Le Melmoth 2 de Peter Garrison : N2MU

(Photo collection Privée Peter Garrison)
Après quelques échanges épistolaires au goût du jour c’est à dire par mail, Pierre Peyrichout me dit :
« Si – some day – tu veux  consacrer un papier à Peter Garrison, je pourrais  peut-être t’aider et ce serait avec un plaisir fou, tant il le mérite. Je pourrais te parler longtemps de Peter Garrison, C’est l’homme le plus fabuleux que je connaisse – vraiment- et j’en ai connu beaucoup.
Donne-lui un violon et tu entendras le résultat. Il peut te parler pendant des heures des amours littéraires de Baudelaire et d’Edgar Poe, de littérature anglaise et je sais aussi qu’il est spécialiste des œuvres de Vladimir NabokovPeter parle un français qui nous fait honte tant il est beau et classique. Quant à ses compétences en technique aéronautique, elles se passent de commentaires avec les deux avions révolutionnaires qu’il a conçu lui-même. Tu remarques comme moi, que c’est donc quelqu’un de tout à fait ordinaire, le genre de gus que tu rencontres tous les matins à chaque coin de rue. Outre le fait qu’il a une élégance naturelle, une classe incroyable, le tout doublé d’une modestie sans borne, d’un humour si particulier et juste, et tu comprendras le charisme que cet homme peut dégager.
 » En entrant à Aviasport à l’été 1978, mon premier article était « les nouveaux philosophes » où j’étais le premier journaliste aéronautique français à voler à Mojave avec Burt Rutan sur le Quickie et le Vary Eze, mais aussi à rencontrer et voler avec Peter Garrison sur son Melmoth 1. Je me souviens même à l’instant que son avion, le Melmoth 1 était stationné sur le petit aérodrome de Prescott (KPRC 600 km à l’est de Los Angeles) et c’est là, où j’avais fait un vol en sa compagnie.   Le Melmoth 1 était une bombe biplace côte-à-côte de 6m d’envergure et qui embarquait 600 litres d’essence et 40 kg de bagages, volant à 180 kts avec 200 cv atmosphérique. Il est allé au Japon via une seule escale en Alaska. Il a aussi traversé l’Atlantique et visité pas mal de copains français, allemands, etc…  Malheureusement, en 1982, un Cessna, dont le pilote n’avait pas su maitriser l’atterrissage, est venu  percuter le Melmoth 1 alors que Peter était au point d’attente. Les deux avions furent détruit, mais heureusement personne ne fut blessé.

Peter Garrison


  Lors de ma deuxième visite chez lui, en 1985, il m’avait emmené dans sa cabriolet d’un autre âge, mais longue comme un jour sans pain, à Mojave. Nous filions, cheveux au vent – à 55 mph – sur l’autoroute avec Elvis Presley dans le tableau de bord. Si ce n’était pas le rêve californien, je ne sais pas ce qu’il te faut. Il est vrai qu’à l’époque, il n’avait plus d’avion. Il en était à la construction (à peine achevée) du fuselage de Melmoth 2.
    Peter travaillait alors sur ordinateur – ce qui n’avait pu être la cas avec le Melmoth 1 – et avait conçu un logiciel pour calculer les moments de la cinématique de train de « Melmoth 2 », en fonction des bras de levier. Tu vois, vraiment le mec « ordinaire » qui réussit un quart de siècle plus tard à te laisser des souvenirs fidèles comme si cette rencontre s’était passée hier.  Quant à sa passion de l’aviation, elle lui vient de son père qui en était aussi mordu, mais je ne me souviens plus pour quelle raison. »
  

