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L’aviation, toute une histoire : le temps des pionniers

Présentation en vol de deux Boeing Stearman en patrouille, le PT17 N4561N de Francis Pelletier et le F-AZUD de François Forget ©Xavier Cotton

Ce soir à 20h50 sur ARTE, sera diffusé un documentaire sur l’histoire de l’aviation, le premier volet sera consacré aux pionniers de l’aviation,« Nous devons voler et tomber, jusqu’à ce que nous puissions voler sans tomber », soutenait l’ingénieur allemand Otto Lilienthal (1848-1896). Si lui-même ne put réaliser que la première partie de ce précepte, sa détermination incarne l’état d’esprit des pionniers de l’aviation. Jusqu’au début du XXe siècle, les tentatives de vol équivalaient pratiquement à des suicides, les connaissances techniques ne permettant pas encore de comprendre les principes de l’aérodynamique. Otto Lilienthal, les frères Wright et Louis Blériot font partie de ces aventuriers des airs qui risquèrent leur vie pour conquérir le ciel. Rapidement, les femmes firent leur entrée dans la course, et l’aviatrice française Élisa Deroche, connue sous le pseudonyme de Raymonde de Laroche, devint en 1910 la première femme à obtenir son brevet de pilote.

A380 F-WWOW au salon du Bourget 2017 – ©Xavier Cotton

Le second volet est diffusé dans la foulée du premier en première partie de soirée est sous-titré la « folie des grandeurs » et explique comment les incroyables avancées technologiques enregistrées lors de la Seconde Guerre mondiale ne tardent pas à transformer les habitudes de voyage. Dans les années 1950, même si le voyage en avion reste réservé à une élite, le trafic aérien augmente de manière conséquente considérablement. Au début des années 60, les avions de transport abandonnent le moteur à hélice pour le réacteur, ce qui leur permet de grossir progressivement du Boeing 707 (environ 150 passagers) en passant par le B747 (300 à 450 passagers) jusqu’à atteindre la taille gigantesque de l’Airbus A380 aussi grand qu’un terrain de football et capable d’emmener plus de 800 passagers à son bord.

Alors que les scientifiques prévoient une multiplication par deux du nombre d’avions dans le ciel dans les dix prochaines années, la crise climatique oblige les ingénieurs à innover encore, pour concevoir des appareils moins polluants.


Épopée
Après s’être intéressées à l’histoire des sous-marins, Tanja Dammertz et Anja Kindler prennent de la hauteur pour retracer la formidable épopée de l’aéronautique. Des défis humains et techniques des premières heures aux grandes innovations technologiques qui ont jalonné son développement, ce documentaire passionnant, nourri de riches archives, est étayé par les contributions de pilotes, d’ingénieurs et d’historiens.

Réalisation :

  • Tanja Dammertz
  • Anja Kindler

Pays :

  • Allemagne
  • Royaume-Uni
  • France

Année :

  • 2021

Les deux documentaires sont disponible sur ARTE TV ( https://www.arte.tv/fr ) du 14/02/2022 au 15/05/2022 et la prochaine rediffusion sur ARTE aura lieu le 25 février à 09h05


Vol en Boeing Stearman au dessus du bassin d’Arcachon

Bassin d’Arcachon ©Antoine Chabbert

Survoler le bassin d’ Arcachon par un ciel azur, parsemé de jolis cumulus blancs, le tout dans un avion historique dont le moteur ronronne à la perfection,  n’est ce pas un joli rêve pour tout pilote ?

Même si vous n’êtes pas pilote, mais que vous avez quelque intérêt pour les belles machines, le survol de ce site extraordinaire vous laissera des souvenirs inoubliables. Alors si ce vol à bord d’un mythique Boeing Stearman PT-17 de 1940 vous fait rêver, n’hésitez à vous l’offrir !

Vous trouverez les disponibilités et les tarifs pour faire un vol sur le site By Plane

Les hangars avions de l’aérodrome d’Andernos ©Xavier Cotton
Antoine donne ses consignes ©Liliane Cotton

Le grand jour de ce vol est arrivé. Vous voulez être serein, mais vous ne pouvez vous empêcher d’y penser depuis la veille au soir.

Bien sûr vous arrivez au terrain au moins une heure avant le rendez-vous donné – si ce n’est plus –  tellement vous êtes impatient de voir ce biplan jaune et bleu et de vous imprégner de l’ambiance du terrain.

Alors que vous êtes appuyé contre la barrière, limitant l’accès du parking avion aux seuls usagers, un pilote en combinaison, le foulard blanc noué autour du cou, semble s’avancer vers vous. Son allure pourrait vous faire penser qu’il a croisé le petit Prince dans le désert.

Il faut dire qu’Antoine Chabbert a reçu en héritage familiale cette passion pour le monde de l’aviation, son histoire et ses belles machines. Son grand-père volait pour l’Aéropostale et Bernard,  son père, est journaliste aéronautique et présentateur de meeting aérien. Le soir, ce dernier devait certainement bercer Antoine de sa voix chaude en lui contant des histoires de l’aviation comme celle d’Amelia Earhart qui tenta en 1937 le tour du monde en solitaire à bord d’un Lockheed 12A Electra.

Après vous avoir fait enfiler un blouson de cuir et fait monter en place avant du Stearman, Antoine vous donne les dernières consignes de sécurité avant le vol en particulier comment  évacuer de l’avion en cas d’urgence sous son ordre, exactement comme c’est fait  dans un avion de ligne avant son départ. Et puis, une fois le casque de cuir sur la tête, les écouteurs sur les oreilles et la « check-list avant mise en route » effectuée, Antoine appui sur le démarreur et, après quelques nuages de fumée blanche, le moteur – Continental R670 de 7 cylindres en étoile – tourne comme une horloge prêt à  délivrer ses 220 CV .

