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Les patrouilles de Jacques Bothelin : du CAP 10 au L-39 Albatros

L’un des trois CAP 10B (F-BUDQ) de la patrouille Apache présente au meeting de Saint-Valery en Caux (5 septembre 1981) ©Regis Biaux

Dans cet article je voudrais vous faire partager la volonté d’un homme qui se bat depuis presque 40 ans pour vivre sa passion du pilotage en patrouille et trouver des sponsors pour financer une patrouille acrobatique privée de renommée mondiale.

Les CAP 10B Avions Mudry

1981 : Jacques Bothelin pilote professionnel, qualifié voltige fonde sur l’aérodrome de Dijon-Darois la société « Apache Aviation » ainsi qu’une patrouille acrobatique équipée de 2 puis 3 CAP 10B, (F-BUDH n° 38, F-BUDQ pour le n°49 et F-BXHB n° 58) cette formation prend le nom de « Patrouille Apache« .

Patrouille « Martini-Europe1 » sur SIAI Marchetti SF.260 au meeting de Sion (Suisse) en 1986 ©Paul Schaller

Les SF.260 SIAI-Marchetti

1982 : Jacques Bothelin et Apache Aviation rencontrant Martini & Rossi ont la possibilité de créer une nouvelle patrouille, ce sera la « Patrouille Martini Racing » qui volera sur trois SIAI Marchetti SF.260. Elle sera présente dans de nombreux meetings aériens aussi bien en France que dans de nombreux pays européens.

1984 : En raison de la loi Evin qui réglemente la publicité concernant les cigarettes et les vins, Martini ne ne peut renouveler son sponsoring au grand désespoir des pilotes de la formation, toutefois la saison sera malgré tout sauvée par un autre sponsor (Lindbergh Flying School).

1985 Martini revient comme sponsor en même temps qu’Europe 1.

Patrouille « Martini-Europe 1 » sur PC7 meeting de Lens 1988 ©Xavier Cotton

Les Pilatus PC-7

1987 : c’est en mars que la patrouille Martini change de monture et passe sur Pilatus PC-7. Ces trois avions sont la propriété de Pilatus et restent immatriculés sous le registre des aéronefs suisses (HB-HMA, HB-HMB et HB-HMC). Grâce à leurs performances et leur fiabilité, ils donnent aux pilotes de la patrouille de nouvelles possibilités de présentation encore plus spectaculaires, les pods fumigènes dont sont équipés les appareils permettent de souligner leurs évolutions dans le ciel. Cette année 1987, la Patrouille « Martini – Europe 1 » réalisera plus de 100 présentations dans toute l’Europe et Moyen Orient. Elle volera sous ces couleurs jusqu’en 1990.

Pilatus PC-7 Turbo – Patrouille ECCO – Meeting aérien de la BA 705 de Tours-St-Symphorien (TOURAINE 15 septembre 1991) ©Patrick BOUCHENARD

1991 : la Société de travail temporaire ECCO est le nouveau sponsor, à cette occasion les trois Pilatus PC-7 sont rejoints par un quatrième (HB-HMP). Ils changent de décoration et la formation évolue désormais sous le nom de « Patrouille ECCO« 

Patrouille ECCO Pilatus PC-7 F-GMED N°2 au meeting de Saint-Valery en Caux 1995 ©Xavier Cotton

1993 : les 4 Pilatus PC-7 deviennent propriété du GIE ECCO et sont inscrits au registre français des immatriculations d’aéronefs français (F-GMEA, F-GMEB, F-GMEC, et F-GMED)

Pilatus PC-7 (F-GMEA) de la Patrouille ADECCO au meeting d’Ambri 1998 ©Paul Schaller

1997 : suite au rapprochement des entreprises ECCO et ADIA qui se transforment en ADECCO, les avions changent un nouvelle fois de livrée pour passer en rouge sous le nom « Patrouille ADECCO« .

1999-2001 ADECCO ayant choisi de se désengager du sponsoring, » Apache Aviation » n’a plus qu’une solution pour continuer de voler, racheter les 4 Pilatus PC-7. La patrouille vole alors sous son propre nom « Patrouille Apache » avec deux appareils pilotés par Jacques Bothelin et Philippe Laloix.