(Photo collection privée Peter Garrison)
Pierre m’avait indiqué l’adresse du site consacré au Melmoth 2, avion de construction amateur quadriplace tout en stratifié à train rentrant équipé d’un moteur de 200 Cv : www.melmoth2.com 
je pris donc contact avec Peter Garrison pour lui demander qu’il m’écrive un petit papier sur ses sensations lors d’un vol ordinaire sur son Melmoth 2. Sa réponse m’est arrivée avec les beaux jours :
« Enfin, les jours étant devenus des mois, je vous joins deux photos de Melmoth 2. Vous trouverez sur http://www.melmoth2.com/texts/Progress.htm , une description d’un vol ordinaire daté du 3 avril. En réalité, il n’y a pas grande chose à dire ; Malgré mon manque de qualification pour ce boulot, ma plus grande réussite a été de créer un avion sans caractéristique anormale.« 

Voici une traduction de ce rapport de vol que j’espère aussi fidèle que possible dans l’esprit :

« 3 avril 2011.
J’avais une demande d’un blogueur français, Xavier Cotton, pour quelques observations sur les qualités de vol du Melmoth. Cotton, qui est pilote privé et contrôleur aérien et évidemment passionné des avions, a un site très agréable disposant de photos et de descriptions sur des quantités d’avions intéressants. Même si vous ne comprenez pas le Français, les photos valent la visite.
Quand j’ai commencé à écrire quelque chose pour Cotton, je me suis rendu compte, d’abord, que je n’avais jamais donné beaucoup de détails sur les qualités de vol du Melmoth 2 sur ce site-ci, et deuxièmement, que c’est difficile pour moi de faire ainsi, d’une part, parce que je les considère comme faisant partie du décor et d’autre parce qu’elles ne sont pas – je crois – spécialement intéressantes. Néanmoins, les voici – quoiqu’il soit moins question des qualités de vol, que des procédures.
Le roulage est conventionnel, utilisant la roulette de nez pour la direction. Cependant, si la jambe de train avant se détend complètement, la direction disparaît et je suis réduit à diriger l’avion avec les freins. Heureusement, c’est très facile.
J’utilise d’habitude 34 in/ 2800 t/mn pour le décollage, mais je peux pousser jusqu’aux 41 pouces disponibles (le moteur est évalué à 200 Cv à 41 in / 2575 t/mn, il donne probablement 230 Cv à 41 in / 2800 t/mn) L’accélération est rapide (environ 0,25 G) et la rotation se fait à peu près 70 kias. Je rentre le train, monte initialement à 85 kias et réduis la puissance à 30 in/2500 t/mn. Après la rentrée des volets, qui prend quelques temps parce qu’ils ont une assez grande distance à traverser, la vitesse se stabilise automatiquement à 95 kias. Je suis à 1000 ft AGL au moment où je tourne en vent arrière. J’utilise habituellement le départ vent arrière à Whiteman à cause de la zone de Burbank en classe C.
Melmoth 2 en vol pendant les essais en 2002 
Une fois en configuration de croisière, je règle le mélange à 50 degrés Fahrenheit (légèrement appauvri) et le trim pour une montée de croisière à environ 110 kias et 33 litres par heure (cela n’a pas beaucoup de sens, je devrais monter avec une puissance plus élevée, mais toujours le mélange appauvri). La vitesse ascensionnelle avec ce réglage est  de 500 ft/mn quand je suis seul dans l’avion. Je règle les volets de capot pour conserver les CHTs au-dessous de 200° F. J’ai tendance à voler  assez haut, au FL115 ou FL125 pour n’importe quel voyage d’une heure et plus. Un réglage de puissance de croisière classique est 27 in / 2300 t/mn, ou environ 55 %, qui donne 32-34 l/h et 135-140 kias pour une vitesse vraie autour de 170-175 kt . En atmosphère standard (1013 mb et 15 degrés Celsius au niveau de la mer), les volets de capot sont entièrement fermés.
Le pilotage est direct, avec un lacet inverse peu gênant et des forces de roulis quelque peu plus importantes qu’on ne pourrait s’attendre avec des ailerons si étroits, mais le manche latéral est très court. Le taux de roulis est satisfaisant et l’avion peut être dirigé avec seulement la gouverne de direction en air calme. La stabilité en air calme est bonne, dans les turbulences, les forces de roulis importantes sont fatigantes.
Je vole habituellement avec le pilote automatique couplé au GPS, il peut aussi être aussi couplé à l’un ou l’autre VOR. La ventilation est bonne et je n’ai jamais ressenti un inconfort dû à la chaleur malgré la verrière en bulle. Quand le trim de roulis est au neutre, d’habitude très peu de temps après le décollage, je sélectionne la commutation automatique de réservoir à carburant. Les deux réservoirs à carburant changent automatiquement toutes les sept minutes. Dans un environnement si automatisé, le défi principal est de rester en alerte.
Habituellement, je commence ma descente assez loin de la piste, réduisant la puissance à 20 in/1900 t/mn et descendant à 500 à 800 ft/ mn. À environ de trois nautiques, je coupe le commutateur automatique de réservoir de carburant, sors les volets de capot (en cas de remise de gaz) et  l’aérofrein (s’il n’est pas déjà sorti). À 100 kias ou moins, je sors le train d’atterrissage et 10 degrés de volet. L’aérofrein produit une variation de l’assiette vers le haut plus ou moins annulée par la variation d’assiette vers le bas dû au 1er cran de volet. La vitesse d’approche est autour de 75 kias, mais je compte sur  l’indicateur d’angle d’attaque plutôt que  sur le badin pour corriger mon assiette d’approche. En finale, je sors tous les  volets, la puissance d’admission est à environ 17-18 in sur plein riche. A 100 pieds, je réduis la puissance et commence à casser très sérieusement la vitesse, parce que l’avion aime planer. Je le tiens aussi longtemps que je peux dans l’effet de sol, le nez de l’avion restant assez haut, avec l’avertisseur de décrochage sonnant pendant les dernières secondes avant le toucher des roues, à peu près à 50 kias. Les efforts sur le manche sont légers pendant le toucher et l’atterrissage. Quand le train principal touche, je maintiens le manche en arrière pour retenir la roulette de nez le plus longtemps possible – avec un succès qui dépend du centrage. Une fois que la roulette de nez a touché, je freine fermement, les plaquettes de frein d’un centimètre d’épaisseur fournissent une bonne absorption d’énergie et la décélération est très rapide. L’avion s’arrête en moins de 200 mètres.
Donc voilà à son sujet, pour l’essentiel, à part son autonomie de vol de 5.000 km, il ressemble à n’importe quel avion ordinaire. »

