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Accident d’autogire à Rouen en 1938

(photos collection privées Michel Léveillard)

Le 29 mai 1938, l’aéroclub de Normandie organisait son meeting annuel dans le cadre des fêtes Jeanne d’Arc présidées par Édouard Hériot sur le terrain de Rouen-Rouvray (Le Madrillet).
Le pilote Vautier (à l’arrière) devait présenter l’autogire Cierva C30A (F-AOIO) au cours du meeting. Afin de rappeler le meeting aux Rouennais, l’appareil fit un tour sur la ville emmenant avec lui comme passager le président de l’aéroclub de Normandie, Louis Antier. L’enquête n’a pas révélé ce qui s’est passé pendant la phase d’atterrissage, mais l’appareil s’écrasa dans les sapins qui bordaient le terrain. Le pilote fut éjecté et légèrement blessé, mais Louis Antier fut emmené dans le coma à l’hôtel dieu ou il décéda une heure plus tard. Pour honorer leur président une stèle fut érigé au bout du hangar des avions et face à l’Aéro-Bar qui abritait le siège du club (commune de Grand Quevilly). En 1968 le terrain du Madrillet fut fermé pour laisser place au parc des expositions, le club et toutes ses activités furent transférées sur le terrain de Rouen-Boos. La Stèle resta en place jusqu’à la construction du Zénith. Depuis,elle a été déplacée et aujourd’hui se situe en face du terminus du bus n°12.


Super Cub Pa19

(photo collection privée Xavier Cotton)

j’ai vu ce Super Cub (F-BMCU cn 18-429) PA19 à Calais. Celui ci a été construit en 1951. Comme on peut le lire sur le site du Piper Club de France: « Le PA19 est un cas intéressant, dans la mesure où il n’en existe qu’en France. A l’origine, le PA19 devait être un PA11 équipé d’un moteur Continental de 90 CV. Il a été conçu pour répondre à l’appel d’offre de l’US Army pour la fourniture du futur avion de liaison L18. Entretemps, un projet de PA18 Vagabond ayant été abandonné, Piper a décidé de développer une version civile appelée … PA18. Un des trois prototypes de PA19, équipé d’un moteur Lycoming et de volets, a ouvert la voie aux PA18-105, construits à partir de janvier 1950. Les L18C livrés à l’Aviation légère de l’Armée de l’air française (90 CV et pas de volets) ont reçu l’appellation PA19 quand ils ont été versés au registre civil. Pourtant leurs numéros de série sont bien en 18-xxxx« 


Ce n’est pas Roissy, mais quand même!

(photo collection privée Xavier Cotton)

Belle vue sur le circuit de piste depuis la tour d’Albert-Bray (LFAQ), C’est un terrain tranquille pas loin d’Amiens avec une belle piste en dur de 2200m. La taille de la piste est justifié par la venue régulière des Beluga qui viennent chercher les pièces d’Airbus fabriquées par l’usine de Méaulte. On peut y croiser un autre avion peut courant, la Corvette SN601 qui fait la rotation sur Toulouse. Si vous avez la possibilité de jeter un oeil dans le hangar du club, vous pourrez y voir un Nord 3202 et un MS 506 Criquet de l’Amicale des Avions Anciens d’ Albert.


Morane Saulnier MS506 Criquet

(photo collection privée Xavier Cotton)

Encore un avion de l’Amicale des Avions Anciens d’Albert, cette fois ci c’est le Morane Saulnier MS506 Criquet (F-BDXM cn 635 construit en 1947). Il est arrivé à Albert-Bray, de Pont sur Yonne, le 30 Août 1996. Il a été entièrement restauré. Désentoilé, décapé, révisé et repeint en 2006. Le MS506 est un Fieseler Storch Fi 156 construit à l’usine de Morane Saulnier pendant et après l’occupation. Voici l’histoire de Morane Saulnier à la SOCATA (EADS) en PDF.

