Archives mensuelles : juin, 2015

Histoire du GLAM

Histoire du GLAM
Groupe de Liaisons Aérienne Ministérielles
Des ailes au service de l’État
Alain Bévillard
Pour des raisons de discrétion dans l’action politique mais aussi pour assurer un maximum de sécurité dans les voyages des présidents, ministres ou secrétaires d’États, le GLAM (Groupe de liaisons aériennes ministérielles) a offert, de 1940 à 1995, une disponibilité de tous les instants. Il a garanti les libertés de manœuvre et de réactivité indispensables au bon fonctionnement de l’État français.

Dans cet ouvrage dévoilant plus d’une centaine d’anecdotes inconnues du grand public, Alain Bévillard nous emmène au cœur de cette unité dédiée au transport des plus hautes autorités de l’État. Rendant hommage à ses serviteurs dévoués, navigants, mécaniciens ou personnels administratifs, tous professionnels de haut niveau, il permet de saisir les valeurs exceptionnelles des équipages d’avions et d’hélicoptères au fil des années.


Un seul mot d’ordre vaut pour tous au travers des décennies : réussir la mission !
L’auteur :
Alain BÉVILLARD, général de corps aérien, titulaire de la croix d’officier de la Légion d’honneur, de commandeur dans l’Ordre national du Mérite, de la médaille de l’aéronautique, totalise 7 000 heures de vol, notamment sur N2501, Transall C160, Mystère XX, Falcon 50 et Falcon 900. De 1986 à 1988, il a commandé le GLAM, unité dédiée au transport des plus hautes autorités de l’état et a été le pilote du Président de la République française, François Miterrand et de Jacques Chirac, alors premier minsitre.
Il a déjà publié la Saga du transport aérien militaire français, de Kolwezi à Masar-e-Sharif et de Port au- Prince à Dumont-D’Urville (l’Esprit du livre, 2008)

Titre : Histoire du GLAM Des ailes au service de l’État
Auteur : BÉVILLARD Alain
Editeur : Editions Privat
Format : 15 x 22 cm, broché
Nombre de pages : 540 pages, 1 cahier quadrichromie de 16 pages
ISBN : 978-2-7089-9262-7
Prix Unitaire : 20€


André Turcat

 André Turcat
Biographie
Pierre Sparaco
André Turcat, né le 23 octobre 1921 à Marseille, est l’un des plus grands pilotes d’essais envol. Diplômé de l’École Polytechnique, il a acquis une notoriété exceptionnelle dès le début de sa carrière grâce aux records mondiaux des démonstrateurs technologiques Gerfaut et Griffon, puis dans les années 1970 et 1980 en qualité de directeur des essais de Concorde. C’est une personnalité rare, pluridisciplinaire, qui a marqué son temps. « Rien ne le destinait pourtant à embrasser une carrière de pilote, et moins encore à prendre place dans le cockpit d’appareils à la pointe du progrès (…), à battre des records mondiaux, à recevoir le prestigieux Harmon Trophy américain des mains de Richard Nixon en 1959 et, plus tard, à prendre les commandes de Concorde. Mais ce ne fut là qu’un début, une première vie (…) son parcours est unique. Et son CV pourrait avoir été rédigé par Jacques Prévert. »
Cet ouvrage retrace minutieusement ses vies multiples, sa longue carrière, au terme de plusieurs dizaines d’entretiens en tête à tête avec Pierre Sparaco, au cours desquels André Turcat a révélé beaucoup de lui-même, même si l’homme ne se « livre » pas facilement. L’ensemble compose un portrait qui souligne la complexité et la richesse tant du personnage que de l’homme public qu’il a été et demeure aujourd’hui.
Le premier vol du Concorde eut lieu à l’aéroport de Toulouse – Blagnac, le 2 mars 1969.
L’Auteur :
Pierre Sparaco est membre de l’Académie de l’air et de l’espace, journaliste, éditorialiste et écrivain. Il a été président de l’Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’espace, a reçu le Decade of Excellence Award de la Royal Aeronautical Society britannique, le prestigieux Lyman Award américain pour l’ensemble de sa carrière et le Grand Prix 2006 de l’Aéro-Club de France « pour l’ensemble de son œuvre ». Pierre Sparaco a signé une vingtaine de livres dont un Concorde qui a reçu le Prix Guynemer. Il a publié début 2012 une autobiographie consacrée à ses 50 années de journalisme aéronautique.
Auteur : SPARACO Pierre
Éditeur : Éditions Privat
Date de parution : 11-06-2015
ISBN : 978-2-7089-9254-2
Prix Unitaire : 12,50€

