Archives mensuelles : avril, 2008

Caudron G4 au Musée de l’air et de l’espace

 

Caudron G4 Musée de lair et de espace

Caudron G4au Musée de l’air et de l’espace ©Xavier Cotton

Article extrait du numéro 127 de décembre 2007, de la revue PEGASE dans la série : « J’ai visité le Musée de l’Air et de l’Espace » repris sur le site de l‘association des amis du musée de l’air.

« Le G4 entre en service en septembre 1915. L’avion se pilote depuis la place arrière. L’observateur, en place avant dispose d’un fusil mitrailleur Avec ses deux moteurs, outre la réputation de robustesse des Caudron, il acquiert celle de bon grimpeur (3.000 m en 30 minutes).
Caudron G4 pendant la 1ere Guerre mondiale

Caudron G4 pendant la 1ere Guerre mondiale ©Xavier Cotton

 

Avec 1.384 exemplaires construits, il équipe progressivement une vingtaine d’escadrilles, tant françaises qu’alliées. Lorsque de nouveaux bombardiers arrivent sur le front, il perd progressivement de son importance opérationnelle et sert alors à l’entraînement sur bimoteur.C’est sur Caudron G4 que René Fonck commence à faire parler de lui et remporte les deux premières de ses soixante quinze victoires officielles. Ces faits d’arme lui vaudront d’être réorienté vers l’aviation de chasse et d’être affecté à l’escadrille SPA 103 du célèbre Groupe des Cigognes. L’avion du Musée, offert lui aussi par l’Armée en 1919, porte le numéro C1720. Il a été restauré une première fois par J-B Salis en 1950 et rentoilé à nouveau en 1986, avant sa mise en place au Bourget. »


Spitfire MH434

Spitfire Mk IXB MH434 au salon du Bourget 2003
(photo collection privée Xavier Cotton)

Peut-être le plus célèbre de toutes les Spitfires volant toujours aujourd’hui, MH434 a été construit en 1943 par Vickers, à Castle Bromwich. Ce Spitfire Mk IXB est complètement d’origine et n’a jamais été entièrement reconstruit.

Au début d’août 1943, MH434 a été évalué en vol par Alex Henshaw – un pilote de record de l’avant-guerre (à lire le livre de d’Alex Henshaw « Sigh for a Merlin« )

Les mois suivants MH434 marquait des points avec le 222 Sqn. Le pilote sud-africain Flt Henry Lardner-Burke, DFC (1916-1970), le pilota au combat et on lui reconnu sept victoires et demi, et trois endommagés, il se retira comme wing commander. Le 27 août dans le secteur de Saint-Omer en France, Lardner-Burke a abattu un Focke-Wulf FW-190 et a endommagé un second lors d’une mission d’escorte de bombardiers B17 de l’USAAF. Le 5 septembre 1943 Lardner-Burke et MH434 a abattu un autre FW-190 dans le secteur Nieuport et le 8 septembre 1943 a revendiqué pour moitié l’atterrissage forcé d’un Messerschmitt Bf-109G dans le Nord de la France.

En 1944 MH434 fut transféré au 350 Sqn. Hornchurch, avant son retour au 222 Sqn. Après 79 sorties opérationnelles, MH434 fut mis à la retraite en mars 1945.

MH434 fut réarmé de nouveau quand il fut acheté par l’armée de l’air royale des Pays-Bas en 1947. Le Spitfire a servi avec 322 Sqn. Comme H-105 – servant principalement à des missions de mitraillage au sol et de bombardement éclairant – avant l’atterrissage en catastrophe dans Semarang, Ile de Java. Après quelques temps de stockage, MH434 fut réparé et vola de nouveau en Hollande le 10 mars 1953.

l’armée de l’air belge est devenue le propriétaire suivant de ce Spitfire et comme SM-41 il a servi à l’école de Pilote à Koksijde et avec le 13eme Wing à Brustem.

Le 26 mars 1956 MH434 revint en Grande-Bretagne, après avoir été racheté par le pilote de compagnie aérienne Tim Davies. Immatriculé G-ASJV, Le Spitfire fut basé à Stansted puis Elstree pour une révision complète. L’avion y volait juste pour le plaisir et participa pour la première fois à un film, Opération Arbalète « Operation Crossbow« .