Ci-dessous le voici pris en photo en 1980, Par Yves Dumortier dans un hangar à Chalons en Champagne, lors de son tour de France en Stampe (OO-MCI)

(photo collection privée Yves Dumortier)


Morane-Saulnier MS315 F-BCNL

Michel Léveillard devant le MS315 F-BCNL à Tarbes en 1951 ©Michel Léveillard

Nous sommes en 1951, à Tarbes-Ossun devant les hangars Morane-Saulnier. Michel Léveillard s’apprête à voler avec le Morane-Saulnier MS315 (F-BCNL cn7527 1945) équipé d’un moteur Salmson de 135cv. Michel Léveillard poursuivra ensuite sa carrière comme commandant de bord chez Eastern Airlines.
La firme Morane-Saulnier reçut une commande de 343 exemplaires de la part de l’armée de l’air, dont 33 devaient être assemblés après la seconde guerre mondiale. Avion aux très bonnes capacités acrobatiques, puisqu’il fut employé par des pilotes de voltige tel que Joseph Thoret, capitaine Fleurquin (1er commandant de la patrouille d’Etampes). le MS.315 constitua de nombreuses années durant, l’épine dorsale des écoles de l’armée de l’air et vola également au sein de l’aéronavale.

Le F-BCNL devenu MS317 et piloté par Jack Krine au meeting aérien de Saint-Quentin en 2014 ©Xavier Cotton

Au début des années 60, Une quarantaine de MS315 en état de vol, dont celui-ci furent transformés en MS317 par une remotorisation (moteur continental W-670K 220cv), changement d’hélice, remplacement des roues pleines par des roues à pneumatiques, remplacement de la béquille par une roulette de queue. Les MS317 servirent au remorquage de planeurs jusque dans les années 80. Le F-BCNL appartient à l’Amicale Jean-Baptiste Salis et les passionnés d’aviation qui iront au meeting annuel de Cerny-La Ferté Alais (30 et 31 mai 2009) auront le plaisir de le voir voler. Voici la liste des avions inscrit au programme : http://www.ajbs.fr/programme-2009.php


TB10 TOBAGO

TB10 Tobago F-GGIY de l’aéroclub de Champagne

Ce 14 janvier 2009, le TB10 Tobago (F-GGIY cn 906) passe devant l’aéroclub de Champagne auquel il appartient avant de s’envoler pour un vol local. Ce quadriplace de tourisme, construit par la SOCATA en 1989, est équipé d’un moteur Lycoming de 180 cv qui lui permet une vitesse de croisière de 210km/h. La contenance de ses réservoirs (204l) lui donne une autonomie de 5 heures.


Parachutisme au camp de Mourmelon

Broussard F-BNEX et C85 F-GBLD à Mourmelon ©Corinne Papier
Broussard F-BNEX et C85 F-GBLD à Mourmelon ©Corinne Papier
Corinne Papier en tenue de parachutiste ©Corinne Papier

Merci Corinne pour les photos que tu m’as faites parvenir de ton entraînement au parachutisme un jour de juin 1982 au camp de Mourmelon. On peut y voir les deux avions qui étaient alors utilisés, le Broussard (F-BNEX cn108) maintenant basé à Lelystad (Pays bas) et le Cessna C185 (F-GBLD cn18504279 de 1981) qui a été détruit le 18 avril 1988. Voici un site hollandais spécialisé dans les avions à train classique (avec roulette de queue) : http://www.tailwheel.nl/ où il est question du Broussard F-BNEX. Vous pouvez y télécharger le « tableau de composition illustré » et le « manuel d’utilisation » en français, ainsi que la « CheckList » en anglais au format PDF, du Broussard.

Alain Delibero le jour de son premier saut à ouverture retardée de 8 secondes ©Alain Delibero

Merci à Alain qui apporte un nouveau témoignage sur le Paraclub de Reims au camp de Mourmelon  pour les années 1980 et 81 et des photos des  3 avions largueurs de l’époque, en l’occurrence le Broussard F-BNEX et le C185 F-GBLD déjà cités, mais aussi sur le Cessna C206B F-BHBZ (cn 0366 construit en 1967) qui sera accidenté et détruit quelques temps plus tard

 

Broussard F-BNEX ©Alain Delibero
Broussard F-BNEX ©Alain Delibero
Cessna C185 F-GBLD ©Alain Delibero
Cessna C185 F-GBLD ©Alain Delibero
Cessna C206 F-BHBZ ©Alain Delibero
Cessna C206 F-BHBZ ©Alain Delibero


Avion Ancien d’Albert : Le Nord 3202

(photo collection privée xavier Cotton)

Lors de mon dernier vol vers Albert-Bray, j’ai pu prendre en photos quelques avions à l’abri dans le hangar. Entre autre le bien connu Nord 3202 (F-AZIT cn 74) , celui ci est arrivé le 13 octobre 2006 et appartient à Guillaume SMETS (pilote de chasse). Le nord 3202 est le dernier avion entièrement construit et réceptionné à Méaulte. Pour en connaître plus sur les avions anciens d’Albert-Bray, Je vous recommande le site consacré à l’ association les « 4A » (Amicale des Avions Anciens d’Albert) : http://www.avionsanciens.net/