Boeing Stearman PT-17 F-HAME ©Liliane Cotton
Boeing Stearman PT-17 F-HAME ©Liliane Cotton

Après avoir remonté le taxiway qui mène au seuil de piste 31 et s’être assuré qu’il n’y a personne en finale, l’avion pénètre sur la piste et s’aligne sur l’axe. Antoine effectue la « checklist avant décollage », puis met les gaz progressivement, de manière à bien maitriser l’accélération du biplan. Quand la vitesse est suffisante pour que la gouverne de profondeur soit soufflée, le pilote pousse le manche en avant de façon à soulager la roulette de queue, le Boeing Stearman se trouve alors  en « ligne de vol »,  puis atteignant les 60 nœuds, Antoine décolle l’avion et vire par la droite pour revenir vers Biganos au fond du bassin d’Arcachon.

 

Le banc d’Arguin ©Antoine Chabbert

Pendant le vol, Antoine  ne se lasse pas de me raconter ce pays qu’il aime, me montrant les parcs à huitres entre Lanton et Audenge, puis Arcachon et son port de plaisance,

Ensuite, avec l’autorisation des militaires, nous mettons le cap sur le banc d’Arguin, qui protège l’entrée du bassin d’Arcachon, en respectant  l’altitude maximum autorisée de 1000 pieds. Ce qui nous convient très bien pour survoler cet endroit magique.

Il me raconte comment un entrepreneur en bâtiment du Cap Ferret paye de ses propres deniers la construction d’une digue de sable pour protéger sa propriété de l’érosion naturelle de cette langue de terre.

Faisant un virage serré, Il me montre l’Ile aux Oiseaux et ses cabanes « tchanquées » (construites sur pilotis) situés au milieu du bassin.

Le banc d’Arguin ©Antoine Chabbert
Autoportrait ©Antoine Chabbert

De retour vers Andernos, Antoine me demande si je suis toujours d’accord pour faire un peu de voltige aérienne. Ma réponse enthousiaste ne lui laisse aucun doute !

Il enchaîne aussitôt une série de figures classiques de la voltige aérienne :

  • Un « huit paresseux » ou « lazy eight » ; la figure ressemble à celle d’un élastique plat que vous repliez en forme de 8  et dont vous remontez les extrémités.
  • Une « boucle » : l’avion évolue dans le plan vertical
  • Un « renversement » qui consiste à faire monter l’avion à la verticale jusqu’à avoir une vitesse quasiment nulle, le faire virer sur l’aile en bottant le palonnier, puis redescendre à la verticale (sans dépasser la vitesse maximum autorisée pour l’avion).
  • un « tonneau barriqué » : l’avion tourne sur lui-même autour d’un axe, comme s’il dessinait un pas de vis.

Voici une vidéo de cet enchaînement des 4 figures :

Cette vidéo est un extrait de celle enregistrée durant tout le vol par une caméra d’action fixée sur le hauban. Grâce à ce film offert à la fin du vol, vous pourrez revivre toutes vos sensations et les faire partager à votre entourage.

Après démonstration de la maniabilité de cet avion d’age vénérable et de l’habileté au pilotage d’Antoine, nous retournons vers le terrain d’Andernos,  finalisant ce vol magnifique par un « kiss landing ».

Merci Antoine, pour ce vol qui me laissera des souvenirs inoubliables !

Retour au bercail ©Liliane Cotton

Pour plus d’informations visitez le site by Plane Fly with us : http://stearman-passion.blogspot.com/


Paris-Villaroche Air Legend 2018 (épisode 8)

France’s Flying Warbird joue à domicile

Boeing Stearman PT-17 Kaydet F-AZXN de France’s Flying Warbird ©Xavier Cotton

Lors du Meeting aérien « Paris Villaroche Air Legend » des 8 et 9 septembre 2018, nous avons pu voir en statique ou en vol la quasi totalité de la flotte de France’s Flying Warbird, il faut dire que cette association est basée sur le terrain de Melun-Villaroche, donc nous n’en attendions pas moins !

« France’s Flying Warbird » est une association 1901 regroupant des propriétaires, des pilotes, des mécaniciens et plus généralement des passionnés d’avions historiques ayant pour but principal d’aider ses membres au maintien en état de vol des avions afin de les présenter au public lors des meetings aériens

A commencer par ce Boeing- Stearman PT-17 Kaydet (F-AZXN) que pour ma part je n’ai vu qu’au parking cette fois-ci

Curtiss P-40N « Warwhawk »  42-105915 F-AZKU de France’s Flying Warbird ©Xavier Cotton
Ci-dessus, le Curtiss P-40N-5CU “Little Jeanne” immatriculé F-AZKU (matricule 42-105915) au décollage. Cet avion est un des rares P-40 ayant connu le combat pendant la seconde guerre mondiale et qui soit toujours en état de vol. Il est sorti de l’usine Curtiss de Buffalo, dans l’état de New-york en 1943 avec le numéro constructeur 29677.
À la fin de la guerre l’avion fut abandonné à Tadji (Papouasie Nouvelle-Guinée) base aérienne créée par les japonnais début 1943 capturée par la 5th Air Force le 22 avril 1944. Ce n’est qu’en 1974 que Charles Darby (Néo-Zélandais) et “Monty” Armstrong (Australien) récupérèrent à Tadji plusieurs  Warbirds dont six P-39″Airacobra” et cinq P-40  pour le collectionneur Americain David Tallichet. Peu de temps après avoir été expédiée en Nouvelle Zélande, l’épave fut vendue à l’Australien Malcom Long puis exposée dans l’état dans divers collections privées et musées. Ensuite en 1991 ses nouveaux propriétaires Jack McDonald et John Rayner commencèrent la restauration du P-40.

