Catégorie : Non classé

HÉLICE ÉCLAIR 100 ans

1116025-rf-tp-heliceeclairpub

Le 14 octobre 2016, La Poste émet un timbre commémorant les 100 ans de l’hélice Éclair, à l’origine de l’aventure humaine, technologique et passionnante du groupe Dassault Aviation.

L’auteur, Stéphan AGOSTO est dessinateur et scénariste de bandes dessinées. Il a initié depuis 2010 une série « Forces Aériennes Françaises Libres » consacrée aux aventures d’un pilote d’avion. Il a tout naturellement réalisé ce timbre commémoratif qui devait allier histoire et modernité.

Le timbre représente l’hélice Éclair en bois au premier plan et en couleur. L’avion, un Spad VII, est évoqué au crayon noir pour valoriser l’hélice mythique dont on fête les 100 ans. Les chiffres du centenaire et les avions Rafale, Falcon et nEUROn de Dassault Aviation, symbolisant le présent et le futur de l’entreprise, laissent leurs silhouettes et leurs traces en bleu métallisé.

Un peu d’histoire

Après avoir coordonné la fabrication du Caudron G.3, Marcel Bloch (futur Marcel Dassault) est affecté aux essais en vol des avions Farman à Buc : « Mon rôle consistait à voler avec les pilotes et à établir ensuite un rapport sur les performances et les qualités de vol de chaque appareil. »
Ayant constaté le médiocre rendement des hélices, il entreprend de les améliorer. Pour en construire une, qu’il étudie et dessine, le jeune ingénieur pense à son ami Marcel Minckès, dont le père est fabricant de meubles au faubourg Saint-Antoine. Ce dernier accepte le projet et Marcel Bloch surveille personnellement la fabrication.
L’hélice est essayée à Buc par un des pilotes de Blériot, puis est présentée au centre d’essais du Service technique à Villacoublay : « Cette hélice fut reconnue la meilleure et le fabricant de meubles qui l’avait construite sous ma direction [Hirch Minckès] reçut une première commande de cinquante hélices. Il fallait donner un nom à notre hélice, ce fut l’hélice « Éclair ».
Elle équipe de nombreux appareils français et en particulier le Spad VII de Georges Guynemer. L’hélice Éclair, première production en série de Marcel Dassault, a connu son heure de gloire dans la défense du ciel de Verdun il y a 100 ans, en 1916. C’est le point de départ d’une aventure aéronautique constamment tournée vers le futur.
Source Dassault Aviation

Les infos techniques

Auteur : Stéphan AGOSTO                     Mise en page : Bruno Ghiringhelli
Impression : héliogravure
Format du timbre : 40,85 mm x 30 mm    Valeur faciale : 0,70 €
Tirage : 1 000 020 exemplaires
Mentions obligatoires : création de Stéphan AGOSTO, mise en page de Bruno Ghiringhelli ©Dassault Aviation, S. Randé

Les infos pratiques

Le timbre sera vendu en avant-première le 13 octobre 2016 à PARIS, au Carré d’Encre, de 10 h à 18 h, 13 bis rue des Mathurins, 75009 Paris.
A partir du 14 octobre 2016, il sera vendu dans certains bureaux de poste, sur le site Internet www.laposte.fr/boutique, au Carré d’Encre, par abonnement ou par correspondance à Phil@poste Service Clients Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 PERIGUEUX CEDEX 09.


MÉRIBEL AIR SHOW 2016

cp_meribel_airetvent2.001

Show exclusif de la Patrouille de France
& haute voltige aérienne !

Du 24 au 29 juillet prochains, la station de Méribel se transforme en véritable plateforme aérienne avec des shows de haute voltige, des présentations en vol, des expositions au sol, des baptêmes de l’air et en exclusivité un show créé sur mesure pour Méribel par la légendaire Patrouille de France, fleuron de l’armée de l’air française !
 

