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Le CEAM, créé à Reims, fête ses 80 ans !


Les six hangars en béton du groupe nord de la base aérienne 112 de Reims. Les deux hangars métalliques visibles à gauche abritent, pour le plus gros, le centre d’expériences aériennes militaires (hangar n° 4, futur HM7) et, pour le plus petit, l’Aéro-club de Champagne.©Frédéric Lafarge

C’est le lundi 3 juin prochain que, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, en présence du général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’Armée de l’air, l’Armée de l’air célèbrera en grande pompe le 80eanniversaire de l’une de ses plus prestigieuses unités : le centre d’expériences aériennes militaires. L’occasion de rappeler les toutes premières années d’existence de cette célèbre unité et de se remémorer que c’est en Champagne, plus précisément à Reims, sur la base aérienne 112, qu’elle fut créée, au tout début des années trente.
Aménagé au milieu des années vingt pour abriter un régiment d’aviation à trois groupes (le 12e régiment d’aviation de bombardement de jour, future 12eescadre de bombardement), l’aérodrome militaire de Reims, entré en service fin 1928 et officiellement dénommé « base aérienne n° 112 » le 1eravril 1933, voit le 1er juillet de la même année une deuxième unité prendre ses quartiers sur son sol. Ce jour-là nait en effet le « centre d’expériences aériennes militaires ».
Signé du ministre de l’Air, l’arrêté du 26 avril 1933 créant le « CEAM 381 » stipule que ce centre, rattaché à la 12e escadre de bombardement pour son administration, sera commandé par un officier général ou supérieur relevant directement du ministre. Treize appareils seront affectés à ce centre dont les effectifs provisoires seront de cinq officiers, d’un adjudant-chef, d’un adjudant, de six sergents-chefs et trois sergents, de seize sergents-chefs mécaniciens, de cinq caporaux-chefs et caporaux, de cinquante-huit soldats, de dix pilotes et de sept employés civils.
Quatre missions sont confiées à la jeune unité :
– fixer les conditions d’utilisation du matériel en service de manière à en tirer le meilleur rendement possible au combat ;
– rechercher par l’expérimentation aérienne l’adaptation permanente de la doctrine d’emploi tactique des petites unités à l’évolution technique du matériel ;
– contribuer, en liaison avec les états-majors, à l’élaboration de la doctrine d’emploi stratégique des forces aériennes ;
– proposer à l’état-major des améliorations possibles et souhaitables des matériels en service et aussi des fiches-programmes relatives aux matériels futurs.
Organisé en escadrilles correspondant chacune à l’une des grandes spécialisations de l’Armée de l’air naissante – le renseignement, le bombardement et la chasse –, le CEAM dispose pour sa logistique d’un organisme commun s’appuyant sur les moyens dont dispose la base aérienne de Reims : la section des moyens généraux.
Par la suite seront créées au sein du CEAM une escadrille de vol rasant, une section d’étude en vol des appareils de radionavigation et une section de détection électromagnétique ; fin 1934, une section d’autogires Lioré-et-Olivier C-30 lui sera affectée.

