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AN124-100 de Volga Dnpr à Nantes ©Philippe Lohat |
Je ne connais pas le contenu de ce colis mais on peut imaginer par exemple que c’est une machine outil pour une usine AIRBUS.
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AN124-100 de Volga Dnpr à Nantes ©Philippe Lohat |
Je ne connais pas le contenu de ce colis mais on peut imaginer par exemple que c’est une machine outil pour une usine AIRBUS.
CRJ-1000 NextGen aux couleurs de HOP! au départ de Nantes ©Philippe Lohat |
Après « Cougar corridor » Florian Rochat vient de publier récemment son deuxième roman « La légende de Little Eagle«
En 1944, un jeune pilote américain se « crashe » près de Verdeil, petit village bourguignon. Touché par la flak allemande, il aurait pu sauter en parachute, mais s’est sacrifié en restant à bord de son Mustang P-51 jusqu’au bout pour ne pas percuter une maison. Bien des années plus tard Hélène Marchal, journaliste dans la quarantaine, hérite de cette maison dont elle n’avait jamais entendu parler. Sa mère peut avant sa mort lui ayant révélé le sacrifice du pilote américain, elle se rend sur les lieux et trouve dans un livre de la bibliothèque une copie carbone d’une lettre adressée en 1947 par son grand-père maternel aux parents du premier lieutenant John Philip Garreau, pilote de chasse dans l’armée de l’air américaine. Cette jeune femme d’aujourd’hui, comprenant que d’une certaine manière elle doit à ce pilote d’avoir pu naître, va souhaiter découvrir qui il était et reconstituer son histoire. Grâce à l’adresse trouvée sur la lettre, Hélène Marchal décide de rendre dans le Montana pour en apprendre plus sur les motivations du jeune pilote à venir combattre en Europe et raconter son histoire.
L’idée de départ de ce roman est l’histoire vraie de Leroy Lutz jeune pilote américain qui s’est « chrashé » volontairement avec son P38 Ligtning plutôt que de sauter en parachute afin éviter de percuter une maison. Lire l’article dans L’Union de Reims du 30 janvier 2012 : http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/andre-mathy-noubliera-jamais-ce-jeudi-22-juin-1944
D’après Florian Rochat « Ce n’est ni un livre de guerre, ni un livre d’aviation, mais plutôt un roman sur le destin. Il comprend toutefois pas mal de séquences de formation et de combat, et même une rencontre à Borgo avec Saint-Exupéry, où le héros a une discussion poignante avec lui sur la « vraie fausse mort » du Petit Prince. »
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Florian Rochat |
Ancien journaliste de presse écrite, radio et télévision, Florian Rochat vit au pied des montagnes du Jura suisse, où il pratique de manière assidue la randonnée et le ski de fond. Amoureux de l’Ouest américain, notamment du Montana, « terre d’ancrage » de deux de ses romans. Il a publié deux ouvrages chez des éditeurs traditionnels: un document sur la vie au travail en France, La Saga du boulot (Favre, 1986) et Cougar corridor, roman écologique sur les lions de montagne (Le Passage, 2009).
Convaincu des nombreux avantages offerts par les développements de l’édition numérique, il a choisi d’autopublier son nouveau roman, « La légende de Little Eagle« , sous cette forme dématérialisée (2€90 au format kindle sur Amazon.fr). Il est toute fois possible d’en acheter la version papier pour 10$99 sur le site d’Amazon.com.
Jusqu’au 10 mars 2013 midi, la version numérique (tous formats) de « La légende de Little Eagle » est offerte gratuitement à cette adresse : https://www.smashwords.com/books/view/109054
Source des informations :
Florian Rochat : http://www.florianrochat.com
L’union de Reims : http://www.lunion.presse.fr
L’Aérobibliothèque : http://www.aerostories.org/~aerobiblio/article3588.html
Air France dans tous les ciels
Auteur : Denis Parenteau
Editions Ouest France
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©Aéroclub de France |
Marie-Christine Villatoux, chef du département du service des Archives de la Défense à Vincennes, évoquera les conditions politiques, sociales et militaires qui ont permis aux femmes l’accession au rang des pilotes militaires. Des courts métrages illustreront le parcours impressionnant de certaines pilotes exceptionnelles.
