1936. Après des années heureuses mais laborieuses, auxquelles ont enfin succédé l’action au sein de l’Aéropostale et le succès littéraire, Saint Exupéry entre une période incertaine, qui culmine avec la mort de son ami Mermoz, le 7 décembre . Terre des hommes, recueil de souvenirs et de reportages, développe l’année suivante une réflexion humaniste . Mais, désenchanté et désargenté, « Saint Ex »enchaîne les aventures aériennes périlleuses et sans lendemain. Mobilisé malgré ses quarante ans, le pilote retrouve au début de l’offensive allemande un souffle nouveau, perceptible dans Pilote de guerre . À l’armistice, après un passage en Afrique du Nord, il quitte la France pour New York, résolu à faire entrer les américains dans la guerre. Il devient alors l’une des voix de la Résistance. Décidé à servir son pays à la dérive, il réussit à reprendre sa place dans le » Grand Cirque » et forcera l’admiration de ses camarades au sein du groupe de reconnaissance II/33, basé en Corse, chargé de préparer le débarquement de Provence . C’est un homme hanté par les dérives du progrès qui plonge dans les dangers et finit par sacrifier sa vie, en mission, le 31 juillet 1944, au large de Marseille……
Après La soif d’exister (1900-1936), Bernard Marck raconte les dernières années d’une vie bouillonnante, celle du pilote qui ne voulut pas suivre le général de Gaulle, mais aussi de l’écrivain dont Le petit prince, fable écrite aux États-Unis, fera plus pour sa gloire posthume que tous ses livres réunis . Le second volume d’un biographie magistrale, fruit de plus de vingt ans d’enquête et d’entretiens exclusifs avec des dizaines de témoins ou de proches
À propos du volume 1, La soif d’exister (1900-1936) :
« Bernard Marck nous montre, comme on ne l’a jamais aussi bien fait, le pilote audacieux, l’aventurier, le héros de l’aéropostale tenant sa place dans les salons littéraires…. »(Edmonde Charkes-Roux, La Provence)
« Ce qui s’est fait de plus sérieux et de plus fouillé sur la vie d’un personnage bien compliqué . Une lecture indispensable…. « (Icare, revue de l’aviation)
Antoine de Saint Exupéry 2. La Gloire amère (1936-1944) de Bernard Marck
Écrivain et journaliste, ancien rédacteur en chef de la revue Aéroports Magazine, auteur d’une Histoire de l’aviation (Flammarion) et d’un Dictionnaire universel de l’aviation (Tallandier) de référence, Bernard Marck a fait découvrir à un large public quelques grandes figures de l’aviation : Il était une foi : Mermoz (Picollec, 1986), Le dernier Vol de Guynemer (Acropole, 1991), Amelia (Arthaud, 2010). Les éditions de l’Archipel ont publié Les aviatrices (1993), son édition de la correspondance de Mermoz (Défricheur du ciel, 2001) ainsi que ses biographies d’hélène Boucher (2003) et de Charles Lindbergh (2009)
Depuis plus de trois ans le Caudron C-601 Aiglon immatriculé F-PFLB appartenant à Gonzague Gaudet était exposé au Musée Régional de l’Air à Angers-Marcé. Cet appareil ex-Caudron C-600 n°18 F-BFLB fut transformé en C-601 essentiellement par le remplacement de son moteur Renault 4Pgi de 100 Cv par un Renault 4Pei de 140 Cv . Le 24 juillet dernier, après une vérification approfondie de la cellule et du moteur, Christian Ravel (Co-créateur du GPPA et Président du Musée Régional de lʼAir d’Angers) permit à cette belle machine de retrouver la voie des airs : « Le Caudron s’est parfaitement comporté. L’avion, très fin et sensible sur tous les axes fait apparaître un léger couple à droite, comme le Stampe avec qui il partage le même moteur. Les décollages et atterrissages sont faciles mais nécessitent de bien maitriser la technique trois points. En résumé une bien belle machine«
Fin août le Caudron C-601 a quitté le Musée Régional de l’Air (GPPA) par la voie des airs, en effet Christian Ravel a convoyé l’Aiglon jusqu’au terrain privé d’Orbigny (Indre-et-Loire) où Classique Aéro Service spécialisé dans la restauration, la construction et l’entretien d’avions anciens lui permettra effectuer une cure de jeunesse. C’est l’unique Aiglon en état de vol en France.
