane Cotton

Sachant qu’un meeting dure entre 4 et 5h00 de présentation en vol sans entracte, soyez prévoyants et  prenez avec vous :

  • Des sièges pliants pour se reposer un peu
  • De quoi vous alimenter pour éviter les petits creux et surtout des petites bouteilles d’eau pour vous hydrater
  • Un couvre-chef et de la protection solaire pour vous protéger du soleil.
  • Vos lunettes de soleil pour protéger vos yeux, même par temps gris car les UV passent quand même. Il faut savoir protéger ses yeux quand on regarde le ciel tout une après-midi.
  • Des  bouchons d’oreille lors des démonstrations d’avions de chasse  tel que le Rafale ou le Mirage 2000 surtout si vous avez des enfants en bas-age avec vous.
  • Un caddy à roulettes  bien pratique pour transporter tout le matériel
Hawker Sea Fury FB MK11 (F-AZXJ) au meeting de La Ferté-Alais de 2015 ©Xavier Cotton

 Le départ

Comme je vous l’ai indiqué précédemment lors d’une belle journée ensoleillée, le nombre de spectateurs peut atteindre les 20 000. Alors prenez votre temps pour quitter le terrain car le parking mettra souvent plus une heure à se vider. Vous pourrez alors circuler tranquillement sur le terrain et prendre au décollage sans être gêné, les avions  qui rentrent vers leur terrain avec en plus une lumière rasante.

Recherche d’un peu d’ombre lors du meeting de La Ferté-Alais 2015 ©Xavier Cotton

III Le matériel photo

Quelques conseils concernant les accessoires

  • Pensez à prendre suffisamment de cartes mémoires vierges, car une carte peut toujours se bloquer l’évènement est généralement unique.
  • Pensez aussi à charger les batteries (!) , particulièrement si le meeting a lieu un jour où il fait froid, les batteries tenant alors moins longtemps la charge.
  • Remarque, si on prend beaucoup de photos, l’appareil peut se bloquer au niveau du logiciel interne, dans ce cas il ne faut pas hésiter à l’arrêter, enlever la batterie pendant 30 secondes, la remettre et rallumer l’appareil. Tout devrai être rentré dans l’ordre
  • Quand le paramétrage de votre appareil photo le permet réglez le dépoussiérage automatique du capteur sur « on » au démarrage et à l’arrêt de l’appareil pour éviter les taches très visibles sur ciel clair.
  • Et donc arrêtez et redémarrez l’appareil photo de temps en temps pour enlever les poussières du capteur.
  • Un monopod peut être utile pour les avions au roulage si on veut abaisser la vitesse de prise de vue
A la fin du meeting, il faut encore pouvoir le tenir dans cette position ! meeting de Reims 2009 ©Liliane Cotton

Quel matériel photo faut il choisir ?

  • Quelque soit le matériel photo dont vous disposez, il y a toujours des photos à faire.
  • Quand on a le choix, préférez les zoom aux focales fixes :

– un 18-70 mm pour les photos d’ambiance au sol et au parking avion

– un 70-300 pour les photos au roulage, au décollage et surtout en vol.

  • Vous verrez souvent les « spotters » avec des focales fixes 500 mm, mais aussi avec un second boitier et des biceps en béton
Tout le monde le nez en l’air à l’occasion du dernier meeting aérien de 2009 sur la BA112 de Reims ©Xavier Cotton
  • Le mode anti-vibration est indispensable pour travailler facilement à main levée. Cela permet d’échapper à la règle dite du « 1 sur la focale « : 200mm =1/200 au minimum et de descendre en dessous de cette valeur recommandée. Il appartient à chacun de déterminer sa vitesse minimale en fonction de son matériel et de ses aptitude.
La « Navette Bretonne » lors du meeting de Verdun 2016 : Cricri MC15E (F-PZTU) piloté par Dominique LOUAPRE monté sur MH-1521 BROUSSARD (F-GDPX) piloté par Robert LAURENT ©Xavier Cotton

Le choix de la focale à utiliser dépend de la taille des avions et de leur distance rapport à vous et de leur vitesse d’évolution.