Une série de témoignages autour d’une table animée par Marie-Françoise Scibilia, présentera différentes actrices du monde de l’aviation :
Marie-Françoise Scibilia, carrière d’ingénieur de recherche dans l’aéronautique au CNRS ;
Alex Jolivet, mécanicienne chargée de la maintenance en ligne, d’abord sur Concorde et actuellement sur Boeing 777 chez Air France Industries ;
Le lieutenant Helena Augusto, pilote d’hélicoptère de l’armée de Terre ;
Chloé Traisnel, copilote de ligne, chez Air France ;
Martine Tujague, pilote privée et vice-présidente de l’Association Française des Femmes Pilotes ;
Michèle Bondin-Seignette, pilote de compétition et de voltige ;
Catherine Maunoury championne du Monde de voltige aérienne, 10 fois championne de France et actuelle directrice du musée de l’Air et de l’Espace.
Cette soirée exceptionnelle vous est proposée grâce à la participation de l’Association Françaises des Femmes Pilotes, du musée de l’Air et de l’Espace, du 3ème régiment d’hélicoptères de combat de l’armée de Terre, d’Air France et de la DGAC.
Signatures de livres :
Catherine Maunoury : l’Etrange bonheur de voler, la sagesse de l’Aviatrice
Geneviève Moulard : les Femmes de la Royal Air Force 1918-1945 ;
Martine Gay : du rêve à la réalité sur les traces de l’Aéropostale
Martine Gay-Alexandre Kaiser : le Pilote et sa machine
Martine Gay-Michel Poirieux : La liberté d’être au féminin
Michèle Bondin-Seignette : Au vent des Hélices
Christian Bernadat, Philippe Pâris, Michèle et René Seignette : Cent Ans d’Aéronautique sur la Plaine de Versailles
Informations pratiques :
Les conférences ont lieu à 19 h 30 dans les Salons de l’Aéro-Club de France
adresse : 6 rue Galilée – 75016 Paris
Métro Boissière
Participation aux frais : 4 euros
Réservation obligatoire : communication@aeroclub.com ou 01 47 23 72 63
Source des informations :
Aéro-Club de France : http://www.aeroclub.com
Centre en Route de la Navigation Aérienne-Est à Reims ©Xavier Cotton
Potez 62 F-ANPI » Cigogne » d’Air France ed Godneff (collection privée Xavier Cotton)
Voici les impression du docteur Robert Delabost sur son vol de Paris à Marseille avec un Potez 62 d’Air France en 1937. Ce témoignage est paru dans la « Revue de l’Aéroclub de Normandie » (trimestrielle) d’août 1937. Air France est alors une toute jeune compagnie aérienne puisque fondée en 1933.
« Notre vice président fondateur de l’Aéro-Club, Robert Delabost, ayant le 13 mai dernier, employé l’avion de la ligne « Air-France » pour un déplacement dans le midi, a bien voulu donner à notre trésorier (Jean Bétrancourt, ndlr), et à l’attention de nos membres, ses impressions sur ce voyage.
Collection Alain Bétrancourt
Oui, mon cher trésorier, comme je l’avais projeté depuis longtemps, je viens de faire le voyage de Paris à Marseille par le service d »Air-France » sept cents kilomètres à …… vol d’oiseau, en trois heures un quart et deux demies heures d’auto.
C’est un rêve en comparaison avec la longue et fatigante nuit que l’on doit passer en chemin de fer pour effectuer le trajet, et c’est une joie pour un « vieux de l’air ».
Mais comment est-on admis à faire le voyage ?….
C’est bien simple : on consulte à la gare, dans les agences de voyage ou à l’aéroclub, un horaire d' »Air-France » et l’on retient, par lettre ou par téléphone, sa place à bord de l’avion, de préférence quelques jours à l’avance, au Bureau de cette Compagnie Aérienne, 2, rue Scribe, à Paris : On paie 630 francs à ce Bureau qui vous indique l’heure du départ de l’autobus spécial qui part du Bureau d' »Air-France » 116, rue Lafayette et vous conduit à l’aérodrome du Bourget. c’est dans ce Bureau que l’on vous remet les billets et que l’on vous prends tous vos bagages et votre appareil photographique. ceux ci vous seront remis à votre arrivée à Marseille.
Et c’est les mains libres que l’on monte dans l’autobus rapide qui vous attend, et on a juste le temps de traverser les interminables couloirs de la nouvelle gare pour arriver dans la salle d’attente et sur l’aire de départ de l’avion. À moins qu’une averse d’importance, comme celle qui tomba alors, ne retarde l’envolée de dix minutes par mesure de prudence.
