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Ventes aux enchères chez Artcurial le 17 février

VENTE AUX ENCHÈRES AÉRONAUTIQUE
Dimanche 17 février 2013 à 11H et 14H
exposition – 7, rond-point des champs Élysées – 75008 PARIS


DÉCOLLAGE IMMÉDIAT chez artcurial!

Avec une vente de prestige organisée chaque année, le savoir-faire de la maison Artcurial Briest-Poulain-F.Tajan s’est imposé comme référent européen dans ce domaine.
Le dimanche 17 février 2013, Artcurial propose une vente aux enchères Aéronautique avec plus de 500 lots inscrits au catalogue, parmi lesquels, un avion de chasse biplace VAMPIRE datant de 1959 estimé entre 70 000 et 90 000 euros. Cet avion de légende fut conçu en Angleterre, pour mettre en échec les Messerschmit à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Produit à 4500 exemplaires, il équipa les forces aériennes d’une quinzaine de pays compte-tenu de sa robustesse, fiabilité et maniabilité, avec une vitesse en vol allant jusqu’à 750 km/h. Aujourd’hui, il ne reste plus que quelques exemplaires en mains privées et immatriculés en avion de collection.
Tous les passionnés d’aviation pourront également apprécier un hélicoptère ALOUETTE III datant des années 60-70, estimé entre 30 000 et 40 000 euros, et qui sera exposé dans la cour de la maison Artcurial plusieurs jours avant la vente.
Quand l’aéronautique rejoint la science-fiction!
Les amateurs de science-fiction ne seront pas en reste. Un elément de décor créé pour le film américain Prometheus, produit et réalisé par Ridley Scott en 2012, sera mis aux enchères.
Ce sera aussi l’occasion de présenter des pièces détachées d’avions de chasse, des pièces du Concorde,  maquettes d’agences, instruments de bord, photographies d’époque, mascottes, livres et affiches, ainsi que du mobilier issu du design aéronautique.
Toutes ces pièces représentent l’âge d’or de l’aéronautique anglaise et française. Cette vacation passe en revue plusieurs périodes importantes de l’histoire de l’aviation de 1935 aux années 2000, et plus particulièrement
ces années pendant lesquelles l’homme a tenté de battre tous les records de vitesse et a franchi le mur du son!

MAX-HOLSTE MH-1521 BROUSSARD
Élément de capot moteur avant,
transformé en table basse
Alliage spécifique aéronautique et verre
180 x 170 cm
Estimation : 9 000 – 10 000 €

HENRI DE VOS ( ?-1979)
Sujet de manège, avion bi-place, 1930
Bois et métal polychrome
H. 64 x L. 170 x l. 100 cm
La contribution d’Henri de Vos au développement des Arts
Forains fut conséquente. Entre autres, il est connu pou
la création des ses « aéroports », circuits d’avions avec
relevage et oscillation automatiques.
Estimation : 3 500 – 4 500 €
AGNÈS CRÉPIN POUR AERODESIGN« Objectif Mars »
Réservoir de Mirage III
Alliage aéronautique spécifique
H. 230 cm, Envergure 110 cm
Estimation : 1 800 – 2 200 €
CONCORDE , MAQUETTE D’AGENCE
Au 1/24ème, modèle prototype
Livrée Air France ajoutée postérieurement sur socle
L. 230 cm, Envergure 100 cm
Estimation : 5 000 – 6 000 €
SUD AVIATION, ALOUETTE III
Entre 1962 et 1974, motorisation Artouste III B Turbomeca, livrée de l’Irish Air Corps
Diamètre du rotor 11,50 m
Longueur 10,03 m, Hauteur 3,09 m
Vitesse maximale 210 km/h, Plafond 3 200 m
Vitesse ascensionnelle 258m/s.
Rayon d’action 540 km
Vendu en position statique
Estimation : 30 000 – 40 000 €
VAMPIRE , DE HAVILLAND DH 115, 1959

Véritable légende de l’aviation militaire, immatriculé en avion de collection et livré en état de vol puisqu’il participe à des meetings aériens. Ces modèles biplaces permettent à un pilote de s’habituer à la vitesse de cet avion de chasse subsonique qui vole à 750 km/h (Mach 0,7). Vendu avec un moteur Rolls Royce Goblin 35B de rechange ainsi qu’une tenue de vol anti G, deux sièges éjectables Martin Baker MK3, et diverses pièces détachées assurant de nombreuses heures de vol.

