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La Navette bretonne

La Navette bretonne  » composée du MH-1521 Broussard (F-GDPX) et du Colomban MC 15 E Cricri (F-PZTU) au meeting de La Ferté-Alais 2013 © Xavier Cotton

A  l’occasion de certains meetings dont celui de La Ferté-Alais vous pouvez voir cet attelage surprenant. Celui-ci est voulu comme un clin d’œil sympathique à la combinaison, navette spatiale transportée sur le dos d’un B747, pour sa part la « Navette bretonne » est constituée d’un  Cri-Cri MC15E monté sur le dos d’un Broussard sorti des usines Max-Holste de Reims en 1959. La première apparition de la « Navette bretonne » date de 1990 sous les couleurs rouge et blanche de Britanny Ferries.Yves Duval (le papa de Hugues) commandant de bord Air France et collectionneur d’avions basés à Rennes  à l’idée de monter un Cri-Cri MC15 sur le dos d’un broussard et d’effectuer une séparation en vol. Il en soumet l’idée à Michel Colomban, le concepteur du plus petit bimoteur eu monde qui accepte le défi, il vérifie les conséquences aérodynamiques de cet attelage et conçoit avec précision une armature solide fixée sur le dos du Broussard sur laquelle viendra se fixer le MC15, mais aussi un système de largage simple et rapide permettant de libérer en toute sécurité. le Cri-Cri en plein vol, lui permettant ainsi de s’envoler de ses propres ailes et d’accompagner le Broussard tel un poussin et sa mère-poule.

Hugues Duval

Depuis une dizaine d’année, Hugues Duval se bat pour maintenir en vol le patrimoine aéronautique familial à travers l’association « Yankee Delta » crée par son père. Pour cela en plus de son métier de pilote sur Boeing 777 chez Air France , il enfile très régulièrement la combinaison rouge et malgré ses 1m 90, il se met aux commandes du Cri-Cri dont il a remplacé les moteurs thermiques par des moteurs électriques, pour présenter en meeting aérien « La Navette bretonne« , mais aussi, en compagnie de quatre pilotes d’exception  (Jack Krine, Pierre Fages, Claude Espinet, Arnaud Kervella) il prend la place de leader de la « Patrouille Tranchant » composée de cinq Fouga Magister.

Robert Laurent et Hugues Duval installent le cricri MC15E (F-PZTU) sur le dos du MH-1521 Broussard (F-GDPX)lors du meeting de La Ferté Alais 2013 © Xavier Cotton

Hugues Duval pilote du Colomban Cricri MC15E Cricri (F-PZTU) monté sur le MH-1521 Broussard  (F-GDPX) formant ainsi la fameuse Navette bretonne  © Xavier Cotton

Si vous avez assisté à la mise en place de la navette lors du meeting, vous avez vu un camion grue loué pour l’occasion– pouvant soulever jusqu’à 100 tonnes – déplacer les 121 kg de masse à vide du Cri-Cri au bout d’une élingue. Une fois arrimé sur le Broussard, Hugues Duval monte à bord. Robert Laurent prend les commandes du Broussard et met en route le moteur en étoile Pratt et Whitney de 450cv. Depuis que des moteurs électriques ont remplacé les moteurs thermiques sur le Cri-Cri, leur démarrage est largement simplifié, son pilote peut les éteindre et les mettre en route quand il veut.  

La Navette bretonne au décollage lors du meeting de La Ferté-Alais 2013 ©Xavier Cotton

Pendant le décollage plein gaz du Broussard, le potard des moteurs électriques du Cri-Cri  MC15E est poussé à fond.

La Navette bretonne Broussard (F-GDPX) et Colomban MC15E Cri-cri (F-PZTU ) lors du largage au meeting de Meaux 2018 © Xavier Cotton

Ensuite le “Navette Bretonne” revient verticale piste faire un passage, c’est alors que le compte à rebours  est lancé en direct sur la fréquence radio du commentateur : 3, 2, 1, top ! L’anneau libère les câbles, le Cri-Cri délivré de ses chaînes se cabre instantanément subissant une accélération d’environ 2,5G… Largage réussi !

Navette bretonne Broussard (F-GDPX) et Colomban MC15E Cricri (F-PZTU) au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton

on assiste alors à quelques passages en patrouille de la mère poule accompagné de son poussin , puis chaque avions se posent l’un après l’autre.

