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Être contrôleur(euse) aérien(ne) au CRNA-Est de Reims

Une contrôleuse aérienne au CRNA-Est ©Xavier Cotton Une contrôleuse aérienne au Centre en Route de La Navigation Aérienne Est à Reims ©Xavier Cotton

Quand vous dites à votre entourage que vous êtes contrôleur(euse) aérien à Reims, la majorité des personnes a du mal à comprendre où et comment vous travaillez. Lorsque la base militaire de Reims était encore ouverte, on vous imaginait à la tour de contrôle. Mais maintenant, on fronce les sourcils et en disant d’un air très étonné « tu bosses pour les petits coucous sur l’aérodrome de Reims-Prunay ? « . En effet, si le travail des contrôleurs aériens en tour de contrôle ne vous est pas étranger, il vous est plus difficile d’appréhender celui des contrôleurs aériens dans un Centre en Route de la Navigation Aérienne (CRNA-Est). Pourtant les missions assurées auprès du trafic aérien sont identiques : assurer la sécurité et la fluidité du trafic aérien et fournir des informations aux pilotes.

Le CRNA-Est est l’un des 5 CRNA’s français (Paris, Brest, Bordeaux, Aix en Provence et Reims) qui assurent 24h/24 et 7J/7, les missions du contrôle aérien sur tout l’espace aérien français hormis les zones d’approches liées aux aérodromes.

Le CRNA-Est est responsable de la sécurité des vols, au dessus de 3500m environ, dans le quart nord-est de la France ; espace aérien qui va de Genève à Boulogne et jusqu’aux frontières Nord et Est. Cet espace aérien est découpé en secteurs de contrôle. Le découpage est d’abord effectué selon des limites géographiques, puis chacun de ces volumes peut être encore découpé en tranches. En fonction du trafic, ces secteurs sont regroupés ou dégroupés. Ainsi au cœur de la nuit tout l’espace de Reims est contrôlé par un seul secteur alors qu’au cœur de l’été il peut y avoir jusqu’à 16 positions de contrôle ouvertes.

Le CRNA-Est se situe au cœur de la « Core area », zone de trafics aériens des plus importants en Europe. Il est à la croisée des transits

  • de l’Italie et de la Suisse à destination du Royaume-Uni,
  • des pays scandinaves et du nord de l’Allemagne vers l’Espagne, les îles Canaries, le Maghreb et retours
  • des vols transatlantiques en provenance de l’Europe de l’Est
  • des départs de Paris vers l’Orient, le Moyen-Orient et l’Asie

La fluidité et la sécurité des vols y sont assurées pour une moyenne de 2500 vols/jour soit plus de 890 000 vols/an.

CRNA-Est ©Xavier Cotton
Centre en Route de la Navigation Aérienne Est ©Xavier Cotton

Au CRNA-Est*, douze équipes de contrôleurs aériens se relaient pour assurer ses missions dans la continuité, sur un cycle de travail et de repos de douze jours. Chaque jour, 3 équipes d’une quinzaine de contrôleurs aériens sont sur site. Elles arrivent en horaire décalés et se relaient au fil de la journée, permettant temps de pause et repas, de manière à ce qu’ il y ait toujours deux équipes en salle de contrôle. Une équipe de nuit arrive en début de soirée et reprend progressivement les secteurs de contrôle tenus par les équipes de jour finissant leur vacation.

Sur chaque position de contrôle, travaille un binôme. L’un des contrôleurs est appelé « Radariste », l’autre « Organique ». Ils possèdent tous les deux la même qualification et sont donc inter-changeables. Le rôle du radariste est de surveiller le trafic aérien sur son écran radar pour assurer un espacement de sécurité minimum entre les vols et de fournir toute assistance demandée par un pilote. Le rôle de l’organique est de préparer le travail du radariste par une analyse globale de l’environnement et d’assurer la coordination avec les différents acteurs de la sécurité aérienne.

Sur l’écran radar, la position géographique de chaque avion est représentée par un symbole sur lequel se rattache une étiquette contenant des informations sur le vol. Derrière ce symbole six points représentent les positions passées de l’avion, constituant la « banane »(1 cm sur l’écran), correspondant à peu près à une minute de vol et une distance de treize kilomètres.

Pour assurer la séparation minimum autorisée entre les avions.

La « bulle » de sécurité est l’espace minimum qui doit être garanti entre les avions.