L’histoire de cet avion école Potez 60 (F-PRYP) remonte à 1934 au temps du front populaire. Conservé par quelques amoureux des belles machines, il passa de terrains en terrains, avant de finir en Normandie, abandonné et en mauvais état. Il fut rapatrié à Carcassonne où l’Association des Constructeurs Amateurs et Pilotes Audois (ACAPA) l’ont restauré (voir photos) lui rendant une nouvelle jeunesse . Ce biplace en bois et toile à aile parasol et train classique est équipé d’un moteur Continental de 90 Cv qui lui donne une vitesse de croisière de 150 km/ h pour une autonomie de 5 heures.
Le 09 juin 2012, Jacques Hémet a photographié ce Potez 60 venu en voisin pour participer aux 80 ans de l’aérodrome de la Montagne Noire à Revel . En effet c’est en 1932 que Jean-Thomas et Jean-Garrigue ont fondé l’aérodrome de la Montagne Noire (LFMG) site perché au-dessus de Saint-Ferréol . La Communauté de communes Lauragais-Revel-Sorézois est le propriétaire des installations de l’aérodrome.
Le week-end des 9 et 10 juin derniers, Le club de vol à voile et l’Association de Préservation du Patrimoine Aéronautique et de la Restauration d’Avions Typiques (APPARAT), gestionnaire du musée avaient organisé plusieurs manifestations pour fêter dignement l’anniversaire de cet aérodrome théâtre de nombreux exploits et records mondiaux . En devenant centre national de vol à voile l’aérodrome de la Montagne Noire a connu son apogée, Jacqueline-Auriol, la première femme pilote sur avion de chasse et de nombreux pilotes de ligne sont venus s’y former . Cet anniversaire était aussi marqué par la présence de Thérèse Boucheny, la fille d’Éric Nessler qui établit en 1942 au départ de l’aérodrome de la Montagne Noire le record du monde de durée en planeur soit 38h21 .
Le samedi 15 et le dimanche 16 septembre 2012 de 09h00 à 18h00 l’Amicale du Super Constellation organise des journées « portes ouvertes » du Super Constellation F-BGNJ basé sur l’aéroport de Nantes-Atlantique (Route de Frémiou) . Vous aurez ainsi l’occasion de visiter cet avion qui représente l’aboutissement des avions de ligne transatlantique à hélices avant l’arrivée de l’ère du jet . Le F-BGNJ construit en 1943 classé au patrimoine des monuments historiques depuis le 31 juillet 2001. Livré à Air France le 2 novembre 1953, il fera partie de la flotte de note compagnie nationale jusqu’au 8 août 1968 . Sous l’immatriculation EC-BEN puis F-BRAD, il accumulera encore de nombreuse heures de vol jusqu’à son dernier voyage qui le vit atterrir sur l’aéroport de Nantes-Atlantique, où il échappa de peu au ferraillage grâce à son achat par un particulier Mr GABORIT qui l’entretien avec des moyens réduits pendant plusieurs années . En 1999 la Chambre de Commerce et d’Industrie rachète cet avion et en confie la préservation et restauration à l’Amicale du Super Constellation.
Les travaux de restauration sont encore importants, comme par exemple la remise en état de l’intégralité de la cabine passagers + salons Parisien Spécial, sièges du poste de pilotage . Ces travaux demandant un budget considérable, l’Amicale lance un « Appel aux Dons » pour continuer à préserver et à restaurer le dernier exemplaire de Super Constellation aux couleurs Air France.
Pour cela, vous avez la possibilité de le faire sur le site de l’amicale : http://superconstellation-nantes.fr/ Il n’y a pas de montant minimum, vous pouvez effectuer votre don par compte Paypal ou par Carte Bancaire (transaction sécurisée). Pour ceux qui préfère le faire par chèque, envoyez vos dons à cette adresse:
AMICALE DU SUPER CONSTELLATION Aéroport de Nantes-Atlantique Case Postale 60 44340 BOUGUENAIS
Les industriels ou organismes qui souhaiteraient devenir partenaire financier de ce projet peuvent aussi nous contacter à cette adresse: partenaire@superconstellation-nantes.fr
Lors des prochaines journées européennes du patrimoine des 15 et 16 septembre, la commune Sainte-Maure de Touraine en Indre-et-Loire se mobilise et vous accueille sur le thème du centenaire des grandes manœuvres de l’ouest de 1912 qui se sont déroulées en Touraine. Les débuts de l’aviation militaire, la découverte de la Russie, patrie du Grand Duc Nicolas qui déjeuna à Sainte-Maure de Touraine sont les thèmes qui vous accompagneront au cours de ces deux journées.