Merci à tous ceux qui assurent la réussite de la présentation de « La Navette bretonne » et ceci en toute sécurité.  Cet  attelage si particulier anime de façon très particulière les meetings aériens auxquels il participe.

Contact

www.yankeedelta.com : la Navette bretonne


Appel à personnes compétentes pour démonter et restaurer le Broussard de Bétheny

MH-1521 Broussard 30-QN dans la cours du musée d’aéronautique locale à Bétheny (Marne) ©Xavier Cotton

Le musée de l’Aéronautique locale de Bétheny recherche des personnes compétentes pour démonter proprement et restaurer le Max-Holste 1521 « Broussard » n°305 exposé dans sa cour.

Ce musée conserve les collections du musée de la défunte BA112 de Reims, où le « Broussard » n°305 fut longtemps exposé.

Contacter Jean-Michel Pinot : jean-michel.pinot(at)ville-betheny.fr ou Tél 03 26 07 12 71

 

 

 


Musée de l’aéronautique locale de Bétheny

Mairie de Bétheny (Marne) à gauche portail vers la cours arrière et le Musée de l’Aéronautique Locale

Sur la BA112 de Reims existait un musée témoignant d’ une partie de l’histoire aéronautique locale, mais depuis la fermeture de celle-ci, il fallait trouver une solution pour présenter à nouveau la collection qui y exposée.
la mairie de Bétheny, commune sur laquelle se trouvait en grande partie la BA112 a proposer des locaux très bien situés juste derrière l’hôtel de ville  Des premiers fous volants au début du 20e siècle à la fermeture de la BA 112 en juin 2011.

MH-1521 Broussard 30-QN dans la cours du musée d’aéronautique locale à Bétheny (Marne) ©Xavier Cotton

MH-1521 Broussard « 30-QN » construit par les usines Max Holste installé dans la cour du musée, vous pouvez retrouver l’histoire de cet avion dans cet article : http://www.passionpourlaviation.fr/2012/03/24/retour-du-broussard-30-qn-a-reims-prunay/

Le Broussard a été fabriqué dans les années 50 dans les usines Max Holste à Reims. Véritable 4×4 de l’air, il était utilisé par l’armée de l’air pour des missions multiples.

Réplique à l’identique de l’avion d’Henri Farman au 1/3e construite en 2008 par les 12 élèves de première année de CAP en ébénisterie du LEP-Yser sous la houlette de Daniel Jacquinot, aéromodéliste. ©Xavier Cotton

l’exposition commence avec des témoignages en relation avec Le premier vol de ville à ville réalisé le 30 octobre 1908 par Henri Farman sur  avion Voisin. Décollant de Bouy, près de Mourmelon, il gagne en une vingtaine de minutes la ville de Reims distante de vingt-sept kilomètres.

Puis vient le temps des meetings, du 22 au 29 août 1909 se tient sur l’emplacement de la future base aérienne 112 la Grande semaine d’aviation de la Champagne. A ce premier meeting aérien international de l’histoire, organisé avec le concours de grandes maisons de Champagne, participent les sommités de l’aviation de l’époque : Henri Farman, Louis Blériot, Hubert Latham, Glenn Curtiss, Louis Paulhan,…D’autres meetings suivront en 1910, 1911 et 1913.


C’est Le 29 septembre 1913, dans le ciel de Bétheny, que  l’aviateur rémois Maurice Prévost franchissait le seuil des 200 km/h aux commandes d’un monoplan Deperdussin. Il remportait ainsi la prestigieuse coupe Gordon Bennett d’aviation.


La base aérienne 112
• Mise en service après trois ans de travaux sur un terrain ravagé par la guerre de tranchées, la BA 112 fut avant la guerre 39-45, le lieu de stationnement d’unités dédiées notamment au bombardement, à l’expérimentation, à la chasse, à l’observation et au parachutisme. En 1939, 1800 personnes y travaillaient et près de 300 avions y étaient stationnés.
Réactivée peu après la guerre en 1949, la BA 112 voit la création de la future patrouille de France, l’arrivée des avions à réaction, des glorieux escadrons Lorraine et Normandie-Niemen équipés en 1974 des premiers Mirage F1.
L’une des bases les plus importantes de France est définitivement fermée le 30 juin 2011.