à garantir à chacun d’eux est fixée à 5 nautiques en distance latéral et 1000 pieds en vertical soit 8 km de rayon autour de l’avion et 300m de hauteur. Ces normes qui peuvent vous paraitre très large, le sont moins quand on se rappelle que les avions commerciaux  volent environ à 900 km/h. Si en suivant leur trajectoires prévues deux avions risquent de se « frôler » c’est à dire de passer en dessous de ces normes de sécurité, le contrôleur indique aux pilotes les manœuvres à effectuer pour rétablir l’espacement minimum. Ces manœuvres peuvent être un cap à suivre pendant un temps donné ou un changement d’altitude ou une régulation en vitesse. Sur chaque secteur, les contrôleurs peuvent gérer entre 14 et 20 avions simultanément.

Le métier de contrôleur aérien nécessite une grande capacité d’analyse en temps réel. Le stress du contrôleur aérien vient du fait qu’il a beaucoup d’informations à gérer simultanément qui évoluent tout le temps. C’est pourquoi, la journée de travail prévoit des pauses régulières au bout de deux heures et demie maximum de présence devant l’écran. Le temps de pause doit durer 25 % du temps de travail. Les contrôleurs sont soumis à des visites médicales régulières, tous les deux ans pour les plus jeunes, une fois par an pour les plus de 40 ans. L’âge de la retraite d’un contrôleur aérien est de 59 ans

Les contrôleurs aériens français sont recrutés sur concours national au niveau BAC+2 et sont ensuite formés à l’École Nationale d’Aviation Civile (ENAC) à Toulouse. pendant 3 ans afin d’obtenir leur Grade de Master en Management et Contrôle du Trafic Aérien (MCTA), reconnu par le Ministère de l’Enseignement Supérieur. Pour plus de précisions sur cette formation d' »aiguilleur du ciel  » nommé plus officiellement Ingénieur du Contrôle de la Navigation Aérienne (ICNA), je vous indique la page du site de l’ENAC : http://www.enac.fr/fr/mcta-controleur-aerien. Si vous êtes des environs de Reims et que vous souhaitez rester dans la région alors n’hésitez pas, passez le concours, il y aura une place pour vous au CRNA-Est.

Je suis heureux de vous avoir présenté ce beau métier que j’ai exercé au CRNA-Est pendant quasiment 30 ans, et si vous souhaitez quelques précisions vous pouvez me contacter à l’adresse indiquée dans le menu contact.

Le CRNA-Est* en quelques Chiffres

  • *Le centre en Route de Navigation Aérienne de Reims est opérationnel depuis mars 1983, il fêtera bientôt ses 40 ans.
  • 500 personnes dont 350 contrôleurs aériens y travaillent, une population plutôt jeune puisque la moyenne d’age y est de 33 ans.
  • Chaque jour le CRNA-Est contrôle entre 2500 et 3000 avions, soit pas loin de 890 000 vol par an.

Quelques liens :


AIR-ENGLISH EVALUE VOTRE ANGLAIS AERO

Article original de publié sur http://airforces.fr/ reproduit avec son accord.

