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L’aviation, de la chanson de variété au heavy metal

Il suffit que j’entende « un dimanche à Orly » pour me retrouver dans l’ambiance de cette aérogare qui permettait à l’époque, grâce à ses terrasses, de voyager sans débourser, en assistant au ballet des avions sur le tarmac d’où « on voit s’envoler des avions pour tous les pays« . Malheureusement pour des raisons de sureté l’accès aux terrasses est condamné depuis plusieurs années .

Et qui n’imagine pas, en voyant cet avion de la TWA sur la pochette du 45 tours d’Eddy Mitchell, de voyager à son bord pour la destination de ses rêves ? Que ce soit sur les pochettes de disques vinyles ou dans les titres de chansons, il y a très souvent un lien évocateur de l’aviation. En voici une liste non exhaustives parmi les titres qui me sont immédiatement arrivés en mémoire sans même consulter mon moteur de recherche préféré :

  • Gilbert Bécaud : Un dimanche à Orly
  • Jacques Higelin : Tombé du ciel – Dans mon aéroplane blindé – Un aviateur dans l’ascenseur – Aux héros de la voltige
  • Charlelie Couture : Comme un avion sans aile
  • Mort Shuman : Allo Papa Tango Charlie
  • Jacques Dutronc : L’hôtesse de l’air
  • Véronique Jannot : Aviateur
  • The Motors : Airport

Suivant les suggestions des lecteurs j’ajoute les titres suivants :

  • Robert Charlebois : Lindbergh
  • Calogero : Voler de nuit
  • Les Rolling Stones : Flight 505

N’hésitez pas à proposer vos titres de chansons pour compléter cette liste et à m’envoyer les scans des pochettes de vinyle ou de CD en rapport avec l’aviation

Maurice Alexander et son orchestre devant le Farman 190 F-AJDC en 1932 © Jacques Hémet

Mais le rapport entre les chanteurs, les musiciens et l’aviation va plus loin que des titres ou des pochettes, il y a parfois un lien direct avec l’avion, comme lors du tour de France des avions tourisme en 1932 qui fut suivi par « Maurice Alexander et son orchestre » en Farman190 afin de pouvoir donner son concert le soir de chaque étape.

En sautant quelques époques, on arrive aux Rolling Stones qui ont utilisé un Boeing 737-400 pour leurs déplacements dans le cadre de leur dernière tournée internationale. Leur Boeing est aménagé comme un très luxueux avion d’affaire. Il est facilement identifiable par sa bouche tirant la langue et le nom du groupe peint sur la carlingue blanche.

JTOcchialini, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons

Le lien musique/aviation est encore plus fort avec le groupe de heavy metal Iron Maiden, dont le chanteur Bruce Dickinson est breveté pilote de ligne. Lors de la tournée internationale du groupe en 2016, il a piloté le Boeing 747, le célèbre « Ed Force One » d’Iron Maiden.

Retrouvez dans cette vidéo, Bruce Dickinson, le pilote/ chanteur au décollage de Fortaleza au Brésil :


Prix littéraire 2020 de l’Aéroclub de France

Jean-Marie Klinka

Jean François Feuillette, président du jury des prix littéraires de l’Aéro-Club de France a annoncé que dans le cadre des prix 2020 récompensant des ouvrages aéronautiques parus en 2019 honorant les Ailes Françaises, à l’unanimité le jury a décerné le diplôme de l’Aéro-Club de France 2020
pour l’ouvrage :


Voler ou ne pas voler, telle est la question de Jean-Marie Klinka

publié aux Éditions DGAC Diffusion


Jean François Feuillette a déclaré : « Ce beau et passionnant témoignage de votre incomparable activité dans la belle saga des Cap Mudry était nécessaire et méritait amplement toute notre reconnaissance.« 


NORECRIN 1203 N°363 F-BDRB

Norecrin 1203-VI N°363 F-BDRB (collection privée Patrick Bordier)

Patrick Bordier nous fait le plaisir de partager cette photo du Norécrin 1203 type VI immatriculé F-BDRB dont il a été copropriétaire avec un ami au début des années 70

A l’époque Patrick travaillait avec un ami au fret import chez Air France au Bourget . Un soir celui-ci débarque chez lui et annonce :  » j’ai trouvé un Norécrin, est-ce que tu es d’accord pour participer à 50% ? » c’est sans hésiter que Patrick répond simplement : « OK » . Depuis l’age de 16 ans, Patrick a fait environ une quarantaine d’heures de vol à l’aéro-club de Valenciennes, plus quelques heures sur le Norécrin, toujours sous la responsabilité d’un instructeur, mais il n’a jamais passé les brevets de pilote privé.

Patrick témoigne « Le Norécrin a un pilotage pointu et faire un 360° en gardant le haut du capot sur l’horizon était difficile pour moi. Mon ami voulait devenir pilote de ligne en passant par « la petite porte » comme on disait à l’époque (NDLR, Passer par la grande porte consiste à suivre la formation délivrée par l’École Nationale de l’Aviation Civile). Cet avion lui a permis de progresser avant d’aller passer ses « qualifs » à Miami puis en Afrique. Avant qu’on se perde de vue, j’ai su qu’il était devenu pilote de Boeing chez Gulf Air quelque années plus tard, Chapeau! »

Patrick nous raconte encore au sujet du Norécrin : « L’avion était basé à Persan-Beaumont, c’était, dans le coin où on souhaitait voler, la seule piste en dur suffisamment longue qui permettait son décollage. Malgré l’hélice à pas variable réglable au sol, on décollait en bout de piste à ras des blés !! Et je « pompais » pour rentrer le train, en tant que « copilote ». On réalisait nous mêmes le petit entretien mécanique sous contrôle du mécanicien de l’aérodrome. Toute une époque, j’avais 22/23 ans! ». Patrick et son ami ont gardé l’avion environ un an et l’ont revendu à Louis Schmidt pilote photographe aérien de Metz.