Pour les spécifications du Melmoth 2 consultez  : http://www.melmoth2.com/texts/Specifications.htm

Mooney M20S Eagle N2165N

(Photo collection privée Xavier Cotton)
Mardi 29 Mars, ce Mooney 20S Eagle N2165N (cn 30-007 construit en 1999) était présent sur l’aérodrome de Reims-Prunay (LFQA) . Suivez ce lien pour avoir une description détaillée de l’avion et son équipement,  et voir quelques  photos de son tableau de bord. Le Mooney 20S Eagle fait partie de la longue famille  des Mooney 20, véritable limousine de l’air, qui prit naissance en 1955. La version du Mooney 20S  Eagle, apparue en 1999, se distingue par une augmentation du poids brut de 45Kg, d’un intérieur en cuir de série,  et d’un moteur Continental IO-550-G (fiche PDF) de 280 Cv propulsé par une hélice tripale. En 2001 suivit la version Eagle 2.

Voler sur un avion à train classique : le DR220

DR220 F-BRTJ (photo collection privée Xavier Cotton)
Si dans votre vie de pilote, vous n’avez piloté que des avions à train tricycle et que l’envie de piloter un avion à train classique vous démange, alors pourquoi ne pas essayer de vous faire lâcher sur DR220.  Le F-BRTJ (cn133) est un DR220 AB (fiche au format PDF) biplace construit en 1969 qui appartient à l’aéroclub de Champagne basé à Reims-Prunay (LFQA).
Le DR220 (DR sont les initiales de Jean Délémontez et Pierre Robin)  est un avion ROBIN avec une structure en bois entoilée à aile basse en V de type Jodel. L’aile basse permet d’avoir une excellente visibilité, et le dièdre plus important en bout d’aile permet d’avoir une meilleure portance dans les virages à grand inclinaison et donc de retarder le décrochage.
Équipé d’un moteur Continental O-200 de 100 cv, LE DR220 de l’aéroclub de Champagne n’est assuré que pour deux personnes à bord. Ce moteur assure tout de même à l’avion une vitesse de croisière de 195km/H pour une autonomie de 4H30 sans réserve

LE DR220 est encore actuellement très présent  dans les aéro-clubs français.