En novembre 1967, MH434 a rejoint la compagnie de film « airforce of Spitfire Productions Ltd ». Fondé par Capitaine de Groupe Hamish Mahaddie pour le film « Battle of Britain« . À la fin du film en 1968 MH434 a été vendu de nouveau. Le nouveau propriétaire, Adrian Swire, président de Cathay Pacific Airways, fit peindre le Spitfire selon le schéma de camouflage de 1944, avec ses initiales AC-S comme codes d’escadron. Il apparu dans plusieurs film de cinéma et de télévision pendant cette période, y compris « Un Pont Trop Loin« .

En avril 1983 MH434 fut vendu aux enchères à l’actuel propriétaire, Ray Hanna, et devint par la même occasion un des avions pilier de la Old Flying Machine Company . La première restauration majeure a eu lieu l’hiver de 1994-95. MH434 est devenu une machine indispensable dans les meetings et quand il ne joue pas un rôle dans un film (liste des films) il est peint aux couleurs authentiques du 222 Sqn sous les codes ZD-B.

Vous pouvez voir le MH434 en vol aux mains de Mark Hanna, ICI.

Posted by Picasa

Dornier 328 -310 Jet

(photo collection privée Xavier Cotton)

Ce 10 avril 2008, j’ai vu en escale à l’aéroport de Figari ce Fairchild Dornier 328-300 (OY-NCO) de Sun-Air of Scandinavia (Danemark) . A titre d’information le hot-spot WIFI de l’aérogare fonctionne très bien.

Air France by Regional

(photo collection privée Xavier Cotton)

Sur le tarmac d’Ajaccio en ce samedi 5 avril 2008, j’ai pu voir ce Fokker28- 100 (F-GPNK) de Régional aux couleurs d’Air France.

Posted by Picasa

12e rassemblement International d’HYDRAVIONS de Biscarosse

Rendez-vous du 1er au 4 mai 2008

Venez rêver, venez voler…

Créé en 1991, le Rassemblement International d’Hydravions de Biscarosse a commencé son aventure avec quelques appareils.

Les 11 premières éditions de cet événement ont fait l’objet d’un engouement sans précédent, avec plus de 30 hydravions et un nombre de visiteurs dépassant les 22 000 personnes en 2006.

Rien au départ ne désignait Biscarosse à un destin aéronautique et pourtant…

Petit à petit le Rassemblement International d’Hydravions s’impose comme un rendez-vous aéronautique incontournable.

Un riche programme d’animations en vol tiendra les visiteurs en haleine durant les 4 jours avec une trentaine d’appareils légendaires (Dornier 24 ATT, Catalina PBY-5, Air Tractor AT802 FireBoss, Cessna 208 caravan) des patrouilles de haute voltige.

Le site vivra pendant cet événement au rythme des animations concerts, du Pub explorer, du simulateur de vol, du village de jeux pour enfants, des expositions,…

Pour plus de renseignements allez sur le site http://www.hydravions-biscarrosse.com/ ou téléchargez le dossier de presse.


Soleil à Ajaccio

(photo collection privé Xavier Cotton)
C’est très agréable quand le soleil vous accueille ainsi à la descente de cet Airbus A321 d’Air France (F-GTAQ) sur l’aéroport d’Ajaccio Campo-dell’Oro
Posted by Picasa

Les tours de contrôle d’Ajaccio Napoléon Bonaparte

 

MINOLTA DIGITAL CAMERA

La nouvelle et l’ancienne tour de Contrôle de l’aéroport d’Ajaccio ©Xavier Cotton

Un petit clin d’œil pour JPV avant qu’il ne devienne ultramarin, lui qui a connu l’ancienne tour pendant quelques années comme contrôleur aérien. La nouvelle tour a une esthétique nettement plus agréable.

Jean Berthet et le GAO 509 à Alger

Potez 63-11 du GAO 509 avec le Lieutenant Jean Berthet à Alger (Collection privée Karine Rousseau)

L’adjudant Demesmay, mitrailleur, etle capitaine O’Kelly, pilote et commandant les volants du GAO509, posent à Alger devant le Potez 63-11 n° 303 qui leur a fait traverser la méditerranée le 22 juin. On note la bande blanche de reconnaissance, peinte conformément aux ordres du 24 mai 1940 pour éviter toute confusion avec les Messerschmitt 110 allemands. Au dos de la photo originale est indiqué la date du 5 juillet, mais l’armement étant encore en place il est probable que ce cliché, a été pris juste après l’arrivée du groupe à Alger » (Matthieu Comas)  

Au 25 juin 1940, 120 Potez 63-11 (avion de reconnaissance et d’observation dont l’équipage est composée d’un pilote, un observateur et un mitrailleur) étaient déjà présents en Afrique du Nord, 93 furent évacués de Métropole entre le 25 juin et le 5 août. Le Potez 63-11 a été l’avion qui a subi le plus de pertes durant la campagne de France, après le MS 406 : 106 appareils détruits pour 122 membres d’équipage tués, sans compter les accidents (21 pour 29 tués).