DU GRAND SPECTACLE EN PERSPECTIVE

Depuis plus de 50 ans l’aéroclub de Méribel organise un événement unique en son genre qui réunit les professionnels de l’aéronautique. Dans un cadre exceptionnel, au beau milieu des montagnes, Méribel prend des airs de stade aérien géant pendant 6 jours ! L’édition 2016 promet encore du grand spectacle avec au programme : démonstrations et show aériens, rencontres, conférences, spectacles, ateliers, baptêmes de l’air et expositions au sol de modèle allant des vieux coucous aux engins les plus modernes !

SHOW EXCEPTIONNEL DE LA PATROUILLE DE FRANCE // LUNDI 25 JUILLET À 12H

Ambassadrice internationale de l’armée de l’air, la Patrouille de France réunit les pilotes français les plus aguerris. Elle participe au rayonnement de l’armée de l’air en France et à l’étranger et met à l’honneur tous les pilotes français qui œuvrent au quotidien pour la protection du territoire. À l’occasion du Méribel Air Show la Patrouille de France a créé un show exceptionnel de 20 minutes : les pilotes et leurs alphajets enchaîneront des figures de haut vol aux couleurs de Méribel, à flanc de montagne ! Les spectateurs sont d’ailleurs invités à se rendre à la Folie Douce, située à 2 500 mètres d’altitude, pour être au plus près des avions et avoir la sensation folle de les toucher du doigt ! Ils pourront ensuite rencontrer les pilotes sur le site de l’Altiport. INFO TÉLÉ : un ours vidéo libre de droits sera disponible le jour même vers 16h.

PROGRAMME MÉRIBEL AIR SHOW – SEMAINE AIR & VENT  

EXPOSITIONS & DÉMONSTRATION // Village Aéronautique
De nombreuses démonstrations en vol sont organisées : équipe du Tour de France des jeunes pilotes, hélicoptères de l’armée de terre, équipe de voltige de l’armée de l’air – champions du monde de voltige, sécurité civile, PGHM (pelotons de gendarmerie de haute montagne), passages d’avions d’armes… Quand les engins ne volent pas les spectateurs peuvent aller les voir de plus près : rafale, mirage 2000, hélicoptère tigre, ALAT, extra 300, sukhoi, super club, etc.

BAPTÊMES DE L’AIR // Village Aéronautique
Dimanche 24 juillet à partir de 17h, le grand public peut profiter l’événement pour faire son baptême de l’air en avion ou en hélicoptère.

ATELIERS // Méribel
Différents ateliers destinés aux petits comme aux grands sont organisés pendant toute la durée de l’événement : confection et lancement de micro fusées à propulsion, confection de cerfs-volants, fabrication de fusées à eau…

CONFÉRENCES // Auditorium de Méribel
Diverses grandes personnalités animeront des conférences autour de l’aéronautique : Bertrand Piccard (Solar Impulse), Jean-Francois Clervoy (3 vols en navette spatiale), les frères Bogdanov (animateurs, science et cosmologie), Marine Bayer (1ere femme pilote d’hélicoptère de combat), Jacques Arnould (Chargé de mission au CNES), etc.

Retrouvez tout le programme sur :
http://loisirs-montagne.meribel.net/agenda-des-evenements/meribel-air-show.html


EUROFLY’IN RSA – VICHY 2016

IMG_6813aa

EUROFLY’IN RSA-VICHY ©Jean Luc Guerin

EUROFLY’IN RSA – VICHY 2016

les 8 et 10 juillet 2016 à VICHY

Le célèbre rassemblement d’avions réunira tous les passionnés d’aviation de construction amateur et de collection.

Venant de toute l’Europe – France, Irlande,Grande Bretagne, Suisse, Belgique, Luxembourg, Suède, Allemagne.

C’est le rendez-vous préféré des fanas d’aéronautique.

