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René Brioux peintre aéronautique de la 1ère Guerre Mondiale (3)

Peinture René Brioux « Rentrée d’un Spad qui a atterri loin des hangars à l’extrémité du terrain couvert de neige » © René Brioux

René Charles BRIOUX est né à Reims (Marne) le 23 juin1899 et décède à Charleville-Mézières (Ardennes) le 05 octobre1982.

Si vous souhaitez voir d’autres peintures de René Brioux, voici les liens que je mettrai à jour au fur et à mesure des publications :


Bon anniversaire René par Pierre Peyrichout

100 ans !

   Comme disait ce cher Claude Chabrol : passé un certain âge, souhaiter un anniversaire ressemble à une insulte. 

   Rien de tel avec René Fournier, capable – comme il me l’a prouvé il y a quelques semaines encore – de réciter une prose de Byron dont j’avais besoin pour un ouvrage. Et pour me montrer son infaillible mémoire, il enchaîna avec des poèmes de Musset et de Baudelaire. Impressionnant, René !

    J’ai un autre souvenir. Un matin, vers la fin des années 70 , il débarqua dans la chambre d’amis de «La Halbuterie», son manoir d’Athée-sur-Cher (qu’il avait trouvé à l’état de ruines et reconstruit de ses mains) et me réveilla au son du violon. Il aurait pu être artiste, s’il n’avait « pas mal tourné », disait-il en riant. A l’origine, René Fournier était céramiste d’art, il a fini « avionneur », un vocable qu’il adore. Mais quel constructeur ! Et quel succès ! Plus de 500 avions, certains sous licences volent encore sous d’autres appellations. Au total, plus de 35 pays abritent des avions signés R.F.

   La lignée est importante. Du RF01 détruit en meeting à Dijon, au RF10, il a raconté tout cela dans une brique de 392 pages « Mon rêve et mes combats » – édité aux Editions SIER et toujours disponible. Il y égratigne durement l’administration française, croulant sous les normes ridicules et démotivantes. Une Bible honnête qui verrouille toute autre possibilité de raconter la vie aventureuse de l’auteur.

   Pour cause de pandémie, la célébration de cet anniversaire, ce 14 avril de légende a été reportée à l’année 2021. J’espère Cher René, que le confinement sera levé et que je pourrais te rendre une visite d’ici là…     

Pierre Peyrichout 

Éditions SIER
40, Avenue de la République
37170 Chambray-lès-Tours
France
Tél +33 (0)2 47 27 23 63
Fax +33 (0)2 47 27 18 93


Fête de l’aviation dernier week-end de septembre

Communiqué de presse le 12 avril 2021

LA FETE DE L’AVIATION – 25, 26, 27 SEPTEMBRE 2021
Partout en France (… et à Poitiers !)


« Qui peut rêver, peut voler »
Par cet appel de Peter Pan… le ton est donné. Les coordinateurs de la Fête de l’Aviation, s’expriment face à la polémique actuelle. Voler, c’est souvent un rêve de gosse. La Maire de Poitiers a eu des mots blessants qui entrainent réactions et actions.

En quelques secondes, une colère générale est montée

« L’aérien…C’est triste à dire, mais ne doit plus faire partie des rêves d’enfants aujourd’hui ». Cette phrase de la Maire de la ville de Poitiers est « LA goutte d’eau faisant déborder le vase » ! Madame la Maire politise un sujet qui ne devrait pas l’être (l’écologie vaut mieux que cela) et évoque des arguments qu’elle n’a pas pris soin de vérifier. L’aviation est leader dans la recherche pour réduire l’empreinte carbone. Elle participe activement à l’intégration de nouveaux modèles bénéfiques à tous les autres modes de transports, mais pas seulement…


Prenons du recul, distinguons le vrai du faux

Plutôt que d’entrer en guerre et de se diviser, le rêve et l’imaginaire seraient de beaux prétextes pour rejoindre la Fête de l’Aviation ! De nombreux pilotes sont restés de grands enfants, dans le bon sens du terme. Tout naturellement, nous allons répondre à cette attaque en continuant de rêver comme nous l’avons toujours fait, continuer de voler, de transmettre et de faire rêver nos enfants, petits-enfants, notre famille, tous ensemble, solidaires.

