Catégorie : Aviation commerciale

1er Vol de l’A350 aux couleurs de Qatar Airways au dessus de Toulouse

1er vol de L'A350 aux couleurs de Qatar Airways au dessus de Toulouse ©QatarAirways

1er vol de L’A350 aux couleurs de Qatar Airways au dessus de Toulouse ©QatarAirways

 

1er VOL DE L’A350 AUX COULEURS DE QATAR AIRWAYS
 AU DESSUS DE TOULOUSE
Client de lancement de l’A350, la compagnie aérienne
 attend la livraison de son 1er avion cette année

Le 7 mars 2014

PARIS, France – Attendu pour la fin de l’année, un A350 aux couleurs de Qatar Airways a effectué son premier vol au dessus du siège social d’Airbus à Toulouse.

Ces vols d’essai surviennent suite à la visite d’Akbar Al Baker, Président Directeur Général de Qatar Airways au siège d’Airbus à Toulouse le mois dernier. Une visite durant laquelle il a remercié le personnel d’Airbus au nom de la compagnie pour le travail accompli dans le cadre de la livraison des 80 A350 en commande, un projet en adéquation avec la stratégie de développement de la compagnie.

Qatar Airways, client et partenaire clé pour Airbus depuis la livraison de son premier Airbus en 1997, verra sa flotte renforcée de manière significative dans les années à venir grâce à la livraison de plus de 200 avions actuellement en commande, de l’A320 à l’A380, l’avion commercial le plus grand du monde.

Akbar Al Baker a déclaré : « Notre objectif numéro un est d’offrir à nos clients la meilleure expérience de vol possible et ce, notamment grâce au confort sur-mesure proposé dans l’ensemble de nos cabines, ainsi que par l’expansion continue de notre flotte jeune et moderne. »

1er vol de L'A350 aux couleurs de Qatar Airways au dessus de Toulouse ©QatarAirways

1er vol de L’A350 aux couleurs de Qatar Airways au dessus de Toulouse ©QatarAirways

« Qatar Airways est fière d’être le client de lancement de ce nouvel appareil qui offrira une expérience unique de voyage à tous nos clients et nous avons hâte de recevoir le premier de nos 80 A350. »

L’Airbus A350 sera l’un des avions de ligne les plus économes en termes de carburant et d’opérations. Il propose un design intérieur innovant et confortable en totale adéquation avec les valeurs et le service 5 Etoiles de la compagnie aérienne. Réalisé à partir des derniers matériaux et techniques de construction, ce dernier né d’Airbus est en passe de révolutionner le voyage aérien.

Qatar Airways dispose d’une gamme complète d’appareils Airbus. En plus des 80 A350 actuellement en commande, la compagnie aérienne dispose d’une flotte d’Airbus comprenant des A319LR, A320, A321, A330 Cargo, A330 et A340. Qatar Airways est également client de l’A380.

1er vol de L'A350 aux couleurs de Qatar Airways au dessus de Toulouse ©QatarAirways

1er vol de L’A350 aux couleurs de Qatar Airways au dessus de Toulouse ©QatarAirways

Qatar Airways a connu une croissance rapide en seulement 17 ans d’existence et a effectué des commandes d’une valeur de plus de 50 milliards de dollars pour plus de 280 avions. La compagnie opère aujourd’hui une flotte de 129 appareils vers 136 destinations affaires et loisirs à travers le monde.

Dans les semaines et les mois à venir, 7 ouvertures de lignes sont prévues : Philadelphie, Etats-Unis (2 avril 2014), Larnaca, Chypre (29 avril 2014), l’aéroport Sabiha Gokcen d’Istanbul, Turquie (22 mai 2014), Edimbourg, Ecosse (28 mai 2014), Miami, Etats-Unis (10 juin 2014), Tokyo Haneda (18 juin), Dallas, Etats-Unis (1er  juillet 2014) et l’aéroport Haneda à Tokyo, Japon (18 juin 2014).