A quel hélicoptère appartient ce fenestron ? Bis

(photo collection privée Xavier Cotton)

Oui effectivement, pouvez vous me dire à quel type d’hélicoptère appartient ce fenestron. Je vous donnerai la réponse dans les jours à venir.


L’écureuil d’HELITEL en stationnaire

Ecureuil AS 350 B2 F-HACN d\’Helitel ©Xavier Cotton
Dans un article précédent, je vous ai parlé d’une idée de cadeau à faire, en offrant une leçon de pilotage d’hélicoptère sur le Robinson 44 RAVEN II d’HELITEL à Aubérive. je vous présente aujourd’hui le deuxième hélicoptère de la flotte d’HELITEL, c’est un Écureuil AS 350 B2 d’Eurocopter (le F-HACN c/n 4415 construit en 2008) qui est ici équipé pour la photo aérienne. Avec cet hélicoptère HELITEL peut assurer plusieurs types de missions telles que photo, vidéo, hélitreuillage, télédétection infrarouge, suivi de courses, baptêmes de l’air, meeting….. Je vous recommande de lire ces pages pour en savoir plus sur la genèse de l’Écureuil et pour mieux connaître les dimensions et performances de l’AS 350 B2.
 
Tel 03 26 03 76 90 Fax 03 26 03 77 43 Mob 06 10 01 76 66

e-mail : helitel@wanadoo.fr
http://www.helitel.fr/


Le F406 N°97 a effectué son premier vol le 14 mars 2011

F406-Cn-097-F-WWNP à Reims-Prunay ©Xavier Cotton

Reims Aviation Industries a vécu un moment d’émotion le 14 mars, avec le 1er vol du F406 SN97, destiné à son client tunisien, l’Office du Tourisme et de la Cartographie, dépendant du Ministère de la Défense de la République de Tunisie.
Ce premier vol, réalisé à partir de la piste de Reims-Prunay (LFQA), a duré 1 heure 35 et s’est parfaitement bien déroulé. Les essais se sont poursuivis dans les jours suivant comme on peut le voir sur les photos qui accompagnent cet article, parallèlement à l’intégration de l’appareillage de cartographie fourni par l’Institut Géographique National.

F406-Cn-097-F-WWNP à Reims-Prunay ©Xavier Cotton

 Le F406 n° 97 est le premier avion entièrement produit par le groupe GECI Aviation depuis sa création en mars 2010 Depuis 1985, près d’une centaine d’avions sont sortis de la chaîne de production de Reims-Prunay, dont une cinquantaine pour des applications de mission.
Avion bi-turbopropulseur, le F406 est particulièrement adapté à la surveillance aéroportée légère, avec l’intégration de systèmes de dernière génération. Cartographie, lutte anti pollution, surveillance des zones de pêche, surveillance des frontières, transport de passagers et de fret, avion aux multiples applications, le F406 est notamment apprécié par les opérateurs et par ses pilotes pour sa robustesse, sa facilité de mise en œuvre et son coût d’exploitation particulièrement compétitif.

Le 100ème F406 est entré en production en novembre dernier dans l’usine de Prunay.
Afin de faire face à l’augmentation de la demande, l’entreprise réorganise son outil de production, pour atteindre une cadence annuelle de 12 appareils.Sources des informations : Communiqué de presse du Groupe GECI aviation du 15 mars 2011 (fichier PDF)


A quel type d’avion appartient ce moteur ?