La colère se transforme en une immense chaîne solidaire

Entrons dès maintenant en action pour valoriser toutes les facettes de nos activités. Les 25, 26, 27 septembre, « petite » et « grande » aviation seront en Fête. Ouvrons nos hangars, nos musées, nos bases d’activités, nos industries, nos écoles, pour mieux les faire connaitre. Accueillons les médias, les politiques, les journalistes, les riverains et tous ceux qui montrent un intérêt à notre milieu.

Des animations sensationnelles, partout en France !
Des conférences-débats seront conduites autour du thème « avion et écologie » pour être dans la réponse et pas dans la polémique ! Il est possible que Poitiers devienne le point de départ (ou d’arrivée) de nombreuses actions symboliques. D’ores et déjà des initiatives sont nées autour de la jeunesse, mais aussi des actions solidaires, des expositions pour mettre à l’honneur notre patrimoine aéronautique. Les artistes contribuent grandement à la promotion de nos activités et à la transmission des savoirs et connaissances. Ils seront à l’honneur également.


RDV les 25, 26, 27 septembre pour la Fête de l’Aviation

Vous souhaitez entrer dans un débat et des actions constructives ? Nous en avons tous grandement besoin. Ensemble, soutenons l’aérien en participant à la Fête. Mettons en œuvre des actions sur terre et dans les airs, occupons tous les territoires, du Nord au Sud, d’Est en Ouest.
Visitez www.fetedelaviation.fr pour nous rejoindre, ou pour découvrir les clubs et professionnels déjà inscrits mais aussi pour suivre, au fil des jours, toutes les évolutions données à cette fête.

Contact Géraldine Galland – ciel & plume – Coordinatrice de la Fête de l’Aviation
Tel 04 77 72 32 25 – geraldine@cieletplume.com


LES AVIONS DES AEROCLUBS FRANÇAIS par Patrick PERRIER chez Bleu Ciel Diffusion

LES AVIONS des AÉRO-CLUBS FRANÇAIS

par Patrick PERRIER

chez Bleu Ciel Diffusion

La France compte aujourd’hui plus de 2000 aéro-clubs installés sur plus de 830 aérodromes métropolitains et ultramarins, publics et privés, où sont exploités plus de 2 300 avions. Avec 38 000 pilotes privés, juste après les États-Unis, cette richesse fait du pays, la seconde nation mondiale pour l’aviation de loisir, en nombre de pilotes et d’aéronefs légers. Les Avions des aéro-clubs français se veut un témoignage de ce dynamisme.

Grâce à des textes synthétiques et aux multiples photographies faites par l’auteur sur de nombreux aérodromes hexagonaux ou en vol, ce livre évoque l’histoire des aéronefs les plus représentatifs de la flotte des aéro-clubs et donne leurs principales caractéristiques techniques et leurs performances, agrémentées à l’occasion de quelques anecdotes. Il rend également hommage aux multiples et indispensables animateurs de cette activité, de la conception au pilotage, que sont les femmes et les hommes liés à l’aéronautique.

Cet ouvrage souhaite mettre en lumière ces fidèles et discrets serviteurs des aéro-clubs, braves acteurs des émotions du baptême de l’air, du premier vol, du lâcher ou du brevet de l’élève pilote. Il aura toute sa place sur les tables des clubs-houses des aérodromes et dans les bibliothèques des passionnés (en herbe ou confirmés) d’aviation.

  • Titre : LES AVIONS DES AERO-CLUBS FRANÇAIS
  • Auteur : Patrick PERRIER
  • Éditeur : Bleu Ciel Diffusion
  • Format : 21 x 29,7 cm (A4) Broché,
  • Pages : 176 photos, 225 pages.
  • Prix : 25,00 €
  • Port : 3 €

Paru en librairie, pour le commander


Un POTEZ Sanitaire pour l’A.F.A.S.A

1934, le Potez 58 F-ANDQ de l’Association Féminine d’Aviation Sanitaire d’Algérie (AFASA) (collection privée René Brioux)

De nos jours, on voit régulièrement des transferts de malades avec des avions bien équipés que ce soit les Beech 1900D de Twin Jet ou les A330 de l’armée de l’air. Mais il faut savoir que les évacuations sanitaires se sont parfois faites avec des avions bien plus légers tel ce POTEZ 58 immatriculé F-ANDQ équipé d’un moteur Potez 6B de 120 cv.

