Archives mensuelles : décembre, 2008

Broussard au décollage

(photo collection privée claude le bihan)

Merci Claude de m’avoir envoyé cette photo d’un Broussard au décollage (1959) du terrain d’Orleansville.


DC3 F-ODQL en ligne de vol

(photo collection privée Jacques Hémet)

Voici le DC3 F-ODQL dont je vous ai déjà parlé en ligne de vol. Cette photo m’ a été envoyée par Jacques Hémet, le fondateur de la société HEMET EXPLORATION.


Cessna UC-78 Bobcat F-BHDR

(photos collection privée Claude Le Bihan)

Ce Cessna UC-78 (F-BHDR cn5913 serial USAF 43-31975) est une adaptation militaire du Cessna T50. Destiné au transport commercial et à l’entraînement militaire avancé il a été pris en photo par Claude Le Bihan sur le terrain de l’E.A.L.A. 10/72 à Orléansville (ex castelum tiginitum, ex El Asnam et actuellement Chlef) en 1959.   Il était alors la propriété de la Société Générale d’Affrètement Aérien (SGAA) d’après ce qu’on peut lire sur l’arrière de la carlingue.
Voila ce qu’on sait de l’histoire de cet appareil, il est sorti d’usine le 21 février 1944 et attribué l’Armée de l’Air et vole à DEM Marrakech.  Le 27 septembre 1944, il est accidenté à Sidi Zouine suite à une rupture du train gauche au décollage, ce qui provoque sa sortie de piste. Le Sgc Clse et le Sgt Briswalter sont indemnes. L’avion est déclaré réparable et totalise alors 21 h 05.
On le retrouvera à l’EAPN du 6 janvier 1946 au 26 septembre 1947, puis il est affecté à Avord (BA 702) le 2 novembre 1949, puis du 2 octobre au 17 novembre 1950 et enfin du 27 mai 1952 au 22 juin 1953.
Il est ensuite cédé aux Domaines, et acheté à Avord le 14 décembre 1954. Il reçoit un laissez-passer du 3 janvier 1955 au nom de l’Escadrille Mercure. Il passe sa visite de classification le 2 juin 1955 au Bourget (1 901 heures) et reçoit le Certificat De Navigabilité du 22 juillet 1955 et le certificat d’immatriculation n° B4524 du 22 juillet 1955. En décembre 1954, Il est immatriculé F-BHDR.
Il est vendu le 11 août 1956 à Air Travaux (Rabat), mais reste basé à Alger.
 D’après le registre de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), il a été réformé le 26 mai 1971 avec un total de 2808 heures de vol.
Un grand merci à Claude le Bihan  auteur des photos et à Christian Ravel, responsable histoire, archives et collections du Musée Régional de l’Air d’Angers, pour m’avoir apporté toutes ces informations.

A propos de la Société Générale d’Affrètement Aérien  et l’Escadrille Mercure, je vous recommande de télécharger le diaporama N° 19 (3,7 Mo) de Pierre Jarrige, 7eme d’une série consacrée à l’aviation commerciale en Algérie et traitant les compagnies locales de transport . Pour mieux connaître le travail d’historien que fait Pierre Jarrige sur l’aviation en Algérie, visitez son site : http://www.aviation-algerie.com/ et manquez pas de lui demander de vous envoyez ses diaporama qu’il diffuse bien volontiers et gratuitement ce qui est remarquable.

Le dernier Cessna Bobcat en Europe est en cours de restauration au Musée Régional de l’Air d’Angers.


Un petit dans la cour des grands

(photo collection privée xavier claeys)

« Je ne fais que passer » c’est ce qu’a l’air de dire ce Dash 8 (C-FTAK cn246) de la compagnie Air Canada Jazz en contournant le Boeing 767-200 d’Air Canada (C-GDSU) bien plus gros que lui. Cette photo a été prise le 7 decembre 2008 sur le tarmac de l’aéroport international Pearson de Toronto.