Pour la 69e année consécutive, le rassemblement du RSA – nommé Euro Fly’In RSA – rassemblera tous les passionnés de l’aéronautique et des centaines d’avions de toute l’Europe à Vichy-Charmeil, début Juillet.
Ouvert au public pendant le week-end, cet événement est l’occasion de partager et de faire connaître notre passion à un large public et qui sait, d’initier et de susciter des vocations. Cette manifestation exceptionnelle réunit à la fois les Aéronefs de construction amateur (concepteurs, constructeurs, restaurateurs), les avions classiques, les kits, les ULM et autogires, mais aussi les femmes et hommes qui la rendent possible, tous fanas d’aviation. Ils seront réunis pour un week-end de rencontres, d’échanges, de conférences (à propos de météorologie, de réglementation, de techniques de restauration..).
Un programme de présentations en vol le dimanche (Staggerwing, voltige, Starduster, … ), et la rencontre des 40 exposants dédiés à l’aéronautique.

Vous aussi, participez à cette belle fête aéronautique : http://euroflyin.rsafrance.com/

IMG_0208aa

Mauboussin M-123 C Corsaire ©Jean-Luc Guerin


HANDIDRONE, L’ADAPT COMBAT LES PRÉJUGÉS À COUP DE DRONES !

Handidrone-FPV-for-Disabled-People-Adapt

À PROPOS DE L’ADAPT

Une association engagée pour la citoyenneté des personnes handicapées L’ADAPT, association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées, est une association loi 1901, reconnue d’utilité publique. Elle est présente dans toute la France avec près de 100 établissements et services d’accompagnement, de formation, d’insertion, de scolarisation ou encore de soin. L’ADAPT accueille chaque année près de 14 000 personnes.

Elle organise depuis 1997 la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées qui connaît un succès grandissant chaque année, et prend, depuis 2013 une dimension européenne. Grâce aux bénévoles de son Réseau des Réussites, L’ADAPT off re un véritable soutien citoyen aux personnes handicapées dans leur recherche d’emploi. Dans le cadre des orientations de son projet associatif, L’ADAPT entend proposer des réponses innovantes aux besoins des personnes handicapées pour faciliter à chaque étape de leur vie leur
insertion sociale et professionnelle. L’ADAPT reste fi dèle à sa mission débutée il y a plus de 85 ans : accompagner la personne handicapée dans son combat ordinaire, celui de sa vie quotidienne, pour que, nous tous, puissions « Vivre ensemble, égaux et diff érents » (projet associatif 2011-2015).

Plus d’informations sur www.ladapt.net.

À PROPOS DE KINDAI

Agence de communication digitale parisienne dans l’air du temps Kindai est une agence de communication digitale spécialisée dans le Brand Content. Fondée en2013 par Nicolas Lanter et Aurélien Fouache sur la base d’un constat clair : la création digitale manque cruellement de simplicité et d’authenticité.

Au fi l du temps, l’agence a su identifier les tendances émergentes afin de proposer des campagnes originales, avant-gardistes et indépendantes de stratégies de médiatisation “classiques”.

Aujourd’hui l’agence compte parmi ses références des marques de tous les secteurs d’activités : Coca-Cola, Peugeot, Menlook, Paris Musées, Baileys, Armani, Etam…
Plus d’informations sur www.kindai.fr.

Communiqué de presse – 6 Juin 2016


Le Monde de Jamy : spécial navigation aérienne

iajcbedc.


A voir ce mercredi 08 Juin à 20h55 sur France 3 ou en replay sur le site de France Télévision.

Chaque été, c’est la ruée vers le soleil et à Roissy-CDG un avion décolle toutes les 50 secondes. Dans un trafic de plus en plus dense, comment notre sécurité est-elle assurée ? Au cours de leur enquête, Jamy GOURMAUD et Myriam BOUNAFAA ont découvert les énormes progrès réalisés dans ce domaine et le travail de ceux qui veillent sur nos départs en vacances. Ils ont pu pénétrer dans les installations du CANA (Centre Aéroportuaire de la Navigation Aérienne) de la DSNA à Roissy-CDG.

Des images exceptionnelles et des explications passionnantes d’Hélène BRUNET-SIMENTERRE, ICNA en charge de l’approche.