Meeting national d’Orléans L-39 (ES-YLI) de la patrouille Khalifa ©Jean-François Hirsch

Les Aero L-39C Albatros

2002 : Jacques Bothelin décide de faire évoluer la patrouille en la faisant passer sur avion à réaction de conception tchèque, l’aéro L-39C Albatros. Un contrat est signé en mars 2002 entre Apache Aviation et Rafik Khalifa propriétaire de la compagnie aérienne algérienne Khalifa Airways. Le passage sur L-39 Albatros permet à la patrouille de Jacques Bothelin de devenir la première et unique patrouille acrobatique civile du monde équipée de jets. Mais la firme fait faillite et Apache Aviation se retrouve dans la plus mauvaise passe financière de son histoire.

Aero L39C Albatros de la « Patrouille Breitling » au salon du Bourget 2007 ©Xavier Cotton

2003 : Heureusement Breitling, marque de montres à la précision suisse reprend le sponsoring, la patrouille passe alors de 5 à 7 « Albatros », le succès ne cesse de s’affirmer et ses présentations réjouissent des centaines de milliers de spectateurs.

2006 : Apache Aviation fête ses 25 ans

L39 Albatros Patrouille Breitling salon du Bourget 2011 ©Xavier Cotton

2012 : Le 10 octobre 2012, les sept L-39C Albatros de La Breitling Jet Team décollent de l’aérodrome de Dijon-Darois pour une tournée en Asie. Cette première mondiale durera presque un an. La Breitling Jet Team est de retour le lundi 9 septembre 2013 après 40.000km de vol, 21 pays survolés, 28 shows aériens (en Chine, en Asie du sud-est, en Corée du Sud, au Japon, à Moscou ainsi qu’en Europe de l’Est) et près de 5,5 millions de spectateurs.

2015 : La Breitling Jet Team remporte un grand succès lors de sa tournée aux Etats Unis tout au long de la saison 2015 lors de la vingtaine de shows aériens dans lesquels la patrouille s’est produite.

2016 : la seconde partie de la tournée nord américaine de La Breitling Jet Team se déroule durant l’année 2016 et feront leur présentation dans une quinzaine de shows aériens

L’Apache roll figure acrobatique inventée par la Breitiling Jet Team de Jacques Bothelin au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton

L’Apache Roll :

Jacques Bothelin et son équipe mettent au point la fameuse figure acrobatique appelée « Apache Roll » (en souvenir du nom de son chien) où plusieurs avions volent en ligne droite et un autre vient tourner des tonneaux barriqués autours des autre appareils. La figure est si démonstrative en meeting aérien qu’elle sera reprise par plusieurs patrouille dont la PAF.

L’équipe des pilotes est composés de :

  • Jacques Bothelin (Speedy) : leader de la patrouille et seul pilote l’équipe qui n’a jamais été pilote militaire.
  • Bernard Charbonnel (Charbo) : ex pilote de Mirage 2000, numéro 2,
  • Christophe Deketelaere (Douky) : ex pilote de Jaguar, numéro 3, vole en tant que premier charognard.
  • François Ponsot (Ponpon) : ex pilote de démonstration du Mirage 2000, numéro 4, vole en tant qu’intérieur gauche.
  • Vincent Marteau : ex pilote instructeur de l’armée de l’air, numéro 5, vole en tant que second Charognard.
  • Paco Wallaert (Paco) : ex pilote de la patrouille de France, numéro 6, vole en tant qu’extérieur droit
  • Patrick Marchand (Gaston) : ex pilote de Jaguar, numéro 7, vole en tant qu’extérieur gauche.

Mais comme dans toute équipe d’engins mécaniques que ce soit avions ou voiture de course, il ne faut surtout pas oublier les mécaniciens sans qui cela ne fonctionnerait pas longtemps et qui par leur professionalisme assurent la sécurité des pilotes. L’équipe des mécaniciens de la Breitling Jet team est composée de David Champion, Jean-Yves Moreau, Adberrahim Benrkia, Julien Marché et Yannick Diry.

La Breitiling Jet Team de Jacques Bothelin au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton

2019 sonne l’arrêt de tout sponsoring aéronautique de la part de Breitling, y compris la patrouille de Jacques Bothelin.

2020 Nouveau partenariat. mais de nombreux meetings aériens annulés cette année à cause du Covid-19.

2021 Après 3050 démonstrations réalisées dans 39 pays, je suis certain que la Patrouille de Jacques Bothelin et ses équipiers, survivra cette nouvelle difficulté et que nous les verrons fêter les 40 ans d’Apache aviation et de présentations par son leader Jacques Bothelin en meeting aérien à travers le Monde de ses patrouilles de voltige allant du CAP 10 à l’aéro L-39 Albatros en passant par le SIAI-Marchetti SF-260 et le Pilatus PC-7.