Communiqué de presse : www.qatarairways.com


Air France, la légende en légendes

Air France
La légende en légendes
The legend told in legends
Hélène Basselier-Volaire

À travers une iconographie unique, très majoritairement inédite, redécouvrez l’esthétique, l’histoire et les progrès d’Air France.
Organisé en grands chapitres chronologiques traitant des précurseurs aux regroupements et alliances de compagnies, cet album photographique  est un voyage à travers les styles, les modes, les technologies et les anecdotes marquantes de l’histoire d’Air France. Du Wibaut 283 à l’Airbus A380, de l’aéroport du Bourget au Hub de Roissy, de l’uniforme de Christian DIOR à celui de Christian LACROIX, des pionniers de l’aviation aux passagers frequent flyers : cet itinéraire en image  retrace l’histoire de la compagnie au fil des époques et illustre à travers elle, l’évolution du transport aérien de 1933 à nos jours.
L’auteur a rassemblé ces documents inédits et rédigé les légendes en français et en anglais permettant d’interpréter et de placer dans leur contexte historique les images, photographies et affiches présentées dans le livre.
Hélène Basselier-Volaire est ingénieure de l’Aviation Civile et a véritablement vécu Air France. Elle est à l’origine de cet ouvrage avec l’accord d’Air France qui s’est ensuite adjoint au projet.
 
Le livre  est dédié à tous ceux que l’univers aérien fait rêver, autant les passionnés d’aéronautique, que les familles qui à travers les générations reconnaitront leurs époques en échangeant avec bonheur sur l’évolution du monde aérien.
Bon voyage !
Air France 
La légende des légendes
The legend told in legends
éditions cherche-midi :  http://www.cherche-midi.com/
25cm x 28cm
192 pages
32€
Sortie le 3 octobre 2013
ISBN 978-2-7491-2754-5

Amicale du Super Constellation – Journées Portes Ouvertes – 28 & 29 septembre 2013

L’Amicale du Super Constellation organise des Journées Portes Ouvertes
 les 28 et 29 septembre 2013.

Ce sera l’occasion pour le public de (re)découvrir le Lockheed L-1049 C Super Constellation, le plus bel avion de ligne à moteurs à pistons jamais construit.
Sorti des usines de Burbank, CA en novembre 1953, le F-BGNJ est le dernier exemplaire encore en « bon état » existant en France.
Classé monument historique, il est le premier appareil à avoir participé aux évacuations sanitaires lors du conflit du Biafra en 1968.
Il est ainsi à l’origine de la création d’Aviation Sans Frontières qui verra le jour 10 ans plus tard.
En restauration depuis 2000, il est depuis 2012 enfin ouvert au public.
Beaucoup de travaux de restauration restent à faire, notamment le remplacement de l’ensemble des hublots, la restauration complète du cockpit (en cours), l’aménagement d’une partie des sièges et d’un petit salon version « Parisien Spécial », la remise en place des dérives à entoiler…
Venez nombreux


Aéroport de Nantes-Atlantique 

Chemin de Frémiou, Saint Aignan de Granlieu. (à côté de Météo France)
GPS : Lat 47° 8’57.59″N – Long 1°36’25.12″O 
Horaires d’ouverture : Samedi et Dimanche de 9h à 18h.

Renseignements et informations :