Accident du F-AISX dans le port d’Alger

accident CAMS 53 Aeropostale F-AISX alger marseille 22 mai 1929

Dans le port d’Alger le 22 mai 1929, sortie de l’eau de l’épave du CAMS F-AISX @Jacques Hémet

Le mercredi 22 mai 1929 à 5 h 30 du matin le CAMS 53 F-AISX  de la Compagnie Générale Aéropostale  qui devait assurer la liaison Alger-Marseille heurte une épave alors qu’il était en pleine accélération. La coque embarque aussitôt une grande quantité d’eau qui freine brusquement l’hydravion et le fait capoter.

Des cinq personnes à bord, seul  le pilote Max Ringel  sortira indemne, rejoignant la rive à la nage. Le mécanicien André Dupont et le radio Canal ont péri noyés ainsi que les deux passagers, le capitaine Clovis Armani et son épouse Yvonne. Clovis Armani, escrimeur de renom, se rendait à Budapest pour les Championnats d’Europe d’escrime.

Sources des informations :

Jacques Hémet

L’Écho d’Alger du 23 mai 1929 – BNF Gallica


Disparition de Marc « Leon » Mathis

Marc » Leon » Mathis sur P51 (F-AZSB) au meeting d’Épernay le 28 juin 2015 ©Xavier Cotton

Marc « Léon » Mathis, 67 ans, bien connu dans le monde des pilotes d’avions de collection est décédé samedi dernier aux alentours de Strasbourg lors d’un vol d’essai sur un ULM expérimental, le HKW-01 développé par HKW-Aéro en Alsace et pour lequel il effectuait les essais en vol. Marc Mathis, 67 ans, ancien pilote de ligne à Air Liberté sur MD 83 et DC 10 totalisait 22 500 heures de vol.  Il était notamment connu pour ses présentations en meeting sur Zlin 526 et sur Warbird (réplique, Fw 190, Yak 11, P51). Pour l’instant les causes de l’accident ne sont pas connues et on peut espérer que les enregistrements vidéos prises par des caméras embarquées à bord de l’ULM  permettront d’apporter des réponses.  

« Un pilote ne meurt jamais, il s’envole juste et ne revient pas » Antoine de Saint-Exupéry


Restauration de l’entrée de l’Aéroparc Louis Blériot au Buc

Restauration de l’entrée de l’Aéroparc Louis Blériot à Buc ©Toni Giacoia

En 2009, à l’occasion du centenaire de la traversée de la Manche par Louis Blériot, la réalisation d’un ouvrage très documenté « Buc à travers l’aviation » et le don d’un Mirage III (visible avenue Jean Casale) de la part de la société SECAMIC,  a permis à la commune de Buc de revenir sur son  riche passé aéronautique.

Mirage III avenue Jean Casale à Buc ©Toni Giacoia

En 2012, la commune de Buc souhaitant valoriser son patrimoine aéronautique organise un projet de restauration de la porte de l’Aéroparc Blériot située avenue Guynemer. La documentation historique très importante permet sans soucis une restitution fidèle de cette porte monumentale.
Début septembre de cette année, on peut constater que les travaux ont commencé.

À la mémoire de Jean Casale

Dans un même temps, la statue érigée à la mémoire de Jean Casale (1893-1923), As de la 1ere guerre mondiale et pilote d’essai aux établissements Blériot, sera aussi restaurée car les outrages du temps ont malheureusement fait leur effet.

 Le mirage III aurait lui aussi bien besoin d’une nouvelle peinture !

Vous pouvez participer à la restauration de cet élément important de l’histoire de l’aviation en faisant un don déductible à 60% des impôts sur le revenu par l’intermédiaire de la fondation du patrimoine. Le projet est accessible en suivant ce lien : https://www.fondation-patrimoine.org/fr/ile-de-france-12/tous-les-projets-593/detail-aeroparc-louis-bleriot-de-buc-13201 et il est possible de télécharger le formulaire de don à cette adresse : http://www.mairie-buc.fr/images/stories/newsletter/novembre2012/bulletin_de_souscription_BUC.pdf.