La Breitiling Jet Team de Jacques Bothelin au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton

Monsieur Jacques Bothelin, avez vous une idée du nombre jeunes ayant assisté à vos démonstrations en meeting aérien durant ces quasi 40 ans et qui sont devenus pilote professionnels civils ou militaires grâce à la passion de voler que vous avez fait naître en eux ?

On ne vous remerciera jamais assez pour tout ce que vous avez fait pour l’aviation.

Malheureusement l’aventure risque de s’arrêter là, faute de sponsor prêt à s’engager.

Alors si vous pouvez soutenir la patrouille Apache, faites vous connaître c’est urgent !

Contact :

Apache aviation : https://www.apache-aviation.com

mail : contact@apache-aviation.com

Breitiling Jet Team sur Aero L-39C au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton
Type avionCAP 10SF.260PC-7 L-39C
ConstructeurAvions MudrySIAI-MarchettiPilatusAero Vodochody
Avion de voltigeAvion d’entrainementAvion d’entrainementEntraînement avancé
Nombre de places 2 2 à 322
Envergure8,06 m8,35 m10,40 m9,46 m
Longueur 7,16 m7,10 m9,77 m12,13 m
Hauteur 2,55 m2,41 m3,21 m4,77 m
Surface alaire10,55 m2 10,1 m2 16,60 m2 18, 80 m2 
Masse à vide 540 kg720 kg1330 kg3 459 kg
Masse maximale à l’atterrissage800 kg1 200 kg1 990 kg4 000 kg
Vitesse de croisière 250 km/h295 km/h425 km/h750 km/h
Vitesse maximale 340 km/h439 km/h500 km/h910 km/h
Vitesse de décrochage 90 km/h104 km/h120 km/h162 km/h
Vitesse ascensionnelle 6 m/s9 m/s10 m/s22 m/s
Facteur de charge+6/-4,5G+6/-3 G+8/-4G
Plafond 5 500 m4 660 m10 000m11 000 m
Distance franchissable 1 000 km1 440 km1 300 km1 100 km
Type de motorisationMoteur à pistonMoteur à pistonTurbineRéacteur sans post combustion
MotorisationLycoming EIO 360 B2F de 180 cv Lycoming O-540-E4-15 de 260 cvPratt & Whitney Canada
PT6A-25A de 550 cv
Ivtchenko-Progress AI-25TL de 16,9 kN
Tableau comparatif des performances des 4 avions
Solo de la Breitling Jet Team au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton

Sources des informations :

Les photos sont de :

  • Régis Biaux (CAP10),
  • Paul Schaller (patrouille Martini sur SF.260 et PC-7 ADECCO)
  • Patrick Bouchenard (patrouille ECCO en vol)
  • Jean François Hirsch (patrouille Khalifa L-39)
  • Xavier Cotton Patrouille Martini, PC-7 ECCO F-GMED et toutes les autre photos Breitling)
  • François Kowal (Patrouille Martini sur PC-7)
La patrouille Martini au meeting de Veules-les-roses 1990 ©François KOWAL

Appel à photos

Si vous avez des photos parmi la liste suivante et que vous souhaitez m’aider à compléter cet article, contactez moi contact@passionpourlaviation.fr

  • La Patrouille Apache sur CAP 10 avec si possible les 3 avions en patrouille
  • La Patrouille Martini Racing (sans Europe n°1) sur SF.260
  • La Patrouille « Linbergh Flying School » sur SF.260
  • La Patrouille Apache sur PC-7 avec une tête de chef indien sur le capot moteur

PC-6 Pilatus : Arrêt de production

Pilatus PC-6 F-GMELdu para-club de Lens au meeting de Lens 2012 ©Xavier Cotton

Comme annoncé en 2017, l’avionneur suisse Pilatus arrête la production de son PC-6, 60 ans après son 1er vol réalisé en mai 1959. Le PC-6 Porter devint dès 1961 « Turbo-Porter » en remplaçant son moteur à piston d’origine par une turbine. 500 exemplaires du célèbre PC-6  (avion multi-rôle) ont été produits par les usines de Stans depuis 1959 dont un peu plus de 300 seraient toujours en service dont le F-GMEL du Paraclub de Lens qui date de 1962. Une petite centaine de machines ont été fabriquées aux USA sous licence.