Amicale du Super Constellation & Fondation du Patrimoine

Super Constellation F-BGNJ ©Romain Salerno
La Fondation du Patrimoine des Pays de la Loire s’’allie à l’Amicale du Super Constellation pour récolter vos dons en vue de la restauration du Super Constellation F-BGNJ de Nantes. Désormais, vous pouvez vous aussi participer à la restauration du F-BGNJ en envoyant vos dons via la fondation du patrimoine directement depuis le site internet : 
ou par chèque en téléchargeant et en renvoyant le bulletin de souscription : 
 Les travaux financés par vos dons porteront, entre autres, sur: 
– la réfection complète de la sellerie des 4 sièges du cockpit
– la réfection de 10 fauteuils passagers (banquette double) 
– le remplacement des pneus du train principal 
– la réfection complète des revêtements de sol du fuselage 
 Les dons ouvrent droit à une réduction d’’impôts de 66% pour les particuliers ou de 75% pour les particuliers à l’’impôt sur la fortune et de 60% pour les entreprises* . 
* dans la limite de 20% du revenu imposable pour les particuliers et de 5% du chiffre d’affaires pour les entreprises. 
Créée par la loi du 2 juillet 1996 et reconnue d’’utilité publique, la Fondation du Patrimoine est le premier organisme national privé indépendant qui vise à promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine non protégé par l’État. La Fondation du Patrimoine est une organisation décentralisée. Son action s’appuie sur un réseau de délégués départementaux et régionaux, tous bénévoles. 
Apportez votre soutien à la Fondation du Patrimoine pour la sauvegarde du Super Constellation F-BGNJ et profitez d’’une réduction d’impôt !
Amicale du Super Constellation
124 rue de l’aviation
44340 BOUGUENAIS
http://superconstallation-nantes.fr
contact@superconstellation-nantes.fr

SUKHOÏ SU-26 HA-HUR

Sukkoi SU26 HA-HUR de SKYBOX ©Xavier Cotton
A l’occasion du championnat de France de Voltige aérienne qui se déroule  cette semaine à Épernay-Plivot,j ‘ai pu voir dans un hangar  ce Sukhoï SU-26  (s/n 3-09) immatriculé HA-HUR. Il appartient à la société Skybox-France (http://www.skybox-france.fr/) dont Frédéric Chesneau est le gérant, celle ci est spécialisée dans les présentations en meeting et baptême de voltige aérienne sur EXTRA 300 LP

Caractéristiques :
    Moteur : Vedeneyev 14PF 9 cylindre en étoile à carburateur
    Puissance : 400 cv
    Envergure : 7.80 ml
    Hauteur : 2.78 m
    Fuselage : Tubulaire acier
    Aile : Aluminium et matériaux composite
    VNE : 450 km/h
    Poids : 670 Kg
    Accélération : +12g / -8g


RAFU 27 Mémoires par Paul Bomel

Cet article est paru initialement sur le Site COCARDES : http://www.cocardes.com/2015/06/rafu-27-memoires.html et c’est avec l’accord  de son auteur  Hervé Brun que je le reproduis dans son intégralité.

Voilà bien un livre original à plus d’un titre !