L’Australien Murray Griffith acquit l’avion en 1996 et en fit achever la restauration. Immatriculé VH-KTI, le P40 fit son nouveau 1er vol le 20 mars 2002 aux mains de Jack McDonald à Coolangatta (Australie). Murray retrouva son pilote le lieutenant Warren, le dernier à l’avoir mené au combat avant qu’il ne soit abandonné sur le terrain de Tadji ( Papouasie Nouvelle-Guinée), quel émotion ce du être pour lui de revoir son avion de nouveau en état de vol.

En 2007, Christian Amara, collectionneur français acheta cet avion pour le ramener en France.

En 2008 le F-AZKU a été présenté pour la 1ere fois à la Ferté-Alais lors du meeting de la pentecôte et il portait alors les couleurs et marquage qui étaient les siens lorsqu’il était piloté par le Lt Robert Warren du 7th Fighter Squadron du 69th Fighter Group de la 5th Air force en Nouvelle Guinée.

En 2011 le P40 F-AZKU qui appartient à la SDPA (Société de Développement et de Promotion de L’Aviation) fut intégré à la collection de France’s Flying Warbird et basé à Melun-Villaroche.

En 2015, la livrée fut légèrement mdifiée pour rendre hommagr aux « Burma Banshees », unité connue pour avoir des marquages particuliers avec une tête de mort sur les capots moteurs.

Yak-11/3 F-AZNN  de Georges Perez membre de France’s Flying Warbird ©Xavier Cotton

Cet Yak 11 (F-AZNN) est un avion d’entrainement avancé. Il a été construit en Tchécoslovaquie en 1948 par LET et a servi à l’armée tchécoslovaque avant d’être cédé à l’Égypte.

Il fait partie d’un lot de 41 appareils abandonnés à l’état d’épave dans une zone désertique d’Egypte dont Raymond Capel découvrit l’existence en 1982. Salis Aviation négocia le rachat du lot et le contrat put être signé en juin 1983. Il fallut alors organiser le démontage de 41 machines à l’abandon dans le dépôt d’El Khanda, dans le delta du Nil, la mise en conteneurs, le transport par camion vers le port d’Alexandrie, et le chargement sur un bateau à destination de Marseille. Enfin les 22 conteneurs ont rejoint le les hangars de l’association Jean-Baptiste Salis sur le plateau de Cerny à la Ferté-Alais.

Le Yak 11 25-111/05 est devenu la propriété de Pierre Dague. Celui-ci a décidé de transformer son Yak 11 en monoplace, fermant la place avant par des capotages et remplaçant la verrière d’origine par une nouvelle. Il y eu aussi bien sur une réfection complète du moteur de 7 cylindre en étoile à injection directe Shvetsov ASh21 (760 cv à 2300 tours). La remise en état de vol et les différentes modifications réalisées on nécessité 3500 heures de travail.

Il a effectué son nouveau 1er vol le 16 mai 1987 sur le plateau de Cerny-La Ferté-Alais. Il a reçu l’immatriculation F-AZNN en juillet 1988, “NN” pour Normandie-Niemen (surnommé aussi NeuNeu) en l’honneur du yak 3 de Lefèvre dont il porte les couleurs.

Après le décès accidentel de Pierre Dague en 1991 l’avion a été rendu à sa famille et n’a plus été présenté au public avant le meeting de la Ferté-Alais de 1997. Depuis 1999, il est la propriété de Georges Perez faisant partie de la flotte de France’s Flying Warbird basée à Melun.

North American T-6G Texan F-AZCV de France’s Flying Warbird ©Xavier Cotton

le North American T-6 est un biplace d’entrainement avancé. produit à plus de 15 000 exemplaires, il a formé la plupart des pilotes de toutes les aviations alliés pendant et après la dernière guerre mondiale et jusque dans les années 70 pour certains pays.

Le T-6 F-AZCV a été livré à l’USSAF en 1952 et  transféré à la France au titre du « Mutual Defence Assistance Program » en 1957. Il combat en Algérie  contre le FLN jusqu’en novembre 1961 pour ensuite être livré à l’Espagne au milieu des années 60. Il revient de nouveau en France en 1983. Pour en savoir plus sur l’histoire du F-AZCV, allez sur la page du site de France’s Flying Warbird dédié au T-6G « Texan »

P-51 Mustang F-AZSB piloté par Georges Perez de France’s Flying Warbird ©Xavier Cotton

Conçu en un temps record par North American, le P-51 Mustang équipé d’un moteur Rolls-Royce Merlin deviendra le meilleur chasseur monoplace de la seconde guerre mondiale. Sa grande autonomie lui permettait d’accompagner les bombardiers jusqu’en Allemagne. Le P-51 Mustang a permis a l’US Army Airforce d’assurer la  supériorité aérienne face à tous les chasseurs à hélice de la Lutwaffe ainsi qu’ à ceux de l’armée impériale japonaise.

Environ 15 700 exemplaires tout type confondus furent produits. le « Nooky Booky IV » construit en 1944 est le seul en état de vol en France.

Skyraider F-AZFN de France’s Flying Warbird ©Xavier Cotton

Le Skyraider avion d’attaque embarqué a été conçu par Douglas en 1944 pour succéder au SBD Dauntless produit par le même constructeur.

le Skyraider C/n 7609 a été découvert parmi d’autres avions en 1986 par un membre de l’Association des des Mécaniciens pilotes d’Aéronefs Anciens sur une zone reculée de l’ aéroport de D’jamena au Tchad où il était stocké depuis 1982. Après de longues négociations avec les autorités tchadiennes l’AMPAA a été autorisée à obtenir deux Skyraider, les remettre en état de vol et les ramener en France.