Provenance : Forces aériennes suisses
Estimation : 70 000 – 90 000 €

SNCASO, RARE MAQUETTE DE L’ESPADON, vers 1948
Métal. Longueur 218 cm

Construit par la Société Nationale de Constructions Aéronautiques du Sud Ouest, son vol inaugural eut lieu le 12 novembre 1948. Trois prototypes seulement furent produits et exclusivement pour l’Armée de l’Air française, dont le dernier avec une modification de carburant. Prouesse technique, sa motorisation conçue par Rolls Royce, alliait dans une propulsion mixte, un réacteur et un moteur fusée. Il n’avait pas d’entrée d’air centrale mais deux ouies placées sous son fuselage. Premier avion de chasse français à franchir le mur du son, avec à ses commandes André Turcat, le 15 décembre 1953, il fut utilisé pendant six ans pour des vols d’essai supersoniques. Sa renommée fut telle que l’auteur belge de bandes dessinées, Edgar P. Jacobs, utilisa son nom, pour l’avion héros de sa série Blake et Mortimer, « Le Secret de l’Espadon ».

Estimation : 2 000 – 3 000 €

DASSAULT AVIATION, RAFALE A – DÉMONSTRATEUR TECHNOLOGIQUETrain d’atterrissage, vers 1985
Alliage aéronautique spécifique. Hauteur 320 cm.
Provenance : collection particulière

La crosse d’appontage, la barre de catapultage et le train d’atterrissage renforcé sont spécifiques au Rafale Marine pour pouvoir résister à des vitesses d’appontage de 6,5 m/s et compatibles avec les spécifications américaines. Il a participé avec succès à de nombreux exercices internationaux : Red Flag, ATLC , Tiger Meet… En conséquence il est le seul avion de combat non américain autorisé à opérer à partir des porte-avions US, après que six Rafale de la flottille 12F aient pu s’intégrer sans aucun problème au groupe aérien du porte-avions Theodore Roosevelt dans le cadre de l’exercice JTFEX organisé par l’US Navy.

Estimation : 10 000 – 15 000 €

ÉLÉMENT DE DÉCOR CRÉÉ POUR LE FILM DE SCIENCE-FICTION AMÉRICAIN PROMETHEUS
Produit et réalisé par Ridley Scott en 2012

Le film se déroule à la fin du XXIe siècle et suit l’équipage du vaisseau Prometheus qui part explorer le satellite naturel d’une planète lointaine, indiqué sur des pictogrammes archéologiques ; ils espèrent obtenir des réponses sur les origines de l’humanité mais auront à faire face à un danger qui pourrait mettre en péril toute l’espèce humaine. Le réalisateur a repris le nom donné à un projet au sein de le Nasa. Le rapprochement entre la fiction et la réalité ne s’arrête pas à ce point et touche les effets spéciaux, la structure et la propulsion des navettes spatiales.

Longueur 260 cm, Largeur 130 cm
Estimation : 7 000 – 10 000 €

PHOTOGRAPHIE
Stéphane Fort

« Rabbit Hunter »
Avion Curtiss P-40N Warhawk
140 x 120 cm, tirage sur Dibond
Estimation : 1 800 – 2 000 €
PHOTOGRAPHIE
Catherine Lari

« Navette Atlantis »
60 x 100 cm, tirage sur papier aluminium
Estimation : 600 – 800 €


L’évasion de L’aviateur Victor Ménard par Bruno Baverel

«  Je ne vous parlerai, pour ma part, que de l’impression que nous avons ressentie quand, sur le coup de midi, au-dessus de la vaste campagne où s’entassaient les canons et où s’alignaient les fantassins, un oiseau d’or est arrivé à tire-d’aile, coupant d’un geste de défi le ciel azur. C’était l’adjudant Ménard sur son Blériot ! Il planait par-dessus le grondement des batteries et les évolutions des brigades de cavalerie. Il était à la foi très petit et très grand … »  

C’est par cette introduction (Extrait d’un article paru dans La Petite Gironde pendant la Grande Guerre) que Bruno Baverel publie, dans ce N°20 des Ecrits d’Ouest, (revue publiée par la Société rochelaise d’histoire moderne et contemporaine sur l’histoire, la littérature et l’art de la Charente, la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres, la Vendée et la Vienne), L’évasion de l’aviateur Victor Ménard, « As » de la Première guerre mondiale. 

Victor Ménard, en passager pendant le tour de France aérien de 1910. Au volant le capitaine Camine ©gallica.bnf.fr
Après une brève biographie et une partie dédiée à l’épopée des Tours de France aériens d’avant-guerre auxquels notre pilote participa, (Il fut le premier pilote à poser un aéroplane à Rochefort, sa ville natale, à l’occasion du Tour de France aérien de 1911), l’auteur s’attache surtout ici à relater l’histoire de sa rocambolesque évasion du camp de prisonnier d’Ingolstadt en Allemagne, en 1916.