Le Nord 1203-3 – F-BDRB N° 363 a d’abord appartenu à l’Aéroclub de la Beauce (Étampes) du 18/12/1957 au 15.02.1961. il a appartenu ensuite à un particulier basé à Cannes-Mandelieu. Puis c’est la Société Servo-Contact. (Toussus-le-Noble) qui en a été propriétaire du 08/04/1961 au 27/02/1970 date où Patrick Bordier et son ami Daniel C l’ont acheté avant de le revendre le 10/11/1970 au pilote photographe Louis Schmidt (Metz). Son Certificat de Navigabilité est suspendu le 12/06/1972. Jusqu’en 1983, son épave est restée à l’extérieur offerte aux intempéries sur le terrain de Metz. On ne sait pas bien ce qu’il est devenu ensuite.

Patrick souhaite reprendre contact avec son ami, si vous le reconnaissez et avez une idée pour le joindre n’hésitez pas à m’écrire à l’adresse contact du site, je transmettrai : contact@passionpourlaviation.fr


Le Beluga XL F-GXLI

Airbus A330-743 « Beluga XL » (F-GXLI) à Nantes-Atlantique (LFRS) le 5/11/2020 (©Délégation PDL/DSAC O)

L’Airbus A330-743L Beluga XL est l’avion-cargo successeur de l’A300-600ST Beluga. Il doit son nom à sa forme faisant penser à celle du cétacé, d’autant plus souligné par l’oeil et le sourire qui passe par le parebrise du cockpit

Airbus A300-600 ST « Beluga » N°3 F-GSTC à Cayenne (SOCA) (©Xavier Claeys)

le Beluga XL peut emporter une charge de plus de 53 tonnes sur une distance maximale de 4 000 km : sa soute est plus longue de 6 m et plus large de 1 m que l’A300-600ST Beluga.

Airbus A330-743 « Beluga XL » (F-GXLI) à Nantes-Atlantique (LFRS) (©Délégation PDL/DSAC O)

Les six exemplaires du Beluga XL prévus doivent remplacer progressivement entre 2019 et 2025 les anciens Beluga d’Airbus Transport International pour le transport de sections d’appareils Airbus entre les divers sites de production en Europe.

La flotte des Beluga XL

Immatriculation

Type
Numéro de série
1er vol
Mise en service
F-GXLG
A330-743L
182419 juillet 191813 janvier 2020
F-GXLH
A330-743L
185315 avril 191913 janvier 2020
F-GXLI
A330-743L
193002 juillet 202026 octotbre 2020
F-GXLJ
A330-743L
1985

Caractéristiques techniques

Version Airbus Beluga XL Airbus Beluga
Dérivé de A330-200F Airbus A300-600R
Équipage 2 pilotes 2 pilotes
+ 1 mécanicien navigant
Longueur 63,10 m 56,15 m
Envergure 60,30 m 44,84 m
Hauteur 18,90 m 17,24 m
Largeur du fuselage 8,80 m 3,95 m/7,40 m
Largeur de la cabine 4 m 3,7 m
Surface alaire 361,6 m2 258,8 m2
Masse à vide 125 tonnes 90 tonnes
Masse maximale au décollage 227 tonnes 155 tonnes
Masse maximale à l'atterrissage 187 tonnes 140 tonnes
Charge max. au décollage 53 tonnes 47 tonnes
Vitesse de croisière Mach 0,6912 Mach 0,69
Autonomie 4 074 km avec 53 tonnes 2 779 km avec 40 tonnes
4 632 km avec 26 tonnes
Réacteurs 2 x Rolls-Royce Trent 700 2 x CF6-80C2A8
Poussée 32 250 kgf (300 à 316kN) 23 800 kgf (232 à 275 kN)


Michel Bourreau pilote planeur 1938

Les stagiaires de vol à voile de Challes-les-Eaux au Fayet en juin 1947. De gauche à droite : René Branciard tout à gauche, places 4 et 6 Marguerite et Michel Bourreau, avant dernier Gérard Pierre, futur champion du Monde et tout à droite Louis Notteghem, la future âme de Saint-Yan, (collection personnelle famille Bourreau)

Michel, né le 7 juin 1918, passe l’année de ses 20 ans, à la fois ses brevets de pilote d’ avion de tourisme 1er et 2eme degrés à Poitiers et ses brevets A, B et C de pilote de planeur.au centre national de vol sans moteur de La Banne d’Ordanche (Puys de Dome)

C’est 10 ans plutôt que sa vocation pour le pilotage est née, lorsque son son père l’emmena voir le meeting aérien qui se tenait aux Renardières à Châtellerault, le 16 septembre 1928. Alors qu’il vient d’assister aux figures d’acrobaties aériennes, comme on disait à l’époque, réalisées par Michel Detroyat, récent pilote d’essai chez Morane-Saulnier, et répondant à la question de son père sur ce qu’il voudra faire plus tard, Michel Bourreau du haut de ses 10 ans, répond sans hésiter  » je serai pilote ». L’avenir lui donnera raison.

