Archives mensuelles : février, 2009

TB10 TOBAGO

(photo collection privée Xavier Cotton)
Ce 14 janvier 2009, le TB10 Tobago (F-GGIY cn 906) passe devant l’aéroclub de Champagne auquel il appartient avant de s’envoler pour un vol local. Ce quadriplace de tourisme, construit par la SOCATA en 1989, est équipé d’un moteur Lycoming de 180 cv qui lui permet une vitesse de croisière de 210km/h. La contenance de ses réservoirs (204l) lui donne une autonomie de 5 heures.

 

 


Parachutisme au camp de Mourmelon

Broussard F-BNEX et C85 F-GBLD à Mourmelon ©Corinne Papier

Broussard F-BNEX et C85 F-GBLD à Mourmelon ©Corinne Papier

Corinne Papier en tenue de parachutiste ©Corinne Papier

Merci Corinne pour les photos que tu m’as faites parvenir de ton entraînement au parachutisme un jour de juin 1982 au camp de Mourmelon. On peut y voir les deux avions qui étaient alors utilisés, le Broussard (F-BNEX cn108) maintenant basé à Lelystad (Pays bas) et le Cessna C185 (F-GBLD cn18504279 de 1981) qui a été détruit le 18 avril 1988. Voici un site hollandais spécialisé dans les avions à train classique (avec roulette de queue) : http://www.tailwheel.nl/ où il est question du Broussard F-BNEX. Vous pouvez y télécharger le « tableau de composition illustré » et le « manuel d’utilisation » en français, ainsi que la « CheckList » en anglais au format PDF, du Broussard.

Alain Delibero le jour de son premier saut à ouverture retardée de 8 secondes ©Alain Delibero

Merci à Alain qui apporte un nouveau témoignage sur le Paraclub de Reims au camp de Mourmelon  pour les années 1980 et 81 et des photos des  3 avions largueurs de l’époque, en l’occurence le Broussard F-BNEX et le C185 F-GBLD déjà cités, mais aussi sur le Cessna C206B F-BHBZ (cn 0366 construit en 1967) qui sera accidenté et détruit quelques temps plus tard

 

Broussard F-BNEX ©Alain Delibero

Broussard F-BNEX ©Alain Delibero

Cessna C185 F-GBLD ©Alain Delibero

Cessna C185 F-GBLD ©Alain Delibero

Cessna C206 F-BHBZ ©Alain Delibero

Cessna C206 F-BHBZ ©Alain Delibero


Avion Ancien d’Albert : Le Nord 3202

(photo collection privée xavier Cotton)

Lors de mon dernier vol vers Albert-Bray, j’ai pu prendre en photos quelques avions à l’abri dans le hangar. Entre autre le bien connu Nord 3202 (F-AZIT cn 74) , celui ci est arrivé le 13 octobre 2006 et appartient à Guillaume SMETS (pilote de chasse). Le nord 3202 est le dernier avion entièrement construit et réceptionné à Méaulte. Pour en connaître plus sur les avions anciens d’Albert-Bray, Je vous recommande le site consacré à l’ association les « 4A » (Amicale des Avions Anciens d’Albert) : http://www.avionsanciens.net/


Caudron « Phalène » F-AMCI de l’Aéroclub de Normandie

Caudron" Phalène"F-AMCI de l'Aéroclub de Normandie ©Michel Léveillard

Caudron » Phalène »F-AMCI de l’Aéroclub de Normandie ©Michel Léveillard

Ce Caudron « Phalène » C-286 (F-AMCI) est un quadriplace à moteur Renault de 120cv construit le 05 janvier 1933, il a d’abord été basé à Villeneuve Saint Gorges, Toussus le noble, Cahors avant d’appartenir pour finir à l’aéroclub de Normandie, basé sur l’aérodrome de Rouen-Rouvray dit « Le Madrillet » (Aérodrome historique fermé depuis 1969 pour cause de proximité de la ville). D’après le bulletin de l’aéroclub de Normandie, il faisait encore partie de sa flotte en 1960.

Le premier propriétaire de ce Caudron Phalène fut Christian Moench (1905-1938), nancéien d’origine qui fit quelques raids vers l’Orient vers 1937/1938. Il se tua dans le Golfe Persique à bord d’un Percival Vega Gull F-APOL en janvier 1938 .L’avion portait le nom Alsa, parce que la société de Christian Moench portait ce nom. Christian Moench fut le Président de l’Aéro Club de l’Est à NANCY, dont on fêtera le centenaire en septembre 2009.

Cet avion construit seulement à 10 exemplaires avait une structure bois et acier et un revêtement toile et contre plaqué. vitesse de croisière 155km/ pour une autonomie de 850 km.