L’un des autogires mis en œuvre par le centre d’expériences aériennes militaires, photographié à l’intérieur de l’un des hangars de la base aérienne 112 de Reims ©Frédéric Lafarge
Le centre installera son état-major en ville, rue de Neufchâtel, tandis que ses avions prendront place sur la base aérienne, à l’intérieur de l’un des hangars du groupe ouest, le hangar n° 4 (futur hangar HM 7), que ne tardera pas à libérer la 23e escadrille de chasse de nuit, transférée à Chartres.
Le choix du terrain d’aviation de Reims s’explique par l’existence d’une importante place militaire où caserne une unité motorisée : la 1re division légère mécanique. Par ailleurs, outre le fait d’être située à proximité des vastes camps militaires de Tahure, de Châlons et de Sissonne, la Cité des Sacres permet des liaisons faciles avec la capitale, distante de cent quarante kilomètres seulement. Enfin, la base aérienne est sur le point d’héberger une escadre de chasse en plus de la 12e escadre de bombardement (la future 4e escadre aérienne), d’où une possibilité de mise en application immédiate en unité des méthodes et procédures qui seront élaborées par le centre d’expériences. Il est à noter qu’un officier de cavalerie de la 1reDLM, observateur en avion, sera en permanence détaché auprès du CEAM en qualité d’adjoint au commandant de l’escadrille de renseignement, chargé des liaisons d’une part avec les unités de cavalerie motorisées ou mécanisées et, d’autre part, avec celles de chars de combat.
Quelques années après sa création, parmi les nombreuses missions qui lui incombent, le CEAM aura à réaliser la « montée météo », vol quotidien consistant à observer si la structure des systèmes nuageux rencontrés correspond bien à la prévision météorologique réalisée sous forme de coupe verticale. Le général de brigade aérienne Marcel Tétu obtiendra à cet effet la mise à disposition d’un ballon captif qui, installé à quelques kilomètres au nord de l’aérodrome, sera monté jusqu’à ce qu’il dépasse la couche nuageuse chaque fois que celle-ci le permettra ; l’avion météorologique pourra alors décoller, déterminer le sens et la force du vent à diverses altitudes et se servir de ce point de repère dont la position est parfaitement connue pour faire sa percée – c’est-à-dire passer sous la couche nuageuse – et rejoindre le terrain.
L’une des dates marquantes dans l’histoire de la BA 112 sera, le 16 février 1939, l’arrivée à Reims des deux premiers Curtiss H-75, chasseurs de construction américaine affectés à l’escadrille SPA 67 du groupe de chasse I/5 (que commande alors le lieutenant Jean-Mary Accart) ; ils y seront évalués et testés en relation avec les spécialistes du centre d’expériences aériennes militaire dans le but d’établir le manuel d’utilisation de cet avion dont l’Armée de l’air attend beaucoup et qui, d’ici à l’été, aura totalement équipé les huit escadrilles composant les 5e et 4e escadres aériennes stationnées à Reims.
A la déclaration de guerre, le centre d’expériences aériennes militaires (qui, à lui seul, aura en compte, à cette date, plus d’une cinquantaine d’appareils), se repliera sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy.
Auteur : Frédéric Lafarge, ancien conservateur du Musée de la BA 112 et de l’Aéronautique locale (Reims), chargé de relations publiques et délégué au patrimoine historique de la base aérienne 102 « Capitaine Georges Guynemer » de Dijon. Mai 2013.


Potez 567 de la marine aux couleurs de Vichy

Potez 567 Marine @Jacques Hémet
Voici encore une photo de la collection personnelle de Jacques Hémet, il s’agit d’un Potez 567 de la Marine aux couleurs de Vichy (bandes rouges et jaunes sur les capots moteur et la dérive). Il s’agit d’un triplace de remorquage de cible équipé de 2 moteurs Potez 9Eo de 240 CV construit à 22 exemplaires pour  la Marine Nationale.
Pour la date, si l’on se réfère au « Camouflage et marques » n°1 d’Aero Editions » la photo aurait été prise entre juin et décembre 1941 (selon les circulaires officielles…mais l’écart entre les circulaires et leur application est parfois grand…).
le lieu de prise de vue n’est pas connu malgré un première indication selon laquelle la phot aurait été prise à Damas. En effet Remi Baudru, un expert D’Aéroforums argumente pour dire que  le château d’eau et les bâtiments visibles sur cette vue ne collent pas avec avec d’autres photos du terrain de Damas.

Meeting exceptionnel à Salon de Provence pour les 60 ans de la PAF

Découvrez la première bande-annonce officielle du film sur la patrouille réalisé par Eric Magnan.

Le dimanche 26 mai 2013 de 10h00 à 18h00 aura lieu un meeting aérien exceptionnel gratuit ouvert au public (100 000 spectateurs attendus) sur la base aérienne de Salon de Provence où la Patrouille de France est stationnée depuis 1964
L’ensemble des patrouilles Européennes sera présente en l’honneur des 60 ans de la PAF. Vous pourrez voir les Red Arrows britanniques, les Frecce Tricolori italiens, la Patrouille Suisse, les Iskri polonais, les Red Devils belges, les Aguilas espagnols et les Kril Oluje croates sont déjà annoncés. Il faudra peut être s’attendre à d’autres surprises comme la marche verte marocaine ou la patrouille russe Striji sur Mig 29