Collection privée Karine Rousseau)

Sur cette photo  prise par le sous lieutenant Deprez à Alger en juillet 1940, on peut voir  devant la dérive du Potez 63-11 n° 303, de droite à gauche: le capitaine O’Kelly, le lieutenant Jean Berthet (observateur et commandant de l’avion),  Mutz, le sous-lieutenant Corneille et l’adjudant Demesmay derrière la double dérive du Potez 63-11 n°303 du GAO 509. A l’arrière plan de la photo on peut voir un bombardier LeO 451 à la peinture passablement écaillée.

Si vous voulez en savoir plus sur le Groupement Aérien d’Observation (GAO509)  dans lequel servait le Lieutenant Berthet en 1940, je vous recommande l’article de Matthieu Comas dans la revue Avions N°175 de mai-juin 2010.


5€ l’AR en vol transatlantique avec Aer Lingus !!

(photo collection privée Xavier Cotton)

La compagnie aérienne irlandaise Aer Lingus a annoncé jeudi qu’elle refusait de reconnaître la validité de billets de classe affaires pour des vols transatlantiques allers-retours, d’une valeur de 3.550 euros, vendus par erreur sur Internet pour 5 euros.
« C’est une authentique erreur, une erreur fondamentale de notre part », a déclaré Enda Corneille, un directeur commercial d’Aer Lingus en présentant ses excuses aux passagers concernés.
« Nous l’avons rectifiée aussi rapidement que possible », a-t-il expliqué à la radio RTE. « Nous avons contacté les clients et leur avons donné l’opportunité d’effectuer une nouvelle réservation. Vendre un vol en classe affaires pour 5 euros… c’est une vraie erreur, les gens doivent savoir que quelque chose ne va pas. »
Une centaine de passagers ont eu le temps de prendre un billet mercredi matin pendant les deux heures où l’offre était disponible sur le site de la compagnie. Aer Lingus les a avertis que leur réservation, permise par une erreur technique, n’était pas valide et que rien ne serait prélevé sur leur compte.
Cependant, pour l’association des consommateurs irlandais, Aer Lingus est liée par contrat aux passagers qui ont réservé de bonne foi leur vol et à ce titre tenue de les autoriser à voyager sans qu’ils aient à acheter un nouveau billet.

l’EVAA passe sur EXTRA300


L’Equipe de voltige de l’Armée de l’Air (EVAA) est dans l’attente de la livraison de ses trois Extra 300SC, dernière évolution en date de l’avion de voltige du constructeur allemand Walter Extra.
Les capitaines Pierre Varloteaux et François Le Vot, membres de l’EVAA depuis respectivement 2001 et 2002, devraient être rejoints dans les semaines à venir également par Renaud Ecalle, titulaire de l’équipe de France de voltige et pilote de chasse dans l’Armée de l’Air française. Un quatrième pilote doit être également nommé. voir l’article complet de Gil Roy ici

vous pouvez voir une photo de la version biplace ici.


Sur un arbre perché

Le MS-880 F-BRLT de l’Aéro-Club de Normandie bien haut perché ce 17 décembre 1977 © Xavier Cotton

Ce samedi 17 décembre 1977 par un temps dégagé mais froid, un pilote membre de l’aéroclub de Normandie décide d’aller faire un vol local avec un Morane-Saulnier MS-880 (F-BRLT).   Au retour, au moment de réduire les gaz en vent arrière, le moteur a calé (probablement un givrage carburateur). Présent à la tour de contrôle (vigie-pirate, n’était pas encore passé par là), nous avons vu l’avion disparaître derrière une lignée d’arbre, puis un grand silence, et enfin le pilote annonce à la radio « je suis posé dans un arbre , mais je n’ai rien »   Soulagés, un ami et moi sommes allé sur le lieu de l’accident pour voir l’avion posé dans un Chêne à une quinzaine de mètres de haut comme un simple oiseau l’aurait fait. Il a fallut attendre les pompiers qui sont venus avec un échelle, pour dégager le malheureux pilote de son perchoir . Finalement ce pilote a eu beaucoup de chance (juste une écorchure sur le nez), par contre l’avion fut irrécupérable.