 http://superconstellation-nantes.fr
 contact@superconstellation-nantes.fr


Marrakech au départ de Vatry avec Ryanair

B737-8AS EI-DCZ ©Xavier Cotton

Le 26 avril, Ryannair débutera une liaison deux fois par semaine depuis Marrakech (nouvelle base marocaine avec Fès) vers Vatry. Les vols du mardi et vendredi quitteront le Maroc à 15h40 pour arriver à 20h05, les vols retour décollant à 20h30 pour se poser à 22h55.
La ligne Vatry–Porto gagnera elle un aller-retour hebdomadaire : départs de Vatry mardi et jeudi à 11h05,  samedi à 16h25, et retour de Port respectivement à 7h15 et 12h35
Marseille sera aussi relié à Vatry à compter du 2 avril, avec des vols mardi, jeudi et samedi (horaires variables selon les jours).
Par contre cet été, Ryanair abandonne  la liaison entre Paris-Vatry (Disney) et Stockholm-Skavsta. Cette liaison crée en 2010 assurait deux rotations hebdomadaires. Vatry avait déjà perdu fin 2011 sa liaison avec Oslo.
Rappelons que Jetairfly a confirmé le retour des liaisons bi-hebdomadaire entre Nice et Vatry du 29 mars au 25 octobre 2013, que LuxairTours assurera des rotations sur Palma de Majorque (22 mai au 25 septembre) et Heraklion (27 juin au 29 août) et que des vols Charters vers le Cap-Vert, la Croatie, Madère et Malte seront organisés par Top of Travel et vers la bulgarie par Look Voyages.
Vous trouvez sous ce lien le programme complet des vols au départ de Paris-Vatry : http://www.vatry.com/IMG/pdf/progvol.pdf
Sources des informations :
L’Est Eclair : http://www.lest-eclair.fr
Aéroport de Paris-Vatry : http://www.vatry.com

Vol Air France Paris-Marseille en 1937

Potez 62 F-ANPI  » Cigogne » d’Air France ed Godneff (collection privée Xavier Cotton)

Voici les impression du docteur Robert Delabost sur son vol de Paris à Marseille avec un Potez 62 d’Air France en 1937. Ce témoignage est paru dans la « Revue de l’Aéroclub de Normandie » (trimestrielle) d’août 1937. Air France est alors une toute jeune compagnie aérienne puisque fondée en 1933.

« Notre vice président fondateur de l’Aéro-Club, Robert Delabost, ayant le 13 mai dernier, employé l’avion de la ligne « Air-France » pour un déplacement dans le midi, a bien voulu donner à notre trésorier (Jean Bétrancourt, ndlr), et à l’attention de nos membres, ses impressions sur ce voyage.

Collection Alain Bétrancourt

Oui, mon cher trésorier, comme je l’avais projeté depuis longtemps, je viens de faire le voyage de Paris à Marseille par le service d »Air-France » sept cents kilomètres à …… vol d’oiseau, en trois heures un quart et deux demies heures d’auto.
C’est un rêve en comparaison avec la longue et fatigante nuit que l’on doit passer en chemin de fer pour effectuer le trajet, et c’est une joie pour un « vieux de l’air ».

Mais comment est-on admis à faire le voyage ?….

C’est bien simple : on consulte à la gare, dans les agences de voyage ou à l’aéroclub, un horaire d' »Air-France » et l’on retient, par lettre ou par téléphone, sa place à bord de l’avion, de préférence quelques jours à l’avance, au Bureau de cette Compagnie Aérienne, 2, rue Scribe, à Paris : On paie 630 francs à ce Bureau qui vous indique l’heure du départ de l’autobus spécial qui part du Bureau d' »Air-France » 116, rue Lafayette et vous conduit à l’aérodrome du Bourget. c’est dans ce Bureau que l’on vous remet les billets et que l’on vous prends tous vos bagages et votre appareil photographique. ceux ci vous seront remis à votre arrivée à Marseille.

Et c’est les mains libres que l’on monte dans l’autobus rapide qui vous attend, et on a juste le temps de traverser les interminables couloirs de la nouvelle gare pour arriver dans la salle d’attente et sur l’aire de départ de l’avion. À moins qu’une averse d’importance, comme celle qui tomba alors, ne retarde l’envolée de dix minutes par mesure de prudence.

Embarquement à bord d’un POTEZ 62 d’Air France Sur la ligne Paris-Bordeaux ©Jacques Hémet

On se hâte alors vers un superbe bi-moteur « Potez 62 », qui vous attend en face, à cinquante mètres : on monte à tour de rôle les marches d’un escabeau et l’on s’installe à son grès sur les fauteuils libres de la carlingue, absolument comme dans un wagon.