Ce superbe plateau sera complété par des présentations  de l’Armée de l’Air tel que le « Rafale Solo Display » et deux Mirage 2000 en présentation tactique.  Vous pourrez aussi voir le « duo », élaboré par l’Equipe de Voltige (EVAA) sous la direction artistique de la chorégraphe Kitsou Dubois. L’Aviation Légère de l’Armée de Terre présentera deux EC665 Tigre en simultanée. Une large exposition statique compétera le show aérien.
Et bien sur la PAF clôturera ce meeting de la façon la plus élégante dont elle est capable

Durant l’année dernière, Eric Magnan et l’équipe d’Airborne Film ont filmé la Patrouille de France afin de réaliser un film pour ses 60 ans. Le DVD sera très bientôt disponible.

Source :
http://www.60ansdelapaf.fr/ 
http://www.patrouilledefrance.fr 
http://airbornefilms.fr/


Exposition de photographies de la Donation Couzinet à La Roche-sur-Yon 21 mai-31 août

René Couzinet et Jean Mermoz devant l’Arc-en-Ciel AMRY Donation René Couzinet
 L’aventure de l’« Arc-en-Ciel »
1928 – 1933

Exposition de photographies de la donation Couzinet
21 mai – 31 août
La Roche-sur-Yon
Rue du vieux marché et place de la vieille horloge

René Couzinet est né le 20 juillet 1904 à Saint-Martin-des-Noyers.
En 1921, il entre à l’École des arts et métiers d’Angers dont il sort diplômé en 1924. Puis il fait Sup’Aéro et débute son service militaire au Bourget. C‘est à ce moment qu’il trace les plans de son premier avion qu’il baptise « Arc-en-Ciel ».
Le 7 mai 1928, l’« Arc-en-Ciel » décolle pour la première fois de l’aérodrome d’Orly lors d’un nouveau vol d’essai. L’appareil s’écrase sous les yeux de René Couzinet.
Le deuxième « Arc-en-Ciel » est détruit par un incendie en février 1930.
Le troisième « Arc-en-Ciel » est assemblé au début de 1932 et des vols d’essai ont lieu pendant l’année.
Enfin, le 7 janvier 1933, l’« Arc-en-Ciel » décolle du Bourget. Le 16 janvier l’appareil effectue la traversée de l’Atlantique Sud de Saint-Louis du Sénégal à Natal (Brésil) avec six personnes à bord (dont Mermoz, le pilote, et Couzinet, le constructeur).
Le 17 janvier, l’appareil se pose à Rio de Janeiro, puis le 22 à Buenos Aires. Une foule immense acclame l’équipage.
Le 21 mai, l’appareil est de retour au Bourget. L’exploit est salué par le public et la presse internationale.
Du 21 mai au 31 août – Exposition rue du vieux marché et place de la vieille horloge.
La Maison Renaissance est ouverte du lundi au samedi de 15 h à 18 h, en juillet et en août, sur rendez-vous pour les autres périodes.
Ouverture exceptionnelle de la maison Renaissance les 24 et 25 mai de 10 h à 18 h.
La Ville de La Roche-sur-Yon est dépositaire depuis 1985 de la donation Couzinet, constituée des archives de l’entreprise Avions René Couzinet et d’objets et de photographies présentés à la maison Renaissance (salle René Couzinet, au 1er étage).
Contact : 
service Histoire, archives, patrimoine – 02 51 47 48 27