Cet avion sanitaire Potez 58 acquis, le 31 août 1934 par l’Association Féminine d’Aviation Sanitaire d’Algérie (AFASA), fut convoyé en décembre 1934 jusqu’à Alger par Jacques Duchêne-Marulaz, le chef pilote de l’association. Dans le hangar de l’avion, sous le contrôle de l’infirmière-chef, un placard spécial fut aménagé pour le matériel sanitaire proprement dit (draps, taies d’oreiller, couvertures, matelas, etc.) et un important matériel médical (trousses de pharmacie et de chirurgie).

Et comme on peut le lire dans la Revue du Ministère de l’air du 15 aout 1936 : Peu de temps après, au cours d’une imposante manifestation présidée par Madame Carde, femme du Gouverneur Général , marraine de l’avion, en présence de toutes les autorité civiles et militaires, l’avion reçut le nom de « Charles de Foucauld ».

Le 18 décembre 1935 lors d’une évacuation sanitaire l’avion fut détruit dans un accident sans faire de victime.

Sources des informations :


Insigne de pilote militaire

Insigne de pilote de l’Armée de l’Air française

C’est à l’occasion de la cérémonie appelée « macaronnage » que les nouveaux pilotes militaires français se voient remettre cet insigne surnommé « macaron » à cause de sa forme ronde faisant penser au gâteau du même nom

Sa symbolique est souvent traduite ainsi: « deux ailes d’or pour les porter, l’étoile pour les guider et les lauriers de la gloire qui les attend »

En demandant des informations sur Aéroforum au sujet de Jacques Ratinaud, on s’est aperçu que son brevet portait le numéro 29658 alors que son insigne portait le 29828, comment expliquer la différence ?

Ci-joint la réponse de Lucien Morareau sur Aeroforum :

« Les brevets de pilote (diplômes) ont été créés en 1911 et, miraculeusement, les registres d’attribution existent toujours, conservés au Service Historique de la Défense ( SHD ).
Les insignes appelées « macarons » ont été créés et attribués à partir de fin 1916. Mais, ces insignes, comportant une numérotation différente, n’ont été remis qu’aux pilotes encore en activité. Ceux qui ne l’était plus (décès, radiations pour raisons diverses, etc.), n’en ont pas eu.
De plus jusqu’au début des années vingt, ces insignes n’étaient que « prêtés » et devaient être rendus en cas de perte du statut de Pilote Navigant (PN). Pour rajouter une couche à l’incohérence de la procédure, ces insignes rendus à l’autorité pouvaient et ont été réattribués à de nouveaux pilotes et certains plusieurs fois !
Il est évident que, pour gérer un tel capharnaüm, des registres d’attribution des insignes ont existé, mais, malheureusement, ils n’ont pas été retrouvés après la seconde guerre mondiale car probablement brulés.

La Marine, confrontée au même problème, l’a réglé définitivement en 1926 en alignant les n° de brevets et ceux des insignes et c’est toujours le cas de nos jours. Cette « rectif » n’a jamais été faite par l’Armée de l’Air et le « décalage » était toujours en vigueur jusqu’au changement de système de numérotation intervenu début 1986… »

Sources des informations »


Disparition de Jean-Marie Klinka

Ingénieur et pilote au service de l’aviation légère

Jean-Marie Klinka s’est envolé pour toujours durant ce dernier week-end. C’est à l’Aéro-Club « Les Ailes du Maine » au Mans qu’il passe à 16 ans son brevet de pilote planeur, puis, à 18 ans celui de pilote avion , après une formation aux Arts et Métiers (ENSAM) et un stage au sein de la société Bertin, il avait rejoint l’équipe de la CAARP (Beynes puis Bernay) qui allait devenir les Avions Mudry, la société d’Auguste Mudry. Il y découvrira la voltige en faisant la connaissance de Daniel Héligoin et Louis Peña. Créant son propre bureau d’étude, il fut responsable de la conception de la plupart des CAP postérieurs à 1972 (CAP X, CAP 20L, CAP21, CAP 231 EX, CAP 232), et de divers projets pour Pierre Robin, René Fournier, Marc Ranjon, la SOCATA, la SAGEM.

Sa maitrise du logiciel CATIA* le conduira à concevoir, entièrement en CAO (Conception Assisté par Ordinateur), un avion composite, l’Oryx, optimisé pour le vol en croisière rapide.