Les moteurs sont chauds, le pilote et le radio-gonio sont à leur poste, le steward s’assure que les douze voyageurs (dont onze anglais) sont à leur place, la porte est claquée, les moteurs ronflent plus fort et l’on décolle.

  Et le confort à bord ?….

Parfait. Les sièges, très souples, se moulent au corps, et le dossier, bien incliné, vous donne une impression si agréable que de tout le trajet, je n’ai vu aucun voyageur le quitter pour se délasser comme on le fait volontiers dans le chemin de fer. Une grande glace vous permet de voir aisément la terre en restant confortablement assis. Au dessus de la glace, un petit ventilateur réglable vous envoie un courant d’air frais très agréable sur la figure, car l’air de la carlingue est aussi calme et chaud que celui d’un compartiment de chemin de fer ; au dessous de la glace, une pochette contient trois petits sacs de papier résistant pour recevoir, au besoin, les résultats du mal de l’air.

Aménagement de la cabine d’un Potez 62 ©Photo constructeur via Jacques Moulin

Il y a très peu de vibrations et l’on peut écrire ses mémoires d’un écriture à peine tremblée.

Le steward vous remet bientôt un petit sachet de papier contenant du coton pour mettre dans les oreilles : mais le bruit des moteurs n’est pas très fort puisque l’on peut se parler et se comprendre à cinquante centimètres en élevant un peu la voix, et l’on ne tarde pas à se passer du bouchon de coton : quelques minutes après le départ, le steward vous distribue des bonbons. Le geste est délicat, mais aussi il est utile, car ce sont des pastilles de chewing-gum, que l’on suce pendant tout le trajet pour aider la pénétrations ou la sortie de l’air dans la caisse du tympan et éviter bourdonnements ou douleurs aux changements d’altitude.

Potez 62 F-ANPG ©Photo constructeur via Jacques Moulin

        

Et maintenant pourriez vous nous donner quelques impressions de voyage ?….

Bien volontiers. Au départ, on s’élève sur cette banlieue Nord-Est de Paris dont les maisons banales et les usines ne tardent pas à paraître bien petites ; puis, dans la brume qui suit la pluie d’orage, on devine Paris et sa tour Eiffel. Un ruban lamé d’argent, c’est la Seine ; puis un autre tortueux, c’est la Marne. Un troisième plus étroit apparait, c’est l’Yères (en réalité c’est l’Yerres dans l’Essonne à ne pas confondre avec l’Yères petit fleuve côtier de Seine-Maritime, ndlr). On vole encore sous les volutes noires d’un ciel orageux. Puis, c’est le brouillard : on traverse les nuages. Le soleil apparait alors éblouissant dans un ciel bleu, et aussitôt, on survole les moutons dorés, à perte de vue, de la mer de nuages. On est à 1,600 ou 1,800 mètres. Le spectacle est merveilleux.

De temps en temps,par une trouée noire, on voit la terre. Elle est bien sombre et bien vilaine, par comparaison, la terre.

Après trois quarts d’heure environ, petit à petit, le sol apparait à travers la brume, de plus en plus net ; mais ce n’est pas la terre de chez nous ; les champs sont petits et en forme de polygones irréguliers. À dix kilomètres environ sur la droite, on longe un long ruban argenté, c’est la Loire, dont nous remontons la vallée : nous survolons Chateau-Chinon. Un quart d’heure se passe et nous voyons un pays tout plein de flaques d’eau : le Nivernais.

Potez 62 F-AOUA à Lyon-Bron ©SLHADA

Puis nous tombons dans deux ou trois tous d’air causés par la traversée des Monts du Lyonnais et quelques minutes après, nous longeons la Saône, et nous sommes en vue du Rhône et son confluent. On est déjà sur Lyon, qui ne parait pas très grand. Voilées par une légère brume, on distingue Notre-Dame-de-Fourvières, la place Bellecour et la gare Perrache.