Aviation : Un siècle de conquêtes

AVIATION

Un siècle de conquêtes R.G. GRANT  

Grâce à cet ouvrage luxueux, revivez l’épopée teintée de triomphes et de tragédies mais toujours fabuleuse de la conquête du ciel par l’Homme. Vous y découvrirez l’histoire de la réussite technologique la plus exceptionnelle du siècle dernier qui se poursuit encore de nos jours : le vol sur en aéronef.
Le texte est richement illustré par de très nombreuses images d’archives et des photographies magnifiques. Les différents chapitres du livre  rendent hommage au courage et aux efforts des pionniers et aux entreprises qui ont inauguré ce premier siècle d’aviation.
Tout au long de votre lecture vous découvrirez des avions mythiques comme le Spirit of Saint-Louis, le Boeing 747, la Caravelle, le Concorde , le mirage 2000 sans oublier l’A380. Bien sûr, vous pourrez relire l’histoire des grands événements comme la 1ère traversée de la Manche par Louis Blériot le 25 juillet 1909 ou celle de l’Atlantique par Charles Lindbergh, en 1927, la guerre aéronavale en 1939-1945, le franchissement du mur du son en 1947, les premiers missiles en 1950, les attentats du 11 septembre 2001, mais aussi la conquête de l’Espace du premier vol orbital à la navette spatiale.
Cet ouvrage rend aussi hommage aux nombreuses personnalités, qui en marquant l’histoire de l’aviation, ont fait rêver des nations entières : les frères Wright, Louis Blériot, Henri Farman, Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry, Jacqueline Auriol et plus récemment Jeanna Yeager et Dick Rutan où encore Steve Fosset.
À la fin de chaque chapitre des fiches techniques (moteur, envergure, longueur, vitesse maxi) offrent un panorama varié sur les types d’avions en rapport avec le sujet abordé que ce soit les avions des pionniers, les avions militaires, les hydravions, les hélicoptères, les premiers avions commerciaux ou avions de lignes modernes. Cette 4eme édition du livre intègre, entre autres, des informations sur la politique spatiale américaine de Barack Obama et le saut depuis l’espace de l’autrichien Félix Baumgartner, le 14 octobre 2012.  

  • Aviation, un siècle de conquête
  • Auteur : R-G Grant
  • Traducteurs : Jean-Pierre Dauliac et Patrick Facon
  • Consultant :Pierre Bénichou 
  • Editeur : SELECTION DU READER’S DIGEST
  • Ouvrage relié
  • 452 pages
  • Plus de 2 500 photos et illustrations en couleur
  • 25,7 x 29,8 cm.
  • 44.95 €
  • ISBN : 978-2-7098-2509-2
  • Parution : 7 mai 2013

Le Bleriot-Spad F-AIEM de la CIDNA en Syrie

Blériot-SPAD F-AIEM CIDNA Syrie ©Jacques Hémet

Nous sommes au début des années 30, en escale à Alep en Syrie sur la ligne Paris-Beyrouth de la CIDNA. Ce Blériot-Spad 56 F-AIEM est l’un des six exemplaires construits pour la Compagnie Internationale de Navigation Aérienne (CIDNA), il est équipé d’un moteur Jupiter 9Ac de 420 CV. Le F-AIEM évoluera de la version 56-3 à 56-5 (1er vol en 1928) qui est une version mixte cargo/passagers dotée d’une cabine de quatre places et d’un compartiment pouvant recevoir deux passagers supplémentaires ou du fret.

Blériot-SPAD F-AIEM CIDNA Syrie ©Jacques Hémet

La Compagnie internationale de navigation aérienne (CIDNA) est crée en 1925, elle succède à la la Compagnie franco-roumaine de navigation aérienne, elle même crée en 1920 Au debut des années trente, elle était l’une des 4 principales compagnies aériennes assurant le transport de passagers avec Air union, Air Orient, et les lignes Farman.  Sous le gouvernement Daladier et suite à la loi votée par le parlement, ces quatre compagnies fusionnent pour donner naissance à Air France le 7 octobre 1933.  

Blériot-SPAD F-AIEM CIDNA Syrie ©Jacques Hémet

A lire :

Sources :


L’aéronautique militaire française outre-mer 1911-1939


L’aéronautique militaire française outre-mer
1911-1939
Jean-Baptiste Manchon
Préface de Jacques Fremeaux
Si le champ de l’aviation civile outre-mer est un domaine aujourd’hui bien connu, l’étude de l’aviation militaire reste presque inexplorée. Ainsi, Jean-Baptiste Manchon nous propose un ouvrage inédit sur l’évolution de l’aviation militaire française : il nous donne à comprendre les raisons qui ont poussé l’aéronautique militaire française déployée outre-mer à passer d’une aviation de domination, vouée au contrôle et à l’aménagement des territoires coloniaux, vers un une aviation de défense et de protection. Une étude qui ne néglige pas les réalités humaines puisqu’il nous livre notamment une description très vivante de l’existence des équipages. Ce livre est la version publiée de sa thèse de doctorat, préparé sous la direction du Professeur Jacques Frémeaux à l’université Paris-Sorbonne. et soutenue le 18 décembre 2008; le texte original de 1085 pages a été revu et resserré afin de répondre aux impératifs de l’édition. L’ouvrage original est conservé et consultable au fichier central des thèses et aux bibliothèques de la Sorbonne, du Service historique de la Défense et du centre des archives d’outre mer.