Caudron "Phalène" F-AMCI de l'ACN en finale sur le terrain de Rouen "Le Madrillet"@David Lebloas

Caudron « Phalène » F-AMCI de l’ACN en finale sur le terrain de Rouen « Le Madrillet »@David Lebloas

Voici les souvenirs que vient de me transmettre Michel Léveillard au sujet de cet avion :

« Oui j’ai fait un bon nombre d’heures de vol sur cet avion, mais seulement comme passager et sans même pouvoir « tâter le manche » car le F-AMCI n’avait pas la double commande…
Cet avion était principalement utilisé pour les baptêmes de l’air, y compris les « baptêmes en campagne » et c’est lors de ces occasions pour les convoyages du Madrillet dans un champ quelconque de la Campagne Normande que j’avais volé su le « Phalène » …
Monsieur Jean Finet le Moniteur bénévole de l’Aéro Club de Normandie à mon époque était le principal pilote du « Phalène » et il m’emmenais avec lui pour ces convoyages comme récompense pour mes heures passés à nettoyer le ventre de l’avion qui était constamment couvert d’huile… c’était comme « Morpion de carlingue » au Club de aout à octobre 1948… et même après avoir débuter le pilotage en octobre je continuais à mettre la main à la pate…
Je dois aussi te dire que lors des baptêmes dans cet avion au Madrillet ou en Campagne que certains « passagers » y laissaient leur repas… alors pas besoin de te donner les détails pourquoi j’étais récompensé si souvent comme « sac de sable » pour les convoyages…
Le Phalène était un avion idéal pour les baptêmes de l’air pouvant transporter 3 passagers à la fois, et il avait d’assez bonnes performances pour les terrains non préparés …
Le Renault semblait toujours « tourner rond » mais combien d’huile il crachait sous le ventre du « Phalène même à cette époque quand il était aussi jeune que moi ayant le même anniversaire à 2 jours près … nous n’étions âgé que de 15 ans…« 

David Lebloas parachutiste devant la Caudron Phalène de l'ACN en 1964 @David Lebloas

David Lebloas parachutiste devant la Caudron Phalène de l’ACN en 1964 @David Lebloas

Quelques témoignages me sont parvenus à travers les commentaires, de parachutistes qui ont étés largués depuis cet avion au début des années 60.  Voici celui-ci en particulier de David Lebloas :

« j’ai sauté plusieurs fois du Phalène en 1964. Le pilote au début était Mr Finet (instructeur de l’aéroclub de Normandie). Je sautais alors en ouverture automatique. Nous embarquions à 3 parachutistes, dont le largueur à genoux à côté du pilote où il n’y avait pas de siège. Le Phalène à été jugé non conforme pour les sauts avec SOA (sangle d’ouverture automatique) par le Ministère de l’ Aviation Civile, si j’ai bonne mémoire. Le problème venait, je crois, de l’ anneau d’ accrochage des SOA. Celui-ci était soudé sur le siège du pilote, à l’arrière en bas. À partir de 1965 le Phalène à été remplacé par un avion désigné sous le nom d’Auster. Après Mr Finet, nous avons eu un nouveau pilote Mr Jean Delamare avec lequel j’ ai effectué les premiers sauts en commandé, avec Mr Marsac comme moniteur. J’ai arrêté de sauter au printemps 1966, ce que j’ai regretté par la suite. Pour reprendre, il fallait aller à l’aérodrome de Dieppe, trop éloigné pour moi à l’ époque.

En 1963, Bob le parachutiste et Jean Delamare le pilote devant la Caudron"Phalène" F-AMCI de l'ACN @David Lebloas

En 1963, Bob le parachutiste et Jean Delamare le pilote devant la Caudron »Phalène » F-AMCI de l’ACN @David Lebloas


DC3 d’AIR TCHAD en Grand Visite

(photos collection privée Jacques Hémet)

Nous sommes dans les années 70, ce DC3 (C47-A) d’ Air Tchad (TT-EAA) est en GV (grande visite) dans les ateliers Hémet Exploration à Toulouse. En dessous on peut le voir prêt à démarrer ses moteurs pour un essai point fixe après sa GV.
Voici une partie de son histoire aux couleurs d’Air France (F-BAIH sn 25458 n° 43– 48237) selon France DC3
« Il arrive au Bourget avec 527 heures en provenant de l’Armée de l’Air française le 25/08/45. Il est affecté au secteur Orient et est accidenté au décollage de Zurich le 14 /06/46 à cause de présence d’eau dans les réservoirs d’essence. Il est transféré au secteur AOF le 06/03/48 puis au CEP le 01/06/57. Il est vendu à Air Tchad le 30/07/66 avec 21087 heures et sera immatriculé TT-EAA.« 