Paul BOMEL est pilote. Avec près de 11500 heures de vol, il a un carnet de vol plus que bien rempli, majoritairement comme pilote privé. Atteint d’une DMLA, Paul perd progressivement la vue et ne peut plus piloter depuis quelques années déjà. Aux demandes répétées de sa famille sur sa vie aéronautique, Paul a souhaité répondre par écrit, avec un livre autobiographique de 400 pages pleines de souvenirs très détaillés. C’est même à se demander si Paul n’a pas tenu un journal quotidien de toute sa vie aéronautique tant le texte est précis et ponctué d’anecdotes.
Quasiment la moitié de cet ouvrage est consacrée à la carrière militaire de l’auteur et à son cursus pour devenir pilote militaire d’hélicoptère. Son instruction est passée par Meknès, Aulnat, Marrakech et Chambéry. Il a ensuite été affecté à Boufarik où un accident a mis fin à cette carrière militaire. Ce livre est un témoignage rare par tous les renseignements donnés sur la formation d’un pilote d’hélicoptère dans les années 50. L’ouvrage se lit bien, et je remercie ce Monsieur pour son geste désintéressé d’avoir mis ce livre gratuitement à disposition de tous les internautes sur la page: 
N’hésitez pas à télécharger le livre, le lire et laisser un commentaire à son auteur !

Attention téléchargement gratuit ne signifie pas libre. La gratuité ne supprime pas l’existence de droits d’auteur.

RVB

4e de couverture :

Breveté pilote privé à 17 ans, engagé dans l’Armée de l’Air à 18,
Paul Bomel a commencé sa formation de pilote militaire sur avion North American T6 puis a participé à la guerre d’Algérie sur hélicoptère Sikorsky H34 avant d’être réformé pour raison
médicale.
Parallèlement à une carrière professionnelle bien remplie, il a gardé le contact avec l’aviation au sein de divers aéroclubs où il a été successivement « simple » pilote, puis instructeur et testeur.
Il s’est par ailleurs fortement engagé comme dirigeant d’aéro-club, au Comité Régional Aéronautique Rhône-Alpes et à la Fédération Nationale Aéronautique.
Après 11 432 heures de vol, Paul Bomel a arrêté sa carrière aéronautique en 2009 alors que la DMLA
commençait à le priver de la vue.
« Papa, nous savons combien de temps tu as consacré à l’aviation, mais nous ne connaissons que peu de choses de ta vie aéronautique ».
Cette remarque de sa fille Isabelle l’a incité à entreprendre la rédaction de cet ouvrage.

Diamond DA50 Turbine

DA50-JP7 OE-VLS avec une turbine AAI-450-S au Salon du Bourget 2015 ©Xavier Cotton
Le concept d’un DA50 équipé d’une Turbine a été présenté  pour la première fois à l’AERO Friedrichshafen de 2013. Le Diamond DA50-JP7  qu’on a pu voir en statique au Salon du Bourget 2015 est équipé d’une turbine AI-450-S de 465 CV qui  est produite par le société ukrainienne Motor Sich en collaboration avec la société Ivchenko-progress. Son premier vol a eu lieu 19 janvier 2015 à Wiener Neustadt (Autriche). Le pilote d’essais était Christian Dries, CEO de Diamond Aircraft, assisté de Ingmar Mayerbuch, Chef pilote d’essais en place co-pilote. La réaction de Christian Dries après le premier vol : ‘’ Cet appareil ainsi motorisé est déjà presque une fusée. »
La Turbine AI-450S est particulièrement économe aux altitudes moyennes, consommant 20% de carburant de moins que ses concurrentes équivalentes. Grâce à une double gestion électronique (Dual FADEC) et un système de backup mécanique, elle est très simple à utiliser. Il suffit de presser un bouton pour la démarrer.
Cet appareil, pouvant emmener jusqu’à 7 personnes, sera proposé à l’avenir en deux versions . En version Tundra, il sera équipé de grosses roues et d’un train robuste afin de décoller et d’atterrir depuis des terrains sommaires. La deuxième version sera pour l’usage privé et l’école et privilégiera les performances. Le DA50-JP7 Turboprop est conçu pour des régions avec un climat sévère allant de -50°C à +50°C. Sa certification, prévu à la mi- ou fin 2016,

Découvrez sur Youtube  la vidéo du premier vol du DA50-JP7


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LeRoy Lutz, un pilote américain, mourut héroïquement le 22 juin 1944 en France…

… et inspira un roman 70 ans plus tard.