Laurent Aboulin, président du Planeur Club de Vichy, vient d’être sacré champion du monde de planeur « classe libre » sur Quintus M lors des championnats du Monde de vol à volie qui se sont déroulés à Uvalde, au Texas du 28 juillet au 19 août 2012. En tête du classement dès la première à la dernière épreuve, Laurent Aboulin s’est imposé pendant toute la durée des championnats sur la majorité des épreuves. Laurent Aboulin, 43 ans et pilote de ligne a débuté le vol à voile en 1983. Il a 14 000 heures de vol à son actif dont 3 800 heures en planeur . Instructeur de vol à voile, Laurent a déjà acquis précédemment : 10 titres de champion de France, 3 titres de vice-champion d’Europe (1996, 2007 et 2009) et un titre de champion du Monde en 2001.
Samedi 26 juillet 1947, seulement huit jours après la livraison de son avion, Guy Anseaume (Vice-président de l’aéroclub de Normandie) du poser volontairement son Norécrin F-BDSF sur le ventre suite à une panne de commande du train d’atterrissage . En effet, alors que le pilote voulut actionner la commande de sortie de train au retour d’un vol, il s’aperçut que celle-ci était inopérante . Après avoir tourné environ un quart d’heure au dessus du terrain de Rouen « Le Madrillet » en essayant toutes sortes de manœuvre pour essayer remédier à la panne, il se résigna à poser l’appareil sur le ventre sur la partie la plus gazonnée devant le hangar . Guy Anseaume pilote expérimenté réussi à poser son avion en seulement 40 mètres sans capoter, il en résulta très peu de dégâts sur l’avion . Les pompiers intervinrent avec une camionnette équipée d’une grue pour soulever l’avion et sortir le train . Après quelques vérifications et réparations il reprit ses vols et participa en particulier à « La croisière bleue » du 27 mars au 16 avril 1948.
Quelques particularités du système de manœuvre du train d’atterrissage du Norécrin
Pour manœuvrer le train d’atterrissage, il fallait d’abord choisir si on voulait sortir ou rentrer celui-ci en faisant faire un quart de tour du bon coté à la poignée qui se trouvait sur le levier de manœuvre . Ensuite en pompant avec ce levier, vous manœuvriez le train ce qui prenait du temps . Il n’y avait pas d’alarme sonore ni de témoins lumineux (les trois vertes) pour indiquer que le train était sorti ou non… Il fallait regarder sur les ailes où un petit « truc » sortait quand le train était sorti, quant à la roulette de nez, il suffisait de vérifier de visu à travers une fenêtre située aux pieds du pilote…
Le Nord 1201″Norécrin » F-BDSF n°11 a été enregistré pour la 1ère fois le 19 juillet 1947 au nom de Guy Anseaume et basé sur le terrain de Rouen « Le Madrillet » il eu ensuite les changements de propriétaire suivants :
15/07/1953 Antoine Just, Villars18/07/1962 Jacques Girard, La Ciotat
06/05/1966 Association Amicale Aéronautique, Toulouse Lasbordes
09/07/1971 Maurice Guénard, Déols
Il fut finalement radié du registre des immatriculations des aéronefs le 04/12/1978 pour cause de réforme . Finalement, cet avion est stocké de bonne manière, fuselage suspendu et ailes séparées au Musée Aéronautique du Berry à Touchay dans le Cher .
Sources des informations :
Daniel et Hervé Anseaume
M. François Guignand, âgé de 66 ans, est décédé ce dimanche 22 juillet dans le crash de son avion, lors du meeting de Couhé-Verac (Vienne) . L’avion est une réplique de Fokker Dr. I (F-AZAQ) appartenant au pilote.L’accident a eu lieu vers 16h35, le triplan simulait alors un combat tournoyant avec une réplique de SE.5 « protégeant » un Bréguet XIV . Plusieurs témoins indiquent avoir vu l’appareil piquer et partiren vrille juste à la sortie d’un virage. Le pilote, pourtant chevronné, n’a pu rétablir son chasseur monoplace et s’est écrasé. Le triplan, constitué en grande partie de bois et de toile, s’est embrasé immédiatement. L’intervention rapide des pompiers s’est révélée vaine. Les services de gendarmerie de la Vienne et de la Direction générale de l’aviation civile ont ouvert une enquête. On ignore pour l’heure les circonstances exactes de l’accident. Suite à cet accident le meeting a été interrompu. Je présente mes condoléances aux membres de la famille et aux proches du disparu.