En 2002 il rejoint la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile ) pour se consacrer à la certification des avions légers à commencer par le TBM de la SOCATA.

En 2019,il avait accepté de témoigner sur sa vie « d’ingénieur au service de l’aviation légère » dans un livre intitulé « Voler ou ne pas voler, telle est la question » (Édition Mémoire de l’Aviation civile/DGAC) qui a obtenu en 2020 le prix littéraire de l’ Aéro-club de France en 2020.


André Montet, l’Aveyronnais de l’Aéropostale


Baptême de l’air avec la S.T.A.R.

Fokker F.VIIa F-AJUC (ex PH-AFG) de la Société de Transports Aériens Rapides au Bourget (Collection privée René Brioux)

Nous sommes au Bourget à fin de l’été 1930. Comme chaque 1er jeudi du mois René Brioux (en costume clair sur la photo ci-dessus) délégué de la Ligue Aéronautique de France est chargé d’organiser pour ses membres une visite du Bourget et un baptême de l’air à bord des avions de la S.T.A.R.

Nieuport-Delage NiD-641 F-AJRB de la Société de Transports Aériens Rapides, au Bourget (Collection privée René Brioux)

Extrait de l’historique de la S.T.A.R. publié sur le Cercle Aéronautique Louis Mouillard : La Société de Transports Aériens Rapides (STAR), est une compagnie aérienne créée en mai 1930 filiale de la Société Nieuport-Delage, Gustave Delage en devenant directeur général, et Jean Denis d’Air Union comme chef-pilote.
Son objectif est de faire du transport aérien à la demande et des liaisons rapides entre Paris et d’autres villes de France. Entre juin et septembre 1930, elle acquiert 7 Nieuport-Delage Nid-641(F-AJNO,NP, NU, QY, QZ, RA, RB ) et 3 Fokker F.VII a. (F-AJUB, UC, UD respectivement ex PH-AFF, FG, FH).

Malheureusement en 1931, plusieurs accidents causant la perte d’un certain nombre de Nid-641 dont le F-AJRB* contribuent à la fin de la compagnie fin août de la même année. La société Air Union se met sur les rangs pour reprendre la S.T.A.R.

Nieuport-Delage NiD-641 F-AJRB de la Société de Transports Aériens Rapides, au Bourget (Collection privée René Brioux)

Accident du Nieuport-Delage NiD-641 F-AJRB de la S.T.A.R.

D’après l’historique de la S.T.A.R. : Le 15 juillet 1931, la berline monomoteur Nieuport-Delage, type 641, n° 10, immatriculée F-AJRB, appartenant à la Société de transports aériens rapides (S.T.A.R.), s’écrase dans le brouillard, vers 11 h 30, lors de son approche sud du Col de Lus la Croix Haute (Drôme). L’appareil effectuait la liaison aérienne régulière Cannes- Paris avec escale sur le terrain d’aviation de Moirans, à proximité de Grenoble. Le pilote, Albert Bouthier, ainsi que deux passagers :Mlle. Aluta, connue dans le monde de la couture et de la peinture sous le nom d’Aline Chiffon et M. Arbeau, sont tués sur le coup; deux autres passagers sont commotionnés et transportés à l’hôpital de Grenoble: Mme. Soskins et M. Amon. Une vingtaine de mannequins appartenant à des maisons de couture parisiennes ont quitté Cannes à bord de trois appareils de la STAR, c’est l’un d’eux qui a été accidenté à Lus la Croix Haute.
Sur les lieux de l’accident, un monument commémore la mémoire du pilote, et l’autre celle de ses deux passagers.

Le pilote, le président de la ligue Aéronautique de France et René Brioux devant le Nieuport-Delage NiD-641 F-AJRB de la Société de Transports Aériens Rapides, au Bourget (Collection privée René Brioux)
Le tout se terminant par une flûte de champagne pour fêter la journée passée au Bourget. (Collection privée René Brioux)

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Ailes et Volcans Cervolix : embarquement pour l’édition 2021 !

COMMUNIQUÉ
Mercredi 3 mars 2021

Ailes et Volcans Cervolix : embarquement pour l’édition 2021 !