Happé par la guerre, il entre dans l’armée de l’air dès le 9 septembre 1939 comme élève-pilote. Basé à Marrakech, il obtient le 3 avril 1940 son brevet de pilote de chasse. Pendant sa période marocaine, il a l’occasion de voler sur NAA 57, sur Curtiss Hawk H-75 et sur Dewoitine D520, puis il intégre l’escadrille Lafayette chez les « Sioux » et se retrouve sur le terrain des opérations pilotant un P-47 Thunderbolt et ce jusqu’à la fin de la guerre en Europe. C’est avec avec le grade de lieutenant qu’il est rendu à la vie civile.

En 1947 au Fayet, Michel Bourreau assiste un pilote au départ dans un Nord 2000 (collection personnelle famille Bourreau)

Après guerre, Michel Bourreau s’inscrit au stage planeur de Challes-les- Eaux prévu du 7 juin au 7 juillet 1947. Il y réalise d’ailleurs son vol de 5h et son gain de 1000 m. Puis, au milieu du stage, il participe à l’expédition du Fayet qui a lieu du 15 juin au 15 juillet 1947. Il rends part au film « Vers le record » tourné au Fayet en 1947 dans lequel il pilote l’avion remorqueur. A noter que participait aussi à ce stage de juin 1947 Pierre de la Martinière, futur président de la Fédération Française de Vol à Voile (FFVV), de nos jours Fédération Française de Vol en Planeur (FFVP), récemment décédé.

En 1948, Michel Bourreau est retenu par le Service de l’Aviation Légère et Sportive (SALS) pour participer au stage d’entrainement qui aura lieu en juin, au Fayet, en vue de constituer l’équipe de France du concours international de vol à voile qui se tiendra à Samedan en Suisse du 18 juillet au 1er août. Il ne pourra pas s’y rendre car, la même année, il entre à Air France…

Michel Bourreau et son fils Jacques dans un Nord 2000 au Fayet en 1947 (collection personnelle famille Bourreau)

Michel Bourreau volera quasiment 50 heures sur une quinzaine de type de planeurs dont les planeurs suivant Avia, Castel, Caudron, Kranich, Emouchet et Meise.

Brevet planeur type C et carnet de vol planeur de Michel Bourreau (collection personnelle famille Bourreau)

Brevets, numéro et date d’obtention des brevets avion de tourisme et planeur :

  • Brevet de pilote d’avion de tourisme 1er degré N°10-260 le 28/03/1938
  • Brevet de pilote d’avion de tourisme 2eme degré N°10-260 le 11/10/1938
  • Brevet de planeur A N°343 22/08/38
  • Brevet de planeur B N°343 23/08/38
  • Brevet de planeur C N°343 03/04/38

Autres articles sur Michel Bourreau

Sources des informations


Le «Charlie’s Heavy» déménage de Suisse en Allemagne

le Grumman TBM-3R Avenger  » Charlies Heavy » HB-RDG au meeting de Melun-Villaroche Paris Air Legend 2019 ©Xavier Cotton

Le Grumman TBM-3R Avenger  » Charlie’s Heavy » HB-RDG bien connu des meetings aériens français à changé de propriétaire. En effet, Charles Trachsel, son ancien propriétaire l’a convoyé en octobre dernier de Lausanne-La Blécherette en Suisse, jusque Bitburg en Allemagne où il sera basé. On ne sait pas si son nouveau propriétaire déjà possesseur d’un North American T-6 et d’un P-51D Mustang présentera aussi souvent  » Charlie’s Heavy » lors des spectacles aériens.

le Grumman TBM-3R Avenger  » Charlies Heavy » HB-RDG au meeting de Melun-Villaroche Paris Air Legend 2019 ©Xavier Cotton

En 2010, le HB-RDG initialement configuré en version 3R a été modifié en version 3E par l’adjonction d’une tourelle à l’arrière du cockpit comme on peut le  voir sur la photo.

le Grumman TBM-3R Avenger  » Charlies Heavy » HB-RDG au meeting de Melun-Villaroche Paris Air Legend 2019 ©Xavier Cotton

Source des informations :


La C.F.R.N.A.-C.I.D.N.A. Première Compagnie aérienne européenne

Aux origines d’AIR FRANCE

La C.F.R.N.A-C.I.D.N.A.

Première compagnie Européenne

1920-1933

L’Europe, morcelée par la chute des empires centenaires à la fin de la Grande Guerre, dut se réinventer. La France avait les moyens de bâtir son avenir sur ses acquis ancestraux, alors que, pour certains nouveaux États européens, presque tout restait à faire. Des politiciens visionnaires souhaitaient créer des contacts entre ces deux mondes, mais la multiplicité des frontières et la lenteur des transports empêchaient toute collaboration efficace. Pierre de Fleurieu, un héros de l’aviation de chasse de 23 ans, apporta la solution. Grâce au soutien financier de la Marmorosch Blank Bank, de l’État français et de plusieurs pays européens, il conçut et mis en place la Compagnie franco-roumaine de navigation aérienne – la première compagnie aérienne véritablement européenne qui, dès 1922, étendit son réseau de Paris à Istanbul.
L’avionneur Henri Potez, qui partageait les idées de Pierre de Fleurieu sur l’avenir de l’aviation commerciale, convertit en un temps record des avions militaires en avions civils, et d’anciens pilotes de chasse se muèrent en pilotes de ligne ; des aéroports militaires furent équipés d’aérogares et d’ateliers. Dès 1923, les avions de la CFRNA transportaient des passagers, du fret et du courrier, de jour comme de nuit. La compagnie joua également un grand rôle dans l’amélioration de la sécurité avec le développement des prévisions météorologiques et l’utilisation de la TSF à bord des appareils.