(Photo collection privée Xavier Cotton)

Cela fait un moment que je ne vous avais pas posé un quizz. Qui saura me dire à quel avion appartient ce moteur encore chaud après des essais au sol ? En fonction de vos réponses, je vous donnerai progressivement quelques indices.


Carrefour de l’Air et Fly’in au Bourget : 26 et 27 mars 2011

(photo collection privée Xavier Cotton)

Le week-end prochain, 26 et 27 mars, se tiendra au Bourget le 1er carrefour de l’Air , il s’agit du premier rassemblement des musées aéronautiques, un événement unique autour du patrimoine : musées, associations, collectionneurs…Profitez de ces deux jours pour découvrir les lieux qui exposent des aéronefs en France, et pour échanger avec de nombreux passionnés. Chaque institution présentera ses activités, ses collections et ses trésors (objets, documents, archives, maquettes…).


Ce rendez-vous se déroulera dans le hall Concorde (vue en 360°), sous les ailes des supersoniques et l’accès est gratuit. Si vous souhaitez avoir la liste des exposants et avoir plus d’informations sur le 1er carrefour de l’Air : http://www.museeairespace.fr/actualites/aviation/8/le-carrefour-de-lair.html.
Catherine Maunoury, Directrice du Musée de l’Air et de l’Espace, et Jacques Arnould, en charge de la réflexion éthique au sein du Centre National d’Etudes Spatiales, dédicaceront leurs nouveaux livres (respectivement « La sagesse de l’aviatrice » et « Une brève histoire de l’Espace » aux éditions l’œil neuf). Rendez-vous, dans le hall Concorde, samedi 26 mars à 14h30, et dimanche 27 mars à 15h30.Le samedi 26 mars,aura lieu à cette occasion, un fly’in de machines d’exception  sur le tarmac du Bourget . Les arrivées sont prévues entre 10h et 12h30 ; les avions stationneront sur le parking du musée, derrière le hall Concorde.
Voici la liste des avions attendus :
• C 195 (1947)                F-AZRS
• Cessna 140                   F-AZON
• DHC-1                         G-AOJR
• Douglas DC3               F-AZTE
• J5AE1                          N203SA
• JODEL D140               F-PUIL
• L19 CESSNA               F-AZTA
• LUSCOMBE 8A          F-PMCD
• MS 733                         F-BKOI
• NC 858 S                      F-PJDZ
• North American T6-G  F-AZEZ
• PA 11                            F-PCRM
• PA19/L18C                  OO-SPQ
• PA28                            N1138F
• Piper Pa19 Cub            F-BOUF
• Stampe SV4 A             F-BCGQ
• Super Pacer PA22/20  G-ARGY
• Yak 52                         RA1006K
• Yak 52 TD                  RA3385K
• Yak-18T                     HA-CBG
• Yak-18T                     RA3628K

MD902 du SAMU 02

(photo collection privée Xavier Cotton)
Au hasard des mes balades je continue de faire le tour des hélicoptères du SAMU.  En visitant Laon, surnommée la montagne couronnée, nous sommes passés par son hôpital où j’ai pu prendre en photo ce MD902 Explorer qui attendait sa prochaine mission au service de SAMU 02.
C’est un hélicoptère léger bimoteur fabriqué par MD helicopters, une des plus grande particularité de cet appareil est son système anticouple NOTAR (NO TAil Rotor, pas de de rotor de queue) qui consiste à prélever l’air froid extérieur par des entrées spécifiques puis l’accélérer avant de l’éjecter en bout de poutre de queue. Ce MD902 Explorer immatriculé en Belgique, OO-NHI (s/n°900-00137) appartient à NHV (Nordzee Helikopters Vlaanderen) tout comme le OO-NHF qui lui est au service de SAMU 62.