HORAIRES : Ouvert du 1er avril au 31 octobre de 14h30 à 17h30.  Tous les dimanches (sauf le 3 juin et le 7 octobre) .  Visite de groupe sur rdv  au 03 26 07 12 71

Place de la Mairie 51450 Bétheny

www.musee-betheny.fr

musee@ville-betheny.fr


Meeting aérien de Meaux 2018

Simulacre d’interception d’un TB30 Epsilon par un Mirage 2000 ©Xavier Cotton

La 3eme édition de la Fête aérienne du centenaire Meaux-Airshow 2018 vient clore les commémorations du centenaire « aérien » du secteur Meldois. Venant de la région lilloise, nous n’avons pu arriver avant 14H00, heureusement grâce à une organisation exceptionnelle nous n’avons fait aucune queue et nous sommes arrivés au parking coté tour de contrôle d’une seule traite, par contre il nous a fallu rejoindre à pied la zone publique qui se trouvait entre les pistes QFU 34 et et les pistes QFU 25  (voir carte VAC de Meaux-Esbly LFPE) ce qui prend un petit quart d’heure

A noter que l’entrée du meeting aérien était gratuite, seul le parking coutait 10€  par voiture ce qui est une excellente solution pour le public. En effet pour les familles, cela fait un belle après-midi pleine de souvenir à un prix plus que raisonnable,  de plus cela incite les personnes à remplir les voitures ce qui fluidifie de fait la circulation.

Et malgré le succès de ce meeting qui a offert un superbe spectacle à 25 à 30 000 personnes, la sortie en voiture a été aussi fluide que l’arrivée, nous n’en revenions pas

Nous avons donc malheureusement raté une partie du spectacle et en passant le seuil de piste 34, nous sommes, arrivés juste à temps pour voir la démonstration d’interception d’un avion léger en l’occurrence , un TB30 Espilon , par un mirage 2000 (voir article précédent : MASA : Mesures Actives de Sureté Aérienne). Le compte rendu qui suit ne sera donc pas exhaustif.

Eric Vazeille sur cap 232 immatriculé G-EJAC ©Xavier Cotton

Le temps de contourner le parking avion que j’aurais aimer visiter afin de faire quelques photos, nous sommes  arrivés pour la démonstration de voltige aérienne moderne par Eric Vazeille  ancien entraineur de l’équipe de France de voltige aérienne (2014 à 2016) sur le CAP 232 immatriculé G-EJAC. Contrairement à la voltige aérienne traditionnelle où les figures se faisaient en rondeur en tenant compte de l’énergie cinétique, les avions modernes et leur fabuleux rapport poids/puissance -750kg en voltige aérienne avec un moteur de 300cv- permettant de réaliser des trajectoires de vol improbables et de figures inédites  que vous ne pourriez pas faire avec un MS317 ou un Boeing Stearman.

Yako Team Yak 52 F-WRUL (en bleu et jaune) et F-WRUI (en vert et jaune) ©Xavier Cotton

Puis voici une nouvelle patrouille composée de deux Yak52 : la Yako Team http://www.yakoteam.com/

Vultee BT-13 Valiant N93  ©Liliane Cotton
Patrouille de Mirage 2000D : les Couteaux Delta ©Xavier Cotton

Les Couteaux Delta sur Mirage 2000D voir http://www.passionpourlaviation.fr/2018/07/05/les-couteau-delta-patrouille-de-demonstration-de-larmee-de-lair/

Réplique Fokker DR 1 F-AZVD de Philippe CIEPELA © Xavier Cotton

Cette magnifique réplique de Fokker DR1  a été réalisée sur l’aéroport de Beauvais-Tillé par Philippe Ciepiela . Cet avion est équipé d’un moteur Rotatif Le Rhône original.

Nieuport 28 LX-NIE de Thierry Roussel ©Xavier Cotton

L’escadrille 14-18 est représentée par un Nieuport 28 (voir http://www.passionpourlaviation.fr/2018/07/04/nieuport-28-lx-nie/) et  un Fokker DR1

Fokker DR1 OK-TA 58 présenté par Pterodactyl Flilgh ©Xavier Cotton
Réplique de SE5 à la poursuite du Fokker DR1 ©Xavier Cotton

Les Pterodactyl Flilgh de république tchèque sont venus au meeting de Meaux  pour reconstituer  une scène de combats aériens et de bombardement avec des explosifs, un avion et un camion prennent feux , c’est vrai que c’est impressionant, mais attention de bien expliquer aux enfants que les hommes qui tombent à  terre font semblant d’être mort, comme dans leur propres jeux.