En 1925, la CFRNA changea de nom pour devenir la CIDNA – Compagnie internationale de navigation aérienne. En 1933, l’Etat français réunit les cinq grandes compagnies aériennes françaises – Air Union, Air Orient, Lignes Farman, l’Aéropostale et la CIDNA – pour créer Air France. Dès ses débuts, la compagnie nationale prit à son compte les infrastructures au sol, et ouvrit ses portes au personnel expérimenté de la CIDNA. Elle bénéficia en outre de l’immense prestige de l’aéronautique française créé en treize ans d’existence de la CFRNA – CIDNA dans toute l’Europe. Bien que l’œuvre de la Compagnie souffrit lors de la Seconde Guerre mondiale, puis, suite à la mise en place du « Rideau de fer », son influence bénéfique sur le développement de l’aviation européenne est indéniable.

L’AUTEURE

Maryla Boutineau, Pragoise d’origine et Strasbourgeoise d’adoption, plasticienne, licenciée en russe et en histoire de l’art, correspondante de Flying Revue et auteure d’une série de livres sur les musées et les palais de Strasbourg, a été très naturellement attirée par un sujet réunissant les trois villes pour lesquelles elle éprouve un profond attachement – Paris, Strasbourg et Prague.

Ayant grandi dans un pays séparé du reste de l’Europe par le Rideau de fer, elle fut bouleversée en découvrant l’œuvre pacificatrice d’une poignée d’hommes exceptionnels, qui, bien que marqués par les horreurs de la Première Guerre mondiale, firent de leur passion pour l’aviation un instrument de réconciliation entre les peuples européens.

L’auteure mit sa prédilection pour les langues à contribution, en consultant des documents en français, en allemand, en anglais, en russe, en tchèque, et en établissant des contacts avec des correspondants étrangers, notamment avec Miloš Dermíšek, l’un des rédacteurs de Flying Revue, qui partagea avec elle des pépites trouvées dans les archives de Prague. Elle s’est fait ouvrir les portes de l’aéroport militaire de Kbely dont les bâtiments historiques, devenus monuments protégés, témoignent de l’histoire de la C.F.R.N.A-C.I.D.N.A. Elle a aidé Jirí Pruša, le pilote éditeur de Flying Revue, à organiser un vol commémoratif qui permit de raviver les contacts entre les aviateurs tchèques, roumains et français, en mémoire de leurs glorieux prédécesseurs.

Caractéristiques

  • Titre : La C.F.R.N.A-C.I.D.N.A. première compagnie européenne
  • Auteure : Maryla Boutineau
  • Éditeur : Editions Heimdal
  • Format : 21 x 29,7 cm
  • Nombre de pages : 252 pages en couleurs reliées
  • Prix : 29,50 €
  • ISBN :978-2-84048-562-9

Fête de l’aviation 26, 27 et 28 septembre 2020

Communiqué de presse – Fête de l’Aviation – mardi 22 septembre 2020

FÊTE DE L’AVIATION ce dernier week-end de septembre

Samedi 26, dimanche 27 et lundi 28 septembre : associations, clubs et professionnels autour de la « petite » et de la « grande » aviation se mobilisent pour mettre à l’honneur leurs activités. Le ciel et les étoiles font rêver ? Cette opération est conduite pour vous !

Une action nationale impliquant tous les acteurs possibles


La Fête de l’Aviation, c’est aujourd’hui 1500 pilotes associés, 50 AEROvillages partout en France, 20 conférences-débats en webinaires, 21 ambassadeurs impliqués (champions, personnalités,aventuriers). Une action construite dans l’esprit de la Fête de la musique ou de l’équitation, qui se développera d’année en année, avec un RDV d’ores et déjà fixé tous les derniers week-ends de septembre.


L’univers du vol libre, du vol moteur, de l’aéromodélisme ou encore du parachutisme en passant par l’aviation commerciale, d’affaires, militaire ou encore l’aérospatiale seront à l’honneur.

Au programme de ces 3 jours de fête

Géraldine Galland, coordinatrice nationale annonce : « La Fête est née cette année 2020 sous l’impulsion de passionnés par tout ce qui vole. La France a depuis toujours une longueur d’avance en termes d’Aviation et d’Espace principalement grâce à nos pionniers qui ont eu toutes les audaces et nous ont transmis de solides valeurs aujourd’hui représentées par un tissu associatif et professionnel inégalés dans le monde. Ils constituent de véritables tremplins à la formation des jeunes et participent à la création des métiers de demain. »


Des challenges inter-pratiquants et des actions solidaires, conférences – débats (sur internet en webinaire), actions pour les jeunes seront au programme les samedi 26, dimanche 27 et lundi 28 septembre. De nombreux baptêmes de l’air ou séances d’initiations sont offerts par les participants, visitez le site www.fetedelaviation.fr pour en savoir plus et peut-être remporter l’un de ces cadeaux !


