Archives mensuelles : octobre, 2007

Bristol 170 Freighter à Calais-Marck

Voiture embarquant à bord d’un Bristol 170 Frighter à Calais Marck (collection privée Xavier Cotton)

Cette voiture va être embarquée à bord d’un Bristol 170 Freighter Mk31 de la compagnie aérienne Silver City Airways (fondée en 1945) sur l’aérodrome de Calais-Marck entre 1954 et 1958.

 

Voiture embarquant à bord d’un Bristol 170 Frighter à Calais Marck (collection privée Xavier Cotton)

De 1948 à 1958, Le Bristol 170 fut employé par la compagnie Silver City Airways pour une liaison trans-Manche Le Touquet-Lydd. Deux voitures pouvaient être chargées par l’avant de l’appareil, les passagers étaient logés dans la cabine centrale, le voyage durait une demi-heure. Cette formule fut un succès, 125.000 liaisons furent effectuées sur la période d’exploitation, avec 759.000 passagers transportés. En 1959, plusieurs compagnies privée anglaises fusionnent pour former la BUA (British United Airways) et la division ferry sera connu sous le nom de Channel Air Bridge.
Vous en apprendrez beaucoup sur les différentes utilisations du Bristol 170 à cette adresse :  http://avions-de-la-guerre-d-algerie.over-blog.com/article-bristol-170-freighter-97921809.html
À lire aussi l’article très complet et richement illustré « Bristol 170, le caboteur » de Jacques Guillem et Michel  Bénichou paru dans le fana de l’Aviation n°505 H de décembre 2011.
À noter pour les maquettistes, Airfix avait sorti une boîte au 1/72 du Bristol Mk32 SuperFreigther (version au nez allongé) avec deux décorations possibles (F-BKBG Compagnie Air Transport Le Touquet 1962 ou G-APAU SABENA AIRWAYS Ostende 1960)

Voiture embarquée à bord d’un Bristol 170 Frighter à Calais Marck (collection privée Xavier Cotton)

Grumman AG-Cat

Grumman AG-Cat F-HORZ ©Xavier Cotton

Grumman AG-Cat F-HORZ ©Xavier Cotton

Ce Grumman AG-CAT (F-OHRZ) est un avion agricole qui s’occupe de l’épandage au dessus des rizières de Mana en Guyane

Guide de la France aéronautique

Voilà une bonne idée….
Un livret de 220 pages qui regroupe tout les bons plans classé par région.
On en a rêvé, Magali REBEAUD l’a fait, il est édité chez Privat.
Préface du Commandant Gérard FELDZER (Ancien Président de l’Aéroclub de France. Directeur du Musée de l’Air – Le Bourget).
Imaginez un Guide Vert, ou bien le routard de l’aéronautique, vous avez les bons plans, les adresses des bases aériennes et leur numéro de téléphone, les conditions d’admission, les sites de préservation du patrimoine aéronautique.

Un guide a avoir absolument dans la voiture ou dans son aéronef afin de lier l’utile à l’agréable.

Prix : 17 euros !
Editions Privat

Caravelle de l’ENAC

Caravelle F-BTJI

Caravelle F-BJTI à Las Palmas ©Xavier Claeys

 

Un des dernier vol de la « classe volante » en fin de promotion OCCA (Officier Contrôleur de la Circulation Aérienne) de l’ENAC sur Caravelle SE210 (F-BJTI cn105 immatriculée depuis le 21 mai 1962). Depuis 1973, la « Titi », Caravelle III (F-BJTI « Navarre » qui a conservé les couleurs d’Air France) servait à l’étalonnage des systèmes de radionavigation, mais surtout équipée en classe volante pour les promotions de l’ENAC (techniciens, contrôleurs, ingénieurs).
Ici sur le tarmac de las Palmas aux iles Canaries en 1984 avec une partie de la promotion 83B OCCA. Pour des raison de budget, elle fut retirée du service en 1986 et fut vendu au Zaïre en 1988.
La F-BTJI fut ré-immatriculée (9Q-CZZ) en devenant propriété de l’armée congolaise. Selon ce rapport, elle fut détruite le 14 avril 2000 au parking, suite à un incendie sur l’aéroport de Kinshasa en République démocratique du Congo (ex Zaïre) qui se transmit a un avion chargé de munitions qui explosa. Le bilan fut très lourd 109 morts 5 avions endommagés ou détruits.


Boeing 747

J’ai pu prendre cette photo en étant dans la salle d’embarquement face au Boeing 747 d’Air France qui attendait patiemment d’être ravitaillé.

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Gazelle de l’ALAT

Un vol vers Calais en avril 2007 avec du soleil, oui c’est possible.
Une fois sur le parking nous avons vu arriver tel dans le film « Apocalypse Now » 6 gazelles (SA342) et un PUMA du 3°RHC basé à Etain.
Ils revenaient de Grande Bretagne où ils avaient participé à un championnat d’hélicoptères militaires.
En arrivant le jeu a été de parquer les six gazelles autour de la pompe JET-A1, pour que le pompiste puisse faire le plein des six hélicoptères sans en redéplacer un. Bien sur ces pilotes expérimentés y sont arrivés, joli ballet à voir.

Je ne sais si vous avez remarqué la particularité de cette Gazelle, mais elle volait sans le capotage de la turbine.

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New York le porte-avions « Intrepid »

(Photo collection privée Xavier Cotton)
Dans le West Side de Manhattan, se situe au pier86, le porte-avions Intrepid reconverti depuis 1982 en un musée de la marine, de l’aviation et de l’espace sous le nom d’Intrepid Museum.