En effet, à l’entrée en guerre de la France, Victor Ménard, détenteur d’un brevet de  pilote depuis 1910 après avoir débuté en tant que mécanicien sur ballons dirigeables, est naturellement affecté en tant que lieutenant-pilote à l’escadrille HF 32.

Le 12 octobre 1914, il est envoyé en mission : il s’agit d’une reconnaissance au-dessus de la ville de Lille, encerclée et soumise à un bombardement intensif. Le temps presse et le quartier général veut savoir si le 20ème bataillon de Chasseurs a réussi à arriver en renfort. Victor Ménard accomplira cette mission, se posant en acrobate sur l’esplanade qui se trouve devant la citadelle, sous la mitraille ennemie avec à son bord des dépêches, une caisse remplie de pigeons voyageurs et quelques médailles à distribuer.

A l’aérodrome de Buc, (Yvelines), Victor Ménard donne le baptême de l’air à Jean Chollet, Saint-Cyrien ©gallica.bnf.fr

Souffrant d’un fort mal de ventre avant de partir pour sa mission, il avait refusé d’être remplacé, minimisant la douleur qui l’accablait. Las, il s’effondrera au moment de remonter dans son avion, victime d’une péritonite appendiculaire et ne pourra redécoller de Lille, désormais occupée par les Allemands. Il sera hospitalisé, opéré, fait prisonnier par les Allemands et envoyé au camp de prisonniers de Halle-sur-Saale avant d’être transféré à Ingolstadt au fort Prinz Karl où il retrouvera le capitaine Zédé. Après deux années de captivité,  il s’évadera en compagnie du lieutenant Pinsard, réussissant à passer en Suisse, puis en France où il  reprendra ensuite les combats au sein du 1erGroupe d’Aviation, deviendra chef de la N 26 et commandant de l’Escadre de combat n° 1.

Le colonel Ménard et le Colonel Pinsard

Victor Ménard ne s’arrêtera pas là ! Ayant quitté l’armée en 1924 avec le grade de lieutenant- colonel, il est pressenti pour faire partie d’une expédition au pôle Nord en tant que pilote de reconnaissance. Pour diverses raisons, cette expédition ne verra pas le jour. Nul doute que Victor Ménard aurait adoré survoler ces immenses régions polaires aux commandes de son aéroplane et l’auteur l’imagine, sa moustache couverte de givre, traçant des courbes superbes dans l’espace, planant émerveillé au-dessus de blancs infinis… Pourtant il reprendra du service. Quelques années plus tard, la Seconde Guerre Mondiale le mobilise à nouveau en tant que Directeur des écoles de chasse aérienne dès 1939. Après 1940 il entre en résistance. Arrêté par les Allemands en 1943, expulsé de son domicile de La Rochelle où il est arrêté le 10 août, il est déporté pour la seconde fois en Allemagne, à Reuth. Il en sortira à la Libération très affaibli, ne se remettra pas des privations subies et décédera après une longue maladie le 13 avril 1954 à l’âge de 72 ans. Son corps sera transporté et inhumé au cimetière de Rochefort, dans le caveau de famille, dans la plus stricte intimité. Le journal La petite Gironde lui dédiera ce texte :    « L’une des plus prestigieuses figures de l’aviation de chasse française vient  de mourir à la Rochelle. Grand officier de la Légion d’Honneur, titulaire de dix citations à l’ordre de l’armée, le colonel Victor Ménard disparait et avec lui s’éteint l’une des plus pures figures de notre aviation de chasse. Rochefortais pur sang, comme tant d’autres, il porta le blason de sa ville natale au sommet de la gloire : alors que l’on cherche des noms pour conserver dans la pierre le souvenir des enfants de Rochefort ayant bien mérité du pays et de notre cité, souhaitons qu’un jour prochain celui du colonel Ménard soit donné à l’une de nos rues, rappelant ainsi à nos descendants le nom prestigieux d’un des précurseurs de l’aviation et héros national. »

Sur sa stèle qui s’efface doucement, on peut encore lire:

Victor Ménard 
 

8/6/81-13/4/54 
 

Colonel de l’armée de l’Air 
 

G.O de la Légion d’Honneur 
 

Croix de Guerre 14-18 et 39-40 
 

 Neuf Palmes 


Pionnier de l’Aviation 
 

Atterrit le premier à Rochefort, sa ville natale en 1911.

 ____________________________ 

C’est le récit de sa rocambolesque évasion, cette odyssée écrite de la main de Victor Ménard dans son rapport présenté au ministre de la Guerre à son retour de captivité et retranscrit par l’auteur, que nous vous proposons de découvrir dans ce n°20 des Écrits d’Ouest. (Les cahiers des Écrits d’Ouest peuvent être commandés ici : Société rochelaise d’histoire moderne et contemporaine, BP33, 97 rue Gambetta, 17002, La Rochelle cedex.)