Actions « périphériques » conduites par des tiers

L’Association Française des Femmes Pilotes offre un kit Patri-cultureAERO pour que chacun puisse, à partir de chez-soi, visionner un film documentaire et éventuellement passer une super soirée, seul(e) ou en famille. Vous trouverez toutes les informations sur le site www.fetedelaviation.fr.


Des commerçants et artisans vont aussi participer à leurs façons par le biais d’un concours de Vitrines ! Il pourra s’agir d’une vitrine à l’effigie d’un pionnier comme Antoine de Saint-Exupéry (dont nous fêtons 120eme anniversaire cette année) ou encore la mise en avant de notre incroyable chance… Car voler est l’un des plus vieux rêves de l’homme, devenu réalité aujourd’hui. Géraldine précise : « Je fais toute confiance aux commerçants et artisans pour nous surprendre à travers de belles idées et une créativité sans limite !


Le site internet mettra en avant d’autres actions sensationnelles et périphériques comme celle orchestrée par Hervé Bérardi, Président de ELEKTROPOSTAL. 100 ans après les pionniers de l’aviation, l’aventure ELEKTROPOSTAL vise à explorer des routes légendaires comme celle de l’Aéropostale avec des aéronefs utilisant une propulsion électrique n’émettant pas ou peu de gaz à effet de serre.

Communication et COVID-19

Géraldine précise = « Le site internet www.fetedelaviation.fr évoluera jusqu’au dernier jour d’opération pour partager avec vous notre bonheur d’être dans l’action. Il évoluera encore les semaines suivantes pour vous offrir une rétrospective ».

Par le maintien de la fête, les participants comptent simplement « conserver un cadre normal d’activité » tout en restant dans le partage pour offrir une bouffée d’oxygène à ceux qui s’intéressent à leurs activités.

Cette année, pas d’appel au public, pas de spectacle aérien, ni de manifestation, COVID oblige. Seuls les pratiquants et membres de la famille se retrouveront en nombre limité pour respecter le protocole sanitaire en vigueur sur chaque territoire.

Géraldine conclue : « Nous travaillons depuis de long mois dans la préparation de cette fête.Derrière, beaucoup de travail et beaucoup de plaisir à être dans l’action. Moins de participants que prévu principalement à cause de la crise sanitaire qui a fortement impactée nos activités, comme
beaucoup d’autres. Nous sommes néanmoins très fiers et très honorés de réunir déjà autant d’acteurs. Il s’agit des plus vaillants et des plus enthousiastes. Cette année de lancement a une valeur symbolique importante. Elle plante les bases d’un événement national avec des idées d’animations originales qui sont amenées à évoluer au fil des ans et à offrir une dimension spectaculaire exceptionnelle pour continuer à faire rêver, à apporter de la convivialité et à relier les Hommes. »




Indochine T01 Adieu vieille Europe

Des avions et de l’aventure, l’Indochine mystérieuse, des trafiquants d’opium, la guerre oubliée et des personnages haut en couleur. Voilà les ingrédients de cette nouvelle série avec Armand Baverel, pilote et homme d’exception.

Arrivé en Indochine pour piloter des P47 Thunderbolt, Armand volera aussi à bord d’hélicoptères et participera à tous les engagements importants, les accrochages avec les premiers chasseurs chinois à la frontière de la RC4 jusqu’à Diên Biên Phu. Plusieurs fois cité à l’ordre de l’armée, plusieurs fois cassé, joueur invétéré et buveur impénitent, Armand se croyait immortel. Aujourd’hui, il l’est.

  • Editeur : Editions Delcourt
  • Série : INDOCHINE
  • Collection : NEOPOLIS
  • Scénariste : PÉCAU Jean-Pierre
  • Illustrateur : MAZA
  • Coloriste : FERNANDEZ Jean-Paul
  • Date de parution : 26 août 2020
  • ISBN : 978-2-413-01984-8
  • Prix : 14,95€
  • A paraitre : Tome 02 Que le diable l’emporte.

Première Journée du Patrimoine Aéronautique !

Communiqué de presse
Paris, le 23 juillet 2020

GRAND PRIX DU PATRIMOINE 2020
Première Journée du Patrimoine Aéronautique !

L’Aéro-Club de France, plus ancienne institution aéronautique au monde, est heureux de vous convier à la première Journée du Patrimoine Aéronautique, organisée par sa Commission Patrimoine et qui réunira le 19 octobre 2020 dans les prestigieux salons du 6 rue Galilée à Paris 16ème, tous les acteurs du patrimoine de l’aviation.

Une journée exceptionnelle constituée de quatre « Tables Rondes », de huit « Ateliers » avec l’intervention de personnalités prestigieuses et des meilleurs experts, venant aussi bien du monde de la restauration, que de l’Aviation Civile, de l’Armée de l’Air, de la Culture …

La Journée du Patrimoine Aéronautique qui débutera à 8h30, abordera les sujets suivants :

  • la transmission du patrimoine,
  • la réglementation au service de la sécurité,
  • le nouveau label APAV ( Atelier du Patrimoine Aéronautique Vivant ),
  • les archives aéronautiques,
  • le patrimoine outil de rayonnement territorial,
  • l’évolution des pratiques de restauration,
  • le point de vue des industriels,
  • la réserve citoyenne du patrimoine en cours de création,
  • le patrimoine aéronautique immobilier,
  • l’esprit d’aventure dans l’aviation,
  • la restauration volante en atelier,
  • le patrimoine outil solidaire,
  • la formation
  • les valeurs de l’aviateur à travers les générations.