Caudron « Phalène » F-AMCI de l’Aéroclub de Normandie

Caudron" Phalène"F-AMCI de l'Aéroclub de Normandie ©Michel Léveillard

Caudron » Phalène »F-AMCI de l’Aéroclub de Normandie ©Michel Léveillard

Ce Caudron « Phalène » C-286 (F-AMCI) est un quadriplace à moteur Renault de 120cv construit le 05 janvier 1933, il a d’abord été basé à Villeneuve Saint Gorges, Toussus le noble, Cahors avant d’appartenir pour finir à l’aéroclub de Normandie, basé sur l’aérodrome de Rouen-Rouvray dit « Le Madrillet » (Aérodrome historique fermé depuis 1969 pour cause de proximité de la ville). D’après le bulletin de l’aéroclub de Normandie, il faisait encore partie de sa flotte en 1960.

Le premier propriétaire de ce Caudron Phalène fut Christian Moench (1905-1938), nancéien d’origine qui fit quelques raids vers l’Orient vers 1937/1938. Il se tua dans le Golfe Persique à bord d’un Percival Vega Gull F-APOL en janvier 1938 .L’avion portait le nom Alsa, parce que la société de Christian Moench portait ce nom. Christian Moench fut le Président de l’Aéro Club de l’Est à NANCY, dont on fêtera le centenaire en septembre 2009.

Cet avion construit seulement à 10 exemplaires avait une structure bois et acier et un revêtement toile et contre plaqué. vitesse de croisière 155km/ pour une autonomie de 850 km.

Caudron "Phalène" F-AMCI de l'ACN en finale sur le terrain de Rouen "Le Madrillet"@David Lebloas

Caudron « Phalène » F-AMCI de l’ACN en finale sur le terrain de Rouen « Le Madrillet »@David Lebloas

Voici les souvenirs que vient de me transmettre Michel Léveillard au sujet de cet avion :

« Oui j’ai fait un bon nombre d’heures de vol sur cet avion, mais seulement comme passager et sans même pouvoir « tâter le manche » car le F-AMCI n’avait pas la double commande…
Cet avion était principalement utilisé pour les baptêmes de l’air, y compris les « baptêmes en campagne » et c’est lors de ces occasions pour les convoyages du Madrillet dans un champ quelconque de la Campagne Normande que j’avais volé su le « Phalène » …
Monsieur Jean Finet le Moniteur bénévole de l’Aéro Club de Normandie à mon époque était le principal pilote du « Phalène » et il m’emmenais avec lui pour ces convoyages comme récompense pour mes heures passés à nettoyer le ventre de l’avion qui était constamment couvert d’huile… c’était comme « Morpion de carlingue » au Club de aout à octobre 1948… et même après avoir débuter le pilotage en octobre je continuais à mettre la main à la pate…
Je dois aussi te dire que lors des baptêmes dans cet avion au Madrillet ou en Campagne que certains « passagers » y laissaient leur repas… alors pas besoin de te donner les détails pourquoi j’étais récompensé si souvent comme « sac de sable » pour les convoyages…
Le Phalène était un avion idéal pour les baptêmes de l’air pouvant transporter 3 passagers à la fois, et il avait d’assez bonnes performances pour les terrains non préparés …
Le Renault semblait toujours « tourner rond » mais combien d’huile il crachait sous le ventre du « Phalène même à cette époque quand il était aussi jeune que moi ayant le même anniversaire à 2 jours près … nous n’étions âgé que de 15 ans…« 

David Lebloas parachutiste devant la Caudron Phalène de l'ACN en 1964 @David Lebloas

David Lebloas parachutiste devant la Caudron Phalène de l’ACN en 1964 @David Lebloas

Quelques témoignages me sont parvenus à travers les commentaires, de parachutistes qui ont étés largués depuis cet avion au début des années 60.  Voici celui-ci en particulier de David Lebloas :

« j’ai sauté plusieurs fois du Phalène en 1964. Le pilote au début était Mr Finet (instructeur de l’aéroclub de Normandie). Je sautais alors en ouverture automatique. Nous embarquions à 3 parachutistes, dont le largueur à genoux à côté du pilote où il n’y avait pas de siège. Le Phalène à été jugé non conforme pour les sauts avec SOA (sangle d’ouverture automatique) par le Ministère de l’ Aviation Civile, si j’ai bonne mémoire. Le problème venait, je crois, de l’ anneau d’ accrochage des SOA. Celui-ci était soudé sur le siège du pilote, à l’arrière en bas. À partir de 1965 le Phalène à été remplacé par un avion désigné sous le nom d’Auster. Après Mr Finet, nous avons eu un nouveau pilote Mr Jean Delamare avec lequel j’ ai effectué les premiers sauts en commandé, avec Mr Marsac comme moniteur. J’ai arrêté de sauter au printemps 1966, ce que j’ai regretté par la suite. Pour reprendre, il fallait aller à l’aérodrome de Dieppe, trop éloigné pour moi à l’ époque.