Bruno Baverel

Bruno BAVEREL  Enfant, il a suivi ses parents à travers le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, le Vietnam et la Corse avant de venir retrouver ses racines familiales en Charente-Maritime. Il pensait faire une carrière de musicien avec son groupe de jazz rock, « Facteur Cheval », dans les années 70-80, mais finalement il se tourne vers l’écriture avec un premier roman Lieutenant indigène, sorti en 2007 aux éditions La Découvrance. Deux autres romans suivront avec Etienne et les sirènes, en 2009 suivi de Tintouin chez les Papous en 2011, toujours chez le même éditeur. La sortie d’un quatrième roman est prévue au premier semestre 2014 avec son nouvel éditeur, Geste éditions.  À noter également, coté musique, la reformation, trente ans plus tard, du groupe facteur Cheval renforcé désormais d’une choriste. L’enregistrement d’un CD et des concerts sont prévus aux environ de l’été 2013. À suivre…..!


Challes, avec deux ailes de Jean-Noël Violette

CHALLES, AVEC DEUX AILES
1913 – 2013
Cent ans d’aéronautique 
 à Challes-les-Eaux
par Jean-Noël Violette
Challes-les-Eaux est un nom mythique dans le milieu de l’aviation. Le 8e voyage aérien au monde s’y est déroulé dès 1784 et la commune savoyarde accueille depuis 1913 un aérodrome des plus réputés. À l’occasion du centenaire de ce site exceptionnel, il était indispensable de rappeler les meetings accueillant les plus prestigieux pilotes de leur époque, la création de l’Aéro-Club de Savoie en 1934, l’École des Remous de Joseph Thoret avant-guerre, le début des vols en planeur sous l’Occupation, un centre national des plus importants de 1945 à 1976 formant de nombreux moniteurs et pilotes professionnels, la formation de pilotes militaires dans les années 50, de multiples expérimentations de techniques (turbopropulseurs, hélicoptères, vol en montagne, lancement par treuil…), jusqu’à la montée en puissance du centre de vol à voile, aujourd’hui un des plus grands d’Europe et le premier de France pour ce qui est de la formation des jeunes pilotes. Jean-Noël Violette, ingénieur aéronautique, pilote, intructeur de vol à voile, a su délaisser les commandes de ses planeurs et avions pour prendre le temps de rassembler cette histoire passionnante puis d’en rédiger un ouvrage dense et richement illustré, servant parfaitement la valeur aéronautique et historique de Challes-les-Eaux.
Avec :
• la liste des moniteurs du Centre National,
• la liste des stagiaires et des pilotes de Challes,
• la liste du matériel volant utilisé (types et immatriculations) 
BLEU CIEL Editions
Format 17 x 24 cm
288 pages tout couleurs
Plus de 400 illustrations
ISBN : 978-2-918015-16-1
Sortie le 21 décembre mais vous pouvez le commander dès maintenant à BLEU CIEL Editions (3 bis, rue du Goujon, 71200 Le Creusot)  pour 35€ + 5€ de port

Une plaque de marbre dévoilée à la mémoire du commandant Edmond Marin la Meslée

Edmond Marin la Meslée
Une plaque de marbre dévoilée à la mémoire du commandant Edmond Marin la Meslée, as des as de la campagne de France 1939-1940 et parrain de l’ancienne base aérienne 112 de Reims

Le samedi 15 décembre 2012, à 10h30, au n° 9 de la rue Guillaume-de-Machault à Reims (face à l’office de tourisme et à deux pas de la cathédrale Notre-Dame), sera dévoilée une plaque de marbre gravée à la mémoire du commandant Edmond Marin la Meslée (1912-1945), parrain de l’ancienne base aérienne 112 de Reims (à partir de 1953), ceci dans le contexte de la célébration du centenaire de la naissance de cet aviateur, as des as de la campagne de France 1939-1940 (avec vingt victoires aériennes, dont seize homologuées).
Organisée à l’initiative de l’association Edmond Marin la Meslée (créée début 2011 pour sauvegarder et promouvoir le patrimoine aéronautique de Reims et sa région, berceau mondial de l’aviation civile et militaire) et du secteur 170 « Marne-Ardenne » de l’Association nationale des officiers de réserve de l’Armée de l’air (ANORAA) présidé par le capitaine de réserve Laurent Marchwant, cette cérémonie se déroulera avec la participation de nombreuses personnalités, en particulier en présence du général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’Armée de l’air (et ancien commandant de la base aérienne 112, qu’il dirigea de 2002 à 2004) et de Michel Bernard, sous-préfet de Reims.
Assisteront également à cet hommage de nombreux descendants du commandant Marin la Meslée, en particulier sa fille Catherine ainsi que Clara de Montesquieu, l’une de ses petites-filles, qui procédera au dévoilement de la plaque de marbre (avec inscription en français et en anglais) aux côtés du chef d’état-major de l’Armée de l’air et d’Henri Wénisch, 95 ans, ancien mécanicien personnel du commandant Marin la Meslée pendant la dernière guerre mondiale (1943-1944). Y participeront aussi plusieurs officiers (dont le commandant en second) de l’escadron de chasse 2/3 « Champagne », unité qui, stationnée sur la base aérienne 133 de Nancy et aujourd’hui dotée de Mirage 2000, est l’héritière des traditions de l’ancien groupe de chasse I/5 de Reims au sein duquel Edmond Marin la Meslée fut affecté en 1937 et qu’il commandait au moment de sa mort.
Cette cérémonie qui sera présentée par Frédéric Lafarge, ancien chargé de relations publiques de la base aérienne 112 et conservateur du musée de la BA 112 et de l’aéronautique locale, comprendra le dévoilement de la plaque, une minute de silence et diverses allocutions, qui seront celles d’Hervé Chabaud, président de l’association Edmond Marin la Meslée, de Clara de Montesquieu, de Bernard Mary, président de l’office de tourisme de Reims, du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’Armée de l’air, et de Michel Bernard, sous-préfet de Reims.