Mais tout cela s’enfuit rapidement, car l’avion va vite ; on se rapproche du sol, la terre tourne encore, et l’on roule sur le terrain de Bron. Cinq minutes d’arrêt, tout juste le temps de prendre un café trop chaud, et l’on court à l’avion qui s’envole.

Puis nous voyageons dans l’air limpide et chaud de la vallée du Rhône, à quelques 20 kilomètres de sa rive gauche. Les Alpes neigeuses sont toutes dorées par le soleil ; on reconnait le Massif du Mont-Blanc, puis celui du Pelvoux

Plus loin, on rase de près le Ventoux aux pentes pierreuses. On survole des fleuves de sable : C’est l’Isère, la Drôme et la Durance. Sur la droite, on distingue le Massif Central couvert d’orages éclairés par les lueurs rouges feux du soleil. le spectacle est passionnant de tous côtés… Et, tout d’un coup, on a l’agréable surprise de découvrir l’Étang de Berre, avec ses réservoirs de pétroles, ses deux terrains d’aviation et, plus loin, la belle mer bleue.

On cherche à s’orienter, mais la terre se met à danser une sarabande effrénée ; tout tourne devant les yeux et l’avion roule sur le terrain de Marignane.

À l’arrêt, seul je descends ; les onze autres voyageurs, Les Anglais, restent dans le Potez, qui repart aussitôt pour Cannes.

Dix minutes après, j’étais invité à monter dans un vieux tacot d' »Air-France », qui par des chemins invraisemblables, me conduit, avec un bruit de ferraille, vers la banlieue de Marseille, plus bruyante encore et plus grouillante, où l’on ne peut avancer qu’à grands coups d’une trompette sonore.

À trois heures, j’avais quitté la rue Lafayette, et à sept heures, j’étais sur la Cannebière, frais et dispos. C’est au bureau d' »Air-France » que mes bagages et mon appareil photographique me furent rendus.

Potez 62 F-ANPH ©Photo constructeur via Jacques Moulin

Et pour conclure ?……

Voyage beaucoup plus court, plus beau et moins fatigant qu’en Chemin de fer. À peine plus coûteux, si l’on tient compte qu’à l’arrivée on n’éprouve pas le besoin de perdre du temps pour se reposer.
Le Danger ? Infiniment moindre que dans les promenades en autocar dans les montagnes niçoises ou sur les corniches en bordure de la mer.
Enfin, c’est un agrément, et c’est aussi un devoir pour chacun de contribuer au développement de notre aviation en s’en servant, comme savent s’en servir…… les Anglais.

Sources des Informations et Documentations :
Alain Bétrancourt
Photos constructeur via Jacques Moulin
Revue de l’Aéroclub de Normandie août 1937
Société Lyonnaise d’Histoire de L’Aviation et de Documentation Aéronautique : http://www.slhada.fr/


Reims Aviation Industries et OPTIMARE s’engagent à Reims

F406 Vigilant G-SMMB au salon du Bourget ©Xavier Cotton
 
 
Dimanche 8 juillet (Hôtel de la communauté 9h00), Reims célébrera le 50e anniversaire de la réconciliation franco-allemande en présence de François Hollande et d’Angela Merkel. Ce même jour, Reims Métropole parrainera symboliquement une alliance économique franco-allemande : les dirigeants de Reims Aviation Industries (filiale de GECI International) et d’OPTIMARE signeront un accord de partenariat pour développer une offre commune de surveillance maritime aéroportée. Un tel engagement concrétisé à Reims, 50 ans jour pour jour après la poignée de main entre le Président de Gaulle et le Chancelier Adenauer, ne peut qu’être de bon augure !

Mariage franco-allemand pour de la haute technologie

Le marché de la surveillance maritime connaît une expansion spectaculaire dans le monde. Ses applications sont multiples : navigation maritime, immigration illégale, trafic de stupéfiants, zones de pêche, pollutions accidentelles ou volontaires, recherche et sauvetage.
Le F406 fabriqué par Reims Aviation Industries est particulièrement adapté à cette activité et offre le meilleure ratio coût / performance de sa catégorie. Un tiers de la flotte F406 est utilisé pour des applications de surveillance maritime dans le monde entier et Reims Aviation bénéficie de plus de 30 années d’expérience dans l’adaptation du F406 à ce type d’opération.