Air-English est une société basée en Belgique et en Espagne (Barcelone) dont l’activité principale est d’évaluer le niveau d’anglais de tous les personnels navigants et non-navigants. Elle organise des sessions partout dans le monde, principalement en Belgique et en France, en Pologne et au Portugal. Les candidats pilotes peuvent passer l’examen FCL .055. Les contrôleurs peuvent tenter l’ELPAC certifiant un niveau OACI 4 minimum. Les mécaniciens avion peuvent faire valider un niveau d’anglais comme les agents de piste.
Les communications en langue anglaise sont primordiales pour les pilotes et contrôleurs. Le facteur humain est désigné comme cause unique dans presque 8 crashs aériens sur 10. Il est aussi clairement établi que la communication radiotéléphonique en anglais est majoritairement mise en cause pour les non-natifs et ferait même partie des cinq premières causes d’accidents d’après un rapport de la Flight Safety Foundation. Réussir à la qualification de radiotéléphonie FCL .055 ou à l’examen d’anglais OACI ELPAC n’est pas seulement un objectif qui permet de valider les cases XII et XIII de la licence de pilote de la DGAC. C’est aussi un progrès pour la sécurité des vols car tous les navigants sont concernés un jour ou l’autre. Aussi, on oublie souvent que toute station radio peut être sollicitée pour relayer une communication radio en cas de défaillance d’une station ou pire en cas de situation de détresse ou même d’urgence. Que fait-on si la station radio à secourir ne sait pas parler français? Il n’ont qu’à parler français me direz-vous. Après tout, le français est une des langues officielles de l’OACI. C’est sans doute injuste mais ce qui est en vigueur en France et dans de nombreux pays ne l’est pas dans les pays anglophones mais c’est un autre débat qui sera peut-être développé plus tard ici car en évolution. Des protestations ont été émises pour faire valoir la place des autres langues officielles: le français d’abord mais ce pourrait être le cas pour l’arabe, le chinois, l’espagnol et le russe.
D’après les retours d’expérience de l’examen FCL .055 proposé par Air-English, il semblerait qu’il soit un peu plus facile que l’examen proposé par la DGAC. Il ne faut pas croire toutefois que cela soit partie gagnée puisqu’il y a aussi des échecs et quelques questions ardues. Le format de cet examen est peut-être un peu plus facile en ce qui concerne l’écoute mais l’expression orale y est soigneusement évaluée même si l’anglais des procédures est un peu allégé car les pilotes VFR sont testés comme les pilotes IFR. Il n’y a donc pas de distinction IR/VFR comme cela se fait dans les centres d’examens de la DGAC, le champ d’évaluation couvre l’anglais général et aéronautique conformément à l’échelle de notation de l’OACI (ICAO English Language Proficiency Rating Scale). Les examinateurs alternent conversations et vol fictif agrémenté de situations inhabituelles.
Les aéroclubs peuvent demander à organiser des sessions privées et les examinateurs peuvent venir sur place évaluer les niveaux d’anglais des candidats ce qui fait qu’en fin de compte, même si le tarif de la session par candidat est un peu plus élevé, on peut s’y retrouver s’il fallait prévoir des frais de déplacement. Il semblerait que les retours d’expérience soient très satisfaisants. Un travail de professionnels pour des professionnels ou amateurs.
Les niveaux OACI 4, 5 et 6 peuvent être validés et Air-English ne se contente pas d’évaluer uniquement les pilotes et contrôleurs puisque des évaluations sont proposées avec certification pour les agents de piste et les mécaniciens aéronef de la Part 66 B1 vecteur & B2 système. Voir le lien ici. Ci-dessous une vidéo en anglais pour résumer, en quoi consiste l’examen ELP FCL .055(D):

Tour de Contrôle de Malaga

Tour de contrôle de Malaga (Espagne) ©Xavier Cotton
Voici, une nouvelle tour de contrôle ajoutée à ma collection, celle de de l’aéroport de Malaga (LEMG) en Andalousie (Espagne) inaugurée en 2002.
Si vous souhaitez que je publie vos photos de tour de contrôle prises à travers le monde lors de vos voyages, dans votre ville ou sur l’aéroport sur lequel vous travaillez, n’hésitez pas à les envoyer à mon adresse mail suivante : passiondesavions@orange.fr

Tour de contrôle de Nantes-Atlantique

Tour de contrôle de Nantes-Atlantique ©Philippe Lohat
En 1928, près du Château de Bougon fut créé un camp d’aviation à usage essentiellement militaire, sur un terrain de 50 hectares le long de la route qui va de de Nantes à Paimbœuf. 
Une usine des établissements Breguet fut accueilli au Brossais en 1934-1935 avec un raccordement au terrain d’aviation.
En 1939, la piste en herbe est remplacé par une piste bétonnée de 900 m x 40 m. Durant la seconde guerre mondiale, les allemands  en firent un véritable camp avec baraquements, blockhaus, casemates en béton. Des bombardiers y furent basés, ceux-ci s’envolaient vers l’Angleterre. Les Alliés bombardèrent le terrain le 4 juillet 1943 faisant 20 victimes civiles, et détruisant aux trois quart l’usine la rendant inutilisable
 
À la fin de guerre, l’Armée de l’air reprit possession du terrain, dont les Allemands avaient détruit les infrastructures au moment de leur retraite. En 1948-49, le terrain porta sa superficie à environ 300 hectares. Les pre­mières activités commerciales de l’aérodrome apparurent en 1951, avec la construction de premier bâtiment (en bois), alors que se développaient les activités de tourisme et de vols d’essais.
 
De 1954 à 1960, la zone aéroportuaire fut aménagée et la piste fut allongée (2900 m x 45 m) et balisée. La voie ferrée Nantes – Sainte-Pazanne fut déviée en 1963. Cet aéroport prit alors pour nom : Aéroport international Château Bougon jusqu’en 1988, année où il fut renommé Nantes-Atlantique.
 

La nouvelle tour de contrôle est construite  en 1994.