Pour tout renseignement complémentaire, prière de contacter l’association Edmond Marin la Meslée :
Tel 06 41 81 22 11.


Le Cahier des As Oubliés de 14-18 N°2 : Donnez des aéroplanes à la France

Le cahier n°2
Après le Cahier des As Oubliés de 14-18 N°1  » Le concours d’aviation militaire de 1911«  paru à l’automne 2012,  le N°2 « Donnez des aéroplanes à La France. 1912-1913 » est désormais disponible. Quant au N° 3 « L’aviation aux manœuvres d’avant-guerre. 1910-1913 » il ne devrait plus tarder à être publié. Viendront ensuite le n°4 « 1914 : L’aviation entre en guerre » et le n°5 « Célestin Pégoud, « Roi du ciel » et Premier AS »
Ces cahiers sont édités trois fois par an complémentairement au site internet  :  http://www.asoublies1418.fr
Vous pouvez commander chacun des 5 numéros au tarif de 15 euros port compris (France métropolitaine) auprès de Claude Thollon-Pommerol . 
Quatre pages de chaque numéro et le bulletin de commande sont disponible sur le site les « As » oubliés de 14-18. Histoire de l’aviation française de la 1ere guerre mondiale : http://www.asoublies1418.fr 
Le N°2 comporte 70 pages, 21 x 29,7 cm, 45 illustrations
Offset, dos carré cousu, couverture souple pelliculée couleur
Table des matières du cahier n°2 :
L’année 1912 se prépare en 1911

Lois des 29 et 30 mars 1912

Les premières escadrilles

Rapport du Colonel Hirschauer

L’esprit de bouton

L’organisation des escadrilles de réserve

Un mort de plus est un mort de trop

Le retour de la Souscription nationale

Bilan de la souscription en 1912

La polémique

La réponse du ministre M. Noulens

Les avions de la souscription achetés en 1913

Organisation de l’Aéronautique militaire en décembre 1912

Les avions blindés

La milice des aviateurs

Bureau de l’Aéroclub de Normandie en 1932

Bureau_de_Aeroclub_de_Normandie_1932

Bureau de l’aéroclub de Normandie 1932 ©Bétrancourt

Nous en savons maintenant un peu plus sur l’origine de cette photo faisant partie des album de Jean Bétrancourt  qui fut vice-président de l’Aéroclub de Normandie et qu’Alain Bétrancourt, son petit fils a la gentillesse de nous faire partager.

L'air 12-1932©Michel Barrière

L’air 12-1932©Michel Barrière

Il y a 80 ans, elle fut publiée dans le numéro spécial paru en décembre 1932 de la revue mensuelle « l’Air » ,  édité pour le 13ème Salon international de l’Aéronautique de 1932 à Paris. Ce gros numéro spécial comprend un « chapitre » sur l’aviation privée avec une liste de très brèves monographies des principaux aéro-clubs et une ou deux photos des présidents ou fondateurs. Le grand format de la revue est la raison de l’image tronquée de la couverture. Voici l’article concernant l’Aéroclub de Normandie :