On peut dire que l’immatriculation britannique G-PHNM de cet Embraer EMB 500 Phenom 100 n’ a pas été choisie au hasard (PHNM = Phenom) ! Sur cette photo, le G-PHNM (cn 50000165) (EGNH) est stationné (18/07/2012) sur le parking de Reims-Prunay . Construit en 2010, cet avion, précédemment immatriculé PT-FUM, fut la propriété d’Errigal Aviation Ltd, basée à Blackpool . Depuis juin 2011, il est basé à La Roche sur Yon – Les Ajoncs (LFRI) où il est exploité en propriété partagé par SDAviation (http://www.sdaviation.fr) qui s’occupe de gérer la maintenance et le planning de l’avion et fournir les pilotes, la société YC Investissements ( présidé par Yves Cougnaud fondateur de l’entreprise Yves Cougnaud ) détenant la majorité des parts de ce jet.
Le Phenom 100 fait parti de la classe des avions « Very Light Jet » (jet très léger) . Développé par l’avionneur brésilien Embraer, il a obtenu sa certification de type d’Embraer 500 en décembre 2008 . Dans sa configuration normale il a une capacité de 4 passagers, mais avec un équipage à un seul pilote et un siège passager faisant face aux autres, il peut alors transporter jusqu’à 6 passagers. Avec quatre passagers, il a une autonomie maximale de 1200 NM à un mach de croisière compris entre 0.65 et 0.68 entre le niveau 340 à 390 . À ce jour 240 exemplaires de l’Embraer 500 Phenom 100 ont étés délivrés.
Voici un témoignage de Jacques Hémet sur un oiseau rare le Helio H-391B Courier :
» J’avais acheté à Air Glaciers l’ancien Hélio Courrier d’Herman Geiger « le pilote des glacier ». Je n’ai jamais pu le faire immatriculer en France et j’avais été obligé de le revendre après GV à un Danois. Le voici dans mon hangar de Blagnac dans les années 70.
L’avion avait un train d’atterrissage cross-wind qui provoquait unegrosse attraction quand on arrivait au parking . Le train cross-wind était une production Goodyear qui permettait de se poser en correction de dérive. Chaque roue était indépendante, et cela donnait un effet curieux au roulage car l’appareil se mettait toujours dans le lit du vent. J’ai piloté longtemps un Cessna 195 qui en était équipé et quand les gars de la tour nous voyait rouler, nous pouvions avoir droit à des remarques voire comme cela m’est arrivé une fois à un ordre de retour au parking immédiat sans explication !
Quand je suis allé prendre livraison de l’avion à Sion, tout le monde était sorti pour voir comment j’allais me débrouiller mais manque de pot pour eux j’avais un paquet d’heures sur le Cessna 195 et je n’ai pas offert le festival attendu !«
Helio H-391B Courier (C-GOOI) a l’aeroport de St-Hyacinthe, Quebec, Canada.
Jacques Hémet a eu la gentillesse de me faire parvenir quelques photos prises à Toulouse-Lasbordes . Pour commencer une image du Potez 36 qui à cette époque appartenait à l’Aéroclub du Languedoc basé à Toulouse-Lasbordes.
Mr Collobert pilote instructeur de l’aéroclub du Languedoc s’appuie l’hélice. Mr Collobert, ancien de l’Armée de l’air a terminé sa carrière à Montauban comme moniteur puis comme pilote de l’avion qui faisait de la lutte anti-grêle . Le deuxième personnage était le mécanicien du club, David (si un lecteur peu me donner le prénom?).
Le F-ALUA est un Potez 36.13 c/n 2730 du 05/07/1932 . Cet avion a survécu à la réquisition au début de la seconde guerre mondiale par l’armée de tous les avions d’aéroclub . Il est transformé en Potez 36.21 le 01/08/47 en même temps qu’il est reimmatriculé F-PJCY.
Il est à noter que le Breguet XIV n°21 de la compagnie Latécoère porta la même immatriculation F-ALUA.
Le Potez 36.13 version de série est doté du moteur Salmson 7AC de 95 cv et de becs de sécurité. Le premier des 96 exemplaires quitta le sol en juin 1931
Le Potez 36.21 Version de série équipée du moteur Potez 6AC de 100 cv et dotée de roues à chambre à air. 29 exemplaires construits à partir de nov. 1932 . Voici son historique qui se peut imparfait et incomplet :