OPTIMARE, société allemande basée à Bremerhaven, développe, fabrique et intègre, depuis plus de 20 ans, des technologies de pointe pour la télédétection aérienne et les missions maritimes.
 La complémentarité des deux sociétés et leur solide expérience permettra d’offrir à leurs clients une solution compétitive “clés en main” de surveillance maritime ou des services à la carte de surveillance de l’environnement (surveillance ponctuelle d’installations pétrolières ou aide à la maîtrise d’éventuelles pollutions, par exemple).

Reims et l’aéronautique
Reims a toujours conservé un lien fort avec l’aviation dont elle fut le berceau. Actuellement, plusieurs sociétés impliquées dans l’industrie aéronautique et les services annexes sont implantées sur la plateforme aéroportuaire de Reims Prunay. Outre Reims Aviation Industries, filiale du groupe GECI, citons Aerolean (ex Reims Aerospace), les compagnies d’aviation d’affaires Aero G et Fly Me.
L’aérodrome de Reims-Prunay, situé sur la commune de Prunay et propriété de la Ville de Reims (devient compétence Reims Métropole à compter du 31 décembre 2012) a enregistré plus de 27 000 mouvements d’avions en 2011, (+ 12,8% par rapport à 2010). Il est notamment utilisé par Reims Aviation Industries, pour faire décoller et tester les avions (F406) produits sur la plateforme aéroportuaire de Reims Prunay.
 
Les signataires
Serge BITBOUL, Président de GECI international / Reims Aviation Industries
Dr HENGSTERMANN et Dr ROBBE, Chief Executive Officers d’OPTIMARE
Serge PUGEAULT, Adjoint à la Maire de Reims, chargé du développement économique, vice Président de Reims Métropole, représentera Adeline HAZAN, Maire de Reims, Présidente de Reims Métropole
 
Infos pratiques
Dimanche 8 juillet 9 h
3 rue Eugène Desteuque
51100 Reims
A 300m de la Cathédrale


DC-7C en attente à El Berriel

DC7 en attente à El Berriel © Jean-Pierre Landais

Au sud est de la Grande Canarie à coté de Bahia Feliz se trouve l’aérodrome appelé « El Berriel » (GCLB) Sur une butte près de l’entrée de cet aérodrome se trouve exposé depuis 1976 un DC-7C Seven Seas quadrimoteur fabriqué par Douglas.

DC-7C  El Berriel © Jean-Pierre Landais

Voici quelques informations sur cet avion issues du livre suédois  Svenska vingar 5 écrit par Ake Hall  et traduites en anglais par Johan Junemo (un futur contrôleur aérien suédois)
Construit en 1958, cet avion est le dernier DC-7 (cn 45553/1038) livré à Swissair baptisé sous le nom de « Schwyz » (immatriculé HB-IPP) . Après deux ou trois ans il a été vendu à Scandinavian Airlines System (SAS) immatriculé SE-CCH avec pour nom de baptême « Erik Viking ». Cependant, il n’a jamais opéré aucun vol sous les couleurs de SAS. Il a en effet été échangé contre un DC7 converti pour le transport de fret de la compagnie Japan Airlines (JAL). Il fut donc immatriculé JA-6306 en 1962 et changea de nouveau de nom pour devenir le « ville de Hong Kong. L’avion fut la propriété de quelques autres compagnies, avant de voler à partir 1965 sous sa dernière immatriculation (EC-BBT) sous les couleurs de la compagnie charter espagnole SPANTAX qui fut la dernière à l’exploiter. Parqué définitivement sur l’aérodrome « El Berriel » depuis 1976, cet avion a servi plusieurs campagnes publicitaires et à porté pour l’occasion les couleurs d’Airtour International et celles de Rothmans . Malheureusement, l’Aéroclub Royal de Grande Canarie qui préserve l’avion n’a surement pas les moyens d’assurer à  cet avion une restauration digne de son passé et une protection contre les agressions humaines et celle du temps qui passe, quel dommage.