  • A noter que les avions ont interdiction formelle de survoler le public donc s’ils arrivent face à vous, soit ils montent à la verticale soit il virent serrés au dessus de la piste.
  • La taille des avions peut aller du cricri (le plus petit bimoteur au monde, masse a vide 80Kg/170 Kg max) à  l’A380 le plus gros des avions de transport (73M de long pour 80m de large soit à peu près la surface d’un terrain de foot. Sans compter les vols en Patrouille (Aerostar, Sparflex, Breitling , Patrrouille de France, …….)

IV les réglages conseillés

Balance des Blancs

Soit vous prenez vos photos en RAW et vous savez que cela n’a pas d’importance car on peut le modifier en post traitement. En JPEG seul, réglez la balance des blancs sur « lumières du jour « ou « ciel couvert » selon la météo plutôt qu’en automatique.

Hawker Hunter T68 (HB-RVR) et Hawker Sea Fury FB MK11 (F-AZXJ) Meeting de La Ferté-AlAis 2015 ©Xavier Cotton

Autofocus

Pour les prises de vues en vol, il est judicieux de régler l’autofocus en mode suivi du sujet (3D chez Nikon).  C’est parfaitement adaptée à un sujet très mobile et aux changements rapides de trajectoires (comme le souligne les fumigènes sur la photo ci-dessus).

Diaphragme

Nous allons voir que pour les prises de vue des avions en vol  il faudra plutôt donner la priorité à la vitesse, mais l’ouverture idéale est de 8 ou 11 (en fonction des qualités optique de votre objectif)

Puisque vous visez souvent l’avion en contre jour sur un ciel blanc, très lumineux, il peut être judicieux, de surexposer (+ 1IL).

Sensibilité
Par très beau temps 100 ISO est amplement suffisant, il peut être intéressant de pouvoir monter à 200 ou 400 ISO selon la météo selon les boîtiers en numérique pour gagner en vitesse d’obturation.

Supermarine 389 Spitfire MkXIX F-AZJS meeting de La Ferté-Alais 2015 ©Xavier Cotton

Exposition optimale

  • L’exposition à la lumière peut varier en fonction de l’axe de présentation de l’avion, suivant que sa trajectoire est parallèle ou perpendiculaire à la piste.
  • Elle peut évoluer dans le temps à cause de la Météo variant du ciel laiteux, au ciel bleu avec cumulus blancs ou encore ciel orageux.
  • Dans nos régions les pistes sont souvent orientées Est/Ouest, donc attention au soleil en fin d’après midi
  • Dans pratiquement toutes les situations photographiques, la mesure multi zone se montre très efficace (roulage, atterrissage, décollage avec fond de forêt)
  • N’hésitez toutefois pas à passer en mesure spot  ou encore mieux en mesure spot moyenné pour les avions en vol, : Avion de couleur foncée sur ciel clair ou pour un avion en métal poli qui réfléchit la lumière.
Lockheed L-12 Electra F-AZLL de  Bernard Chabbert piloté par Antoine Chabbert avec Catherine Maunoury en co-piolote au meeting de La Ferté-Alais 2015 © Xavier Cotton

Pourquoi se mettre en priorité vitesse ?