Le PC-6 Turbo-Porter est connu pour son aspect rustique et sa fiabilité, ses qualités ADAC (Avion à Décollage et Atterrissage Court) qui lui permette de décoller en 475 m et atterrir en 315 m, sa palette de vitesse allant de 53 Kt pour la vitesse de décrochage à 145 kt en croisière et sa charge utile de 1200 Kg ont fait de lui, l’avion favori des parachutistes et des pilotes devant se poser sur des pistes courtes et sommaires. Pilatus assure le support et l’approvisionnement en pièces détachées pour les vingt ans à venir


Formation sur PC-21 dans l’armée de l’air

Pilatus PC-21 de la base aérienne de Cognac présenté au Salon du Bourget 2019 ©Xavier Cotton

Le Pilatus PC-21 est le nouvel avion d’instruction des équipages de chasse de l’armée de l’air. A partir de ce début juillet 2019 remplace les TB30 Epsilon de de l’école de pilotage de l’armée de l’Air (EPAA) de Cognac et les Alphajet de l’École d’aviation de chasse (EAC) de Tours. Les deux premiers exemplaires sont arrivés sur la base aérienne 709 de Cognac-Chateaubernard le 30 août 2018, depuis début 2019, 15 autres sont arrivés soit au total 17 Pilatus PC-21 immatriculés 709-FC à 709-FS (c/n 293 à 309). La première promotion d’élèves pilotes formés sur PC-21 arrive en juin 2019.

Fabriqué par la société suisse Pilatus, le PC-21 est bien plus qu’un avion, c’est un véritable système de formation, grâce à des outils d’apprentissage au sol les stagiaires sont immergés dans un environnement proche des avions d’armes modernes. Le PC-21 permet également de faire des économies en heures de vol et de racourcir la durée de formation des stagiaires.

Avec cette acquisition, l’armé e de l’air devient le second opérateur européen apres la Suisse et le 8ème client militaire au niveau mondial. Babcock France assure l’exploitation et la mise à disposition de ces aéronefs et des systèmes d’entrainement associés

Les dix-sept PC-21 et leurs simulateurs associés sont prévus pour former annuellement 30 pilotes de chasse et 10 navigateurs officiers système d’armes de l’armée de l’air, dix pilotes pour la Marine nationale ainsi que 10 moniteurs simulateur. La pleine capacité sera atteinte en 2020 peu avant la fermeture de la plateforme aéronautique de Tours, un an plus tard

Pilatus PC-21 de la base aérienne de Cognac. Deux places en tandem, l’élève est devant, l’instructeur en place arrière ©Xavier Cotton

Doté de nombreuses qualités aéronautiques et d’un cockpit moderne, ce monoturbopropulseur se rapproche grandement d’un avion de chasse de dernière génération au niveau avionique. Le système embarqué garantit un haut niveau de représentativité des missions tactiques grâce à ses capacités de simulation.il supporte des facteurs de charge de -4G à +8G sensiblement identiques aux capacités du Rafale

Selon le programme, les stagiaires effectuent une première phase initiale sur Cirrus SR20 (phas1) à Salon de Provence, ils entament ensuite à Cognac le tronc commun à tous les pilotes militaires (chasse ou transport sur  Grob 120). Ensuite en fonction de leurs résultats de leurs motivations et des places disponibles, il sont orientés vers la chasse ou le transport. Pour les futurs pilote de Mirage 2000 ou de Rafale, la formation se poursuit sur PC-21 (phase basic, puis Advanced) La priorité de la phase Basic reste l’apprentissage des fondamentaux du pilotage (gestion  des pannes, voltige, vol en formation, navigation, vol de nuit). Les stagiaires découvriront quelques thèmes tactiques de base comme l’interception simple ou la délivrance  de l’arment en fin de base advanced.

Avec ce système de formation la simulation au sol a le vent en poupe 40% de la formation des stagiaires, soit 80 heures, a dorénavant lieu au sol. Simulateur de vol (Full Mission Simulator), simulateur de vol simplifié (part Task tTainer), Simulateur d’éjection ou encore moyen de formation informatique (computer based Trainer) et système local de préparation et de restitution d’émission équipent l’école de pilotage de l’Armée de l’air. Ces équipements peuvent être interconnectés pour réaliser des missions combinées.

