Archives mensuelles : avril, 2009

DOUGLAS AD-4NA SKYRAIDER F-AZED

Skyraider F-AZED à Vitry en Artois en 1988 ©Xavier Cotton

Nous sommes au meeting de Vitry en Artois en 1988, L’énorme Skyraider (F-AZED cn 126922 construit en 1960) de l’amicale Jean Baptiste Salis met en route son moteur Wright R 3350 de 2800 ch, dommage il manque le bruit et l’odeur d’huile. Ce Skyraider est le dernier gros monomoteur d’attaque à hélice. en 1985, Jean Salis dénicha au Gabon deux Skyraider (je me rapelle encore de leur escale sur le terrain de Rouen-Boos). Il furent immatriculé F-AZED et F-AZDP. En 1991 Le F-AZED fut revendu à la Fighter Collection basée à Duxford et est toujours présenté en meeting sous l’immatriculation G-RAID. Le F-AZDP est toujours un élément important de l’ AJBS.Vous trouverez quelques informations supplémentaires sur le site : http://www.warbirdregistry.org/a1registry/a1-126922.html

Nord 1002 F-BAUB du SALS

Nord 1002 F-BAUB (collection privée Michel Léveillard)

Ce Nord 1002 a été pris en photo en 1948 sur le terrain de Rouen-Rouvray (dit Le Madrillet) ou il était assez souvent de passage. Grâce aux quelques informations de Michel, les fins limiers du forum d’Aerostories ont pu mettre en évidence que cet avion ne pouvait être que le F-BAUB (n°118) immatriculé le 3 mai 1946 basé à Lognes-Emerainville (LFPL) au nom du Service de l’Aviation Légère et Sportive (SALS). A partir du 29 août 1949 il est prêtê avec un total de 367 heurs de vol de centre national de Saint-Yan (LFLN)  son Certificat de Navigabilité (CdN) fut radié  sur place le 17 mai 1955 (environ 480 heures) A la libération le Nord 1000 fut conçu à partir du Messerchmitt 108 Taifun , cette version était équipée d’un moteur Argus AS-10C, elle fut suivie par le Nord 1001 qui reçu un moteur Renault 6Q11 (sens de rotation gauche) et le Nord 1002 équipé d’un Renault 6Q10 (sens de rotation droite).
Une partie des sources historiques sur les Nord 1002 provient de l’article signé par Jacques Chillon dans le Trait d’Union n°208 de Mars-Avril 2003.
Je vous conseille le  nouveau site de Jacques Strübi qui nous explique comment du Messerschmitt BF108 on est arrivé jusqu’au Nord 1002 :
http://sites.google.com/site/messerschmittbf108nord1002/home

Source des informations :
Le ailes d’une administrations  Vital Ferry et Pierre Laroua
Bleu Ciel éditions


Le Rondone F4 de nos jours

Rondone F4 n°19 F-PGTU ©Vincent Daudon

 

A Chavenenay ce 31 mars 2009, le Rondone F4 de Bruno Mazet profite des derniers rayons du soleil. Merci à Vincent Daudon pour cette photo.
Basé aux Mureaux, Bruno a acheté cet avion à Jacky Raussin qui après deux ans de travail a fait renaître l’appareil qui avait brûlé dans le hangar de Persant Beaumont le 20 février 1996 (voir info pilote n°540 de mars 2001 et les cahiers du RSA n°239 ). A cette date il était bleu.
Le premier propriétaire est monsieur Lignel (avions Lignel de la Société Française de Constructions Aéronautiques), puis en juin 1971 Henri Dietrich (pilote de chasse qui a abattu en 1940 grâce a son Bloch 152 cinq avions allemands dont deux Me 109).
Il a été acheté après l’incendie le 28 février 1997, pour le prix du moteur un C90 de 90ch (23 000 francs). L’épave a été vendu ou donné à Jacky qui l’a peint en blanc. Son moteur actuel est un Rolls Royce 0.200 de 100ch, ses 4 cylindres à plat explique la forme du capot moteur. Grâce à sa consommation horaire (22 litres/heure), et à ses deux réservoirs (avant 65 litres et arrière 55 litres), le Rondone F4 dispose d’une autonomie de 5 heures de vol.
Voici ses performances relevées au cours des années :
1971 255 km/h a 2550 tr/mn
1978 250 km/h a 2500 tr/mn
1983 220 km/h a 2400 tr/mn (hélice RATIER)
vitesse max actuelle 270 km/h au badin a 2850 tr/mn (hélice EVRA)
vitesse relevée après un vol triangulaire avec une mesure faite au GPS : 225km/h – 265 km/h – 270 km/h soit une moyenne de 255 km/h