Ne manquer pas de jeter un coup d’œil à ma collection de photos de tours de contrôles Si vous souhaitez m’aider à agrandir cette collection de TWR (Tour de contrôle aérien), qu’elles soient civiles ou militaires, françaises et étrangères, n’hésitez pas à m’envoyer vos photos correspondant à ce thème.


A la fréquence y’a un contrôleur

Merci à Djé et Lolo, deux collègues d’Aix en Provence pour cette parodie très drôle du « poussin piou » 

Le CRNA-Est fête ses 30 ans

Centre en Route de la Navigation Aérienne-Est à Reims ©Xavier Cotton

Non ce n’est pas BEAUBOURG mais le CRNA-Est (Centre en Route de la Navigation Aérienne Est). Implanté à Reims, il est en charge de la gestion du trafic aérien du quart Nord-Est de la France.
Il fête aujourd’hui ses  30 ans depuis le premier message diffusé dans les airs, le 22 février 1983.
Le CRNA-Est se situe au cœur de la zone des plus importants carrefours européen de trafic aérien, la « Core area » où il gère un espace presque exclusivement dédié aux survols. Il est à la croisée des transits de l’Italie et la Suisse à destination du Royaume-Uni , des pays scandinaves et du nord de l’Allemagne vers la l’Espagne, les îles Canaries et le Maghreb , ainsi que des départs de la plate-forme parisienne vers l’orient, le Moyen-Orient, l’Asie et des vols transatlantiques en provenance de l’Europe de l’Est.
540 personnes y travaillent, une population plutôt jeune puisque la moyenne d’age y est de 33 ans. La fluidité et la sécurité  des vols y sont assurées pour une moyenne de 2500 vols/jour et plus de 800.000 vols /an.

Visite guidée de la Tour de Contrôle de Lyon-Saint-Exupery

Le Service de la Navigation Aérienne, vous connaissez ? ce sont les opérateurs qui occupent la Tour de Contrôle, et qui observent les mouvements d’avion au sol et dans les airs, en les guidant et en planifiant leurs trajectoires. Un métier indispensable à la bonne sécurité des vols, mais aussi à la fluidité du trafic aérien.

Flightradar24.com

Si vous êtes curieux de connaître en temps réel les avions qui survolent l’Europe et quelques autres parties du monde je vous conseille d’aller jeter un coup d’œil sur http://www.flightradar24.com
Flightradar24pro
FlightRadar24 est un outil en ligne basé sur Google Maps affichant une partie du trafic aérien en temps réel. Chaque vol est représenté par une icône d’un avion et chaque aéroports par une croix. En cliquant sur un avion, on obtient des détails sur son vol en particulier le nom du vol, la compagnie aérienne, le type d’avion, l’immatriculation, l’altitude, la vitesse, le cap, le transpondeur, la position géographique (latitude et longitude), l’altitude,  la provenance et la destination du vol et la trajectoire passée. Il est possible de régler et de zoomer la carte comme on le souhaite. Vous pouvez télécharger les applications Flightradar24 free ou Flightradar24 pro sur iTune Store ou Android Market selon votre téléphone, une application pour mac est aussi disponible sur App Store

Comment cela fonctionne ?

réalité augmentée

Flightradar24.com montre le trafic d’avion en temps réel de différentes parties autour du monde. La technique pour recevoir des informations de vol de l’avion est appelée ADS-B (Automatic Dependant Surveillance- Broadcast). Cela signifie que Flightradar24.com ne peut seulement montrer des informations que sur les avion équipés de transpondeurs ADS-B. Aujourd’hui environ 60 % des avions de passagers et seulement une petite quantité d’avions militaires et privés ont un transpondeur d’ADS-B.

Où trouver la zone de couverture ?

Flightradar24.com a un réseau d’environ 300 récepteurs d’ADS-B dans le monde entier qui reçoit les informations de vol des avions équipés de transpondeurs ADS-B et envoie ces informations à un serveur, puis affiche ensuite ces informations sur une carte sur Flightradar24.com. Seuls les avions dans la zone de couverture des 300 récepteurs destinataires sont visibles.

Flightradar24.com couvre environ 90 % de l’Europe. Il y a aussi une certaine couverture sur les  USA, le Canada, l’Australie, le Brésil, le Moyen-Orient, le Japon et d’autres parties dans le monde entier.

application pour Mac

Tour de contrôle de Bruxelles National

(Photo collection privée Xavier Cotton)
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La nouvelle tour de contrôle de l’aéroport de Bruxelles National est entrée en service le 8 décembre 2004 et inauguré par Belgocontrol le 7 mars 2005. La précédente datait de 1958. Elle avait été construite, comme le reste du terminal, pour l’exposition universelle de Bruxelles et n’était plus vraiment adaptée au trafic de Bruxelles-National. Au point que Belgocontrol avait dû installer de nombreuses caméras sur l’ensemble de l’aéroport, ainsi qu’une seconde tour, afin de bénéficier d’une visibilité complète sur le site.