La traversée de la Manche réalisée avec succès le 25 juillet 1909, à bord de son Blériot XI (qui est toujours  exposé au Musée des Arts et Métiers),  donne à Louis Blériot une renommée internationale et sa présence au Salon de l’Aéronautique de fin 1909  entraine pour la Société Blériot-Aéronautique de nombreuses commandes d’aéroplanes. Louis Blériot souhaitant ouvrir une école de pilotage choisit le terrain de Buc pour créer un site particulier, proche de Paris, pour les essais d’appareils et la formation des pilotes. Son inauguration a lieu le 13 novembre 1912.

Entrée principale de l’aéroparc de Buc (collection privée Toni Giacoia)

Un bâtiment principal, le siège de l’école de pilotage, précédé d’une porte monumentale visible de loin furent construit sur le site de l’aérodrome.  Celui ci servait aussi d’hôtel pour héberger les élèves et futurs pilotes. Des hangars et une immense tribune complètent le dispositif permettant ainsi que de nombreuses manifestations et meetings aériens soient organisés sur cet aérodrome.

Pendant la Première guerre mondiale puis dans les années 20, Le site est très actif notamment avec les avions SPAD. Avec le décès de Louis Blériot le 2 août 1936, le déclin du site s’amorce. Durant la seconde guerre mondiale  le site est occupé par les allemands et bombardé plusieurs fois en 1944 par les alliés. A l’issue du conflit, le terrain est rendu en piteux état  à la société Blériot-Aéronautique. L’activité cesse en 1966 et c’est en 1970 que la fermeture définitive intervient.

Les vestiges de la porte monumentale sont tout ce qui reste de ce passé exceptionnel et sa restauration vise donc à redonner au site toute sa valeur patrimoniale

Allée qui mène de l’entrée principale au siége/hotel de l’aéroparc
(collection privée Toni Giacoia)

Sources des informations :


L’Airbus A400M en essai sur piste en Herbe à Chalons-Écury

A400M immatriculé EC-406 en démonstration au salon du Bourget 2015 ©Xavier Cotton

Dès le 7 septembre et pour une durée de 4 semaines pendant trois à quatre heures par jour, l’Airbus A400M devrait venir  faire des tours de piste sur l’aérodrome d’Écury-sur-Coole (Marne) pour des essais sur piste en herbe. La piste en herbe de l’aérodrome d’Écury-sur-Coole, qui est aussi la plus longue de France avec une longueur de 1500 mètres (Carte VAC de LFQK).
Un accord entre Airbus, le ministère de la Défense et la commune devrait être signé dans les prochains jours permettant le début des assais.
Durant les trois dernières semaines, le terrain de l’aérodrome a été tassé par des engins de l’armée afin d’être compacté, et prêt à accueillir l’avion qui peut aller d’une masse à vide de 90 T à une masse maxi de 137,5 T

 «Ces essais permettront de certifier l’avion pour atterrir et décoller des pistes non préparées», confirme Airbus.
L’occupation du terrain de l’aérodrome, propriété de la commune, fera l’objet d’une indemnisation. Car la venue de l’A400M aura pour conséquence l’immobilisation de l’aéro-club Farman Clément. L’association de vol à voile sera également pénalisée.
L’A400M pourrait, en outre, stationner à Chalons-Vatry la nuit, mais ce point-là n’est pas encore tranché.
 