Deux rafale de Saint-Dizier © Xavier Cotton
F-AZLY Yak 3 de Xavier Canu ©Xavier Cotto
P51 Mustang F-AZSB ©Xavier Cotton
HB-RDH EKW C-3605 Schlep  de 46aviation ©Xavier Cotton

Ensuite fut présenté un Warbird peu connu et original ayant fait parti de l’Armée de l’Air Suisse (anciennement l’EKW C-3603). Cet avion  est entré en service en 1942 pour des missions de reconnaissance et d’attaque au sol. Ayant à l’origine un moteur à pistons V12. En 1971, il a été modifié plus tard  avec un moteur à turbine, un stabilisateur vertical supplémentaire, un nez tendu et un treuil pour son nouveau rôle de remorquage de cible. Il a quitté le service en 1987 et il est actuellement l’un des deux seuls avions C3605 en état de vol. Ce Schlep C-3605 appartient à 46Aviation

Les allures saisissantes de cet avion original et sa forme inégalée, ainsi que son agilité surprenante pour sa taille, en font certainement un aéronef agréable à voir en meeting L’avion est remarquablement stable en vol et ses vitesses vont du vol lent de moins de 150 km/h jusqu’à 550 km/h. L’avion est impressionant à voir au parking et mais plus encore en vol, lors des boucles et tonneaux.

MD 311 F-AZKT (avec le nez jaune) et MD 312 F-AZGE (a la verrière de nez) tous les deux appartenant à ‘Amicale des Avions Anciens d’Albert ©Xavier Cotton

Le vol des Flamant MD311 (F-AZKT) et MD312  (F-AZGE) de l’Amicale des Avions Anciens d’Albert à voir sur leur site : www.avionsanciens.net

Patrouille Sparflex avec 2 L39 Albatros (LX-STN et ES-TLB) ©Xavier Cotton

La Patrouille Sparflex basé à  Reims-Prunay est composée de deux L39 Albatros. Les  pilotes sont Aymeric de Valence ancien pilote de l’Aéronavale et  Michel Soutiran créateur de la patrouille et 1er pilote qualifié en France sur L39. Si vous êtes tentés de faire un vol en  L39 renseignez vous sur http://www.flyandfun.fr/

Pitts S2-B F-GEAL de Christian Nielsen ©Xavier Cotton

Ensuite Christian Nielsen nous fait une présentation musclée de voltige aérienne moderne à bord de son Pitts S2-B (F-GEAL)

Patrouille Swift ©Xavier Cotton

patrouille-swift.fr

Navette Bretonne : Broussard F-GDPX et Crcri MC15E F-PZTU piloté par Hugues Duval ©Xavier Cotton

La suite du meeting se poursuit par un clin d’œil sympathique à la combinaison, navette spatiale transporté sur le dos d’un B747, pour sa part la « Navette bretonne » est constituée d’un  Cri-Cri à moteurs électriques monté sur le dos d’un Broussard Max-Holste. Si vous avez assisté à la mise en place de la navette lors du meeting, vous avez vu un camion grue – pouvant soulever jusqu’à 100 tonnes – déplacer les 121 kg de masse à vide du Cri-Cri au bout d’une élingue. Une fois arrimé sur le Broussard, Hugues Duval est monté à bord. Robert Laurent a pris les commandes du Broussard et a mis en route le moteur en étoile Pratt et Whitney de 450cv. Avant,  quand il fallait démarrer à la main les moteurs thermiques du Cri-Cri, c’était parfois difficile, mais avec les moteurs électriques la tache est largement simplifiée, son pilote peut les éteindre et les mettre en route quand il veut. 

Pendant le décollage plein gaz du Broussard, le potard des moteurs électriques du Cri-Cri est poussé à fond. Ensuite le « Navette Bretonne »revient verticale piste faire un passage, c’est alors que le compte à rebours  est lancé : 3, 2, 1, top ! L’anneau libère les câbles, le Cri-Cri délivré de ses chaînes se cabre instantanément… Largage réussi ! on assiste alors à quelques passage en patrouille de la mère poule accompagné de son poussin .  www.yankeedelta.com : la Navette bretonne

Voltige planeur Salto D-2032 ©Xavier Cotton
Bretiling Jet Team ©Xavier Cotton

Sur https://www.breitling.com/fr-fr/partnerships/jet-team/ voici la présentation de la Breitling Jet Team :