Embarquement à bord d’un POTEZ 62 d’Air France Sur la ligne Paris-Bordeaux ©Jacques Hémet
On se hâte alors vers un superbe bi-moteur « Potez 62 », qui vous attend en face, à cinquante mètres : on monte à tour de rôle les marches d’un escabeau et l’on s’installe à son grès sur les fauteuils libres de la carlingue, absolument comme dans un wagon.
Les moteurs sont chauds, le pilote et le radio-gonio sont à leur poste, le steward s’assure que les douze voyageurs (dont onze anglais) sont à leur place, la porte est claquée, les moteurs ronflent plus fort et l’on décolle.
Et le confort à bord ?….
Parfait. Les sièges, très souples, se moulent au corps, et le dossier, bien incliné, vous donne une impression si agréable que de tout le trajet, je n’ai vu aucun voyageur le quitter pour se délasser comme on le fait volontiers dans le chemin de fer. Une grande glace vous permet de voir aisément la terre en restant confortablement assis. Au dessus de la glace, un petit ventilateur réglable vous envoie un courant d’air frais très agréable sur la figure, car l’air de la carlingue est aussi calme et chaud que celui d’un compartiment de chemin de fer ; au dessous de la glace, une pochette contient trois petits sacs de papier résistant pour recevoir, au besoin, les résultats du mal de l’air.
Aménagement de la cabine d’un Potez 62 ©Photo constructeur via Jacques Moulin
Il y a très peu de vibrations et l’on peut écrire ses mémoires d’un écriture à peine tremblée.
Le steward vous remet bientôt un petit sachet de papier contenant du coton pour mettre dans les oreilles : mais le bruit des moteurs n’est pas très fort puisque l’on peut se parler et se comprendre à cinquante centimètres en élevant un peu la voix, et l’on ne tarde pas à se passer du bouchon de coton : quelques minutes après le départ, le steward vous distribue des bonbons. Le geste est délicat, mais aussi il est utile, car ce sont des pastilles de chewing-gum, que l’on suce pendant tout le trajet pour aider la pénétrations ou la sortie de l’air dans la caisse du tympan et éviter bourdonnements ou douleurs aux changements d’altitude.
Potez 62 F-ANPG ©Photo constructeur via Jacques Moulin
Et maintenant pourriez vous nous donner quelques impressions de voyage ?….
Bien volontiers. Au départ, on s’élève sur cette banlieue Nord-Est de Paris dont les maisons banales et les usines ne tardent pas à paraître bien petites ; puis, dans la brume qui suit la pluie d’orage, on devine Paris et sa tour Eiffel. Un ruban lamé d’argent, c’est la Seine ; puis un autre tortueux, c’est la Marne. Un troisième plus étroit apparait, c’est l’Yères (en réalité c’est l’Yerres dans l’Essonne à ne pas confondre avec l’Yères petit fleuve côtier de Seine-Maritime, ndlr). On vole encore sous les volutes noires d’un ciel orageux. Puis, c’est le brouillard : on traverse les nuages. Le soleil apparait alors éblouissant dans un ciel bleu, et aussitôt, on survole les moutons dorés, à perte de vue, de la mer de nuages. On est à 1,600 ou 1,800 mètres. Le spectacle est merveilleux.
De temps en temps,par une trouée noire, on voit la terre. Elle est bien sombre et bien vilaine, par comparaison, la terre.
Après trois quarts d’heure environ, petit à petit, le sol apparait à travers la brume, de plus en plus net ; mais ce n’est pas la terre de chez nous ; les champs sont petits et en forme de polygones irréguliers. À dix kilomètres environ sur la droite, on longe un long ruban argenté, c’est la Loire, dont nous remontons la vallée : nous survolons Chateau-Chinon. Un quart d’heure se passe et nous voyons un pays tout plein de flaques d’eau : le Nivernais.
Potez 62 F-AOUA à Lyon-Bron ©SLHADA
Puis nous tombons dans deux ou trois tous d’air causés par la traversée des Monts du Lyonnais et quelques minutes après, nous longeons la Saône, et nous sommes en vue du Rhône et son confluent. On est déjà sur Lyon, qui ne parait pas très grand. Voilées par une légère brume, on distingue Notre-Dame-de-Fourvières, la place Bellecour et la gare Perrache.