Le Général Philippe Lavigne, Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air, conclura à 18h00 cette belle journée dédiée au patrimoine aéronautique.

La cérémonie de remise des cinq Coupes du Grand Prix du Patrimoine clôturera cette toute première édition de cette Journée du Patrimoine Aéronautique, organisée avec le soutien de ses partenaires, le GIFAS, la Fondation Saint-Exupéry, AIRitage, IPECA, SECAMIC et le RSA.

Renseignements & Inscriptions : communication@aeroclub.com

Site : www.aeroclub.com

Facebook : https://www.facebook.com/aeroclubdefrance

communication@aeroclub.com(ouvre un nouvel onglet)

Twitter : https://twitter.com/AeroclubFrance

Contact presse : Béatrice Bernard – +33 (0)1 47 23 72 63 –communication@aeroclub.com

Aéro-Club de France – 6 rue Galilée – 75116 PARIS
Tél : +33 (0)147 23 72 72


L’AÉRODROME HISTORIQUE DE LA MONTAGNE NOIRE EST EN DANGER

Un projet de parc photovoltaïque de 6,8 ha est sur le point de voir le jour sur un site mythique du Vol à Voile en France : L’aérodrome de la Montagne Noire à 50 km de Toulouse. L’emprise de ces installations sur le site, à moins de 50 m de certains bâtiments inscrits à l’INVENTAIRE DES MONUMENTS HISTORIQUES (classés), et sur l’ancienne piste de treuillage (elle aussi inscrite) est absolument catastrophique.
« C’est un cri d’alarme que nous lançons à la communauté aéronautique pour préserver l’aérodrome de la Montagne Noire et son patrimoine qui sont menacés par cette implantation de panneaux photovoltaïques. Depuis 2009, et sur demande de notre association, il est le seul et unique aérodrome français inscrit dans son entier au titre des monuments historiques : ses pistes, ses hangars, son atelier, sa cantine et son musée, sont inscrits. Cette implantation de panneaux solaires détruirait la piste d’où les planeurs sont lancés depuis 1932 au sandow et au treuil, et supprimerait la sécurité qu’elle apporte en cas d’atterrissage long, de panne au décollage ou de retour basse hauteur. Le tout, à moins de 50 m du hangar Mistral du musée et dans le périmètre de protection de 500 m ! Le site serait ainsi saccagé ! » indique Bernard Gabolde, Président de l’APPARAT.

Pourquoi faire fi de l’histoire de ce site exceptionnel ?
Depuis près de 50 ans l’APPARAT et ses bénévoles préservent ce site et son musée « volant ». Découvert en 1932, Centre National en 1941 longtemps appelé « la Mecque du vol à voile », ce terrain a vu se réaliser les premiers records nationaux et internationaux de vol à voile et c’est ici que ces pionniers ont créé en 1930 la Société Française de Vol à Voile puis la Fédération Française de Vol à Voile du midi en 1933 (première Fédération Française de Vol à Voile). Les particularités aérologiques de l’aérodrome et la multiplicité de ses pistes favorisent une formation de qualité et en font un site exceptionnel.
Pourquoi faire fi de cette histoire et ne pas respecter le travail de longue haleine de tous les passionnés qui ont volé et qui volent encore ici ?

Pour manifester votre soutien :
Adressez vos commentaires et observations au Commissaire en charge de l’enquête publique à cette adresse avant le 21 juillet 2020 : ddt-enquete-publique-urbanisme@haute-garonne.gouv.fr
Par ailleurs, une pétition a été mise en ligne sur change.org : « Stop au projet de parc photovoltaïque de la Montagne Noire »


Antoine de Saint Exupery : 2 expositions Lyon et Toulouse

ANTOINE DE SAINT EXUPÉRY
Un Petit Prince parmi les Hommes

Une exposition, deux lieux :
La Sucrière, Lyon
14.10.2020 – 25.04.2021
www.expo-saintexupery.com
&
L’Envol des Pionniers, Toulouse
17.10.2020 – 29.08.2021
www.lenvol-des-pionniers.com

Une exposition conçue, réalisée et administrée par Tempora en partenariat avec la Fondation Antoine de Saint Exupéry pour la Jeunesse, le Musée de l’Air et de l’Espace, l’Armée de l’Air et l’Envol des Pionniers.

Cette exposition sera itinérante et internationale : après Lyon et Toulouse, elle s’installera à Bruxelles et à Paris. D’autres villes ont déjà marqué un intérêt.

Célébration du 120e anniversaire de la naissance d’Antoine de Saint Exupéry

Tout livre a une histoire et celle du Petit Prince débute avec la naissance d’Antoine de Saint Exupéry. L’écrivain, poète, aviateur et reporter français est né le 29 juin 1900 à Lyon et a disparu en service commandé, à bord de son Lightning P-38 du groupe de reconnaissance II/33, sous commandement américain (M.A.A.F. Mediterranean Allied Air Force), le 31 juillet 1944, au large de Marseille. Déclaré « Mort pour la France », une inscription au Panthéon honore la mémoire du grand écrivain et combattant.