Les unités aérienne de la Base de REIMS 1927-2011

Les unités aériennes de la Base de REIMS 1927-2011
Patrick Potier et Jacques Pernet

La base aérienne de Reims (BA112) fermera définitivement ses portes  en juillet 2012 et alors que les derniers avions s’en iront fin juin 2011, celle-ci restera pourtant longtemps dans la mémoire des amoureux de l’aéronautique civile et militaire. En effet,  Reims fut la première ville à accueillir un meeting aérien en 1909. Avec l’implantation d’unités de l’Armée de l’Air dès 1927, la base aérienne de Reims devint la 1ere base aérienne française et par conséquence est donc la plus ancienne encore en activité.
En 174 pages et plus de 200 photos, les rémois Patrick Potier et Jacques Pernet  proposent au lecteur de connaître chronologiquement et rapidement l’histoire des différentes unités qui ont occupé le site de Courcy-Bétheny-Brimont durant les 85 ans de l’existence de la Base aérienne de Reims, avec en prime leurs insignes, les différents avions qu’elles avaient et leurs missions. Grâce à un travail important, notamment dans les archives, ils sont parvenus à réunir de nombreux clichés qui nous racontent l’histoire de cette base. les auteurs commence leur inventaire par l’arrivée du 12e régiment aérien de bombardement en 1927 avec leurs Breguet et Léo et le finisse  par  les célèbres derniers escadrons 1/33 « Belfort », 2/33 « Savoie » et 3/33 « Lorraine » et leur Mirage F1CT. Un dernier chapitre est consacré aux chasseurs de l’armée de l’air Russe qui venaient régulièrement en visite lors de cérémonies organisées en l’honneur du glorieux Escadron Normandie-Niemen.
Ce nouveau livre est un excellent complément de celui de Frédéric Lafarge et Jean-Pierre Calka sur « La base aérienne 112  de Reims : histoire d’une grande base aérienne  »  dont j’ai déjà parlé sur ce blog.

« Les unités aériennes de la Base de REIMS 1927-2011 » de Patrick Potier et Jacques Pernet est imprimé en auto-édition chez copy-media et limité à 300 exemplaires.
173 pages, 21 x 30 cm, couverture souple dos carré collé, 200 photos
Préface de Marc Bouxin, conservateur en Chef du Patrimoine Directeur du Musée de la Reddition du 7 mai 1945 de Reims
Prix 25€ TTC.
Il est en vente :
À Reims dans les librairies PRIVAT-GUERLIN, à la FNAC Reims et sur le Réseau FNAC, mais aussi à Paris à la maison du livre AVIATION .
Vous pouvez le commander directement auprès de Patrick Potier : potierpatrick@sfr.fr


Bikes & Fly 2011 à Rochefort

Bikes & Fly à Rochefort-Saint-Agnant
Samedi 30 juillet 2011

Si vous avez un faible pour le bruit des moteurs d’Harley Davidson ou celui des moteurs de Warbirds, allez voir le second Bikes and Fly à Rochefort- Saint-Agnan, rassemblement d’avions, motos et voitures américaines en tout genre, tout cela dans une ambiance de musique Rock des années 50.
La manifestation est totalement gratuite , y compris la taxe d’atterrissage. Les pilotes qui voudraient y aller en avion sont les bienvenus. Exceptionnellement l’aérodrome de Rochefort-Saint-Agnan (LFDN) sera ouvert aux ULM. Il vous est juste demandé dans la mesure du possible de vous inscrire via le site internet :

http://bikesfly.free.fr .

Déroulement de la manifestation :

9h30 à 12 heures accueil des participants et du public.
12H 30 Apéritif offert par un sponsor
12h 30 à 14h30 Pique-nique campagnard, vente de sandwichs saucisses merguez, cuite sur un
barbecue, boissons sans alcool et desserts.
14h30 à 17 heures Visite des différents parcs d’expositions, Avions Motos Voitures, nombreuses animations, démonstrations en vol de quelques avions, démonstration de dance rock’n roll, tirage de la tombola, remise des trophées des plus beaux engins, Motos Voiture et Avion.
17 heures, Concert live d’un group de rock.
19 heures, départ des participants et du public.

Organisation d’un after pour les participants repartant le dimanche.