Voici quelques années, alors que je traversai la Flathead Valley du Montana, je m’arrêtai pour visiter le charmant musée de Ninepipes, près de Ronan. Là, quelque part entre des photographies du 19e siècle, des objets artisanaux, des armes diverses, de vieux outils et quelques toiles de Charles Russel, mon attention fut attirée par une lettre exposée dans une petite vitrine. Elle avait été envoyée en 1947 de Mardeuil, près d’Epernay, et était adressée aux parents d’un pilote américain qui s’était tué là-bas le 22 juin 1944. Son nom était LeRoy Lutz, et il avait sacrifié sa vie pour éviter que son P-38 Lightning, touché peu auparavant par la DCA allemande et presque incontrôlable, ne pique sur une maison. Il aurait pu sauter en parachute quelques secondes auparavant, mais il ne voulait pas risquer de causer la mort de plusieurs civils.
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Lt. Leroy F. Lutz, Lockheed Lightning P-38 J “Jack The Ripper” 434th Fighter Squadron, 479th Fighter Group Photo : © Lutz-Maddock family – with courtesy http://www.littlefriends.co.uk (Peter Randall)

En quittant les lieux, alors que je conduisais le long de cette large vallée, entourée des deux côtés par les Montagnes Rocheuses, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ce jeune pilote qui avait quitté sa famille, ces paysages magnifiques et un monde en paix pour aller risquer sa vie de l’autre côté de l’océan dans un conflit qui ne menaçait alors qu’indirectement son pays, les Etats-Unis.
Y avait-il là le début d’une histoire, était-ce l’amorce d’un roman ? Cette question a tourné longtemps dans ma tête, sans me mener nulle part. Il manquait quelque chose, un déclencheur pour aller plus loin. Et ce quelque chose m’est venu plusieurs années plus tard sous la forme d’une question toute simple: et si, aujourd’hui, quelqu’un héritait de la maison que l’aviateur avait épargnée, et découvrait ce qui s’était passé, ce qui signifierait la mise en évidence d’une connexion particulière entre cette personne et ce pilote, dans le temps et dans l’espace ? Et là, je compris que je tenais mon histoire. Hélène Marchal, ma narratrice, apprend que sa mère, âgée de 4 ans à l’époque, se trouvait dans cette maison. Et que sans le sacrifice de LeRoy Lutz, elle, Hélène, n’aurait pas pu naître. Elle lui doit la vie ! Elle décide alors de se rendre dans le Montana et reconstitue son parcours d’homme et de pilote. C’est La légende de Little Eagle.
A ce jour, comment la lettre mentionnée plus haut est arrivée dans le Montana demeure un mystère pour moi. LeRoy Lutz venait du Nebraska. Mais ce 22 avril 1944, il pilotait le Lucky Lady, l’avion d’un autre pilote de son groupe, Arnold Helding, qui venait lui du Montana. (Entre parenthèses, j’adore cette photo !)
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Lt. Arnold G. Helding, Lockheed Lightning P-38 J (s/n 43-28714) « Lucky Lady » 434th Fighter Squadron, 479th Fighter Group Photo : © Fred Hayner via Danny Morris – with courtesy http://www.littlefriends.co.uk (Peter Randall)