En voici le texte de la 4eme de couverture :

« Durant les dernières années de la Belle Époque, alors même que l’aviation militaire n’en était qu’à ses débuts en France, plusieurs territoires de l’Empire connurent des essais d’implantation aéronautique. Parfois infructueux, ils montrent cependant l’engouement généralisé que suscita alors l’apparition de l’aéroplane. Ces tâtonnements amenèrent la création d’une aviation coloniale militaire en Afrique du Nord, mais le déclenchement de la Grande Guerre mit fin à l’expérience. La réapparition de l’aviation dans l’Empire résulta du développement des fronts périphériques à partir de 1916. Avec le retour à la paix, puis l’extension de l’aéronautique déployée outre-mer durant l’entre-deux-guerres, se constitua une véritable aviation aux colonies, dévolue à l’aménagement et au contrôle des territoires de l’Empire. Toutefois, la montée des périls en Europe et en Extrême-Orient dans la seconde moitié des années 1930, amena l’aéronautique française déployée outre-mer à évoluer pour devenir un véritable outil de défense, c’est-à-dire une aviation impériale. »
Jean-Baptiste Manchon

Docteur en Histoire de l’université Paris-Sorbonne, Jean-Baptiste Manchon est spécialiste de l’histoire de l’aéronautique. 
Il enseigne au lycée Stanislas à Paris

date de parution : 26/04/2013
16x24cm, 800 pages
200 photos, 10 cartes
ISBN : 978-2-84050-867-0
26 €
Les Presses Universitaires Paris Sorbonne : http://pups.paris-sorbonne.fr

Le Musée Clin d’Ailes fête ses 10 ans ! par Pascal Kümmerling

 Le Musée Clin d’ailes situé sur l’aérodrome de Payerne, fête cette année ses 10 ans et plus de 100’000 visiteurs. Une journée est organisée à cet effet le :

Samedi 27 avril 2013 entre 10h00 et 17h00

Des démonstrations et animations sont programmées toute la journée au musée. Le clou du programme sera la présentation en vol du PC-7 Team de nos Forces aériennes ainsi que le vernissage du nouveau livre « PC-7 TEAM BACKSTAGE ».
 

Suite à ce vernissage, les pilotes du team dédicaceront leur livre.

Petite restauration entre 11h00 et 15h00.

Notre patrimoine :

L’intérieur du musée ©Pascal Kümmerling

Quel que soit les expositions et les lieux qui les accueillent, notre société ne peut vivre, sans son histoire passée ou présente. Nous avons, en Suisse, de la chance de pouvoir compter sur un bon nombre de passionnés qui ont pour but de faire connaître le patrimoine aéronautique nationale, mais aussi international.  Imaginé, par les anciens de la cinquième escadrille et les membres d’ Espace Passion  (qui organise notamment des vols en Hunter et en Mirage IIIDS) sous la Présidence de l’ancien Pilote et Spationaute Claude Nicollier, le Musée de l’Aviation Militaire de Payerne, sous le nom de « Clin d’Ailes » est ouvert au public.
                                                   
Vénérables Vampire et Venom et bien sûr les Hunter et Mirage, superbes produits de l’évolution de l’aérodynamique des jets militaires entre les années cinquante et soixante, symboles de la transition du subsonique (ou tout juste supersonique, avec un peu de volonté).

Mais Clin d’Ailes est aussi un lieu de rencontre, un lieu pour apprendre, un cadre attrayant pour réunions, conférences, forums, échange d’idées, partage d’images et d’émotions. Clin d’Ailes n’est pas un Musée au sens habituel du terme, mais un cadre qui vit, qui rayonne, qui inspire. Rattaché à la base aérienne la plus active de notre pays, il constitue un trait d’union entre nos Forces aériennes et le public, un lieu de transition entre le passé et le futur. Il est l’expression des valeurs auxquelles ses créateurs croient très fortement et qu’ils veulent partager avec vous.