Mais tout cela s’enfuit rapidement, car l’avion va vite ; on se rapproche du sol, la terre tourne encore, et l’on roule sur le terrain de Bron. Cinq minutes d’arrêt, tout juste le temps de prendre un café trop chaud, et l’on court à l’avion qui s’envole.
Puis nous voyageons dans l’air limpide et chaud de la vallée du Rhône, à quelques 20 kilomètres de sa rive gauche. Les Alpes neigeuses sont toutes dorées par le soleil ; on reconnait le Massif du Mont-Blanc, puis celui du Pelvoux
Plus loin, on rase de près le Ventoux aux pentes pierreuses. On survole des fleuves de sable : C’est l’Isère, la Drôme et la Durance. Sur la droite, on distingue le Massif Central couvert d’orages éclairés par les lueurs rouges feux du soleil. le spectacle est passionnant de tous côtés… Et, tout d’un coup, on a l’agréable surprise de découvrir l’Étang de Berre, avec ses réservoirs de pétroles, ses deux terrains d’aviation et, plus loin, la belle mer bleue.
On cherche à s’orienter, mais la terre se met à danser une sarabande effrénée ; tout tourne devant les yeux et l’avion roule sur le terrain de Marignane.
À l’arrêt, seul je descends ; les onze autres voyageurs, Les Anglais, restent dans le Potez, qui repart aussitôt pour Cannes.
Dix minutes après, j’étais invité à monter dans un vieux tacot d' »Air-France », qui par des chemins invraisemblables, me conduit, avec un bruit de ferraille, vers la banlieue de Marseille, plus bruyante encore et plus grouillante, où l’on ne peut avancer qu’à grands coups d’une trompette sonore.
À trois heures, j’avais quitté la rue Lafayette, et à sept heures, j’étais sur la Cannebière, frais et dispos. C’est au bureau d' »Air-France » que mes bagages et mon appareil photographique me furent rendus.
Potez 62 F-ANPH ©Photo constructeur via Jacques Moulin
Et pour conclure ?……
Voyage beaucoup plus court, plus beau et moins fatigant qu’en Chemin de fer. À peine plus coûteux, si l’on tient compte qu’à l’arrivée on n’éprouve pas le besoin de perdre du temps pour se reposer.
Le Danger ? Infiniment moindre que dans les promenades en autocar dans les montagnes niçoises ou sur les corniches en bordure de la mer.
Enfin, c’est un agrément, et c’est aussi un devoir pour chacun de contribuer au développement de notre aviation en s’en servant, comme savent s’en servir…… les Anglais.
Sources des Informations et Documentations :
Alain Bétrancourt
Photos constructeur via Jacques Moulin
Revue de l’Aéroclub de Normandie août 1937
Société Lyonnaise d’Histoire de L’Aviation et de Documentation Aéronautique : http://www.slhada.fr/
Les effets de la turbulence sur un avion ne peuvent être étudiés qu’en vol, les mesures en soufflerie sur maquette, utiles dans bien des domaines, n’apportent rien dans celui-ci, car la turbulence ne suit pas les lois de la similitude. Je dirais même qu’au deuxième degré, c’est à dire pour la détermination sur maquette des caractéristiques d’une soufflerie à construire, cette technique peut se solder par de sérieux déboires. C’est ce que j’ai évité de faire lors de la construction de deux souffleries, l’une du type « Eiffel » de 80 CV à Lille en 1938 pour la mise au point des équipements de mesure, l’autre « à retour » de 120 CV à Toulouse en 1941.
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Potez 540 avec l’Anémoclinomètre ©Philippe Rollin |
En septembre 1935, pendant que l’Ingénieur en Chef de l’Aéronautique P. Dupont procédait à la transformation d’un bombardier POTEZ 540 en avion laboratoire, les équipes au sol de l’ONM et de l’IMFL ne restèrent pas inactives et procédèrent à de nombreuses mesures aérologiques avec des moyens divers : fusées fumigènes, anémoclinomètres montés à trois mètres du sol sur des pylônes alignés dans la direction du vent dominant. J’ai mis en évidence, avec ce type de dispositif en 1936, qu’une rafale enregistrée à une certaine vitesse par l’anémoclinomètre de tête se déplaçait à vitesse moitié pour atteindre les anémoclinomètres suivants. Ceci m’a permis de rassurer Mr Hurel responsable d’essais avec ballon à MURUROA en lui précisant que si le vent soufflait à 100 km/h, le ballon ne se déplacerait qu’à 50 km/h, ce qu’il a effectivement constaté ; il m’a remercié pour cette information.