Après de nombreuses escales au Niger, en Algérie, au Maroc, Le Skyraider BuAer 125716 fit une dernière escale à Perpignan avant de rejoindre Melun base de l’AMPAA

Il fut immatriculé F-AZFN au registre français des aéronefs de collection en août 1989 et reprit les couleurs qu’il portait au sein de l’EAA 1/22 en 1974. Il fut présenté dans de nombreux meeting avant d’être acheté par la SDPA et d’intégrer la « France’s Flying Warbird »

Pour en savoir plus sur l’histoire du F-AZFN allez sur la page du site de France’s Flying Warbird dédié au Douglas AD4N « Skyraider ».

Consolidated PBY-5A « Catalina »  N9767 aux couleurs de Jacques-Yves Cousteau de  France’s Flying Warbird ©Xavier Cotton

Le Consolidated PBY « Catalina » est un hydravion militaire conçu dans les années 30 aux États-Unis. Il est largement utilisé pendant la seconde guerre mondiale effectuant des mission très diverses. il a été utilisé par près de 25 pays différents y compris comme avion de transport. Un certain nombre d’exemplaire sont encore employé comme bombardier d’eau.

A noter que le Catalina » N9767 construit au Canada en 1942 et renommé  depuis « la princesse des étoiles » servit en 1995 de régie volante et d’appareil d’exploration en Afrique à la fameuse émission de télévision « Opération Okavango » animé par Nicolas Hulot. Durant un an et demi, sa mission l’emmena à Djibouti,  aux Comores, au Kenya, et en Éthiopie avec un seul ennui mécanique, la rupture d’un cylindre dont la réparation prit quelques heures entre deux vols. Sur les 4000 appareils produits, il fait actuellement parte de la quinzaine en état de vol dans le monde et le seul en France. Pour en savoir plus sur l’histoire de « la princesse des étoiles » allez sur la page d du site de France’s Flying Warbird dédié au Consolidated PBY « Catalina »

DC-3 N49AG de France’s Flying Warbird ©Xavier Cotton

Né en Californie à Santa Monica, le Douglas DC-3 fait son 1er vol en 1935. Il incarne le transport aérien moderne, fiable et confortable. Transformé en avion militaire pour les besoins de la guerre, le DC-3 devenu C-47 Skytrain est notamment le héros du 6 juin 1944 en larguant les parachutistes de la 101e et 82e Airborne, la veille du débarquement de Normandie.

Symbole de la libération, la silhouette du DC-3 est de venue une icone moderne au même titre que la jeep.

Le DC-3 N49G (s/n 42-68810) de « France’s Flying Warbird » dont le numéro de constructeur 11737 fait partie d’un lot de 159 C-53-DO Skytrooper construit aux usines Douglas de Santa Monica Californie commandé par l’USAAF en 1942 et livré en 1943.

Pour en savoir plus sur l’histoire du DC-3 N49G, allez sur la page du site de France’s Flying Warbird dédié au  Douglas DC3-A.

Tous ces avions sont maintenus en état de vol par une bande de copains pour le plus grand plaisir de tous. Vous retrouverez leur histoire sur le site de l’association France’s Flying Warbird : https://www.ffwm.fr

Si vous le souhaitez , vous pouvez voir :


Meeting du 14 juillet 2018 à Epernay

La réplique du Sopwith pup (LX-PUP) de Thierry Roussel ©Xavier Cotton

Après le meeting crépusculaire du vendredi 13 juillet, Epern’air offre aux spectateurs une nouvelle journée de spectacle aérien le samedi 14 juillet 2018 et de nouveau avec une entrée gratuite, bravo. Et en plus le soleil est de la partie. Bien sur vous allez revoir pas mal d’avions que j’ai présenté dans l’article « Epern’Air Show organise un meeting crépusculaire » mais aussi quelques nouveaux.

Par cette chaleur , il faut savoir s’organiser à l’ombre des avions ©Xavier Cotton

Le spectacle a commencé vers 13H30 par un défilé de soldats et autres personnages et véhicules  de la guerre 14 dont un taxi de la Marne, mais ce coté commémoration d’une guerre dont il n’y a plus de survivant, ce n’est pas trop ma tasse de thé. Le meeting aérien en lui même commence tranquillement vers 14h00 par la présentation du Sopwith-PUP présenté par Thierry Roussel

SE-5 F-AZCY de l’AJBS piloté par Jean-Pierre Lafille @Xavier Cotton

Quand un avion tel que le SE-5 évolue aux mains d’un virtuose du manche à balais tel que Jean-Pierre Lafille, on a l’impression de voir jouer du Mozart dans le ciel. C’est rare que je fasse dans le lyrique, mais là, je ne pouvais rater cette occasion. Il faut dire qu’avec ses 87 printemps, Jean-Pierre Lafille a eu le temps d’accumuler des milliers d’heures de vol sur une bonne centaine d’avions différents,

Morane-Saulnier Type H « réplique » ©Xavier Cotton
Fokker type I réplique ©Xavier Cotton
Nieuport 28 (LX-NIE) piloté par Thierry Roussel ©Xavier Cotton
SE-5 (F-AZCN) del’AJBS piloté par Edmond Salis ©Xavier Cotton
MS317 (F-BFZK) piloté par Jean-Marc Viard ©Xavier Cotton
KLEMM 35 F-AZTK piloté par Thierry Klemm ©Liliane Cotton
Bücker Jungmann  (D-EEQP) piloté par Martial  Vegezzy ©Xavier Cotton
Extra 330SC (F-HIGS) piloté par Alex Hory ©Xavier Cotton
La Patrouille de France 2018 ©Xavier Cotton
DHC-1 Chimpunk (F-AZUU) piloté par Paul-Eric Vezzard ©Xavier  Cotton
Duo de Boeing Stearman , N456N en rouge et jaune piloté par Francis Pelletier et F-AZGR vert et jaune piloté par Jean-Marc Viard ©Xavier Cotton
T6 F-AZSC piloté par Cedric Jacopin ©Xavier Cotton
Team Swift ©Xavier Cotton
YAK50 SP-YEH piloté par Etienne Verhellen ©Xavier Cotton
Hawker Sea Fury Mk11  (F-AZXJ) piloté par Christophe Jacquard ©Xavier Cotton
Duo de Flamant : MD312 (nez jaune) (F-AZGE) et MD311 (verrière de nez)  (F-AZKT) de l’Amicale des Avions Anciens d’Albert ©Xavier Cotton
Duo de Pitts (G-INDY et N51PS) ©Xavier Cotton
La patrouille Sparflex sur L39 (LX-MIK et LX-STN) piloté par Aymeric de Valence et Michel Soutiran ©Xavier Cotton