« La Breitling Jet Team se compose de sept L-39C Albatros, des jets d’entraînement militaire biplaces de fabrication tchèque, permettant également d’effectuer des vols avec passagers (représentants de la presse, invités Breitling, etc.). Ces magnifiques engins sont un excellent compromis entre performances, esthétique, fiabilité et coût d’exploitation. Ils étaient largement répandus dans tous les pays de l’ex-bloc soviétique. Pour souligner leur allure puissante, nerveuse et dynamique, Breitling les a dotés d’une livrée noire, gris anthracite et gris métallisé qui reflète parfaitement leurs exploits – tout en assurant un maximum de visibilité à leurs évolutions. Un design percutant et audacieux où le numéro de chaque pilote s’inscrit de manière très originale dans la découpe des ailes et des ailerons. Détail spectaculaire: grâce à leur fuselage foncé contrastant avec la couleur claire du dessous des ailes, les jets prennent parfois, vus du sol, de vraies allures de missiles. »

Si vous etes arrivés jusqu’au bout de ce messages et que vous souhaitiez voir quelques photos de plus de ce meeting , allez voir l’album sur Flickr : https://www.flickr.com/photos/passiondesavions/albums/72157695471409382


Retour du Broussard 30 QN à Reims-Prunay

MH-1521 numéro 305 à Reims-Prunay © Xavier Cotton

Mardi 13 mars 2012, le Broussard 30 QN était débarqué à Reims-Prunay d’un camion plateau grâce à un camion grue de l’armée de l’air. Après une petite enquête sur Internet il semble que ce soit le MH-1521 numéro 305 qui était en exposition sur la BA 112 de Reims-Champagne (désormais fermée) comme en témoigne cette photo de 2008 de Pyperpote.
A l’avant du cockpit apparait l’insigne de l’Escadrille d’Entrainement au Vol Sans Visibilité (EEVSV) héritière du 30eme Escadron Entrainement Tous-Temps (EETT) « Hautvillers » lui même héritier de l’insigne et des traditions du Centre d’Instruction Tous-Temps (CITT) 346 précédemment basé à Tours.
Vous pouvez télécharger au format PDF (www.deltareflex.com/unite/hautvillers.pdf) l’historique de l’EETT 12/30 « Hautvillers » réalisé par Bernard Palmieri. Vous pourrez y lire entre autre que l’insigne figure « une tête de lynx aux yeux verts (couleur emblématique de la chasse) prédateur réputé pour sa vue perçante, posée sur un croissant de lune et un ciel nocturne étoilé rappelant que l’équipage de chasse peut intervenir H24« . Merci à Jean Pieribattista qui nous donne des informations complémentaires sur cet avion. Ayant participé à sa restauration en 2008, Jean nous précise que le Broussard n°305 tout en conservant son identité d’origine a été redécoré au couleurs d’un avion de l’EEVSV dans le but d’être exposé sur la BA112 de Reims, mais qu’en réalité cet avion n’a jamais appartenu à la 30ème Escadre. Vous pouvez lire son histoire complète dans le commentaire de Jean Pieribattista, de cet l’article (ne tenez pas compte du 0 commentaire  affiché).

Le Broussard, photographié place de la République à Reims le 28 novembre 2006, lors de son transfert sur la BA 112 en provenance de Reims-Prunay ©Frédéric Lafarge

Frédéric Lafarge ancien chargé des relations publiques et conservateur du musée de la BA112 de Reims  nous raconte le retour du Broussard sur la base en 2006, en vue de sa restauration et de sa mise en exposition statique aux abords du musée de la BA112 :« Le mardi 28 novembre 2006, un appareil était rapatrié sur la BA 112 aux fins de restauration et de mise en exposition statique. Il s’agissait du Broussard n° 305, avion entreposé depuis plusieurs années sur l’aérodrome de Reims-Prunay, dans les locaux de la société Reims Aviation. Après avoir été exposé pendant des années au centre-ville de Reims, à l’intérieur de l’ancien collège des Jésuites, l’avion avait été confié par la ville en 2001 à la société Reims Aviation. Toutefois, compte tenu des difficultés rencontrées par cette entreprise, le conseil municipal de Reims votait à l’unanimité le 25 septembre 2006 la mise à disposition de cet appareil au profit de la Base aérienne 112 « Commandant Marin la Meslée ». Peu après était signée avec la municipalité une convention de « mise à disposition » définissant les modalités de transfert, de restauration et de mise en exposition de l’appareil aux abords du musée de cette base.