« Il y a deux ans (1930) Rouen ne possédait ni terrain, ni aménagements d’aucune sorte au point de vue aérien. aujourd’hui, l’Aéro-club de Normandie possède un FARMAN 200 triplace (F-ALPF), pour les baptêmes de l’air; un Farman 234 (F-ARLV) pour les rallyes; six avions privés, garés dans les installations édifiés par les soins du club sur l’aérodrome du Madrillet.
Depuis le 1er janvier jusqu’au 30 septembre 1932, 884 heures 30 de vol ont été totalisées par les trois avions du club avec 1753 atterrissages. Dix-neuf élèves ont été brevetés. Si l’on ajoute les heures de vols des avions privés on dépasse 2000 heures. Le nombre des baptêmes s’élève à 1917. Dans le tour de France de l’Union des Pilotes Civil l’équipage composé de (Jean) Bétrancourt et (Émile) Antérion a fini premier ex æquo. (Jean) Horlaville se classa dixième sur trente dans le Rallye d’Auvergne. Les avions ont participé à toutes les manifestations de la région. A la grande fête du 26 juin purent prendre part trente avions. »

legende_bureau_ACN_1932

On peut  d’ailleurs noter  quelques erreurs dans l’orthographe des noms, donc sont debout de gauche à droite :

Marcel LAIGNÉ trésorier adjoint, Émile ANTÉRION secrétaire adjoint, René CANO assesseur, Jean BÉTRANCOURT trésorier et Henri DUVAL,
et assis de gauche à droite :

Dr Robert DELABOST assesseur, René AUBIN Vice-président, Louis ANTIER président, Julien LUFBERY président d’honneur, Jean HORLAVILLE secrétaire général de l’Aéroclub de Normandie.

Les membres du bureau de L’aéroclub de Normandie posent dans le hangar de l’Aéroclub de Normandie au terrain de Rouen- Le Madrillet devant le CAUDRON 232 – F-AJZI qui sera détruit en 1934 dans un accident.

Caudron 232 F-AJZI de l'Aéroclub de Normandie en 1930 © Alain Bétrancourt

Caudron 232 F-AJZI de l’Aéroclub de Normandie en 1930 © Alain Bétrancourt

Jean Bétrancourt fut vainqueur du premier tour de France en compagnie d’Émile Antérion en 1932 et du second en 1933 avec Henri Duval sur le Farman 234 (F-ARLV)


Source des informations :
Alain Bétrancourt, petit fils de Jean Bétrancourt.
François-Xavier Bibert : http://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fichiers/BA%20122_Souvenirs_fichiers/Betrancourt.htm
Michel Léveillard
Pierre-François Mary
Michel Barriere : www.crezan.net

Nouvelle tour de contrôle de Pointe à Pitre

Nouveau bloc technique de Pointe-à-Pitre (TFFR) ©Jean-Charles Tempier

Dans la nuit du 19 au 20 novembre 2012 a été mis en service le Nouveau Bloc Technique de l’Organisme de Contrôle de Pointe-à-Pitre Le Raizet (SNA Antilles-Guyane). Toute une série d’opérations planifiées a permis la transition des anciennes installations vers les nouvelles.
Presque trois fois plus haute que l’ancienne la  nouvelle vigie est équipée de sept positions de travail d’où les contrôleurs d’aérodrome,  ont une visibilité complète sur tout l’aéroport.
En 2011, cet organisme a enregistré 46 000 mouvements IFR et 43 000 mouvements VFR.
Ce nouveau bâtiment regroupe également le bureau régional d’information et d’assistance aux vols chargé de fournir l’information aéronautique et d’assurer les inspections de la piste et des taxiways, le bloc technique chargé de la maintenance des équipements techniques des services du contrôle aérien et des aides de la navigation aérienne sur l’aéroport et dans la région, ainsi que la centrale électrique assurant le secours énergétique de l’ensemble des installations de la navigation aérienne.

François Denhaut : Créateur d’hydravions

 François DENHAUT
inventeur de l’hydravion à coque
L’association « Mémoires de l’hydraviation », avec l’aide de la « Mission Mémoire de l’aviation civile », a réalisé une exposition « François Denhaut créateur d’hydravions » qui sera présentée dans le hall de la DGAC du 20 novembre au 13 décembre 2012.
L’association « Les Rétro-planes d’Argenteuil » présente une maquette de Donnet Lévêque ainsi que des photos concernant leurs 22 ans de travail pour la reconstruction d’un Donnet Lévêque modèle C.
Conférence le vendredi 30 novembre 2012 (salle de conférence de la DGAC) de 14 à 18 h. dépêchez vous il reste encore quelques places. Le nombre de places étant limité il est indispensable de s’inscrire au préalable pour cette manifestation par mail :
memoireshydraviation@free.fr
– François Denhaut (M. Frédéric Gravier )
– Le rôle des redans (M. Pascal Parpaite)
– La fabrication des hydravions à Argenteuil (M. Robert Montdargent)
– Les hydravions Lioré et Olivier (M. Gérard Bousquet)

Visites de 9 h à 18 h les jours ouvrables 

50 rue Henry Farman Paris 15e.
Accès : héliport d’Issy les Moulineaux , tram Henri Farman (et contourner le bâtiment) ou Métro Balard (marche de 400 m, direction Aquaboulevard puis à droite en contournant l’héliport) ; parking payant un peu plus loin
.