PS : Depuis le DC-7C EC-BBT à été restauré en 2015 par BINTER CANRIAS et peint à leur couleurs, voir article du 16 octobre 2017

DC7 en attente à El Berriel © Jean-Pierre Landais

Sources des informations :

Jean Pierre Landais
Svenska vingar 5 de Ake Hall
http://www.airliners.net/
http://www.oldprops.ukhome.net/


le F406 Numéro 97 livré à l’Office de Tourisme et de Cartographie Tunisien

19 avril à 6 heures 30, le F406 décolle de Reims-Prunay à destination de Tunis (photo collection privée Jean-Noël Sirot)

Premier avion entièrement produit depuis la structuration du pôle GECI Aviation en 2010, le F406 N°97 a été livré le 19 avril par Reims Aviation Industries à son opérateur tunisien, l’Office du Tourisme et de la Cartographie, organisme dépendant du Ministère de la Défense. L’appareil a quitté la piste de Prunay à 6 heures 30 pour rejoindre l’aéroport de Tunis où l’attendaient des responsables de l’OTC Tunisien et de Reims Aviation Industries. Le SN97 avait réalisé son premier vol le 14 mars et a poursuivi ensuite ses essais en vol, ainsi que l’intégration de l’appareillage de cartographie fourni par l’Institut Géographique National et par la société Intergraph. Au-delà de la fierté légitime des équipes de Reims Aviation Industries, la livraison de cet appareil prouve, s’il en était besoin, la capacité des équipes de GECI Aviation à maîtriser la totalité du process de fabrication, de la gestion de la supply chain à l’assemblage des aérostructures à l’intégration des différents systèmes et équipements. Avion bi-turbopropulseur, le F406 est particulièrement adapté à la surveillance aéroportée légère, avec l’intégration de systèmes de dernière génération. Cartographie, lutte anti pollution, surveillance des zones de pêche, surveillance des frontières, transport de passagers et de fret… avion aux multiples applications, le F406 est notamment apprécié par les opérateurs et par ses pilotes pour sa robustesse, sa facilité de mise en œuvre et son coût d’exploitation particulièrement compétitif.   Le 100ème F406 est entré en production en novembre dernier dans l’usine de Prunay. Dans un contexte économique et sécuritaire favorable, et afin de faire face à l’augmentation de la demande, l’entreprise réorganise son outil de production, afin d’atteindre rapidement une cadence annuelle de 12 appareils.


Le F406 N°97 a effectué son premier vol le 14 mars 2011

F406-Cn-097-F-WWNP à Reims-Prunay ©Xavier Cotton

Reims Aviation Industries a vécu un moment d’émotion le 14 mars, avec le 1er vol du F406 SN97, destiné à son client tunisien, l’Office du Tourisme et de la Cartographie, dépendant du Ministère de la Défense de la République de Tunisie.
Ce premier vol, réalisé à partir de la piste de Reims-Prunay (LFQA), a duré 1 heure 35 et s’est parfaitement bien déroulé. Les essais se sont poursuivis dans les jours suivant comme on peut le voir sur les photos qui accompagnent cet article, parallèlement à l’intégration de l’appareillage de cartographie fourni par l’Institut Géographique National.

F406-Cn-097-F-WWNP à Reims-Prunay ©Xavier Cotton

 Le F406 n° 97 est le premier avion entièrement produit par le groupe GECI Aviation depuis sa création en mars 2010 Depuis 1985, près d’une centaine d’avions sont sortis de la chaîne de production de Reims-Prunay, dont une cinquantaine pour des applications de mission.
Avion bi-turbopropulseur, le F406 est particulièrement adapté à la surveillance aéroportée légère, avec l’intégration de systèmes de dernière génération. Cartographie, lutte anti pollution, surveillance des zones de pêche, surveillance des frontières, transport de passagers et de fret, avion aux multiples applications, le F406 est notamment apprécié par les opérateurs et par ses pilotes pour sa robustesse, sa facilité de mise en œuvre et son coût d’exploitation particulièrement compétitif.