Pour pouvoir être transféré, l’appareil dut être partiellement démonté (voilure). Puis, à l’aide d’une grue, il fut chargé sur un véhicule plate-forme. Escorté de motards, le convoi quitta ensuite Reims-Prunay et, traversant la ville, put gagner la base aérienne pour y être entreposé. Une réunion fut organisée le 25 octobre 2007 pour décider des modalités pratiques de remise en état de cet appareil, réunion au cours de laquelle il fut notamment décidé de remettre cet avion aux couleurs de l’escadron d’entraînement tout temps 12.030 « Hautvillers », unité qui, appartenant à la 30e escadre de chasse tout temps (déployée à Reims de 1961 à 1994), en fut équipée.

L’équipe chargée de la restauration du Broussard, photographiée le 25 octobre 2007 au chevet de l’appareil entreposé dans les hangars de la base aérienne 112. Il vient d’être décidé que l’appareil, une fois restauré extérieurement, sera mis aux couleurs de l’EETT 12.030 « Hautvillers ». © Frédéric Lafarge

Engagés avec l’aide de plusieurs membres de la section « Les Amis du Musée de la BA 112 » du club sportif et artistique de la base aérienne et le soutien actif de mécaniciens passionnés de cette même base, les travaux de restauration débutèrent en janvier 2008, après un important travail de recherche effectué notamment dans la documentation technique de l’appareil. Les principales étapes de cette remise en état furent, successivement, le démontage des éléments amovibles de l’avion (portes, dérives…), le ponçage et le décapage du fuselage et de la voilure, la mise en peinture de l’appareil, la réalisation des marquages (insigne, code, inscriptions diverses…), le remontage des éléments dispersés.Un travail particulièrement minutieux fut donc effectué, travail que l’on put apprécier le vendredi 29 août 2008, jour de la cérémonie organisée pour officialiser la mise sur stèle de cet appareil « 100 % rémois » aux abords du Musée de la Base aérienne 112 et de l’Aéronautique locale, aux côtés des trois appareils qui y étaient déjà exposés (SNCASO 4050 Vautour IIN, Republic F-84 Thunderflash et Mirage F1C). A cette cérémonie présidée par le colonel Gilles Perrone commandant la BA 112 et organisée par Frédéric Lafarge, conservateur du musée de la base, prirent part de nombreuses personnalités, notamment messieurs Jean-Claude Laval, adjoint au maire de Reims, Serge Catoire, président directeur général de Reims Aerospace (société issue de Reims Aviation), et Patrick Lopez, maire d’Hautvillers. »

Sur la BA 112, lors de la cérémonie officielle de mise sur stèle du Broussard, organisée aux abords du musée de la BA 112 et de l’Aéronautique locale le 29 août 2008. ©Frédéric Lafarge

Suite à la fermeture de BA112 de Reims, le Broussard a été rapatrié avec le musée de la base à Betheny, il trône fièrement dans la cours de la Mairie juste devant l’entrée du Musée de l’Aéronautique Locale. L’association qui gère ce musée à un projet de restauration des peintures de l’avion, mais cela entraine de construire une protection pour le protéger par la suite. Bien sûr les mécènes sont les bienvenus pour aider à financer ce projet qui sert de proue à la mémoire de la construction aéronautique Locale.

MH-1521 Broussard 30-QN au musée de l’aéronautique locale dans la cours de la Mairie de Betheny (Marne) ©Xavier Cotton

Source des informations :
Aéroforum histoire de l’aviation : http://www.aerostories.org/~aeroforums/forumhist/
Max Holste MH-1521 BROUSSARD : http://www.mh-1521.fr/
Les Unités disparues  EET 12/30 « Hautvillers » : www.deltareflex.com/unite/hautvillers.pdf
Jean Pieribattista
Frédéric Lafarge ancien chargé des relations publiques de la BA112 de Reims


Les nouvelles couleurs du Broussard F-GJBF

(photo collection privée Alexandra Gonzalez)

Le MH-1521 Broussard F-GJBF (c/n 13) sera présent dans sa nouvelle décoration au meeting de Duxford samedi 12 et Dimanche 13 juillet. Voir le programme : http://duxford.iwm.org.uk/

(photo collection privée Alexandra Gonzalez)


Mise en route d’un Broussard

(photo collection Liliane Cotton)

Ce mardi 20 mai, le moteur Pratt & Whitney R. 985 de ce Broussard (F-GJBF) basé à Reims-Prunay se réveille. Cela fait plaisir à voir.