Tableau de bord de la place arrière (où se trouve l’instructeur) d’un Pilatus PC-21 de l’Armée de l’air française ©Xavier Cotton

Sur le plan technique, la simulation embarquée de l’avion est une réelle plus-value. Grâce à elle, les pilotes peuvent mettre les avions en réseau, capacité que les élèves retrouvent sur Mirage 2000D, Mirage 2000-5 ou Rafale, il leur est aussi possible de simuler l’apparition d’avions fantômes et de faire réagir les élèves en conséquence. Le PC-21 dispose de capacités avancées de simulation air-air (tir de missile, détecteur d’alerte,etc) et air-sol (tir canon, tir de bombe en palier en semi-piqué notamment). Par exemple au cours du vol, le moniteur peut générer et piloter des cibles air-air (cap, niveau vitesse) et émuler des menaces sol-air. Les instructeurs font ainsi découvrir aux élèves pilotes certaines notions de base qu’ils approfondiront ensuite en escadron de transformation opérationnelle et en escadron de chasse.

Pilatus PC-21 709FF de la Bae aérienne 709 de Cognac vu de l’arrière ©Xavier Cotton

Caractéristiques de l’avion

  • Longueur : 11,22 m
  • Envergure : 9,11 m
  • Hauteur : 3,75 m
  • Surface alaire : 15,22 m2
  • Poids max. au décollage et atterrissage : 3 100 Kg
  • Places : 2 en tandem
  • Moteurs  : Turbopropulseur  PT68B délivrant 1600 ch
  • Hélice : 5 pales en graphite de 2,39 m de diamètre
  • Vitesse de croisière maximale : 690 km/h- 370 Kts-.0,72 Mach
  • Vitesse maximale : 690 km/h- 370 Kts-.0,72 Mach
  • Distance de décollage : 490 m
  • Distance d’atterrissage : 600 m
  • Vitesse de décrochage : 150 km/h 81Kts
  • Réservoir : 690 l
  • Autonomie  : 1300 km soit 2 h 20 min de vol
  • Plafond : 25 000 fts
  • Facteur de Charge maximum en configuration lisse : +8g / -4g
  • Vitesse ascensionnelle  :  4250 ft/min-1295 m/min

 

 


53ème Salon International de l’aéronautique du Bourget (exposition statique)

Turbopropulseur de l’Airbus A400M ©Xavier Cotton

A l’occasion du 53eme Salon International de l’Aéronautique du Bourget, mercredi 19 juin, je vous rapporte un peu d’ambiance photographique en commençant par l’exposition statique. Mais attention, ce reportage ne se veut pas exhaustif de ce qu’il était possible de voir sur le tarmac. Par le choix des machines ainsi que par le cadrage des photos, je cherche  bien-sûr à vous apporter quelques informations, mais aussi une tranche de rêve.

Coté météo, même si le ciel était couvert, nous avons eu que quelques gouttes de pluie à la fin des présentations en vol, alors qu’il était prévu des averses durant toute l’après-midi.

L’exposition commence par les aéronefs équipant l’armée française que ce soit l’Armée de l’Air, l’Aéronavale ou l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre).

L’un (709FF) des 17 Pilatus PC-21, de fabrication suisse, basés sur la BA709 de Cognac fabriqués utilisés pour la formation basique et avancée des futurs pilotes de chasse de l’Armée de l’Air française ©Xavier Cotton

Place avant de l’Eurocopter EC665 Tigre (F-MBJZ) qui équipe l’ALAT et casque vision tête haute du pilote lui permettant de conserver sa cible toujours en vue ©Xavier Cotton

Falcon 8X de Dassault (F-GCDP) ©Xavier Cotton

Réacteur gauche du Falcon 8X (F-GCDP) ©Xavier Cotton

Tableau de bord du biplace Elixir F-HLXR qui deviendra dans les aéroclubs l’avion école par excellence ©Xavier Cotton

Fouga Zephyr (embarqué sur porte-avion) CM175 N°28 (F-AZPF) ©Xavier Cotton

Beriev Be-200ES (RA-21512) hydravion de fabrication russe de lutte contre les incendies de forêt ©Xavier Cotton

Embraer E195-E2  (PR-ZIQ) ©Xavier Cotton

Pilatus PC-12 NG (HB-FXR) ©Xavier Cotton

Airbus A350-1000 de Qatar Airways ( A7-ANH) ©Xavier Cotton

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CAP20L (F-AZUN) construit par les avions Mudry et conçu par Jean-Marie Klinka ©Xavier Cotton

A suivre les présentations en vol………..