Source : article de Pascal Kümmerling sur Avia News.


Meeting de La ferté Alais 2013 : Le temps des hélices

©Romain Hugault
18 et 19 mai 2013
Le 23 septembre 1913, l’aviateur Roland Garros traversait la méditerranée à bord d’un Morane H. Parti de Fréjus, il se posait 7h30 plus tard à Bizerte en Tunisie. À l’occasion des 100 ans de la première traversée de la Méditerranée par Roland Garros, le Morane H s’invite au meeting aérien de la Ferté-Alais du 18 au 19 mai 2013.

 
L’Amicale Jean-Baptiste Salis pour cette 41ème édition de son meeting aérien qui se déroule sur le champ d’aviation de Cerny La Ferté-Alais, mettra tout particulièrement en avant son Morane H, machine remarquable pour son époque tant par sa conception que par ses performances, qui permit à Roland Garros d’être le premier aviateur à traverser la Méditerranée par la voie des airs.
Cette année encore le programme sera intense :

  • Le matin, possibilité de baptêmes de l’air avec le vénérable Junkers Ju-52, le  monomoteur Antonov An-2 et le Stinson Reliant.
  • Dédicace des dessinateurs de BD aéronautique les plus réputés, dont Romain Hugault, auteur de l’affiche 2013.
  • Voyage dans l’histoire de l’aviation avec une exposition historique et bien d’autres animations.
  • Enfin un plateau d’avions de collection exceptionnels, que le public pourra approcher toute la matinée, faisant la joie des passionnés et des photographes.


À partir de 13h, le spectacle aérien commenté par Bernard Chabbert, entraînera petits et grands à la découverte du monde de l’aviation, des débuts héroïques des pionniers jusqu’aux avions d’armes les plus modernes en passant par les chasseurs de la première et de la Seconde guerre mondiale… Sans oublier les « limousines de l’air » des années 1930.

Comme par le passé, les Warbirds seront nombreux dans le ciel de l’Essonne et les légendes volantes ne seront pas oubliées avec les chasseurs de la Première Guerre mondiale (SE-5a, Fokker D-VII), mais aussi les avions mythiques qui ont marqué l’histoire de notre aviation (Blériot XI, Morane H, Morane 138, Caudron Luciole).

La participation active des Armées sera également assurée à travers la patrouille de France, l’aéronavale avec ses Rafales et ses Super Étendard, ainsi que l’équipe de voltige de l’armée de l’air.

Un plateau de rêve !

Le plus important meeting aérien d’Europe  avec sa pyrotechnie, son habillage musical et sa sono surround…

Informations pratiques :
L’aérodrome de Cerny/La Ferté-Alais sera ouvert au public samedi 18 et dimanche 19 mai de 7h30 à 18h30.
Pour un accès plus rapide : pré-vente des billets sur francebillet.com ou ticketnet.fr

Le tour d’Europe insolite de trois étudiants ingénieurs SUPAERO et ENSICA




Trois étudiants ingénieurs des formations SUPAERO et ENSICA de l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE) décolleront le 21 avril prochain de l’aérodrome de Lasbordes à Toulouse pour un tour d’Europe. Leur défi : promouvoir leur formation d’ingénieurs auprès des étudiants des meilleures universités européennes spécialisées dans l’aéronautique et l’espace. Leur moyen de déplacement : un avion TB20 de 5 places qu’ils piloteront eux-mêmes.
Les étudiants vont parcourir 2200 kms en 6 jours. Trois étapes sont prévues : l’Université Polytechnique de Milan en Italie, l’Université Technique de Munich en Allemagne et l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne en Suisse. 
En inscrivant leur aventure dans le cadre d’une démarche originale, Manon, Benjamin et Paul poursuivent un objectif très simple : susciter chez leurs homologues européens le désir de venir étudier un an ou plus à l’ISAE. Les trois étudiants mettront en avant l’excellence des formations dispensées à l’ISAE, la qualité de vie des deux campus de l’Institut et la richesse de la vie associative et sportive. 
Passionnés d’aéronautique, les étudiants seront, à tour de rôle, eux-mêmes aux commandes de l’avion appartenant à la flotte de l’Institut, sous l’œil bienveillant d’un instructeur chevronné.
L’objectif de convaincre les étudiants européens qu’un passage à l’ISAE s’impose quand on souhaite se spécialiser dans l’aéronautique et l’espace, s’accompagne d’un autre objectif à caractère scientifique. 
Les étudiants vont en effet saisir l’opportunité de ce voyage pour effectuer des mesures de paramètres physiologiques lors du vol. Les données recueillies alimenteront un projet de recherche mené par les étudiants dans le cadre de leur formation. L’objectif est également de contribuer à une recherche conduite par des enseignements-chercheurs de l’ISAE sur le comportement des pilotes selon les différentes phases d’un vol. Les étudiants vont ainsi contribuer à l’étude de la relation homme-machine dans le cadre de ce projet inédit. Une motivation supplémentaire pour mener à bien ce défi.