Le meeting se termine ainsi avec la patrouille Sparflex qui nous fait une très belle présentation. Vous pourrez voir d’autres photos du meeting sur l’album Flickr : 2018 Meeting d’Epernay.


Epern’Air Show organise un meeting crépusculaire

La patrouille Swift en démonstration de nuit au meeting crépusculaire d’Épernay 2018 : sublime ! ©Xavier Cottton

Cette année encore Epern’Air Show organisateur des meetings aériens sur le terrain d’Epernay-Plivot nous a gratifié non pas d’un, mais de deux meetings aériens à entrée gratuite, les vendredi 13 et samedi 14 juillet 2018. Parlons d’abord du meeting du vendredi 13 juillet, c’était pour moi la première fois que j’assistais à un meeting aérien dit « crépusculaire »  et je fut émerveillé par le spectacle présenté. Celui a commencé vers 18h00 pour finir en feux d’artifice vers 23h00.

Globe Swift (N3719K) piloté par Romain Deveaux au Meeting crépusculaire d’Epernay du 13 juillet 2019 ©Xavier Cotton

Nous sommes arrivés juste pour voir le retour de la « Team Swift » pour leur 1ere présentation de ce ce jour. Ce soir, quatre avions « Globe Swift » étaient présents sur les six qui composent La « Team Swift » au  grand complet :

  • N3719K Swit piloté par Romain Deveaux basé à Roannes
  • N21PK Swit piloté par Frederic Grandmougin,
  • N41P Swit piloté par Cedric Lavocat, basé à Roannes
  • N80903 Swit piloté par par Alain de Valence basé à Roannes

 

Romain DEVEAUX et Cédric LAVOCAT qui ont créé la patrouille en 2014 et Jacques Aboulin 19000 heures de vol instructeur à Roanne entraine celle ci.

trois des avions sont pilotés par des Roannais : Romain Deveaux, Cédric Lavocat et Alain de VALENCE, les deux autres pilotes sont Cédric Ruet et Frédéric Grandmougin

caractéristiques du Globe Swift
Equipage : 2
Longueur : 6,35 m
Envergure : 8,94 m
Hauteur : 1.88 m
Surface alaire : 12,3 m2
Poids à vide : 621 kg
Poids brut : 776 kg
Moteur : moteur d’avion à quatre temps, 125 ch

ASK 21 F-C del ‘ACVV piloté par Yves Cotureau en démonstration de voltige aérienne ©Xavier Cotton

Yves Cotureau nous fit rêver avec son planeur ASK 21 de  l’association chalonnaise de vol à voile (ACVV: http://www.chalons-planeur.net)

Nieuport (LX-PUP) de Thierry Roussel ©Xavier Cotton

MS317 (F-BFZK ) de Jean Marc Viard basé à Saint-Dizier @Xavier Cotton

Nieuport de Thierry Roussel ©Xavier Cotton

SE5 F-AZCN de l’AJBS piloté par Edmond Salis ©Xavier Cotton

Klemm 35 (F-AZTK) des Ailes Anciennes de Lorraine piloté de Thierry Klemm © Xavier Cotton

Bücker Jungmann D-EEQF piloté par Martial VEGEZZI ©Xavier Cotton

2 rafale de Saint-Dizier ©Xavier Cotton

Patrouille Tango bleu hélicoptère Robinson R22 F-GIHE et F-HFCK ©Xavier Cotton

Patrouille de Boeing Stearman N4561N de Francis Pelletier basé à Soisson et F-AZGR de Jean-Marc Viard basé à Saint-Dizier ©Xavier Cotton

Puis ce fut le tour d’une patrouille de deux Boeing Stearman : Celui bien connu (F-AZGR) avec un tigre peint sur la carlingue de Saint-Dizier Aero Rétro  piloté par Jean-Marc VIARD ( ancien pilote de chasse sur Mirage III, travaillant actuellement pour Airbus Industry) et celui peint en jaune (N4561) de Vintage Aero Passion à Soisson (http://vintage-aeropassion.com) piloté par Francis Pelletier

Alex Hory dans l’Extra 330SC F-HIGS ©Xavier Cotton

Cedric Jacopin dans le T6 F-AZSC basé à Epernay-plivot ©Xavier Cotton

SeaFury de Christophe Jacquard  F-AZXJ basé à Dijon ©Xavier Cotton

 

Apache Roll effectué de nuit par la Swift Team ©Xavier Cotton

Tentative de gonfler six ballons côte à côte ©Xavier Cotton

Et pour finir un superbe feux d’artifice que je n’ai pas pris en photos. Pour voir plus de photos, feuilletez l’album  » 2018 meeting crépusculaire d’Epernay  » sur Flickr


Le Boeing Stearman de l’association Vintage Aero Passion

Francis Pelletier à bord du Boeing Stearman PT17 N4561N au meeting d’Epernay 2015 ©Xavier Cotton

La première fois que j’ai croisé ce Boeing Stearman N4561, c’était au meeting d’Epernay en 2015, ayant réussi quelques photos sympa de cet avion dont une avec le pilote très souriant, J’ai appris  que cet avion faisait parti de l’association Vintage Aeropassion  et que son pilote était Francis Pelletier. J’ ai pris contact via le site de l’association afin de lui envoyer quelques photos souvenir de sa présentation à ce meeting d’Epernay 2015. L’année dernièe j’ai un vol avec cet avion l’année dernière lors des journée porte ouverte de Soissons j’ai pu réaliser un des rêves aéronautique effectuer un vol sur cet avion : Vol en Boeing Stearman au dessus de Soissons .