Le choix du noir et blanc (épisode 1 ): hélices et voyages

Pilatus PC12 By Starck LX-JFM (Jetfly Aviation) à Dieppe ©Xavier Cotton

Certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, cela leur donne un aspect intemporel qui me plait bien, pourtant ce Pilatus PC12 (LX-JFM) est un avion moderne équipé d’un turbopropulseur entrainant l’axe de l’hélice. On retrouve ce coté intemporel pour la photo de proue de mon blog, du Lockheed 12 A (F-AZLL) qui a été prise au Bourget en 2003 ou pour celle du Beech 18 (F-HLOS). Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos critiques pour donner votre avis.

Lockheed 12 A Electra (F-AZLL) au Salon du Bourget en 2003 ©Xavier Cotton

Beech 18 (F-HLOS) à Paris AIr Legend 2018 sur l’aérodrome de Melun-Villaroche ©Xavier Cotton


Fin de production du PC-6 de Pilatus

Pilatus PC-6 Turbo Porter (F-GMEL) du Paraclub de Lens en 2012 ©Xavier Cotton

Pilatus, l’avionneur suisse,  a annoncé la fin de de production de son fameux PC-6 « Turbo Porter » pour 2019, il a précisé qu’il acceptera encore un nombre limité de commandes jusque mi-2018 et que le support et l’approvisionnement en pièces détachées sera assuré pour les vingt ans à venir. 500 exemplaires du célèbre PC-6  (avion multi-rôle) ont été produits par les usines de Stans depuis 1959 (le F-GMEL du Paraclub de Lens date de 1962). Une petite centaine de machines ont été fabriquées aux USA sous licence. le PC6 est un avion ADAC (Avion à Décollage et Atterrissage Court) qui peut décoller en 475m et atterrir en 315m


l’Armée de l’Air achète des Pilatus PC-21

Pilatus PC-21 au Salon du Bourget 2013 ( photo Xavier Cotton)

Pilatus PC-21 au Salon du Bourget 2013 © Xavier Cotton

 

Le  4 janvier dernier,  Pilatus révélait une commande de 17 avions PC-21 par l’Armée de l’air Française dont le bon de commande était en fait signé depuis le 30 décembre 2016.

l’Armée de l’Air française a fait le choix parmi ces trois avions : le M-345 HET (High Efficiency Trainer) du constructeur italien Alenia Aermacchi, le L-39 du tchèque Aero Vodochody et le Pilatus PC-21 suisse. Et c’est finalement l’avion à hélice, le seul mono-turbopropulseur en compétition qui a remporté l’appel d’offres. Celui-ci malgré un coût de maintenance réduit embarque une avionique moderne et possède des performances en vol correspondant aux avions de formation actuellement en service. Équipé du turbopropulseur PT6A-68B Pratt & Whitney délivrant 1 600 Cv, le PC-21 décolle sur 800m avec une masse maximale de 3100kg et monte avec plus de 20m/s au vario, il atterri en moins de 1 000 m. L’appareil peut évoluer entre +5G et -2,5G en conditions  de vol standard d’entrainement, mais peut aller jusqu’à +8G à -4G lors de certaines figures de voltige aérienne.  Le PC-21 biplace en tandem est long de 11,23m et large de 9,10m et affiche 625km/h sans soucis en vitesse de croisière. Cet avion possède une avionique moderne à base écrans tactiles, que l’on retrouve sur les avions de combat de dernière génération,

Ces 17 appareils, dont les premiers devraient être livrés à partir de 2018, seront stationnés sur la base aérienne 709 de Cognac, où a lieu une partie de la formation des pilotes de chasse et des navigateurs officiers système d’armes. Les PC-21 finiront par remplacer les Alpha Jet de Tours dont l’avionique est d’une génération trop ancienne par rapport a celle du Rafale.

Huit nations on commandé  ou utilise déjà dans leur force aérienne des Pilatus PC-21 : la Suisse (8), Singapour (19), les Emirats arabes unis (25), le Qatar (24), l’Australie (49), la Jordanie (8), et l’Arabie Saoudite (55).