D’où une confusion qui perdura jusqu’au milieu des années 1990, quand le fils de LeRoy Lutz, Richard, noua un contact avec les autorités de Mardeuil. Lui et sa famille furent nommés citoyens d’honneur de la ville, qui avait érigé une stèle à la mémoire de son père, auquel elle rend honneur chaque année. Quand il apprit le comportement héroïque de son père, Richard Lutz déclara: « J’avais douze ans quand ma mère m’a dit que mon père avait été tué en France. J’ai toujours pensé qu’il était le pilote le plus courageux du monde. Mais maintenant, je le sais. »
En dehors des circonstances dans lequelles mon héro, le Premier lieutenant John Philip Garreau, meurt, il n’y a rien en commun entre lui et LeRoy Lutz dans mon roman. Mais il y a des connections particulières entre cette fiction et les faits historiques. Quelque temps après avoir publié ce roman, j’ai trouvé le numéro de téléphone d’André Mathy, un citoyen de Mardeuil qui – alors âgé de 13 ans – avait été témoin de l’accident de LeRoy Lutz et qui s’est efforcé durant plusieurs décennies de retrouver sa famille. Le lendemain du crash, André Mathy avait emprunté quelques outils à son oncle, un forgeron, et découpé sur le fuselage  la peinture illustrant le le nom de l’appareil. Il l’avait donné à Richard Lutz lorsque celui-ci était venu en France. André Mathy, âgé de 82 ans lorsque je l’avais appelé, fut ému d’apprendre que j’avais trouvé dans le Montana une lettre dont il savait qu’elle avait été écrite par le secrétaire de la mairie.
Entre temps, j’étais retourné dans le Montana pour effectuer des recherches dans les archives de l’Université de Missoula, et à Browning, sur la réserve indienne des Blackfeet, John Philip Garreau étant un très jeune indien fasciné par l’aviation et le ciel, qui se révèle brillant au combat et qui meurt de la même manière que LeRoy Lutz.
Quant à Arnold Helding, il est décédé dans le Montana en 2007 à l’âge de 92 ans. Si j’avais su alors qui il était et qu’il se trouvait encore en vie, j’aurais pu le rencontrer à Arlee, non loin du musée de Ninepipes. Il vit toutefois dans mon roman sous le nom de Harold Holding, un officier de l’USA Air Force que Hélène Marchal retrouve à Great Falls  – source précieuse pour reconstituer la vie de Johnny Garreau.
J’ai toujours aimé les avions, mais ils ne m’ont jamais vraiment passionné jusqu’à ce que j’écrive ce roman. Depuis lors, je reste empli d’admiration pour tous ces jeunes gens, ces pilotes américains qui s’étaient engagés comme volontaires dans le corps le plus dangereux de l’armée pour venir libérer l’Europe du nazisme. Et je trouve merveilleux que l’on puisse écrire de la fiction qui rejoint l’Histoire et la fait revivre. Ce n’est donc pas un hasard si je cite dans ce livre William Kittredge, un écrivain du Montana, sur le sens et l’importance des histoires – pourquoi nous en avons besoin, pourquoi elles sont importantes pour nous. Une histoire, dit-il, est quelque chose qui relie, qui éclaire. Elle peut aussi être, parfois, une source de guérison.
La légende de Little Eagle est disponible en versions numérique et imprimée en français et en anglais
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Hélicoptère PUMA

Puma DBQ du 4e RHFS de Pau ©Claude Le Bihan
Mon ami Claude Le Bihan qui capture en photo tout ce qui vole, m’a envoyé celle de ce Puma de passage à Saint Valery-Vittefleur. Cette machine est affectée au 4ème RHFS (Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales), basé à Pau.
Le Sud-Aviation SA.330 Puma est un hélicoptère de transport moyen civil et militaire français. Conçu par Sud-Aviation et développé par l’Aérospatiale dans les années 1960, il a été construit en collaboration avec Westland Helicopters. Le numéro de série de ce Puma est en bas du fuselage, sous le passage des portes du cargo, c’est le n° 1663 sur les 1687 exemplaires  qui ont étés construits.
Vitesse maximale : 257 km/h
Masse : 3 766 kg
Longueur : 18 m
Envergure : 15 m
Premier vol : 15 avril 1965
Distance franchissable : 780 km
Moteur : 2 Turbomeca Turmo III C4 de 1330 ch chacun

Un tour du monde pas comme les autres

Un tour du monde pas comme les autres
Des ailes pour la science
Clémentine Bacri et Adrien Normier