Vol sur le  Boeing Stearman N4561N à Soissons ©RC

Historique du Boeing Stearman N2S4

Le Boeing Stearman modèle A75 Kaydet est un avion biplan biplace d’ entrainement militaire dont le premier vol a été effectué en 1934 . Près de 10000 exemplaires du Stearman,ont été construits entre 1934 et 1945. Plusieurs variants PT13,PT17,PT18 équipés de moteurs en étoile de 7 à 9 cylindres ; respectivement Lycoming R680 de 225 cv, Continental R670 de 220cv, et Jacobs R755
de 225 cv ont équipé l’US Army.

Les avions de l’US Navy ont reçu le type N2S1 N2S2 N2S3 N2S4 N2S5 en fonction des types de moteurs utilisés et de quelques modifications mineures.Tous les avions de l’US Army avaient le fuselage bleu et les ailes jaunes alors que ceux de l’US Navy étaient entièrement jaunes avec une bande de couleur rouge ou verte en fonction des escadrons. Ils étaient communément appelés « Yellow Perril » le péril jaune.

Une version A76 militarisée pour l’exportation, équipée du moteur Wright Wirlwind de 320cv fut l’objet de contrats avec de nombreux pays d’Amérique latine ( Brésil,Argentine Pérou) et Philippines en 1937. Cette version était équipée de 2 mitrailleuses de 7,5 mm, une dans l’aile basse droite, l’autre en place arrière et pouvait emporter 2 bombes de 50 livres en rack entre les jambes du train principal. Un modèle du A76 est toujours en exposition au Musée de la Força Aeria Brasileria à Rio de Janeiro.

Boeing Stearman PT17 N4561N au meeting d’Epernay 2015 ©Xavier Cotton

Le Stearman de Vintage Aeropassion basé à Soissons S/N 75-8435 est sorti de l’usine Stearman Company, filiale de Boeing à Wichita dans le Kansas le 18 janvier 1943. Il a été pris en compte par l’US NAVY le 6 septembre 1943 et fut affecté à la base aérienne d’Ottumwa dans l’Iowa jusqu’en septembre 1945 pour la formation de base des pilotes de l’US Navy dont l’un des officiers était le futur Président Richard Nixon. Il fut ensuite transféré sur la base auxiliaire de Cabanys Field au Texas. En juin 1946, il rejoignit la base aérienne de Rodd Field au Texas jusqu’en mai 1947 puis à Pensacola Naval Air Station en Floride jusqu’au 31 janvier 1948. Il fut ensuite stocké sur la Naval Air Station de Glynko en Géorgie avec de très nombreux autres Stearman avant d’être vendu aux enchères et rayé des listes de l’US NAVY. Il continua sa carrière civile en tant qu’avion d’épandage agricole puis comme avion de formation en aéroclub. En 1990 l’avion est complétement restauré dans sa livrée actuelle équipé du moteur Continental R670 de 225 cv. Dans cette configuration il a obtenu le prix de la meilleure restauration au standard de l’époque lors du rassemblement annuel d’Oskoch dans le Wisconsin. En 2012, son propriétaire américain s’en sépare. L’avion est envoyé par bateau à Malmöe en Suède, remonté puis convoyé en vol jusqu’à Soissons en juin 2013 via Brème, et Aix la Chapelle où il fait partie maintenant de l’association Vintage Aeropassion qui compte également un Stinson 108 de 1948 et un NC854S de 1951.

Présentation en vol de deux Boeing Stearman  N4561N et F-AZUD au meeting D’Epernay 2015 ©Xavier Cotton

Caractéristiques techniques

Envergure : 9,81m
Longueur : 7,54m
Masse maxi : 1200 kg
Vitesse de décrochage : 50 kts
Vitesse de croisière : 90 kts
Plafond : 4000m
Autonomie : 3h30

Il faut être un peu agile pour aller faire le plein dans l’aile supérieure, n’est ce pas Francis ? ©Liliane Cotton


Vol en Boeing Stearman au dessus de Soissons

Boeing Stearman N4561N basé à Soissons Courmelles ©Xavier Cotton

A occasion de la Journée Portes Ouvertes (11 juin 2017) de l’aérodrome de Soissons Courmelles (LFJS), je m’étais promis de rencontrer des membres de l’association Vintage Aero Passion (http://www.vintage-aeropassion.com) et en particulier Francis Pelletier. En effet, lors du meeting d’Epernay 2015, j’avais beaucoup apprécié sa démonstration en vol sur Boeing Stearman (N4561N) en compagnie de celui de François Forget (F-AZUD). J’ai demandé s’il était possible de faire un vol  dans l’après-midi car cet avion fait partie des machines qui me font rêver. la réponse a été immédiate et je suis passé de l’autre coté des barrières, sur le parking avion.