Poussés par leur passion partagée avec une grande communauté de fans, confortés par le soutien des partenaires majeurs, les organisateurs d’ Ailes et Volcans Cervolix annoncent la préparation de l’édition 2021, prévue du 1er au 3 octobre, à l’aérodrome d’Issoire Le Broc.
Depuis l’annulation de l’édition 2020 à cause de la Covid-19, les organisateurs – AACT , l’association fondatrice de Cervolix , et La Montagne – se sont projetés sur 2021, avec l’intention de concocter une édition pleine de surprises, afin de fêter la joie de se retrouver, de partager leur passion avec les aficionados et communauté de fans, d’accompagner et de valoriser une filière d’excellence de la région Auvergne-Rhône-Alpes touchée de plein fouet par la crise sanitaire.


Soutenus par leurs partenaires majeurs que sont l’ Agglomération Pays d’Issoire , la Ville d’Issoire , la Région Auvergne-Rhône-Alpes et Bony Automobiles , les organisateurs œuvrent à la préparation de l’édition qui se tiendra du 1 er au 3 octobre 2021 à l’aérodrome d’Issoire Le Broc, dans le respect des règles sanitaires qui seront en vigueur à ces dates.
L’événement comportera deux temps forts : une journée dédiée à la formation et aux métiers de l’industrie et de l’aéronautique, suivie du festival aérien Cervolix .


“La demande de se retrouver à l’occasion de l’édition 2021 est très forte. Au-delà du besoin de renouer des relations directes entre passionnés, cet événement convivial, familial est très attendu par les démonstrateurs, les partenaires et les fidèles de Cervolix . Les partenaires majeurs ont réitéré leur soutien pour cette nouvelle édition. Nous tenons à les remercier de leur mobilisation, leur confiance et leur précieuse fidélité”, selon Grégoire Cusinberche, directeur de Centre France Événements (filiale du groupe Centre France La Montagne ).

Fort de ses vingt et quelques années d’expérience Cervolix , Hervé Vilaspasa, président de AACT, a contacté des démonstrateurs dès le dernier trimestre 2020. “Un festival aérien de cette ampleur nécessite de l’anticipation, et quelques contacts… Le programme est en cours de construction et les premiers noms seront révélés dans les semaines à venir.”


A propos de Ailes et Volcans Cervolix :
En lançant Ailes et Volcans Cervolix en 2018, les organisateurs – La Montagne et AACT (association fondatrice deCervolix ) – ont souhaité donner une autre dimension à Cervolix et valoriser une filière d’excellence de leur territoire. De 1995 à 2013, le festival aérien Cervolix se déroulait sur le plateau de Gergovie avec des cerfs-volants, des montgolfières et des démonstrations aériennes. À la suite de problèmes survenus en 2013 (météo capricieuse, contraintes sécuritaires), la manifestation a été mise en pause jusqu’en 2017. Depuis 2018, Ailes et Volcans Cervolix est devenu le rendez-vous annuel de l’aéronautique en Auvergne, à l’aérodrome d’Issoire Le Broc.


René Brioux peintre aéronautique de la 1ère Guerre Mondiale

Devant les hangars d’une escadrille de chasse 1918 -© René Brioux

René Charles BRIOUX est né à Reims (Marne) le 23 juin1899 et décède à Charleville-Mézières (Ardennes) le 05 octobre1982. Il s’engage volontairement pour la durée de la guerre le 18 décembre 1917 et il est renvoyé dans ses foyers et est versé dans la réserve de l’armée active le 20 décembre 1920.

Ensuite on le retrouve comme Délégué général de l’Aéronautique de France il semblerait qu’il ait été ingénieur aux chemins de fer, en poste à Metz, Reims, puis dans les Ardennes où il fut actif dans la Résistance.

Si vous souhaitez voir d’autres peintures de René Brioux, voici les liens que je mettrai à jour au fur et à mesure des publications :

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Michel Bourreau pilote de ligne à Air France

Michel Bourreau commandant de bord à Air France (Collection privé famille Bourreau)

Nous avons vu dans 1er article comment Michel Bourreau a obtenu, en 1938, l’année de ses 20 ans, à la fois ses brevets de pilote d’avion de tourisme 1er et 2eme degrés à Poitiers et ses brevets A, B et C de pilote de planeur au centre national de vol sans moteur de La Banne d’Ordanche (Puys de Dôme Dans le deuxième article le concernant nous avons pu suivre son engagement dans l’armée de l’air, sa formation au Maroc de pilote militaire, son affectation au GC I/5  » Champagne » dans l’ escadrille « les Cigognes » sous les ordres d’Edmond Marin La Meslée puis au II /5 « Lafayette » dans l’escadrille « les Sioux » et ses missions de guerre sur P-47 Thunderbolt.Nous retrouvons ici Michel rendu à la vie civile, le 3 avril 1946, Nous allons maintenant le suivre tout au long de sa carrière de pilote commercial chez Air France.