A l’attention des pilotes survolant la région, il est a noter qu’une Zone Réglementée Temporaire (ZRT) est publiée en supplément à l’AIP

VOISIN 3

Voisin LA V313 probablement au Camp retranché de Paris (collection Xavier Cotton)

Le Voisin 3 conçu par Gabriel Voisin est un avion biplan et biplace à moteur propulsif (Canton-Unné radial 9 cylindres de 120 Cv à refroidissement par liquide), ce qui lui donne un avantage considérable en 1914 alors que le tir synchronisé à travers l’hélice n’a pas encore été mis au point. Cet avion résultant d’un projet remontant aux années qui précédèrent immédiatement le conflit vola pour la première fois en février 1914. Le Voisin 3 (appelé aussi type LA) utilisé au début dans des missions d’observation, servit  très vite au bombardement autant diurne que nocturne, tirant profit de la petite quantité de bombes qu’il pouvait emporter. En raison de sa structure entièrement en tubes d’acier, il était d’une robustesse exceptionnelle et pouvait supporter avec une relative facilité les dommages du combat. Il fut retiré des premières lignes en 1915. Construit à plus ou moins mille exemplaires, l’avion équipa très rapidement toutes les aviations alliées, l’aviation française en reçut à elle seule 800 exemplaires, une trentaine pour la belge ainsi que pour l’aviation russe. La Grande Bretagne en utilisa 50 de construction française et en fit construire sous licence 50 autres. L’Italie en fit construire 112 sous licence par la société aérienne Transaerea.

Voisin LAS B-2 n°955 au MAE du Bourget. Il fut construit en 1915 et donné au musée en 1919 ©Xavier Cotton

C’est sur un Voisin 3 que fut remportée la première victoire aérienne homologuée, le 5 octobre 1914 au dessus de Jonchery sur Vesles près de Reims quand le sergent Joseph Frantz (pilote) et le sapeur Louis Quenault (mitrailleur) abattirent un Aviatik allemand.

Sources des informations


Armand Baverel s’est envolé pour toujours

Armand Baverel sur l’aile d’un P47 Thunderbolt ©Bruno Baverel

Armand Baverel dit “La Bavouse” s’est envolé pour toujours le 3 février 2015 à l’age de 85 ans. Né  le 12 août 1929 à Idar-Oberstein (Allemagne occupée), il vit chez ses parents à Clermont-Ferrand lorsqu’il s’engage dans l’Armée de l’air en 1948 à l’âge de 19 ans. Il possède un CAP de Metteur au point et intègre l’école des mécaniciens de l’Armée de l’air à la base de Rochefort en Charente-Maritime (C’est là qu’il rencontrera sa future femme). Nommé Caporal en 1949 puis Caporal-chef en 1950. Affecté à la zone de défense aérienne 902, il passe Sergent en 1951 puis part à Saïgon (Indochine). Il revient en France l’année suivante en 1952, se marie et est affecté au Bataillon de l’Air 1/104 au Bourget puis au Centre de rassemblement du Personnel naviguant 745 d’Aulnat en Auvergne.
 Il passe et réussit les examens pour intégrer une formation de pilote. En 1954 il part au Maroc, Base-école 702 à Marrakech (Ville qui voit naître son fils ainé Bruno, le 11 janvier 1955)
 Il obtient son brevet de pilote (breveté n° 36648 transport) dans l’armée de l’Air le 6 octobre 1955,  Puis la famille Baverel part ensuite à Avord,  puis en Tunisie où Armand Baverel est affecté au Groupe saharien de connaissance et d’appui n°76 à Tunis. (Sa fille naît à Salambô en 1956) En 1957 toute la petite famille suit Armand à Saïgon (Guerre d’Indochine), c’est la seconde fois pour Armand qu’il y va . En 1958 durant la guerre en Algérie, Armand Baverel est basé à Oran. En 1960 il est nommé Sergent-chef et rejoint la BA 126 à Solenzara en Corse accompagné de sa famille. Trois années plus tard en 1963, retour sur le continent dans la famille à Port-des-Barques (à côté de Rochefort).

l’Adjudant Armand Baverel aux commandes, posé sur la place St Nicolas en plein centre de Bastia (Corse) pour une évacuation sanitaire.1962 ©Bruno Baverel