Roy Grinell : Peintre des AS

ROY GRINELL

Peintre des AS
Scénariste et dessinateur : ROY GRINELL

Les peintures de ce grand artiste de l’aviation mondialement connu, méritaient bien ce beau livre bilingue.
Roy Grinnell est né le 6 juillet 1933 à Santa Barbara, en Californie. Aussi loin qu’il s’en souvienne, il a toujours aimé dessiner des avions. Diplômé de la Santa Barbara High School, Roy décida de s’enrôler dans la Marine où il fut stationné sur l’île de Guam. Peu de temps après, il suivit les cours de l’Art Center School of Design de Los Angeles où il obtint un diplôme avec mention. Il emménagea alors à New York pour être, pendant plusieurs années,  illustrateur sur Madison Avenue avant de s’est installer en artiste free-lance.
Roy Grinnell est un artiste à part. D’abord parce que ses peintures sur l’Ouest sauvage rappellent les plus grands peintres américains comme Frédéric Remington. Mais surtout parce que Roy a un talent pour faire revivre des scènes de combat aérien. C’est pour cette raison qu’il a été choisi comme peintre officiel de l’AFAA, l’American Fighter Aces Association qui regroupe les pilotes américains ayant obtenu le titre d’As au combat de la Première guerre mondiale à la guerre du Vietnam. Et il réalisa à ce titre près de 50 peintures originales qui lui vaudront de nombreux prix, et le privilège de voir ses toiles exposées dans de nombreux musées comme le Museum of Flight de Seattle, le Musée National de l’U.S. Air Force de Dayton, ou encore dans des collections personnelles comme celle de Georges Lucas.
Ce livre permet, pour la première fois, de regrouper les plus beaux travaux de ce peintre passionné.

Collection GRAND ANGLE
ROY GRINNELL PEINTRE DES AS
Scénariste et Dessinateur :
ROY GRINNEL
Parution le 21 novembre 2012
29 cm x 29 cm 196 pages
Code Hachette : 5899166
ISBN : 978-2-81892-246-0
Prix 35,00 €
Copyright : ROY GRINNELL © Grand Angle pour Bamboo Édition 2012 – Roy GRINNELL , Roy GRINNELL
Roy Grinell : http://www.roygrinnell.com/


Max Holste MH-52 F-BEEM

Max Holste MH-52 F-BEEM ©Jacques Hémet
Juste après la seconde guerre mondiale, Max Holste  ancien ingénieur de la société Amiot décida de participer au programme d’état pour définir un avion de tourisme, ce programme initié par le régime de Vichy avait survécu à la libération
Max Holste conçut le MH-52 et construit le prototype avec l’aide de quelques amis en 200 jours. Il s’agissait d’un avion bi-triplace aux lignes modernes monoplan à ailes basses, à cabine fermée accessible par des portes, train tricycle et empennage bi-dérive, équipé d’un moteur Renault 4Pei de 140 ch. le premier vol eu lieu à Laval le 23 juillet 1945.
En février 1946 le MH-52 immatriculé F-BBBH participa, à Marignane au concours d’avion de tourisme qu’il perdit sur le fil face au Nord 1200 « Norécrin »
Les établissement Borel (Laval) lancèrent  ce qu’il espérait être une première série de 12 exemplaires, mais elle s’arrêta. Par superstition le n°13 fut remplacé par le MH-53.01à train classique (F-BEEU) à moteur « Gipsy » livré en juillet 1948 et détruit dans un accident en 1976.
Sur ces 12 MH-52 je m’intéresserai en particulier au F-BEEM qu’on voit ici sur la photo prise en 1954 par Jacques Hémet sur le terrain de Toulouse Lasbordes. Grâce à Jacques Carlier qui a travaillé sur la serie à l’époque, nous apprenons que cet avion fut enregistré sur le registre de la DGAC pour la première fois le 22 juin 1948 par les établissements Borel. Il vola tout d’abord avec un moteur » Gipsy Major » de 120ch et reçut ensuite pour essai un moteur en étoile Mathis 7 Gr de 170 ch entrainant un hélice tripale. Ce groupe moteur se révélant inutilisable notamment à cause de ses caprices de démarrage, le F-BEEM retrouva son moteur initial mais il fut détruit le 30 novembre 1963 et radié du registre de la DGAC le 28 octobre 1966.
le 26 juin 1948 il est acheté par la société Laroques frères à Montauban. On le retrouve donc à ToulouseLasbordes, propriété de l’aéroclub de Languedoc du 29 avril 1953 au 23 mai 1954 date à laquelle l’aéroclub Clement Ader de Muret en fait l’acquisition. Pour finir l’Aéroclub air france basé à Toussusle-Noble sera son dernier propriétaire à partir du 8 mars 1960.
Au début des années 2000, deux MH-52 auraient survécu dont le n°4 F-BEAC devenu F-AZCR, restauré en  2002 par l’association Méca Passion à Laval et propriété de Jean-Pierre Sauval, premier président de la Fédération Française des Avions de Collection.
Caractéristiques du Max Holste MH-52
Envergure 9,95 m
Longueur 7,35 m
Poids à vide 470 KG
Poids en charge 750 kg
Moteur Renault 4 Pei ou de Havilland « Gipsy Major de 140 ch
Vitesse maximale 215 km/h
Vitesse de croisière 190 km/h
Distance franchissable 1000 km  