Le DC-3 F-AZTE aux couleurs du F-BBBE d’Air France au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton

Carrière civile de Michel Bourreau

Le 03 mai 1946, Michel Bourreau est breveté pilote de transport public et entre à Air France où il débute sur Caudron Goéland, Bloch 161.Il fait des navettes vers Paris, Vichy, Bordeaux Toulouse, Mulhouse et Strasbourg. Il obtient son brevet de navigateur élémentaire à cette même date. Il effectue son premier vol sur DC-3 (F-BBBE) le 09 octobre 1946

Bloch 220 N° 2 F-AOHB Gascogne Paris-Le Bourget (1938) (collection privée Xavier Cotton)

A partir de 1947 il vole aussi sur Bloch 161, Bloch 220, Dewoitine 338, JU 52, Bloch 221. Il vole beaucoup sur DC-3 d’autant plus qu’il est instructeur sur ce type d’avion. Il s’entraîne à Pontoise-Cormeilles. Basée au Bourget, il fait des vols intérieurs, aller-retour Paris- Lyon, Ajaccio, Bastia. Nice mais aussi vers les capitales européennes : Amsterdam, Zurich, Londres, Prague.

Michel Bourreau (à gauche) descend du Bloch MB161 F-BATC (collection privée famille Bourreau)

En 1948, il poursuit ses vols sur Bloch 161. Il vole sur le lignes intérieures : Paris-Marseille, Corse, Nice . Il s’entraine à Orly et au Bourget.

En 1949, Il fait des vols d’essai à Marseille sur DC-3 et DC-4/C-54, des aller-retour Casablanca-Bordeaux, Nantes. Il commence a faire des long-courriers vers l’Afrique du Nord et de l’Ouest : Niamey , Dakar, Libreville, Lomé, Abidjan, Robertsfield, Archambault, Fort Lamy, Gao, Brazzaville sur Lockheed Constellation L.749 et L.1049.

Après Jacques on aîné né le 23 décembre 1944, il aura son deuxième enfant Anne Marie, le 11 novembre 1949. Yves, le petit dernier naitra le 09 février 1954

Il obtient son brevet de navigateur supérieur le 22 juillet 1953.

Constellation L.749A d’Air France (F-BAZU) à Bordeaux-Mérignac (collection privée Xavier Cotton)

 Il est breveté pilote de ligne le 27 janvier 1955

1955-1958 : toujours des vols intérieurs plus destinations vers l’Afrique.

1958 : Il vole sur Super Constellation L1049 vers l’Afrique, mais aussi vers de grandes villes européennes : Athènes, Milan, Düsseldorf, Berlin, Munich, Francfort, Rome.

En janvier 1960 : Michel Bourreau est lâché sur L.1649 dit « Super Star ». Reprise des vols sur l’Afrique : Lagos, Port Gentil, Brazzaville, Khartoum, Nairobi.

En 1962, Fernandel,pose avec le CdB Michel Bourreau (3eme en partant du bas) et son équipage devant le Lockheed L.1049G (F-BHMJ) d’Air France. (collection famille Bourreau)

Il est Breveté Pilote Privé d’avion N°TT 10459 le 27/06/1963

Les carnets de vol de Février 1960 à août 1966 et de 1967 à 1971 sont pour le moment malheureusement introuvables. Il manque, à la liste des très nombreux avions que Michel Bourreau a piloté, la trace des heures de vol effectuées sur certains appareils, comme la caravelle sur laquelle il fera aussi de l’instruction, le Breguet 2 ponts, ou le Boeing B707 en Co-pilote.)

Michel Bourreau fini sa brillante carrière à Air France en aout 1966, avec 15 304 heures de vol .