En un rien de temps, l’avion a été poussé un peu en avant pour ne pas souffler les spectateurs au démarrage du moteur. Je me suis retrouvé équipé d’un parachute siège et harnaché en place avant, Francis m’ayant bien brieffé autant pour l’utilisation du parachute en cas d’urgence, que sur l’utilisation des poignées incluses dans le bord de fuite de l’aile supérieure qui aident à se laisser doucement descendre dans le baquet de la place avant

Briefing amphi-cabine par Francis Pelletier pilote de ce Boeing Stearman ©Richard Cotton

Tableau de bord place avant du Boeing Stearman N4561N ©Xavier Cotton

Francis me fait ensuite un briefing amphi-cabine me présentant les instruments de bord indispensables à la gestion du vol et du moteur, sur la photo ci-dessus de haut en bas et de gauche à droite, la boussole indiquant l’orientation magnétique de l’avion, puis l’indicateur de vitesse marqué en nœuds marins (1Kt =1852M/h). Ici ce n’est pas le cas puisque l’avion est de construction américaine, mais l’indicateur de vitesse est souvent surnommé « Badin » du nom du constructeur français qui en fabriqua pour les avions français . C’est l’occasion de m’indiquer les trois vitesses de base importante à connaitre avant décollage : 60 Kt vitesse de décollage, 70 Kt  vitesse en montée et 90 Kt vitesse en croisière. Au milieu se trouve la bille aiguille qui permet de savoir si le virage est correct la bille se trouvant alors au milieu de l’indicateur, dérapé si elle est à l’extérieur du virage ou glissé si elle est à l’intérieur du virage, l’aiguille indiquant l’angle d’inclinaison de l’avion. A droite se trouve les indication de pression d’huile et de température moteur. En dessous l’altimètre indique l’altitude en pieds ici réglé sur la pression au niveau de la mer, d’où les 550 ft, en fait le terrain de Soissons se trouve à 510ft d’altitude. au milieu l’horloge indispensable et à droite le compte-tour moteur ()R.P.M : Revolution Per Minute)

Francis Pelletier fait la Visite Pré-Vol du Boeing Stearman N4561M. Noter la « Trompe de Venturi « fournit l’énergie nécessaire à alimenter les gyroscopes, sous la forme de « dépression d’air » ©Xavier Cotton

Après avoir fait faire à la main un certain nombre de tour à l’hélice, la Check-list mise en route du moteur va pouvoir commencer, grâce au système intercommunication de la radio, je vais pouvoir entendre dans mon casque  Francis la dérouler à haute voix :

Contact général : sur ON
Alternateur : Off
Richesse : plein riche
Injections : 2
Démarreur sur ON :  2 tours hélice puis Magnetos sur 1+2
Alternateur :  ON
Radio ON
Transpondeur:  ON
Strobes light : ON
Pression huile : 70 psi
Température : 20° mini pour roulage 30° mini pour décollage
Essence  : Quantité et temps de vol
Essais radios : OK

Croisement avec le Morane-Saulnier Criquet MS506 (F-BDXM) @Xavier Cotton

Puis viennent les essais moteur, et enfin quand ceux ci sont terminés, Francis informe la tour du début de roulage du Boeing Stearman vers le bout de piste 25. Comme avec tout avion à train classique -avec une roulette de queue- il faut être prudent au roulage car la visibilité vers l’avant est très réduite, la seule solution et des slalomer  doucement et d’écouter le trafic à la radio.

Décollage du Boeing Stearman N4561N en piste 25 à Soissons-Courmelles ©Xavier Cotton

Une fois aligné, le pilote verrouille la roulette de queue, pousse la manette des gaz, alors que l’avion commence à accélérer, il vérifie que tous les paramètres moteurs sont dans le vert, puis on sent que la queue se soulève et que l’avion se met en ligne de vol. Alors que la vitesse de 60 Kts est atteinte, il es temps de décoller selon les consignes de l’US Navy….! ensuite on maintient  70Kts pendant la montée initiale jusqu’à la mise en palier, où on réduit les gaz à 1850 t/s et on accélère jusqu’ à 90Kts et la on découvre le plaisir de voler avec un avion historique, la t^te à l’air libre.

En place arrière le pilote : Francis Pelletier ©Xavier Cotton

On resterait volontiers des heures à voler ainsi par beau temps, mais après une large boucle autour de la ville de Soissons, il est temps de rentrer vers le terrain et d’intégrer le circuit de piste. Vu le trafic peu coopératif du jour et c’est euphémisme de le dire, Francis dû faire deux remises de gaz avant de pouvoir se poser, avec un super « kiss landing » que j’ai apprécié à sa juste valeur. Merci Francis pour ce vol que tu m’as fait partager et qui restera gravé dans ma mémoire de pilote comme l’un des vols particulier et magique que j’aurais pu effectuer. Si l’envie de faire comme moi, un vol inoubliable sur Boeing Stearman avec Francis Pelletier, c’est possible en le contactant via Vintage Aéro Passion qui est une association de loi 1901 ayant pour but de rassembler tous les passionnés d’aéronautique et d’avions anciens.

Retour au parking du Boeing Stearman N4561N ©Liliane Cotton

La joie après vol ©Liliane Cotton

Complément de plein d’essence par Francis Pelletier du Boeing Stearman N4561N ©Liliane Cotton

Stationnement du Boeing Stearman N4561N en attendant le prochain vol ©Liliane Cotton

Retour heureux du pilote et de son passager après vol ©Liliane Cotton


Meeting aérien de Verdun 28 aout 2016 (2eme partie)

ARLETTY II F-PIGC piloté par Christian GUILIE

Arletty II F-PIGC piloté par Christian GUILIE

Ensuite Christian Gulie nous présenta son Racer un Arletty II construit de ses propres mains 244kg à vide pour des pointes  de vitesse à 400 km/h pour un moteur de 100 cv. l’avion est basé à Marville. Vous pouvez suivre les étapes de sa construction sur le le site de l’Association des Pilotes d’Avion de Formules (APAF)