Dernier quizz : c’est un Broussard

(photo collection privée Xavier Cotton)

Bravo à ceux qui ont trouvé la réponse du quizz précédent, c’est bien le tableau de bord du Max-Holste MH-1521 Broussard exposé en ligne de vol au Musée régional de l’Air d’Angers. Celui est ouvert à la visite, et un escalier disposé à ses cotés permet à tout un chacun de venir s’installer à son bord et rêver un instant qu’il est en train de le piloter. Immatriculé FM-MJC (n°38), cet avion à longtemps servi dans l’armée de terre (ALAT), un atterrissage qui s’est terminé en « cheval de bois » explique les pales tordues de l’hélice. Le Broussard est un monoplan à aile haute haubanée entièrement métallique, Équipé de l’ancien moteur Pratt & Whitney R-985 « Wasp Junior » de 9 cylindres en étoile délivrant 450 Cv à 2300 tr/mn qui lui permettait d’emmener ses 1795 Kg jusqu’à son plafond maximum de 5500m à 228km/h.


A quel avion appartient ce tabbleau de bord ?

(photo collection privée Xavier Cotton)

Oui effectivement pouvez vous me dire à quel avion appartient ce tableau de bord. Si vous souhaitez des indices supplémentaires, écrivez un petit commentaire. Je vous donnerai la réponse dans les jours à venir.


Parachutisme au camp de Mourmelon

Broussard F-BNEX et C85 F-GBLD à Mourmelon ©Corinne Papier

Broussard F-BNEX et C85 F-GBLD à Mourmelon ©Corinne Papier

Corinne Papier en tenue de parachutiste ©Corinne Papier

Merci Corinne pour les photos que tu m’as faites parvenir de ton entraînement au parachutisme un jour de juin 1982 au camp de Mourmelon. On peut y voir les deux avions qui étaient alors utilisés, le Broussard (F-BNEX cn108) maintenant basé à Lelystad (Pays bas) et le Cessna C185 (F-GBLD cn18504279 de 1981) qui a été détruit le 18 avril 1988. Voici un site hollandais spécialisé dans les avions à train classique (avec roulette de queue) : http://www.tailwheel.nl/ où il est question du Broussard F-BNEX. Vous pouvez y télécharger le « tableau de composition illustré » et le « manuel d’utilisation » en français, ainsi que la « CheckList » en anglais au format PDF, du Broussard.

Alain Delibero le jour de son premier saut à ouverture retardée de 8 secondes ©Alain Delibero

Merci à Alain qui apporte un nouveau témoignage sur le Paraclub de Reims au camp de Mourmelon  pour les années 1980 et 81 et des photos des  3 avions largueurs de l’époque, en l’occurence le Broussard F-BNEX et le C185 F-GBLD déjà cités, mais aussi sur le Cessna C206B F-BHBZ (cn 0366 construit en 1967) qui sera accidenté et détruit quelques temps plus tard

 

Broussard F-BNEX ©Alain Delibero

Broussard F-BNEX ©Alain Delibero

Cessna C185 F-GBLD ©Alain Delibero

Cessna C185 F-GBLD ©Alain Delibero

Cessna C206 F-BHBZ ©Alain Delibero

Cessna C206 F-BHBZ ©Alain Delibero


Broussard au décollage

(photo collection privée claude le bihan)

Merci Claude de m’avoir envoyé cette photo d’un Broussard au décollage (1959) du terrain d’Orleansville.


MH-1521 Broussard

(photo collection privée xavier cotton)

Ce MH-1521 Broussard (F-GJBF c/n 13) est basé à Reims-Prunay et toujours en état de vol.
Max Holste extrapola cet appareil du M.H 152 pour en faire un avion de liaison et d’observation. le Broussard est un monoplan à aile haute haubanée entièrement métallique qui connut un vif succès tant auprès des civils que des militaires. Équipé de l’ancien moteur Pratt & Whitney R. 985 (dont la conception remonte aux années trente) que la firme américaine remit spécialement en fabrication, actionnant une hélice Hamilton Standard à vitesse constante, le prototype vola pour la première fois aux mains du pilote Pierre HENRY le 17 novembre 1952.
Pour plus d’informations sur le Broussard, je vous recommande ce site : Max Holste MH-1521 Broussard