Le tout sur un fond musical de rock’n roll des années 50 à 70. On vous attend !!!

Cette manifestation est ouverte au publique, droit d’entrée.
Gratuits pour les participants exposants pré-inscrits.
Si vous voulez vous inscrire envoyez un mail à fk12@free.fr en précisant le type exact de véhicule,  (avion, moto, voiture), le nombre de personnes,H l’heure estimée d’arrivée et de départ.


Stampe F-BNXD : un modèle selon Jean-Luc Mechelaere

Modéle du Stampe SV4 F-BNXD à coté de l’original (photos collection privée Jean-Luc Mechelaere)

Un des lecteurs du blog à la recherche de plans pour construire un modèle réduit de Stampe SV-4 m’a contacté pour me demander de l’aide. Après quelques recherches sur Internet, je suis arrivé sur le site du club d’aéromodélisme du Plessis-Gramoire (Maine et Loire) près d’Angers où j’ai trouvé le Stampe  de Jean-Luc Mechelaere.
Voici ce que m’a rapporté Jean-Luc au sujet de son projet « 
Mon grand père avait monté un Stampe de 1,80m avec un moteur Webra 10 Cm3  de l’époque. Bien que ne l’ayant jamais vu voler ce modèle m’avait vraiment marqué , et cela fait plusieurs années  que je désirais en construire un quand je  décide donc, de me lancer dans cette aventure en octobre 2008. Je le voulais assez grand et l’échelle ¼ me paraissait très bien …. Je trouve sur internet le plan réalisé par René Dery qui me paraissait très bien. « 

Stampe SV4 F-BNXD (photos collection privée Jean-Luc Mechelaere)

Jean-Luc a choisi comme modèle l’un des deux Stampe du Centre de Perfectionnement de Voltige Aérienne (CPVA) basé sur le terrain d’Angers-Marcé, (LFJR) le F-BNXD (cn 1090) construit en 1949 en Algérie. Jean-Luc rapporte cette journée ainsi  » Les photos sont prises, et le choix du modèle est fait.  On a eu droit de regarder le démarrage du moteur « à l’ancienne » a la main !!! et aussi à un  super vol autour de l’aéroport. J’ai été surpris par le vol assez lent du Stampe cela me laisse penser qu’il ne va pas falloir forcement le sur-motoriser pour respecter le réalisme.« 

Le 1er vol aura lieu le 28 février 2009 sur le terrain des Ailes Plessiaises comme le montre cette vidéo.

Vous pouvez charger le dossier complet au format doc (1,6 Mo) du Stampe F-BNXD réalisé par Jean-Luc Mechelaere à cette adresse : http://www.ailesplessiaises.asso.fr/documents/techniques/stampe/ProjetSTAMPESV4C.doc

Dans le livre SV-4 Stampe, légende volante de Réginald Jouhaud on peut lire que de nombreux plans du Stampe SV-4 ont été édités pour de nombreuses échelles, le plus ancien publié juste après guerre est sans doute le plan CB. Guillemard a aussi édité un plan dans les années 1960. Sinon plus récemment Modèle Magazine a publié un plan de Stampe de 1,16m d’envergure.

On peut aussi trouver un kit complet d’un Stampe SV4B de la patrouille Rothmans à l’échelle 1/4 à cette adresse : http://www.scottishbordermodels.co.uk/ktslge/StampeSV4B/0030_sv4b.htm

Modéle du Stampe SV4 F-BNXD à coté de l’original (photos collection privée Jean-Luc Mechelaere)

 
 
Les caractéristiques du modèle :
Envergure supérieur        212 cm
Envergure inférieur          202 cm
Surface alaire                  111 dm²
Longueur                         173 cm
Corde                               30 cm
Diamètre des roues         12,5 cm
Poids Total                      6,800 Kg
Charge alaire                   60g/dm²
Moteur                              OS  120 Surpass 4 temps

Sources des informations :

Les ailes plessiaises : http://www.ailesplessiaises.asso.fr/
SV-4 Stampe, légende volante de Réginald Jouhaud