  • Lors d’un meeting aérien, vous verrez les avions dans les différentes phases de vol, au roulage, au décollage, en vol ou à l’atterrissage. Et en ce qui concerne les avion à hélice, la vitesse de rotation celle ci est directement liée au régime moteur donc à la puissance demandée en fonction de la phase de vol, plus lente au roulage,en descente, à l’atterrissage, et plein régime au décollage ou en montée.
  • Ainsi, pour les avions anciens datant de la première guerre mondiale, (Spad, Fokker et autres Caudron) surtout au roulage, la vitesse idéale de prise de vue est au 1/125s. Cependant, un avion pris en vol au 1/125 s risque d’être flou, dans ce cas n’hésitez pas à monter au 1/320s pour les plus vieux avions
  • Concernant les avions de la seconde guerre mondiale, appelés « Warbirds » (Messerschmitt 109, Spitfire, P-51 Mustang, F4U Corsair……), vous pouvez aller jusqu’au 1/250s au sol ou au roulage et monter jusqu’au 1/400s quand ils volent à pleines puissance
  • Le nombre de pales d’hélices est aussi important, sur les premiers avions il n’y a souvent que deux pales. Avec l’augmentation de puissance des moteurs on passe souvent à 3, 4 voire 5 pales, hors à régime moteur et vitesse de prise de vue identique, plus il y a de pales, plus l’hélice semble floue , en effet si une pale est floue sur 90°, 4 pales sont floues sur 360°
  • Pour les jets militaires, il est important au contraire de monter en vitesse entre 1/1000 et 1/2000 s pour être sur de l’immobiliser sur la photo
  • Concernant les hélicoptères c’est plus difficile, car à la différence d’une hélice d’avion dont le régime peut varier selon la phase de vol, le rotor de l’hélicoptère tourne toujours à la même vitesse. En vol il ne faut pas descendre en dessous du 1/125s si on ne veut pas risquer le flou de bouger, Par contre au sol (a condition d’avoir un monopode) vous pouvez descendre au 1/60
  • Les planeurs ne posent aucun problème de vitesse puisqu’ils n’ont pas d’hélice. Par contre ils peuvent voler assez vite donc privilégier plutôt des grandes vitesses

Voici un autre exemple où on peut voir l’intérêt de jouer sur la vitesse de prise de vue :

  • Sur cet avion au roulage, vous souhaitez montrer que l’hélice tourne, mais en même temps vous souhaitez voir très clairement l’écusson, deux choix possibles :
  • Choisir la vitesse 1/400 pour être sûr que l’avion soit net malgré le roulage et avoir une hélice légèrement floue.Mais dans ce cas il faudra prendre plusieurs photos pour être sûr que la pale d’hélice ne soit pas juste devant l’écusson au moment de la photo.L’autre solution, est de régler la vitesse à 1/125s. L’hélice est assez floue pour ne pas gêner la netteté de l’écusson, mais attention au flou de bouger.
Hawker Sea Fury FB MK11 (F-AZXJ) au décollage de La Ferté-Alais lors du meeting de 2015 avec léger effet de filet sur les arbres (1/320s) ©Xavier Cotton

Osez le filé

  • Théoriquement le principe du filé est simple : vous réglez l’appareil photo à une vitesse inférieure ou égale à 1/125,  vous suivez à la visée, l’avion et vous prenez votre photo quand vous le souhaitez. Résultat théorique, l’avion est net, l’hélice floue et le fond d’image flou. La technique du filé nécessite toutefois une bonne dose d’entraînement. L’expérience aidant, vous serez en mesure de réussir les filés à des vitesses de plus en plus basses, et donc des effets de plus en plus bluffants