Toronto City Centre Airport

(photo collection privée xavier claeys)

Toronto City Centre Airport (CYTZ) est un petit aéroport situé sur les îles de Toronto. Il fut ouvert en 1939 et connu auparavant comme Port George VI Airfield. En dépit de ses différentes appellations, l’aéroport a toujours été plus communément connu comme Toronto Island Airport. Durant la seconde guerre mondiale, il fut utilisé comme base d’entrainement par les forces royale aérinnes du Canada et de la Norvège.
La plateforme est dotée de 3 pistes, la principale (QFU 08/26) mesure 1219M les deux autres font 878m (QFU 06/24) et 847m (QFU 15/33).
Pour l’instant le seul accès public à l’aéroport depuis la ville de Toronto se fait via le ferry qui transporte voitures et passagers toutes les quinze minutes.
voici le site officiel de Toronto City Centre AIrport.

DC3 (F-GIDK) en attente à Dinard

DC-3 F-GDIK en attente à Dinard, remarquez le moteur droit qui a été descendu ©Philippe Lohat

Fin octobre 2008, le DC3 (F-GIDK sn/33352) était toujours en attente sur le parking de Dinard-Pleurtuit-Saint-Malo, on peut apercevoir que le moteur gauche est démonté. J’ai eu le plaisir de le voir voler en meeting à Saint Valery en Caux en 1995. Pour en savoir plus sur son histoire allez sur le site : France DC3. Le F-GIDK est de nouveau en état de vol dans le cadre de l’association « Un Dakota sur la Normandie« 

DC-3 F-GDIK en attente à Dinard ©Philippe Lohat

Entrainement à l’évacuation de personnes civiles

(photos collection privée xavier cotton)

De passage sur la plateforme Reims-Prunay, malgré le temps très gris, j’ai vu arriver ensemble, ces deux hélicoptères militaires. Il s’agissait d’un SA-330 BA PUMA de l’EH 01/067 Pyrénées de l’armée de l’air française et d’un Dornier-Bell UH-1H Iroquois de la Luftwaffe.
Après renseignements, j’ai su qu’ils étaient la pour un exercice d’évacuation de ressortissants nationaux en cas de crise dans un pays étranger. Pour faire un tour d’hélicoptère, je me serai bien porté volontaire pour être évacué.


Que d’antennes pour un hélicoptère !

(photo collection privée Xavier Cotton)

Vu ce matin à Reims Prunay, cet Écureuil AS 350 B3 (F-GNLL cn/3294) de chez IXAIR équipé avec un sacré râteau d’antennes. Il est en fait équipé pour une campagne de calibration des antennes TDF pour la TNT.


Reconstruction d’un CAUDRON RAFALE C460

Voici une vidéo sur la fin de reconstruction, d’un CAUDRON RAFALE C460 (N6989) par l’équipe de Tom Wathen à Flabob-Riverside. Pour plus d’informations sur sur la reconstruction de cet avion d’après des vieilles photos et les plans, je vous recommande cet article : http://www.pe.com/localnews/rivcounty/stories/PE_News_Local_S_racer14.1e53791.html

C’est avec le même type d’avion qu’Helene Boucher se tua en Novembre 1934. Hélène Boucher, jeune pilote de 26 ans devait présenter le lendemain le Rafale devant une délégation étrangère. Elle avait encore peu d’expérience sur cette machine extrèmement pointue, très chargée au mètre carré et « centrée arrière » sans le plein d’essence, ce qui était le cas ce jour là . Elle avait donc tenu à faire une prise en main supplémentaire.

Merci à Pierre Peyrichout qui m’a apporté ce témoignage » Première approche trop longue, remise de gaz, deuxième trop courte, mais because l’hélice à vessie à air comprimé – non réversible – la remise en puissance avec une hélice au grand pas a donné ce que ça devait donner : Une approche aux grands angles et un déclenché. C’est Marcel Riffard, lui-même, lors de la cérémonie, à Guyancourt, du 40ème anniversaire (samedi 30 novembre 1974) de la mort d’Hélène Boucher qui m’avait raconté cette version. Je pense qu’elle est totalement crédible. Et l’aerodynamicien en chef de chez Caudron ajouta « Si elle avait eu le réflexe de sortir les volets d’intrados, elle arrivait au terrain.« « 

A priori cet avion devrait venir pour le salon du Bourget et devrait rester jusqu’à Geneva Classic 2009.