(photo collection privée Jacques Hémet)

L’EC130 B4 allie rapidité, espace, confort et silence

(photo collection privé Xavier Cotton)

Je vous ai montré il y a quelques jours, cet EC130 B4 (F-WBBS) d’Eurocopter en translation vers le point d’attente la piste 07 de Reims-Prunay. On peut voir ici au parking que malgré ses 7 places (quatre à l’arrière et trois à l’avant) le confort des passagers est un avantage de cet hélicoptère (largeur de la cabine 2,03m) qui s’ajoute a son faible niveau sonore exterieur grâce au fenestron.
L’EC 130 B4 est équipé d’une turbine Turbomeca ARRIEL 2B1 de 860 chevaux.

Nb de places : 7/8
Vitesse de croisière : 250 km/h
Charge maxi à l’élingue : 1160 kg.


Le lecteur de carte aéronautique

(photo collection Xavier Cotton)

Ce lecteur de carte aéronautique (BENDIX /KING KMD150) associé à un GPS facilite beaucoup la navigation pour les pilotes privés. Vous pouvez y programmer tout ou partie de votre navigation en rentrant des « Waypoint » qui peuvent êtres aussi bien des coordonnées géographiques, les points à 5 lettres des cartes IFR (TRACA, KOTUN…) , des Radiobalises de navigations (VOR, NDB, LOC, TACAN…) ou encore plus facilement les codes OACI des terrains d’aviation : sur la photo , c’est LFAG pour Peronne Saint-Quentin. Le petit avion blanc nous situe sur la carte, le trait rose représente à la route à suivre pour rejoindre directement Peronne, et le trait blanc représente la route que suivrait l’avion sans vent. Il peut y avoir bien sûr un angle de correction entre le cap de l’avion et le route souhaitée s’il y a une dérive à corriger du à un vent traversier, sinon on peut apprécier rapidement la modification de Cap à apporter. Ils nous fournit des indications essentielles à la navigation comme la distance du point désigné (18,9 NM), l’echelle de la carte, le cap de l’avion (304), la vitesse sol (115kts), distance et cap pour rejoindre le pont le plus près indiqué sur la carte.
Pour continuer d’assurer la sécurité visuelle extérieur, il faut que ce soit le deuxième pilote qui puisse programmer ce lecteur en vol.
Ce lecteur C172 (F-HACC) de l’aéroclub de Champagne.

Attention cette aide fabuleuse à la navigation ne doit pas vous faire oublier de préparer sérieusement votre projet de navigation, ni vous inciter à aller plus loin que n’y autorise la réglementation et vos capacités en cas de mauvaise méteo, Restez prudents.


Eurocopter EC130 B4

(photo collection privée Xavier Cotton)

Pour ceux qui n’avaient pas trouvé, voici la solution du Quizz de mardi dernier. C’était donc le fenestron d’un hélicoptère Eurocopter EC130 B4 (F-WBBS) de passage à Reims-Prunay.


Sauvetage d’un Lockheed 18 Lodestar au Québec

Epave de Lockheed 18 Lodestar (CF-CPA) abandonné dans le nord du Québec depuis 45 ans

Suite à un échange de courrier avec un ami Québecois, j’ai reçu quelques photos sur la tentative de récupération et restauration d’un épave de Lockheed 18 Lodestar abandonné dans le nord du Québec depuis 45 ans. En se basant sur l’immatriculation de l’avion (CF-CPA) et avec un bon moteur de recherche il est facile de trouver le site accompagant le projet : http://www.cf-cpa.ca/

Voici une partie des informations que nous pouvons y lire : « Notre Lockheed 18 Lodestar était destiné à joindre la Dutch East Indies Air Force à Java en 1940 et devait porter le numéro de série LT-926. Cependant lorsque les Japonais ont capturé Java, Le Lodestar a été détourné pour ne pas dire saisi par le gouvernement Américain pour le corps de l’Armé de l’Air comme un C-60-LO et on lui attribua le numéro de série 42-108787. Le Corps d’Armé de l’Air n’utilisa jamais l’avion et le relâcha à Canadian Pacific Air Lines au début des années 1940…….

 
 

……..Le Lockheed 18 Lodestar a été le dernier transport bimoteur conçu par Lockheed. Le prototype, un Lockheed 14 Super Electra allongé de 5 pieds, a volé le 21 septembre 1939. Conçu pour le marché commercial, Lockheed trouva que ses ventes domestiques étaient faibles, principalement à cause des engagements pris par la compagnie d’aviation pour acheter des Douglas DC-3. Un total de 96 Lodestars on été commandés par des compagnies d’aviation du Canada, de l’Afrique, de la France, des Pays-Bas, de la Norvège, de l’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et du Vénézuela……..