Quelques généralités et exemples de cadrage

Évitez les cadrages trop lointains dans lesquels l’avion apparaît bien trop petit , Ici le flou est du à la chaleur qui monte du sol. L39 Albatros de la patrouille Sparflex à l’atterrissage à Épernay lors du meeting de 2015 ©Xavier Cotton
La prise de vue 3/4 avant de ce Falcon 50EX (F-HCDD) d’AEROVISION conserve son allure générale. Pour les « spotter » cette prise de vue permet de lire l’immatriculation. Photo prise à l’occasion du meeting de La Ferté-Alais 2015 ©Liliane Cotton
En cas d’avions utilisant des fumigènes, on peut cadrer plus large pour englober la trace et ainsi souligner la trajectoire.de ce Pitts S-2C (G-INDI) lors du meeting de Saint-Quentin 2014 ©Xavier Cotton
En gros plan, on peut couper l’avion et les ailes, conserver cabine et hélice comme sur ce Hawker Hurricane IIa F-AZXR au meeting de La Ferté-Alais 2015 ©Xavier Cotton
Passage à l’anglaise : l’avion est incliné vers le public de façon à voir le pilote et le dessus de l’avion. Pascale Alajouanine à bord de son CAP 232 (F-GRPA) salue le public lors du meeting de Lens 2012. ©Xavier Cotton
Vol dos lors d’une présentation de voltige du Suhkoi SU26 HA-HUR lors du meeting d’Épernay 2015 ©Xavier Cotton
Passage dos lors d’un tonneau du Yakovlev Yak-18T (F-HYAK) lors du meeting de Soissons 2017. ©Xavier Cotton
Autre présentation très classique pour les avions rapides (avion de ligne ou avions de chasse)  passage lent, train sorti en position cabrée afin de maintenir la portance malgré la faible vitesse comme le montre ce Rafale Marine à La Ferté-Alais 2015 ©Xavier Cotton
Avec les vols en patrouille serrée, profitez des illusions d’optique. Patrouille de France ©Xavier Cotton
Ce passage en bloc de 4 avions de la PAF souligne la position de vol non naturelle pour un avion ©Xavier Cotton

Utilité de la prise de vue en rafale

Autre intérêt de la prise de vue en rafale rapide, c’est lors des croisements face au public en vue de faire un triptyque

Quelques photos ratées malgré ces conseils

Quelques idées de photos

Pensez à prendre des photos d’ambiance et éventuellement une petit mise en scène du programme si vous souhaitez faire un diaporama ou un livre souvenir (diapo à Lens). Au-delà des avions en plein vol, traquez systématiquement les « à côtés »… Montrez ce que personne ne pense à regarder. Ne négligez pas la foule, les images d’ambiance, les portraits des pilotes, les mille détails intéressants des avions exposés au sol… Considérez que les évolutions aériennes ne représentent qu’une partie du sujet, surtout quand le temps est gris ! Vous pouvez faireune petit mise en scène du programme si vous souhaitez faire un diaporama ou un livre souvenir.

Des Avions et des Hommes

Mise en scène de tableaux aéronautiques

La Ferté Alais : simulation de l’attaque de Pearl Harbor par les japonais (Tora Tora) le 7 décembre 1941

Des figures incontournables passionnées de l’aviation

Catherine Maunoury et son Extra 300S au meeting « Camp Lucky Stryke » à Saint-Valéry-en-Caux en 1995 d’après diapo ©Xavier Cotton

Catherine Maunoury

10 fois championne de France de voltige aérienne et 2 fois championne du monde en individuel.

Ancienne présidente du Musée de l’Air et de l’Espace

Présidente de l’Aéro-Club de France

Jean Salis à La Ferté -Alais © Xavier Cotton

Jean-Salis

Fils de Jean-Baptiste Salis et président de l’AJBS

Jack Krine à La Ferté-Alais ©Xavier Cotton

Jacques Krine

Ancien pilote de chasse, ancien pilote de la PAF et ancien pilote de ligne

20 000h de vol

Il a volé sur plus de 100 types d’avions différents

Plus de 400 meetings à son actif

Gérard Feldzer à La Ferté-Alais © Xavier Cotton

Gérard Feldzer

Ancien pilote de Ligne,

Ancien président de l’Aéro-Club de France

Ancien président du Musée de l’Air et de L’Espace

Expert en aéronautique pour France Télévision

Bernard Chabbert commente le meeting de La Ferté-Alais ©Xavier Cotton

Bernard Chabbert

Journaliste et commentateur de meeting,

Plus de 1600 h de vol en  tant que pilote sur plus de 250 types d’avion différents.

Ivan Hairon devant le P51 Mustang (F-AZSB) commente le meeting d’Epernay 2015 © Liliane Cotton

Ivan Hairon 

Commentateur de meeting

Pilote chez Hop

Décollage de Soissons à bord du Boeing Stearman (N4561N) ©Xavier Cotton

Conclusion

Espérant que cet article vous a plu et vous sera utile, n’hésitez pas à laisser vos commentaires