Cricri MC15E F-PZTU piloté par Dominique LOUAPRE et MH-1521 BROUSSARD F-GDPX piloté par Robert LAURENT

Cri-Cri MC15E F-PZTU piloté par Dominique LOUAPRE et MH-1521 BROUSSARD F-GDPX piloté par Robert LAURENT

La suite du meeting se poursuit par un clin d’œil sympathique à la combinaison, navette spatiale transporté sur le dos d’un B747, pour sa part la « Navette bretonne » est constituée d’un  Cri-Cri à moteurs électriques monté sur le dos d’un Broussard Max-Holste. Si vous avez assisté à la mise en place de la navette lors du meeting, vous avez un camion grue – pouvant soulever jusqu’à 100 tonnes – déplacer les 121 kg de masse à vide du Cri-Cri au bout d’une élingue. Une fois arrimé sur le Broussard, Dominique Louapre est monté à bord. Robert Laurent a pris les commandes du Broussard et a mis en route le moteur en étoile Pratt et Whitney de 450cv. Avant,  quand il fallait démarrer à la main les moteurs thermiques du Cri-Cri, c’était parfois difficile, mais avec les moteurs électriques la tache est largement simplifiée, son pilote peut les éteindre et les mettre en route quand il veut. 

Pendant le décollage plein gaz du Broussard, le potard des moteurs électriques du Cri-Cri est poussé à fond. Ensuite le « Navette Bretonne »revient verticale piste faire un passage, c’est alors que le compte à rebours  est lancé : 3, 2, 1, top ! L’anneau libère les câbles, le Cri-Cri délivré de ses chaînes se cabre instantanément… Largage réussi ! on assiste alors à quelques passage en patrouille de la mère poule accompagné de son poussinwww.yankeedelta.com : la Navette bretonne

Rafale Solo Display piloté apr Jean-Guillaume MARTINEZ "MARTY"

Rafale Solo Display piloté par Jean-Guillaume MARTINEZ « MARTY »

Ensuite beaucoup plus rapide et bruyant, un rafale sembla débouler de nulle part pour une présentation  du « Rafale Solo Diplay ». Depuis cette année, le pilote est le Capitaine Jean-Guillaume MARTINEZ « MARTY » succédant au Capitaine Benoït Planche  » TAO » devenu son coach.

Patrouille de deux Boeing Stearman le F-AZGR et le F-AZUD

Patrouille de deux Boeing Stearman le F-AZGR et le F-AZUD

Puis ce fut le tour d’une patrouille de deux Boeing Stearman : Celui bien connu (F-AZGR) avec un tigre peint sur la carlingue de Saint-Dizier Aero Rétro  piloté par Jean-Marc VIARD ( ancien pilote de chasse sur Mirage III) et l’autre  bleu et jaune (F-AZUD) appartenant à François FORGET (ancien pilote de chasse et démonstrateur du Mirage 2000) et basé à Reims-Prunay .

 Planeur ASK 21 F-CBDU

Planeur ASK 21 F-CBDU

Alain DUGAS nous fit rêver avec son planeur ASK 21 (F-CBDU) en effectuant de la voltige tout en douceur.

Flamand MD312 F-AZES

Flamant MD312 F-AZES

Sur la photo ci-dessus le Flamant MD312 F-AZES de l’Association Montbéliard Dassault 312 (http://www.montbeliard-dassault312.fr). Le MD-312 Flamant N°226 porte les couleurs de l’École de l’Aviation de Transport de la Base Aérienne 702 d’Avord. Le prototype du  MD-312 N°1, effectua son premier vol le 27 avril 1950. Entre 1951 à 1954 un total de 117 exemplaires furent livrés à l’armée de l’air.

P40 KittyHawk F-AZKU de l’AJBS

P40N WarHawk F-AZKU de l’AJBS

Le seul Warbird présenté fut le P40N WarHawk (F-AZKU) basé à Melun-Villaroche et faisant partie de la collection France’s Flying Warbirds. Aux commandes Robert VILLANOVA Commandant de Bord CDB sur Embraer 145 chez Hop Regional

Alex Hory aux commande du CR100 F-PVDN

Alex Hory aux commande du CR100 F-PVDN

C’est Alex Hory qui nous a présenté du CR100 dessiné par Christophe Robin, c’est un avion de voltige en bois, carbone et composite. le F-PVDN a été construit par les membres de l’aéroclub Robert Thierry, il est basé à Verdun depuis 2001. il permet toute la formation aux qualifications de voltige élémentaire et avancée

Patrouille REVA

Patrouille REVA

Seul deux des  trois avions qui constituent habituellement la patrouille REVA étaient présent, leurs pilotes nous firent toute fois une démonstration époustouflante de leur professionnalisme et la la capacité de leur  avions. Il s’agit d’un Long Ez (F-PJLB)  et d’un Varieze (F-PYSM) deux avions conçus par Burt Rutan et respectivement pilotés par Réal Weber et David Pin. Pour en savoir plus sur la patrouille REVA consultez leur site : http://patrouille.reva.pagesperso-orange.fr/

Le meeting finit en apothéose par une présentation du 3eme R.H.C. (Régiment d’Hélicoptères de Combat) d’Etain ou deux Pumas et deux Gazelles nous firent une démonstration d’intervention auprès d’un Vehicule suspect avec exfiltration de terroristes et celle de la Patrouille de France. Ces deux dernières présentations méritent à elles seules un article que j’écrirai dans quelques temps. Vous pouvez revoir la 1ere partie du meeting aérien de Verdun 2016 en suivant ce lien : http://www.passionpourlaviation.fr/2016/09/11/meeting-aerien-de-verdun-28-aout-2016-1ere-partie/

Vous pouvez voir toutes les photos du meeting de Verdun sur Flickr en suivant ce lien: 2016 Meeting de Verdun