 
 
 
 

E.D. Bourque Aerial Photography d’Ottawa a acheté le Lodestar et l’a mis en service pour des contrats de photo dans le nord canadien. C’est lors de ces travaux qu’il s’abîma à Schefferville, QC, en 1960.

 

C’est de cet endroit que, depuis 45 ans, CF-CPA regardait passer les saisons jusqu’à ce qu’un de nos membres, Patrick Cloutier, l’aperçoive. Nous avons très peu d’historique et d’information sur l’avion et sur ceux qui auraient servi à son bord. Si vous avez de l’information concernant CF-CPA, s-v-p contactez nous.

 

Le 20 septembre 2006, le Lodestar a été acheté et enregistré CF-CPA. L’avion est présentement assis dans un marais depuis 1960 où il effectua un atterrissage sur le fuselage.

Durant l’été 2007, le plan prévu est de soulever l’avion pour permettre à notre équipe de spécialistes de faire une inspection minutieuse. Lorsque l’inspection sera complétée nous réviserons prudemment les options qui s’offrent à nous….

 
 
 

Suite à l’achat du Lodestar, le projet CF-CPA a pris naissance. Le groupe est dédié à la préservation de l’avion et à son histoire. La première chose à faire, récupérer CF-CPA et cela ne sera pas une tâche facile. »

Vous pouvez donc lire l’article entier sur le site internet (http://www.cf-cpa.ca/)qui suivra l’évolution du projet de restauration du Lodestar jusqu’au but ultime : remettre CF-CPA en vol. CF-CPA est un projet qui a débuté en 2007.

La question, comment rapatrier l’avion à Saint-Hyacinthe est sur le chemin d’être réglée. Il y avait plusieurs solutions envisagées, celle risquée de l’héliportage ou celle longue et difficile du convoyage en traineau pendant l’hiver jusqu’à Schefferville (165 KM du lieu de l’accident), et puis vers Saint-Hyacinthe en camion. Il se trouve qu’un autre Lodestar a été trouvé au Kansas et acheté. Ses 2 moteurs et son aile droite vont servir. Ces pièces seront acheminées et montées sur l’avion. Une fois celui-ci monté sur skis, il pourrait donc prendre l’air de lui-même! Évènement prévu en hiver 2009-10 probablement. Voir l’article du fana de l’aviation de février 2008 : « Au secours du Lodestar CF-CPA dans le Grand Nord canadien »

 

 


Association Reims Voltige

(photo collection privée Liliane Cotton)

Que vous souhaitiez vous initier ou vous perfectionner à la voltige en avion, dans la région de Reims, adressez vous à l’association Reims Voltige sur l’aérodrome de Reims-Prunay. L’un des trois instructeurs vous emmènera avec plaisir dans ce DYN’AERO CR 100-C (F-PFHC cn 27), biplace conçu pour la voltige aérienne.


A quel hélicoptère appartient ce fenestron ?

(photo collection Xavier Cotton)

Oui effectivement pouvez vous me dire à quel type d’hélicoptère appartient ce fenestron. Je vous donnerai la réponse dans les jours à venir.
Question subsidiaire, le petit nuage en haut à droite du fenestron fait il partie de la décoration ou est ce un simple reflet?


Installation d’un société d’hélicoptères et avion-taxi à Reims-Prunay

Voici un extrait de l’article paru dans l’Union de Reims le jeudi 12 février :
« …….. A compter du mois de mars, la société Aerotriptii, certifiée dans le transport à la demande et basée actuellement à Toussus-le-Noble (Yvelines), va installer son centre d’exploitation et administratif sur l’aérodrome de Prunay dans un hangar de 1.200 m2 loué à Reims Aérospace. ….. Dans un premier temps, forte de six salariés, elle mettra quatre hélicoptères et un avion à la disposition des usagers qui en feront la demande. « Il s’agit de deux hélicos EC 120 Colobri de chez Eurocopter d’une capacité de cinq places, un Robinson R44 de trois à quatre places et d’un Écureuil B2 de six places. Nous avons aussi un avion Piper Malibu Mirage IFR de six places », explique M.Adda. « Notre but, avec des outils efficaces, nous voulons rendre accessible le voyage d’affaires interrégional ou européen au maximum de chefs d’entreprises…………. »

Pour tous contacts : tél. 0.820.200.225. Site internet : www.aerotriptii.com