L’écrivain aviateur est mondialement connu pour Le Petit Prince, conte philosophique empreint à la fois de poésie et d’un regard critique singulier vis-à-vis de la nature humaine. Publié en 1943 à New York, puis en France chez Gallimard en 1946, à titre posthume, ce livre devient très vite un immense succès mondial. Depuis sa première édition, Le Petit Prince continue son incroyable voyage à travers les frontières et les générations. Avec plus de 200 millions d’exemplaires vendus et près de 400 traductions, il est l’ouvrage de littérature française le plus connu et le plus lu au monde.

Mais Antoine de Saint Exupéry, c’est plus encore. Antoine de Saint Exupéry est un homme simple, direct et sans détour comme son style et les hommes qu’il admire, les Guillaumet, les Mermoz, les pionniers de l’Aéropostale ou, en 1940, les camarades du groupe II/33. À travers sa vie et ses œuvres, il a transmis des valeurs universelles qui trouvent aujourd’hui une résonance toute particulière, dans un contexte mondial soumis aux crises et aux tensions…

  • Esprit pionnier et visionnaire, notamment autour des thèmes de l’exploration et de la protection de l’environnement : « L’avenir, tu n’as pas à le prévoir mais à le permettre », écrit-il dans Citadelle.
  • Humanisme : toute sa vie, Saint Exupéry n’a cessé de dénoncer et de combattre les défauts qui engendrent tant de ces problèmes : indifférence, repli sur soi, intolérance… Il leur oppose le sens profond d’un idéal humaniste. « Pourquoi nous haïr ? Nous sommes solidaires, emportés par la même planète, équipage d’un même navire. », écrit-il dans Terre des hommes.
  • Engagement : chez Saint Exupéry, il y a bien entendu l’engagement intellectuel et militaire, mais il y a surtout l’engagement moral. « Si le respect de l’homme est fondé dans le coeur des hommes, les hommes finiront bien par fonder en retour le système social, politique ou économique qui consacrera ce respect. Une civilisation se fonde d’abord dans la substance. », écrit-il dans la Lettre à un otage.

À l’heure du 120e anniversaire de sa naissance, c’est l’occasion d’apprendre ou de réapprendre, à le connaître…

Notamment à travers l’exposition inédite qui se tiendra à Lyon et à Toulouse à partir du mois d’octobre 2020.

À Lyon, ville de naissance de l’écrivain aviateur.

Dans l’exposition Antoine de Saint Exupéry, un Petit Prince parmi les Hommes, présentée à la Sucrière, deux mondes se croisent et finissent par se confondre. Des installations multimédia, des films d’archives… Tout au long du parcours, les liens étroits entre Saint Exupéry et sa mère sont retracés. C’est elle qui raconte la vie et l’oeuvre de son fils. Une mise en contexte émouvante que justifient les relations particulières, denses qui unissaient la mère et son fils.

Le monde merveilleux du Petit Prince

Dans une première partie, l’artiste Arnaud Nazare-Aga a réussi à concrétiser le monde merveilleux du Petit Prince. Grâce à ses sculptures qui flottent dans la nuit de l’espace, le visiteur revisite l’histoire de ce petit bonhomme venu d’une lointaine planète pour nous parler de nous-mêmes. Son amour des couchers de soleil, les baobabs qui menacent sa planète, le renard qu’il doit apprivoiser, le mouton qu’il faut lui dessiner et surtout sa rose : autant d’images qui enchantent toutes les enfances du monde, d’hier et d’aujourd’hui. Autant d’images que le talent d’Arnaud Nazare-Aga et une mise en scène spectaculaire ravivent pour le plaisir de tous, petits et grands.

La vie passionnante de Saint Exupéry

Si Le Petit Prince est connu à travers le monde, la vie de son auteur l’est sans doute moins. Pourtant, celui-ci a toujours nourri son œuvre de sa propre vie. Et quelle vie ! Aviateur passionné, pionnier de l’aviation, notamment de l’Aéropostale à l’égal d’un Mermoz ou un Guillaumet, écrivain combattant lors de la Seconde Guerre mondiale, Antoine de Saint Exupéry est un personnage de roman aux multiples facettes. Et un homme amoureux de la vie et de l’humanité. C’est la première fois qu’autant d’objets personnels, photos, manuscrits et dessins sont ainsi rassemblés pour raconter la vie de l’auteur. Le visiteur feuillette ce roman vrai dont chaque chapitre est mis en scène pour le plonger au cœur d’une vie et d’une époque, celle des fous volants. Des répliques d’avions voisinent avec des projections de films, des montages audiovisuels, des témoignages de l’écrivain, de sa famille et de ses amis. Jusqu’à sa disparition mystérieuse au-dessus de la Méditerranée, un jour de juillet 1944. Sa dernière mission.

L’un e(s)t l’autre

Ces deux mondes se rejoignent dans un espace immersif final grandiose où le visiteur assiste à un jeu de cache-cache entre l’auteur et son célèbre personnage. Au milieu d’un décor fabuleux, ils se trouvent, se perdent, se poursuivent dans un spectacle sollicitant toutes les ressources audiovisuelles actuelles. Au point que la vie réelle de l’un finit par se confondre avec celle, rêvée, de l’autre. Un chassé-croisé haletant qui se termine par un happy end en apothéose.