Armand Baverel qui s’est spécialisé en tant que pilote d’hélicoptère (brevet de pilote d’hélicoptère n° 109), part pour Djibouti, 22ème Escadron d’hélicoptères, où sa famille doit le rejoindre quelques mois plus tard. Hélas il se crashe en hélico lors d’une mission et est rapatrié sanitaire à l’hôpital du Val de Grâce. Il est affecté ensuite à la BA 709 de Cognac comme instructeur-pilote et prendra sa retraite de l’Armée le 1er juillet 1966.
Armand Baverel obtenu six citations pour fait de guerre (Indochine, Algérie). Il a pris sa retraite avec le grade d’Adjudant-chef (à cette époque là, on pouvait devenir pilote sans être officier) avec des états de services impressionnants : 1118 missions de guerre, 300 évacuations sanitaires de nuit et de jour en contact direct, 14.540 heures de vol dont 5000 heures sur hélicoptère…. Il est titulaire de 25 décorations (Chevalier de la légion d’honneur, Médaille militaire, Médaille du courage et du dévouement, Médaille du service de la santé des armées, Médaille de la  ville de La Rochelle……)

Revenu à la vie civile, Armand Baverel continuera à voler de longues années devenant Président de l’aéro-club de Rochefort durant une vingtaine d’année. Pour des raisons familiales, il s’installe à La Rochelle où il pilotera et donnera des cours de pilotage jusqu’à l’âge de 79 ans environ. “Un pilote ne meurt jamais, il s’envole juste et ne revient pas” Antoine de Saint-Exupéry 

La cérémonie d’adieu aura lieu le mardi 10 février 2015 à 15h00, au cimetière de Saint-Eloi à La Rochelle, porte 1 suivi, de l’inhumation.

Bruno Baverel


Avion Farman survolant l’aérodrome de Vesoul en 1911

Avion Farman survolant le champ d’aviation de Vesoul à l’occasion des grandes manoeuvres de l’Est en 1911 (collection privée Jacques Hémet)

Suite à une nouvelle photo envoyée par Jacques Hémet, si l’avion est vite identifié comme étant un Farman, de nouvelles interrogations se posent : où et en quelles circonstances cette photos a été prise ?
Grâce aux passionnés d’histoire de l’aviation d’Aéroforum, la scène est vite été identifiée. Au cadrage près cette photo à probablement été utilisé pour la publication de cette carte postale qu’on peut voir sur l’excellent site de Claude Thollon-Pommerol : http://www.asoublies1418.fr/

La photo a été prise à Vesoul et la légende de la carte postale indique : « Vesoul, les Grandes Manœuvres de l’Est 1911. Biplans Farman pilotés par le Capitaine Casse et le Lieutenant Martinet« 
 En fait après avoir posé la question sur aéroforum, l’identification a été rapide, la photo est l’originale d’une carte postale des grandes manœuvres de 1911 sur l’aérodrome de Vesoul.
Pour en savoir plus sur ces grandes manoeuvres de l’Est qui eurent lieu du 5 au 15 septembre 1911, je vous recommande le Cahier des As Oubliés N°3 « L’aviation aux manœuvres, 1910-1913″ disponible sur http://www.asoublies1418.fr et cet article de Denis Albin sur son site : Les débuts de l’aviation militaires française 1911

Au sujet des pilotes, je peux préciser que le capitaine du génie Gilbert Félix Brutus Cassé (breveté militaire n°7 le 2 mai 1911) est né le 31 mars 1879 à Buenos Aires (Argentine) et le Lieutenant d’infanterie Robert Martinet, le 24 décembre 1885 à Ancon au Pérou. Ils avaient donc respectivement 32 et 26 ans.
Robert Martinet  apprend à piloter à l’école Henry Farman à Mourmelon et obtient son brevet de pilote sous le N° 78, le 17 mai 1910. Il reçoit la Légion d’Honneur en 1912, mais trouve la mort au cours de la campagne en Orient.

Breguet RU1 exposé à l’occasion des grandes manœuvres de 1911 sur l’aérodrome de Vesoul. (collection privé Jacques Hémet)

Source des informations :