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POTEZ 58 offert par Pierre Cot Ministre de l’Air en 1937 ©Philippe Rollin |
En 1937, Pierre Cot, Ministre de l’Air, nous rendant visite à l’IMFL, est particulièrement intéressé par nos travaux d’aérologie et par les moyens de mesures au sol et en vol que nous avons développés. Aussi, pour marquer son intérêt pour nos recherches et nous encourager, il met à notre disposition un petit avion militaire, un Potez 58, et son pilote ; par ailleurs il m’accorde une bourse de pilotage dans le cadre de l’aviation populaire qu’il vient de créer, bien que j’aie dépassé la limite d’âge autorisée. J’ai pu ainsi passer fin 1937 mon brevet sur le terrain de Lille-Ronchin en même temps que Christian, frère d’Edmond Marin la Meslée dont on oublie trop qu’il a été classé Premier Chasseur Français au cours de la dernière guerre après 20 victoires aériennes, et avec Lami, qui, entré à Air France, a terminé sa carrière comme Commandant de bord sur Boeing 747. Si j’évoque ici le souvenir de mon camarade Lami , c’est qu’il m’a avoué un jour qu’il pratiquait le vol à voile pour avoir de temps en temps la possibilité de voler et de tenir en main un vrai manche à balai !
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Potez 58 en panne au dessus de la Bourboule ©Philippe Rollin |
Troisième incident, mais avec le Potez 58. Une panne de moteur avant d’atteindre La Bourboule nous oblige à atterrir sur le plateau mal pavé de Charlanne.
Voici une très belle affiche (155 x 117 cm) dessinée par B. Delcourt journaliste-dessinateur à Paris-Normandie récemment entoilée annonçant une journée aérienne sur l’Aérodrome de Rouen-Rouvray dit « Le Madrillet » (fermé en 1968). Cette journée organisée par l’Aéroclub de Normandie sous le patronage de Paris-Normandie et Sprint eut lieu un 6 juin, mais on peut se demander de quelle année ?
Grâce à une demande d’aide sur Aéroforum (http://www.aerostories.org/~aeroforums/forumhist), nous sommes actuellement arrivés au conclusions suivantes. En prenant pour référence arbitraire que pour ce meeting le 6 juin était un dimanche cela donne les 3 années suivantes possibles 1948, 1954, 1965.
Sur l’affiche on peut voir deux Vampires particulièrement reconnaissables en raison de leur fuselage arrière bi-poutre ce qui peut nous aider à trouver l’année de cette journée aérienne rouennaise.
Michel Léveillard témoigne « Le premier Grand Meeting d’après-guerre a Rouen fut en 1947 avec la participation des YAKs Du Normandie Niemen. Les suivants eurent lieu en 1948 – 1949 …etc
Le seul de ces trois Meetings dont je me souviens avoir vu des Vampire fut en 1948 »
Regis Biaux nous informe que l’Armée de l’Air n’a mis en service ses Vampire qu’en octobre 1949, par conséquent les Vampire vus par Michel Léveillard en 1948 en présentation au Madrillet, ne pouvait être que des Vampire de la RAF. Dans ce cas, on peut se demander pourquoi les Vampires de l’affiche ont des cocardes françaises ?
En 1954, ce sont les pleines années Vampire dans l’Armée de l’Air, donc possible en vol lors d’un meeting au Madrillet… et en corrélation avec l’affiche.
Les Vampire de l’Armée de l’Air l’avion ayant terminé leur carrière opérationnelle en 1961, il n’a pu être possible de les voir en meeting en 1965.
Maintenant, les affiches des meeting aérien organisés par l’Aéroclub de Normandie étant soumises à concours il se peut que cette affiche soit seulement une étude. Il faudrait probablement aller chercher dans les archives de Paris-Normandie ou de Sprint pour obtenir plus d’informations sur cette journée aérienne.
Voici quelques dates de meeting aérien organisés à Rouen après la seconde guerre mondiale : 11/08/46, 8/06/47, 06/06/48, 6/06/49, 4/06/50, 31/08/52, 30/05/55, 10/07/57, 6/09/59 (Pavilly) et 24/06/62 (Rouen-Boos)
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