Le 100ème F406 est entré en production en novembre dernier dans l’usine de Prunay.
Afin de faire face à l’augmentation de la demande, l’entreprise réorganise son outil de production, pour atteindre une cadence annuelle de 12 appareils.Sources des informations : Communiqué de presse du Groupe GECI aviation du 15 mars 2011 (fichier PDF)


A quel type d’avion appartient ce moteur ?

(Photo collection privée Xavier Cotton)

Cela fait un moment que je ne vous avais pas posé un quizz. Qui saura me dire à quel avion appartient ce moteur encore chaud après des essais au sol ? En fonction de vos réponses, je vous donnerai progressivement quelques indices.


Les A380 d’Air France sur de nouvelles lignes

Après avoir déployé ses A380 sur les lignes vers New-York, Johannesbourg (18 février 2010) et Tokyo (1er septembre 2010), Air France prévoie de nouvelles destinations pour sa flotte d’A380. Pour fêter les soixante ans de la desserte du Canada, la compagnie française a exceptionnellement placé un Airbus A380 pour accomplir la rotation Paris – Montréal le 7 octobre. Puis, le 8, elle a ouvert les ventes pour la desserte régulière de la ville canadienne en A380 qui reliera en effet quotidiennement Paris et Montréal à partir du 9 mai 2011.
A la même période, Air France devrait également affecter l’A380 à la desserte de deux nouvelles destinations : Washington puis Mexico.

Actuellement, les quatre A380 d’Air France sont aménagés en trois classes de 538 places (neuf en Première, 80 en classe Affaires et 449 en classe économique). Mais à compter de l’été 2011, les  deux  nouveaux A380 seront livrés avec la nouvelle classe Premium Voyageur. Les A380 offriront  alors 516 places, les classes Premières et Affaires ayant toujours le même nombre de fauteuils, auxquels s’ajouteront 38 sièges Premium Voyageur et 389 sièges Voyageur.

La photo est de Philippe Lohat


Falcon 50EX F-HCDD

Falcon 50EX (F-HCDD) au meeting de la Ferté Alais 2010 ©Liliane Cotton

Ce Falcon 50EX  (F-HCDD sn 297) nous a fait une très belle présentation lors du meeting  2010 de la Ferté-Alais. Il était venu en voisin puisque appartenant à Dassault Falcon Service  basé au Bourget.

Il a effectué son 1er vol le 25 janvier 2000 à Bordeaux et a été convoyé au Bourget le 1er février pour y être aménagé et peint par Dassault Falcon Service. Il a été livré le 2 octobre 2000 à l’assureur allemand Allianz AG, Munich sous l’immatriculation N119AG, en remplacement du Falcon 50 (sn226); Il a ensuite été vendu le 15 mars 2007  en Autriche sous l’immatriculation OE-HHH et exploité par Global Jet Austria basé à Vienne. Remplacé par le Falcon 2000LX (sn181), il a été revendu à Dassault Aviation le 13 août 2009 sous l’immatriculation F-HCDD.

Le 26 avril 1995, Serge Dassault annonce le lancement du Falcon 50 EX destiné à remplacer le Falcon 50.
Par rapport à son prédécesseur, le nouvel avion vole plus haut, va plus vite et sa distance franchissable est accrue, en effet il peut atteindre 41 000 pieds en 23 minutes et parcourir 6 050 km à Mach 0,75 enfin son avionique est modernisée.
Il est équipé de trois nouveaux moteurs AlliedSignal TFE 731-40 de 1 680 kg de poussée unitaire dont la consommation  est réduite de 7 %. Le Falcon 50 EX effectue son premier vol à Mérignac, le 10 avril 1996, piloté par Jean Bongiraud et Etienne Faurdessus. Les premières livraisons ont eu lieu au début de 1997.