05.7.32 Aero-Club du Sud-Ouest, Bordeaux.
26.8.35 Societe Potez Aero Service, Paris.
16.01.37 Pierre Celerier, Bordeaux.
26.3.37 Pierre Lauzun, Auch.
10.05.38 Aero Club Gascon, Auch.
20.07.40 BA Auch
30.06.47 Aéroclub Gascon (Auch)
01.08.47 Aéroclub de Castres reimmatriculé F-PJCY et transformé en Potez 36/21
04.02.52 Maurice Lesire (Toulouse)
58 Aero Club Clement Ader, Muret.
Il a été radié le 17 novembre 1971 pour réforme . Voici quelques dates de son entretien :
Visite en octobre 1932 pour 171h00 : A/C du Sud Ouest basé à Mérignac
Visite le 21/07/33 pour 424h00 : A/C du Sud Ouest basé à Mérignac
Visite le 23/11/34 pour 679h00: A/C du Sud Ouest basé à Mérignac
Visite le 14/10/35 pour 827h00: Potez Aéro-Service basé à Mérignac
Visite le 05/06/36 pour 951h00: Potez Aéro-Service basé à Mérignac
Pas de visite pour les années 1937, 1938 et 1939. Le registre accident 43-45 mis en ligne par le Service Historique de la Défense le mentionne comme accidenté à Auch le 19 mars 1945 au CRAP.03.213 . Le pilote étant le caporal Jean Verdier accompagné du commandant André Denoi comme passager.
Pour plus d’information sur cet avion, je tiens à vous signaler que le Trait d’Union vient juste de commencer à publier une série de Jacques Chillon sur « Les aéronefs en F-A survivants de la guerre« . L’article n°1 publié dans le dernier numéro (263) s’arrête à F-ALSQ. Le F-ALUA devrait donc se trouver dans le suivant …
Dimanche 8 juillet (Hôtel de la communauté 9h00), Reims célébrera le 50e anniversaire de la réconciliation franco-allemande en présence de François Hollande et d’Angela Merkel. Ce même jour, Reims Métropole parrainera symboliquement une alliance économique franco-allemande : les dirigeants de Reims Aviation Industries (filiale de GECI International) et d’OPTIMARE signeront un accord de partenariat pour développer une offre commune de surveillance maritime aéroportée. Un tel engagement concrétisé à Reims, 50 ans jour pour jour après la poignée de main entre le Président de Gaulle et le Chancelier Adenauer, ne peut qu’être de bon augure ! Mariage franco-allemand pour de la haute technologie Le marché de la surveillance maritime connaît une expansion spectaculaire dans le monde. Ses applications sont multiples : navigation maritime, immigration illégale, trafic de stupéfiants, zones de pêche, pollutions accidentelles ou volontaires, recherche et sauvetage.
Le F406 fabriqué par Reims Aviation Industries est particulièrement adapté à cette activité et offre le meilleure ratio coût / performance de sa catégorie. Un tiers de la flotte F406 est utilisé pour des applications de surveillance maritime dans le monde entier et Reims Aviation bénéficie de plus de 30 années d’expérience dans l’adaptation du F406 à ce type d’opération.
OPTIMARE, société allemande basée à Bremerhaven, développe, fabrique et intègre, depuis plus de 20 ans, des technologies de pointe pour la télédétection aérienne et les missions maritimes. La complémentarité des deux sociétés et leur solide expérience permettra d’offrir à leurs clients une solution compétitive “clés en main” de surveillance maritime ou des services à la carte de surveillance de l’environnement (surveillance ponctuelle d’installations pétrolières ou aide à la maîtrise d’éventuelles pollutions, par exemple).
Reims et l’aéronautique Reims a toujours conservé un lien fort avec l’aviation dont elle fut le berceau. Actuellement, plusieurs sociétés impliquées dans l’industrie aéronautique et les services annexes sont implantées sur la plateforme aéroportuaire de Reims Prunay. Outre Reims Aviation Industries, filiale du groupe GECI, citons Aerolean (ex Reims Aerospace), les compagnies d’aviation d’affaires Aero G et Fly Me. L’aérodrome de Reims-Prunay, situé sur la commune de Prunay et propriété de la Ville de Reims (devient compétence Reims Métropole à compter du 31 décembre 2012) a enregistré plus de 27 000 mouvements d’avions en 2011, (+ 12,8% par rapport à 2010). Il est notamment utilisé par Reims Aviation Industries, pour faire décoller et tester les avions (F406) produits sur la plateforme aéroportuaire de Reims Prunay.
Les signataires Serge BITBOUL, Président de GECI international / Reims Aviation Industries
Dr HENGSTERMANN et Dr ROBBE, Chief Executive Officers d’OPTIMARE
Serge PUGEAULT, Adjoint à la Maire de Reims, chargé du développement économique, vice Président de Reims Métropole, représentera Adeline HAZAN, Maire de Reims, Présidente de Reims Métropole
Infos pratiques Dimanche 8 juillet 9 h 3 rue Eugène Desteuque 51100 Reims A 300m de la Cathédrale