Rondone F4 n°19 F-PGTU  le 24 août 2014 à Saint-Quentin©Xavier Cotton

Nord 1002 du SFASA

Nord 1002 Pont Saint Vincent 1957 (collection privée Jacques Hémet)

Nous sommes en 1957, ce Nord 1002 est prêt pour le décollage à Pont Saint Vincent (centre de vol à voile). Il est équipé d’un moteur Renault 6Q10 (sens de rotation à droite). Cet avion qui appartenait au Service de la Formation Aéronautique et des Sports Aériens (SFASA) faisait la liaison entre les différents centres nationaux. Je vous conseil le nouveau site de Jacques Srübi qui nous explique comment du Messerschmitt BF108 on est arrivé jusqu’au Nord 1002 :
http://sites.google.com/site/messerschmittbf108nord1002/home.


Beech 200 à Calais

(photo collection privée Xavier Cotton)

Juillet 1988, Un agent de la chambre de Commerce de Calais fait le plein de Kérosène de ce Beech King Air 200 (F-GHOA cn BB-121) contruit en 1976

DC3 ZS-EYO

DC3 ZS-EYO (collection privée Jacques Hémet)
Ce DC3 immatriculé ZS-EYO a comme beaucoup de DC3 une très longue histoire. sous cette immatriculation il appartenait à Air Cape en Afrique du Sud depuis mai 1970, il fut ensuite racheté le 27 septembre 1984 par Hémet Exploration et immatriculé F-ODQL. Suite à un moteur droit cassé, Il est abandonné à Tamanrasset puis en 1989 , il est racheté et ramené en France par Gibert Vila en 1989 qui le fait immatriculer F-GILV.
Depuis le 27 mars 2006, Il est exposé en extérieur au Malta Aviation Museum en attente de restauration.

HR100 à moteur Continental « Tiara »

HR100/285 F-BXGH à moteur Continental « TIARA » ©Xavier Cotton

Ce Robin HR100-285C (F-BXGH cn517) à moteur Continental « Tiara » a été pris en photo sur la parking de Montpellier-Fréjorgues (LFMT) réservé au SFACT (Service de Formation Aéronautique et du Contrôle Technique). Cet avion qui servait de formation de base aux élèves pilote de ligne est un quadriplace, équipé d’un moteur TIARA de 6 cylindres développant 285 Cv. Celui-ci consommait 60l/h, ce qui facilitait le calcul de consommation. La transmission était équipée d’un réducteur 1/2 ce qui nécessitait une hélice tripale. Ce moteur à injection avait deux pompes électriques, une à basse pression et l’autre à haute pression, chacune de ces pompes avaient elles-mêmes deux positions. Suivre la check-list point par point était indispensable si on ne voulait pas rater le démarrage, d’ailleurs le règlement du SFACT obligeait la présence d’une personne extérieur avec un extincteur en cas de retour de flamme. A chaud, la consigne était de ne pas arrêter le moteur pour changer d’élève car sinon nous étions bon pour manger au restaurant de l’aérodrome escale et attendre deux heures que le moteur refroidisse.

Un Concorde va revoler

(photo collection privée Xavier Cotton)

Le Musée de l’Air et de l’Espace a annoncé hier que  » le Concorde F-BTSD Sierra Delta, remis au musée par Air France après son dernier vol commercial, et arrivé au Bourget par ses propres moyens le 14 juin 2003 allait reprendre les airs. » Pour Fêter les 40 ans de Concorde ce vol aura lieu le 16 juin 2009 à 10h00, avec franchissement du mur du son au large de l’Irlande et retour à 12h00 à Paris-Le Bourget.
Pour plus d’informations allez sur le site du MAE lire cet article : http://www.mae.org/concorde-40-ans/refaire-voler-concorde.html