Pour un coût de 50 millions d’euros, la nouvelle tour de contrôle présente en effet des mensurations impressionnantes : 60 mètres haut (contre 40 pour l’ancienne tour), 18 mètres de diamètre, un champ de vision de 360°, 12 postes de travail pour les contrôleurs aériens. Pour une meilleure visibilité sur toute la plateforme aéroportuaire, la tour a été équipée de vitrages entièrement anti reflets, conçus expressément pour la tour de Bruxelles.
Juste en dessous des postes de travail, une salle de contrôle, reproduite à l’identique, sert à l’entraînement des contrôleurs. À 35 mètres de haut, un poste d’observation météo a également été prévu, ainsi que divers espaces de détente pour permettre aux contrôleurs aériens d’être toujours  au top de leur forme
Cette nouvelle tour de contrôle permet à Belgocontrol de faire face aux développements de l’infrastructure de l’aéroport de Bruxelles National et à l’évolution du trafic aérien, tout en garantissant une gestion optimale du trafic aéroportuaire avec le plus haut degré de sécurité
Deux ans de travaux seulement ont été nécessaires pour mener à bien la construction de la nouvelle tour.
Celle-ci se compose de la tour proprement dite et, à sa base, d’un bâtiment trapézoïdal de 3.500 m2 au sol, sur trois niveaux. 7.600 m3 de béton ont été nécessaires, ainsi que 820 tonnes d’armatures, 105 tonnes de profils métalliques, plus de 4.000 m2 de vitrage et 725 m3 de maçonnerie.
Le fût de la tour compte neuf côtés, afin de causer le moins de réflexions perturbatrices des ondes hertziennes. La tour repose sur un radier de 20 m de diamètre et 1,8 m d’épaisseur, et sur 26 pieux de 1,2 m de diamètre et de 6 m de profondeur, soit une charge maximale de 8.350 tonnes.
Source des informations :
La dernière heure : http://www.dhnet.be/

Tour de contrôle de l’aéroport Roland Garros de la Réunion

La tour de contrôle de l’aéroport Roland Garros ©Pascale Riou

Sous un ciel bleu magnifique voici la tour de contrôle de l’aéroport  Roland Garros (FMEE) qui est le principal aéroport de la Réunion, département français situé dans l’Océan indien. C’est le 26 novembre 1929 qu’un premier avion s’est posé à la Réunion, venu de métropole. Le terrain est actuellement composé de deux pistes l’une de 3200m (QFU 12/30) et l’autre de 2670m  (QFU 14/32) . Vous pouvez télécharger sur le site du SIA (Service d’Informations Aéronautiques) la carte des procédures de Roland Garros. L’aéroport est desservi par les compagnies suivantes : Air Austral, Air France, Air Madagascar, Air Mauritius et Corsairfly. Je vous recommande ce site portail de l’aéronautique à l’ile de la Réunion, en cliquant sur l’onglet « articles », vous en apprendrez plus sur l’aéroport Roland Garros et celui de Saint Pierre Pierrefonds, l’altiport de l’éperon et les deux bases ULM de l’île.

L’île des femmes (Mexique)

(photo collection privée Jean-Philippe André)

Juste en face de Cancun (Mexique) se trouve Isla Mujeres (l’île des femmes) sur laquelle on peut trouver un aérodrome (code OACI : MMIM) dont voici la tour de contrôle.
La piste est en dur pour une longueur de 1048m  sur 25m, elle est orientée aux QFU 15/33, en fait il n’y a pas vraiment le choix vu que l’île est toute en longueur. Vous pouvez jeter un coup d’œil a cette vue satellite de l’île.

Aéroport international de Curaçao

(photo collection privée Nicolas Boulay)

L’aéroport International de Curaçao (TNCC) se trouve au nord de l’Ile, à 11 kilomètres de la capitale, Willemstad. En collaboration avec l’Aéroport Changi (Singapour), Curaçao travaille à étendre et à améliorer l’aéroport La première étape a été achevée en 2006 avec l’inauguration du bâtiment pour une nouvelle aérogare. L’Aéroport de Curaçao est un des aéroports les plus modernes des Caraïbes.