 


Aéro G une nouvelle compagnie à Reims-Prunay

(© Xavier Cotton)
Depuis plusieurs jours ce superbe PC12 NG (HB-FVR sn 1205 construit en 2010) trône sur le parking de Reims-Prunay. Grâce à l’article paru hier dans le journal L’union (Une nouvelle compagnie sur le tarmac de Prunay), j’en ai l’explication : il s’agit de l’avion qu’a choisi la nouvelle compagnie d’aviation d’affaires Aéro G crée par Frédéric Gouvenaux qui s’installe à Prunay. Début mai elle proposera  les premiers vols. L’avion choisi permet à 8 passagers de se déplacer sur un rayon d’action de 3 000 km ce qui ouvre les portes de l’Europe . Aéro G ayant pour cible privilégiée le monde du champagne. 
Contact :

PC6 Pilatus de Brienne-le-Château

PC-6 Pilatus G-WGSC ©Xavier Cotton

Pour remplir le vide laissé par mise en liquidation judiciaire du CPS (centre de parachutisme sportif) de Brienne-le-Château (LFFN), Elodie Perrot, vice-championne du monde à Gap en 2003, médaillée de bronze de la coupe du monde en 2005 et Yvan Perrot, 5000 sauts à son actif, titulaire du brevet d’Etat de moniteur en parachutisme, moniteur de tandem et PAC, ont crée le 1er avril 2011  une nouvelle société centre de formation pour la pratique du parachutisme : Aube-Parachutisme . Le redémarrage de l’activité  a bénéficié d’un soutien du conseil général. Le centre est ouvert tous les week-ends de mi-février à fin novembre et de nombreuses semaines durant l’été,  profitant d’un très bon site et d’un volume protégé montant jusqu’à 6000 m. Un camping attenant à la base permet aux pratiquants de loger près de l’aérodrome. Pour emmener les parachutismes, le centre dispose d’un PC6 Pilatus, dont le tableau de bord à fait l’objet du dernier quizz et qui peut emmener 10 personnes à son bord. Il sagit du G-WGSC PC6/B2-H4 sn848 construit en 1986 appartenant à Penny D.M. depuis le 2 janvier 1990, il fut précédemment la propriété de Tyrolean Jet Service (Autriche) sous l’immatriculation OE-ECS.
Le centre école propose des sauts en tandem avec une minute de chute libre à 200 km/h ou des PAC (progression accompagnée en chute) pour apprendre à évoluer seul et des initiations PAC pour ceux qui veulent faire le grand saut seuls mais sous le couvert de deux moniteurs.

Renseignements
Tél. 06.45.41.62.47.
mai : contact@parachutisme-aube.com
site internet www.parachutisme-aube.com


Pilatus PC12 HB-FVZ

(photo collection privée Xavier Cotton)

J’avais eu l’occasion de vous montrer le Pilatus PC12/45 N212LT, en voici un autre de passage à Reims-Prunay, le HB-VFZ  (cn 343 construit en 2000). Le PC12 est actuellement le plus gros monoturbopropulseur capable d’emporter jusqu’à 9 passagers. Il est équipé d’une turbine Pratt & Whitney PT6A-67P de 1200 cv, avec une autonomie de 1560 Nm avec 3 passagers et une vitesse max de 280Kts. Pressurisé, son plafond pratique est de 28000 ft. Il est certifié pour être piloté en monopilote.

PC6 Pilatus Porter du Paraclub de Lens

(photo collection privée Xavier Cotton)

Voici l’avion auquel appartient le nez précedemment présenté. c’est le PC6 Pilatus Porter (F-GMEL) qui appartient au Centre Ecole Régionnal de Parachutisme de Lens (CERP). Il peut emporter 9 parachutistes. 4 à 5 weekend par an, le CERP de Lens se déplace sur la plateforme de Calais-Dunkerque, le prochain week-end sera celui du samedi 11 et dimanche 12 octobre.

Voici une vidéo qui le montre en action et ses qualités d’atterrissage court.

Pilatus from RomainH on Vimeo.


Pilatus PC12 N212LT

(photo collection privée Xavier Cotton)

Voici la réponse à la question posée samedi dernier. C’était le nez de ce Pilatus PC12/45 (N212LT cn595 construit en 2004) qui était de passage sur l’aérodrome de Reims-Prunay. Cet avion peut emmener jusqu’à 9 passagers sur 3 000km à 520km/h.