Sources des information :
Jacques Hemet
Jacques Carlier
Fana de l’aviation n°428 de juillet 2005

POTEZ 600 F-ANUX

Potez 600 de l'Aéroclub du Languedoc ©Jacques Hémet

Potez 600 de l’aéro-club du Languedoc ©Jacques Hémet

Cette photo du Potez 600 (n°3873)  fut prise par Jacques Hémet entre 1954 et 1957 devant les hangars de l’ Aéroclub du Languedoc à Toulouse-Lasbordes. Le pilote situé derrière le F était  pharmacien à Toulouse et peut être le propriétaire de l’avion à cette époque. Si vous reconnaissez la personne n’hésitez pas à me contacter.

Cet appareil datant des années 1930,  immatriculé à l’origine F-ANUX, est passé depuis certaines modifications sous une une immatriculation en F-P  définissant les avions avec un Certificat de Navigabilité Restreint d’Aéronef (CRNA) : F-PNUX. Le F-PNUX est désormais équipé d’un moteur Continental, de freins et d’une roulette de queue.
Voici une partie de son histoire que l’on peut suivre grâce au registre de la DGAC,  l’Aero Club du Perigord à Perigueux l’achète le 16/8/35 et  l’Aero Club de Cholet en février 1937, ensuite il passe entre les mains de l’Aéroclub de Loire Atlantique (Nantes 02/08/49) puis de l’Aéroclub de régional de Caen (Caen-Carpiquet 23/02/53). Etienne Mourgans de Marmande en sera propriétaire à partir du 27 décembre 1955. En 1958, l’avion poursuit sa vie à l’Aéroclub les Ailes Toulousaines (Toulouse Lasbordes 03/03/1958).

Ensuite, Il a appartenu à l’aéroclub de Castelenau-Magnoac à partir du 07 avril 1964 puis à André Matougui à dater du 07 juin 1991.  Depuis le 09 juin 2006, il appartient à Michel Besancenot qui le fait voler au sein de l’Association de Constructeurs Amateur et Pilotes Audois (ACAPA) à Carcassonne tout comme le Potez 60 F-PRYP.


Sources des informations :
Jacques Hémet
Registre DGAC : http://www.immat.aviation-civile.gouv.fr
ACAPA : http://acapa11.free.fr


Georges Madon et le Racer Arnoux « Simplex »

Georges Félix Madon devant le racer Arnoux « Simplex » 1922 (collection privée Massimiliano De Antoni)

Massimiliano De Antoni, un ami qui va chaque semaine à la brocante de Turin y trouve parfois quelques trésors photographiques concernant l’aviation française et souhaite vous les faire partager. Il s’agit ici de Georges Félix Madon as de la 1ere guerre mondiale avec 41 victoires qui pose devant le racer futuriste Arnoux »Simplex » par Carmier doté d’un moteur Hispano-Suiza de 320 Cv conçu pour la coupe Deutsch de la Meurthe de 1922 . La vision du pilote vers l’avant et vers le bas est sérieusement handicapée par le radiateur Lamblin qui est perché au dessus du fuselage et par la très grande surface de l’aile. L’avion fut détruit dans un accident le 24 septembre  quelques jours avant la course, blessant légèrement son pilote Georges Félix Madon.


Georges Félix Madon devant le racer Arnoux « Simplex » 1922 (collection privée Massimiliano De Antoni)

Sources des informations :
Aeroforum : http://www.aerostories.org/~aeroforums/forumhist/index.php
Phillipe Ballarini posmaster d’Aerostories : http://aerostories2.free.fr/
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org
History of the flying wing : http://www.century-of-flight.net/Aviation%20history/flying%20wings/europe_interwar.htm
Nurflugel.com : http://www.nurflugel.com/Nurflugel/Fauvel/arnoux.htm
Aviafrance : http://www.aviafrance.com/carmier-arnoux-simplex–aviation-france-9851.htm