Pour suivre leur aventure
 
Départ le dimanche 21 avril 2013, aérodrome de Lasbordes à Balma – avenue Jean-René Lagassehangar de l’ISAE (horaire à confirmer). 
Retrouvez leur aventure en direct et en images :

Escale au Musée Régional de l’Air d’Angers du « Grand tour de l’ouest en Roulotte »


L’Aéro-Club de France et L’association « Le Sabot et la Plume » présentent

Du 23 au 28 avril, le Musée régional de l’air d’Angers
(Maine et Loire) accueille l’association dans le cadre
du voyage en roulotte dans tout le Grand Ouest.

L’association et ses missions
 :

Née en juillet 2007, l’association « Le Sabot et la Plume » utilise un cheval comme animal fédérateur pour éveiller les jeunes aux joies de l’écriture et de la lecture, lutter contre le décrochage scolaire et l’illettrisme, tout en stimulant chez eux l’intérêt pour notre patrimoine et pour l’émerveillement.

Clémence de Villecourt, passionnée par l’aéronautique, est Présidente de l’association. Pour la mise en œuvre de ce projet, elle est accompagnée d’une quinzaine de bénévoles. L’idée est de passer dans 100 villes-étapes grâce à la roulotte, transformée en musée itinérant de l’histoire de l’aviation, tractée par trois chevaux de trait, parcourant entre 15 et 30 km par jour à 8 km/h.


L’occasion de découvrir à la fois :
– une exposition itinérante sur le thème de l’aéropostale et l’aviation,

- une malle aux trésors pour que les jeunes puissent s’exprimer,

– « Le Grand Livre du Voyage » qui s’écrit au fur et à mesure que les chevaux avancent… 
Une aventure hors du commun :

L’association, depuis un mois, s’est lancée dans le
« Grand Tour de l’Ouest 2013, en roulotte et en 180 
jours », un voyage qui passera par Paris en juin, au
 musée du Bourget.
 Ce voyage culturel, historique, éducatif et 
pédagogique apporte aux différents publics un regard
 sur un siècle de progrès et d’inventivité.
 
Pourquoi Le Musée régional de l’air d’Angers ?
 
Le musée est un lieu de mémoire et de sauvegarde du
 patrimoine aéronautique. Grâce à cette étape, les 
passionnés de l’histoire de l’aviation et les « veilleurs »
 de l’histoire aéronautique vont pouvoir se rencontrer
et échanger autour de rencontres-conférences et 
débats.

Source des informations :
Le site officiel de l’association : le-sabot-et-la-plume.wix.com/201
Le blog du Grand Tour de l’Ouest 2013 : lesabotetlaplume.blogspot.fr
Le Musée Régional de l’Air D’Angers : http://www.musee-aviation-angers.fr/


Les Envols : Jacques Henri Lartigue et les débuts de l’aviation

Photographie Jacques Henri Lartigue / «15 janvier 1911.
Issy-les-Moulineaux.  Mahieu sur Henri Farman et un Blériot XI »
/ © Ministère de la Culture – France / AAJHL
Les Envols : Jacques Henri Lartigue et les débuts de l’aviation
Mercredi 24 avril au Dimanche 28 juillet
Musée de la carte à jouer Issy-les-Moulineaux
Du mercredi 24 avril au dimanche 28 juillet, Issy-les-Moulineaux dévoile une exposition consacrée à
un grand photographe, Jacques Henri Lartigue. Passionné par les débuts de l’aviation, il est venu à
Issy entre 1907 et 1912 pour photographier les performances audacieuses et spectaculaires qui s’y
déroulaient.