Malheureusement ce jour de juin 2003 le soleil n’était pas au rendez-vous pour une superbe photo des gratte-ciel de Manhattan depuis le pont d’envol de l’Intrepid.

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B727 à Montaudran

(photo collection privée Xavier Claeys)

Ce Boeing 727 d’Air France fait un passage bas train rentré après être passé dans les ateliers de maintenance de Toulouse-Montaudran

Photo prise par Xavier Claeys en 1984 d’une chambre au 4eme étage de l’ENAC (Ecole Nationale de l’Aviation Civile)



North American T-6G

Le Capitaine René Vallet sur l’Aile d’un T6 G de L’ERALA 5/40 à Casablanca  ©Alain Vallet

Le capitaine René Vallet s’apprête a faire un vol sur ce North American T6-G de l’ERALA 5/40 (Escadrille Des Réserves de l’Aviation Légère d’Appui), ex CER310 basé à « Camp Cazes » à Casablanca entre juillet 1956 et novembre 1959.

CRNA-EST

(photo collection privée Xavier Cotton)

Vue aérienne du CRNA-EST ( Centre en Route de la Navigation Aérienne) avant la réalisation de la 4eme aile


SPOUTNIK

Il y a 50 ans, l’URSS lance le Spoutnik et la conquête spatiale
MOSCOU (AFP) — Le 4 octobre 1957, l’URSS envoie en orbite le premier satellite artificiel, le Spoutnik, ouvrant l’ère de la conquête spatiale et une course acharnée avec les Etats-Unis, empreinte d’idéologie.
« Avec ce lancement, l’ère spatiale a commencé », raconte le constructeur Boris Tchertok, un des créateurs des premières fusées soviétiques R7 qui permirent de mettre le Spoutnik en orbite.
A 95 ans, M. Tchertok, ancien adjoint du légendaire constructeur Sergueï Korolev, père du secteur spatial soviétique, se souvient de ce lancement comme si c’était hier.
Le Spoutnik, petite boule métallique de 83 kilos, a décollé à 02H28 avec une fusée R7, ancêtre du Soyouz, d’un pas de tir secret situé dans la steppe du Kazakhstan. De ce même site, baptisé Baïkonour, décollera le 12 avril 1961 le premier homme dans l’espace, Iouri Gagarine.
« Nous avons préparé le lancement du Spoutnik sans grand espoir. A l’époque, notre principal objectif était de mettre au point un missile de combat », confie M. Tchertok.
Trois accidents du missile R7 – qui sera ensuite transformé en fusée – ont précédé le vol du Spoutnik. Le 15 mai 1957, un premier missile prend feu au lancement. Un mois plus tard, un deuxième missile refuse de décoller. En juillet 1957, un troisième R7 décolle, mais retombe sur Terre.
Le 21 août 1957, enfin, un quatrième R7 atteint sa cible au Kamtchatka (Extrême-Orient russe) mais la tête du missile brûle.
Il faut au moins six mois pour créer une nouvelle tête de missile et Korolev propose en attendant de réaliser un autre projet, celui d’un premier satellite artificiel.
« D’autant plus que les Américains annonçaient qu’ils avaient eux aussi l’intention de lancer un satellite à l’occasion de l’année internationale de la géophysique en 1958 », explique M. Tchertok.
L’Académie soviétique des sciences était déjà en train de créer un appareil pour étudier l’atmosphère et l’espace, mais les scientifiques n’arrivaient pas à achever ce grand laboratoire volant.
« Korolev décide alors, avec le soutien du gouvernement, de fabriquer un satellite plus simple: deux hémisphères, un émetteur radio, des antennes et un système d’alimentation. Cela n’avait rien de difficile, le Spoutnik a été fait en un peu plus de deux mois, alors que la création de la fusée avait pris trois ans », relève M. Tchertok.
L’opération Spoutnik était initialement prévu le 6 octobre, raconte Gueorgui Gretchko, ancien ingénieur et cosmonaute âgé de 76 ans, qui a participé aux préparatifs du lancement.
« Mais nous avons appris que les Américains s’apprêtaient à présenter le 5 octobre, lors d’une conférence internationale, un rapport sur les satellites. Et s’ils préparaient un lancement à cette occasion? Nous en avons parlé à Korolev et il a accéléré les travaux. Nous ne voulions pas perdre la compétition », explique-t-il.
Le Spoutnik a été placé en orbite et commence à émettre son fameux « bip, bip ».
Mais le lendemain, le quotidien officiel Pravda y consacre seulementquelques lignes.
« A ce moment-là, nous n’avons pas compris l’importance de ce que nous avions fait, cela arrive souvent avec les grandes découvertes », confie M. Tchertok qui continue à enseigner et travaille comme consultant dans le principale société de construction spatiale russe RKK Energuia.
Les Etats-Unis en revanche ne s’y trompent pas et redoublent aussitôt d’efforts, d’autant que l’URSS lance un mois plus tard un deuxième Spoutnik avec à bord, autre sensation, un être vivant, la petite chienne Laïka.
La bataille culminera dans les années 60 avec les premiers vols habités et la conquête de la Lune. Aujourd’hui, quinze ans après la chute de l’URSS, la Russie marque le pas, faute de moyens financiers, et les ennemis d’hier se sont résolus à travailler ensemble dans l’espace.

Cockpit d’A320

c’est le cockpit de l’A320 (F-GHQR)

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