INFOS PRATIQUES :

ADRESSE ET RÉSERVATION

  • La Sucrière, 49-50, Quai Rambaud, F – 69002 Lyon
  • Réservation obligatoire pour les groupes
  • +32(0)2/549 69 49
  • info@expo-saintexupery.com

OUVERTURE

  • Dès le 14 octobre 2020
  • de 10h à 18h du mardi au vendredi
  • de 10h à 19h les week-ends, jours fériés et du lundi au dimanche pendant les vacances scolaires de la zone A

TARIFS (audioguide inclus)

À Toulouse, Antoine de Saint Exupéry est devenu pilote de la ligne Latécoère/ Aéropostale

C’est à Toulouse-Montaudran dans les lieux même où L’Envol des Pionniers est installé qu’Antoine de Saint-Exupéry s’est envolé pour la première fois en tant que pilote de l’aéropostale. L’Envol des Pionniers raconte les petites et la grande histoire(s) de ces précurseurs qui ont su dépasser leurs limites pour donner naissance à l’aviation civile française. Car dès 1918 et pendant 15 ans, des aviateurs de légende comme Antoine de Saint-Exupéry, Jean Mermoz et Henri Guillaumet, ont foulé le sol de ce site authentique et se sont envolés depuis le champ d’aviation.

A L’Envol des Pionniers les visiteurs découvrent l’histoire de l’aéropostale, de ses Hommes et de ses légendes. A travers une médiation incarnée par des personnages en tenues d’époque (pilotes, mécaniciens, ouvrières entoileuses, passagers, chef d’escale) et des dispositifs muséographiques originaux, le visiteur découvre et revit les prouesses techniques et surtout humaines des débuts du transport du courrier, par-delà les déserts, océans et montagnes.

Un pilote nommé Antoine de Saint-Exupéry

En pénétrant dans le hangar à avions, les visiteurs partent à la rencontre d’Antoine de Saint-Exupéry « l’aviateur » où ont présentés les moments clés de sa vie et l’avion mythique associé à chacune de ces périodes. Le visiteur peut découvrir une réplique taille réelle du premier avion de La Ligne aéropostale , le SALMSON 2A2 sur lequel Antoine de Saint-Exupéry a volé. De cette façon petits et grands découvrent une autre facette du célèbre écrivain : celle du pilote pionnier de l’aéropostale mais aussi pilote d’essais et pilote de raids.

Une vie consacrée à son amour pour les avions

L’exposition retrace la vie du légendaire pilote depuis son vélo ailé de petit garçon jusqu’à sa mort tragique à bord du mythique P38 au-dessus de la Méditerranée. Autour d’une scénographie inédite alliant objets personnels, des installations sonores et visuelles, des livres écrits sur cette période par l’écrivain aviateur : l’exposition invite le public à découvrir le parcours de cet homme courageux et profondément humaniste.

Dans l’intimité de l’aviateur écrivain.

Le public découvre également les profondes amitiés du pilote avec ses collègues de la Ligne aéropostale mais aussi les mécanos, radios et navigateurs. Par le biais d’images historiques, le visiteur plonge également au cœur de l’intimité d’Antoine de Saint-Exupéry : sa famille et sa relation privilégiée avec sa mère, son amour pour les femmes, mais surtout sa rencontre avec Consuelo qui deviendra son épouse en 1931. Amoureux, il l’était aussi de la littérature et du cinéma. L’exposition revient sur les films qui ont forgé sa notoriété outre-Atlantique telle que l’adaptation de Courrier Sud en 1937. La dernière partie de l’exposition retrace son exil à New-York où il écrit nombre de ses ouvrages dont Le Petit Prince. Puis le visiteur découvre l’engagement de l’écrivain à combattre auprès des américains lors de la Seconde Guerre Mondiale en intégrant une escadrille de reconnaissance qui lui inspira Pilote de guerre .

Le monde merveilleux du Petit Prince

Comme un passage de relai entre Antoine de Saint-Exupéry l’aviateur et Antoine de Saint-Exupéry le créatif, l’exposition se clôture autour d’une série de sculptures en couleur réalisées par l’artiste Arnaud Nazare-Aga. Chaque objet représente un dessin extrait du Petit Prince . Colorée et pétillante, la douzaine de sculptures invite le visiteur à rêver et à regarder le monde avec des yeux d’enfants.

Une programmation éducative et culturelle

L’Envol des Pionniers propose un accompagnement éducatif de l’exposition tout au long de l’année scolaire, avec des ateliers, rencontres et projets qui aideront les élèves à mieux découvrir le personnage d’Antoine de Saint-Exupéry. Parallèlement, une programmation culturelle spécifique permettra de rendre compte de l’aviateur écrivain et de son oeuvre au travers de regards croisés où s’entremêleront la littérature, le cinéma, les sciences et techniques et, plus largement, l’imaginaire.

INFOS PRATIQUES L’ENVOL DES PIONNIERS :

ADRESSE

  • L’ENVOL DES PIONNIERS
  • 6 rue Jacqueline AURIOL
  • F- 31 400 TOULOUSE
  • téléphone : 05 67 22 23 24

RESERVATION

www.resa@semeccel.com

OUVERTURE

du 17 octobre 2020 au 29 août 2021

HORAIRES

TARIFS

  • Enfant : 5 euros (5 à 18 ans)
  • Adulte : 8 euros (plus de 18 ans)
  • Groupe tourisme : 7 euros par personne
  • Groupe scolaire : 4 euros par enfant

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