Au-delà de cette évocation du glorieux passé isséen, l’exposition présente l’objet de curiosité qu’est alors l’aviation naissante. Les clichés nous font découvrir des engins volants en tous genres (aéroplanes, dirigeables et « aviettes ») ainsi que les essais de décollage de Gabriel Voisin et d’Alberto Santos-Dumont, qui témoignent de l’aspect inventif de leurs tentatives de vol.
Les exploits et les prouesses sont régulièrement rapportés dans les journaux. C’est ce qui amène Jacques Henri Lartigue à vendre ses premiers clichés à la presse ; par exemple, l’« extraordinaire virage de Roland Garros sur Blériot XI, à Issy-les-Moulineaux le 15 mai 1911», reproduit en première page de La Vie au Grand Air dans son numéro du 10 février 1912, témoigne de cette conquête de l’air. Plusieurs de ses escapades isséennes sont par ailleurs mentionnées dans ses agendas de 1911 et 1912.
Issu de la grande bourgeoisie parisienne, amateur de divertissements et lui-même sportif assidu, il porte un intérêt soutenu aux sports mécaniques, symboles de vitesse et de nouveauté. Il évolue avec aisance dans ce monde où les héros sont en même temps les inventeurs, les ingénieurs et les pilotes de leurs machines. Les compétitions qu’ils se disputent et les records qu’ils remportent suscitent son
enthousiasme d’enfant et de jeune homme. Ce sont autant de prétextes à une apologie visuelle du mouvement – sujet qui retient toute son attention de photographe. Telles sont les approches que l’exposition se propose de privilégier dans une œuvre qui couvre presque un siècle. Elles font écho au regard tour à tour curieux, ébloui, admiratif de ce personnage qui, depuis son premier appareil reçu à l’âge de huit ans, pratique la photographie en amateur peu soucieux des convenances. En outre, témoins de son univers, ces clichés illustrent cette grande épopée.
Cette exposition, réalisée avec l’Association des Amis de Jacques Henri Lartigue / Ministère de la Culture –France, s’accompagne d’un riche programme d’animations et de conférences.

Photographie Jacques Henri Lartigue / «1910. Janvier.
Paris – Issy les Moulineaux, Henry Farman sur son
nouveau biplan à ailerons arrières.» / © Ministère de
la Culture – France / AAJHL
 EXPOSITION : 
« Les Envols : Jacques Henri Lartigue et les débuts de l’aviation » du mercredi 24 avril au dimanche 28 juillet au Musée Français de la Carte à Jouer (16 rue Auguste Gervais) et Galerie d’Histoire de la Ville- Issy-les-Moulineaux.

CONFERENCES :
Jacques Henri Lartigue (1894-1986), une vie en images
Jeudi 16 mai 2013, à 18h30
Conférence par Selma Zarhloul, Association des Amis de Jacques Henri Lartigue (Donation Jacques Henri Lartigue) / Ministère de la Culture

Né dans un milieu privilégié, préservé des vicissitudes du quotidien, Lartigue a la prescience de vivre des moments exceptionnels voués à disparaître. Dès lors, il va mettre tout en oeuvre afin de garder la trace de ces instants de vie. Il nourrit ainsi une oeuvre protéiforme – à travers la peinture, l’écriture et la photographie entre autres – qui parcourt le vingtième siècle. Une œuvre solaire obéissant à une seule injonction : capturer la beauté !

Jacques Henri Lartigue, peintre et photographe au cœur des années folles
Jeudi 20 juin 2013, à 18h30
Conférence par Anne-Laure Sol, Conservateur du Musée d’art et d’histoire Louis Senlecq – Centre d’Art Jacques Henri Lartigue (L’Isle-Adam)

Dans le tourbillon des années folles qu’il vit intensément, la peinture est invoquée par Jacques Henri
Lartigue comme un troisième médium – après le journal intime (ses fameux agendas) et la photographie -pour tenter d’endiguer la marche des années.
Après quelques leçons à l’Académie Julian, il se met à peindre avec la même boulimie qu’il photographie ou écrit.