Michel Bourreau à droite (collection privée famille Bourreau)

Mais sa carrière civile n’est pas encore terminé, Il part a Madagascar comme instructeur pour former 2 pilotes Malgaches et y restera jusqu’en novembre 1971. Il y vole exclusivement sur DC-3 ET DC-4 pour des vols locaux à Tananarive, des circulaire nord et sud de l’ile. Il va une fois par mois à la Réunion ou en Afrique du sud. Ses horaires, beaucoup plus souples lui permettent bien sûr de mieux profiter de ses deux enfants plus jeunes. Jacques l’aîné jacques étant rester à Paris pour ces études. Toutefois celui-ci aura deux fois l’occasion de venir faire des balades dans le sud de Madagascar accompagné de son père et la troisième fois il vient avec son épouse.

le 04 novembre 1971 pour son dernier vol, il effectue une boucle nord et reçoit à chaque étape dont la petite ile de Nosy-Be, un accueil chaleureux de tous le personnel technique au sol, et pour finir il se pose à Ivato, l’aéroport international de Tananarive où l’attend une surprise. Quelques temps avant Mr Marcel Debris chef pilote téléphone à la famille Bourreau, le plus jeune de enfants décroche : « Allo Yves, préviens ta maman, je vous emmène à Ivato pour accueillir ton papa qui fait son dernier atterrissage et je vous invite tous les deux au pot qui  sera donné en son honneur pour sa fin de carrière ». A la descente de l’avion sur la passerelle comme il se doit, il est le dernier à descendre et se trouve ébahi, surpris, ému, de voir sa famille à son arrivé sur le tarmac ainsi que certaines personnalités dont Monsieur et Madame Alexandre directeur d’AIR MADAGASCAR et le ministre des Transport qui l’attendent tout heureux de lui faire cette magnifique surprise. Il finir sa carrière de pilote de transport avec plus de 20 837 heures de vols. La famille Bourreau quitte Madagascar en  août 1972.

 Michel Bourreau continue de voler pour son plaisir à Toussus-le-Noble et dans les  environs sur Cessna C150 C172, Morane MS883, Wassmer W41 et toute la famille des Robin. Il participe à la recherche archéologique par vues aériennes jusqu’en 1989. Après avoir appris à un de ses petits enfants, Il prend la décision d’arrêter de piloter ; le flambeau est passé. Il a alors passé près de 23000 heures en l’air, que ce soit en planeur, en  avion de tourisme, en avion de chasse ou en avion de transport civil. Il a la joie de connaître sa première arrière-petite-fille né le 20 avril 1999. Il décède le 30 juillet 1999 à l’âge de 81 ans. Mais comme dit Antoine de Saint-Exupery : Un pilote ne meurt jamais, il s’envole juste et ne revient pas. Alors, souhaitons bon vol à Michel Bourreau.

Il est inhumé le 03 août 1999 dans le caveau familiale au Gond-Pontouvre. Ses amis du la Fayette lui offriront la plaque « commémorative de l’Association des pilotes de chasses les Sioux, les cigognes et les diables rouges »

Michel Bourreau a volé sur 71 types d’avions de transport, 14 types d’avions de chasse et 16 type de planeurs, plus une vingtaine de type d’avions de tourisme et fait quelques heures comme passager sur les bombardiers North-American B-25 Mitchell et sur le Marauder B-26.

Il a transmis, la joie et le bonheur de voler, à ses enfants et à son petit-fils ainée et probablement à des tas d’inconnus qui le rencontrant et l’écoutant ont développé la même passion pour le monde de l’aviation et y ont peut être même fait carrière. En tout cas j’aurais aimé croiser le chemin de cet »aviateur » et l’écouter raconter ses expériences

Récapitulatif des brevets et licences aéronautiques de Michel Bourreau

Tourisme :

  • Brevet de pilote d’avion de tourisme 1er degré N°10-260 le 28/03/1938
  • Brevet de pilote d’avion de tourisme 2eme degré N°10-260 le 11/10/1938
  • Brevet Pilote Privé d’avion TT N°10459 le 27/06/1963
  • Brevet de planeur A N°343 22 /08/38
  • Brevet de planeur B N°343 23/08/38
  • Brevet de planeur C N°343 03/04/38

Militaire :

  • Brevet de pilote de chasse le 3 avril 1940

Transport

  • Brevet de pilote transport public N° A 164 P le 3/05/46
  • Brevet de navigateur élémentaire N°A 197 P le 3/05/46
  • Brevet de navigateur supérieur N°A 283 P le 22/07/53
  • Brevet Pilote de ligne PL N°0272 le 27/01/1955

Précédents articles sur Michel Bourreau

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