En 1963, Bob le parachutiste et Jean Delamare le pilote devant la Caudron"Phalène" F-AMCI de l'ACN @David Lebloas

En 1963, Bob le parachutiste et Jean Delamare le pilote devant la Caudron »Phalène » F-AMCI de l’ACN @David Lebloas


DC3 d’AIR TCHAD en Grand Visite

(photos collection privée Jacques Hémet)

Nous sommes dans les années 70, ce DC3 (C47-A) d’ Air Tchad (TT-EAA) est en GV (grande visite) dans les ateliers Hémet Exploration à Toulouse. En dessous on peut le voir prêt à démarrer ses moteurs pour un essai point fixe après sa GV.
Voici une partie de son histoire aux couleurs d’Air France (F-BAIH sn 25458 n° 43– 48237) selon France DC3
« Il arrive au Bourget avec 527 heures en provenant de l’Armée de l’Air française le 25/08/45. Il est affecté au secteur Orient et est accidenté au décollage de Zurich le 14 /06/46 à cause de présence d’eau dans les réservoirs d’essence. Il est transféré au secteur AOF le 06/03/48 puis au CEP le 01/06/57. Il est vendu à Air Tchad le 30/07/66 avec 21087 heures et sera immatriculé TT-EAA.« 

(photo collection privée Jacques Hémet)

L’EC130 B4 allie rapidité, espace, confort et silence

(photo collection privé Xavier Cotton)

Je vous ai montré il y a quelques jours, cet EC130 B4 (F-WBBS) d’Eurocopter en translation vers le point d’attente la piste 07 de Reims-Prunay. On peut voir ici au parking que malgré ses 7 places (quatre à l’arrière et trois à l’avant) le confort des passagers est un avantage de cet hélicoptère (largeur de la cabine 2,03m) qui s’ajoute a son faible niveau sonore exterieur grâce au fenestron.
L’EC 130 B4 est équipé d’une turbine Turbomeca ARRIEL 2B1 de 860 chevaux.

Nb de places : 7/8
Vitesse de croisière : 250 km/h
Charge maxi à l’élingue : 1160 kg.


Le lecteur de carte aéronautique

(photo collection Xavier Cotton)

Ce lecteur de carte aéronautique (BENDIX /KING KMD150) associé à un GPS facilite beaucoup la navigation pour les pilotes privés. Vous pouvez y programmer tout ou partie de votre navigation en rentrant des « Waypoint » qui peuvent êtres aussi bien des coordonnées géographiques, les points à 5 lettres des cartes IFR (TRACA, KOTUN…) , des Radiobalises de navigations (VOR, NDB, LOC, TACAN…) ou encore plus facilement les codes OACI des terrains d’aviation : sur la photo , c’est LFAG pour Peronne Saint-Quentin. Le petit avion blanc nous situe sur la carte, le trait rose représente à la route à suivre pour rejoindre directement Peronne, et le trait blanc représente la route que suivrait l’avion sans vent. Il peut y avoir bien sûr un angle de correction entre le cap de l’avion et le route souhaitée s’il y a une dérive à corriger du à un vent traversier, sinon on peut apprécier rapidement la modification de Cap à apporter. Ils nous fournit des indications essentielles à la navigation comme la distance du point désigné (18,9 NM), l’echelle de la carte, le cap de l’avion (304), la vitesse sol (115kts), distance et cap pour rejoindre le pont le plus près indiqué sur la carte.
Pour continuer d’assurer la sécurité visuelle extérieur, il faut que ce soit le deuxième pilote qui puisse programmer ce lecteur en vol.
Ce lecteur C172 (F-HACC) de l’aéroclub de Champagne.

Attention cette aide fabuleuse à la navigation ne doit pas vous faire oublier de préparer sérieusement votre projet de navigation, ni vous inciter à aller plus loin que n’y autorise la réglementation et vos capacités en cas de mauvaise méteo, Restez prudents.