Point de départ de cet extraordinaire projet : l’envie d’un couple de trentenaires Clémentine Bacri, avocate et Adrien Normier, pilote de ligne, de parcourir le monde en avion ultra-léger tout en s’impliquant dans des expériences scientifiques locales nécessitant des relevés photographiques pris en vol.  En échange de leur service il demandent uniquement le gite et le couvert !
Traversant plus de cinquante pays
entre 2012 et 2013, Groenland, Canada, Pérou, Chili, Australie, ils ont rencontré et  partagé le quotidien et les attentes de personnages hauts en couleurs. 
Au cours des 60 000 km parcourus, survolant les montagnes, les volcans, les glaciers et les océans, ils ont eu une vision émerveillée du monde,  mais engagée grâce à leur  participation à une quinzaine de projets scientifiques qu’ils avaient choisis avant leur départ ou qui se sont décidés au fil de leur voyage par des rencontres impromptues.
Prospection archéologique, recensement de cétacés, réalisation de modèle 3D d’un volcan, mesures de dioxyde de soufre, découvertes de géoglyphes datés de 5000 ans, les missions scientifiques sont aussi variées que les paysages survolés. Véritable récit d’aventures, écrit avec humour, simplicité et même suspense, Des ailes pour la science régalera tout lecteur avide de voyages, de nature et de science.
L’expédition s’est faite sous le patronage de Pierre Léna, astrophysicien. 

On peut juste regretter qu’il n’y ait pas quelques pages supplémentaires rassemblant les plus belles photos prises en cours de voyage pour nous faire rêver encore plus, mais on peut espérer qu’un beau livre rassemblant ces photos soit bientôt édité.
Je suis impatient que le deuxième tome concernant l’Australie et l’Asie sorte au plus vite.

Clémentine Bacri est avocate aux Barreaux de Paris et du Luxembourg, elle a participé à des projets de défense des droits de l’homme en Amérique Latine.
Adrien Normier est diplômé en génie aéronautique et pilote de ligne. Il a réalisé plusieurs projets aéronautiques bénévoles pour des associations humanitaires en Afrique.

Auteurs : Clémentine Bacri et Adrien Normier
Éditeur : Éditions Le Pommier
Collection : Science vagabonde
Broché, 288 pages (135 x 200 mm) 
Prix : 20 €
ISBN/EAN : 978-2-7465-0919-1 / 9782746509191

Un EC 225 LP de passage à Reims-Prunay

EC 225 LP F-HLIS d’Airtelis à Reims Prunay ©François Pages
Mercredi 10 juin, cet EC 225 LP (F-HLIS) d’Airtelis était de passage sur la plateforme de Reims-Prunay. Airtelis est propriétaire de deux hélicoptères Eurocopter EC225 de la classe Super Puma/ Cougar. : le F-HLIS (C/N 2797)  et le F-HRLI  (C/N 2824). A savoir que depuis qu’Eurocopter est devenu Airbus Helicopter l’EC225 a été renommé H225L’H225 est un hélicoptères bi-turbine de la classe des 11 tonnes, et la version LP est le plus gros hélicoptère civil de France. Il permet le transport de charges à l’élingue allant jusqu’à 4,5 tonnes. Ce type d’hélicoptère est  parfaitement adapté à des interventions longues dans des zones difficilement accessibles grâce à sa capacité de vol stationnaire, à sa grande manœuvrabilité latérale, ainsi qu’à reculons. l’EC225 d’Airtelis peut dérouler 3 à 5 km de câbles d’une épaisseur de 1kg/m linéaire en une seule passe. 
Source des informations :

Little Jeanne change de robe

Curtiss P-40N-5CU « Little Jeanne » à La Ferté Alais 2015©Xavier Cotton
Le Curtiss P-40N-5CU « Little Jeanne » de France’s Flying Warbirds que vous avais présenté dans cet article du 3 mars 2011 a été présenté au meeeting de La Ferté Alais 2015 « Le temps des Hélices » organisé par l’Amicale Jean-Baptiste Salis (http://www.ajbs.fr/) dans ses nouvelles couleurs qui reprennent en partie la décoration des P-40 des Burma Banshees ( 80th Fighter Group  de l’USSAF) opérant en Birmanie 1944.
Sources des informations :

France’s Flying Warbirds : www.ffwm.fr
Info pilote juin 2015

Curtiss P-40N-5CU « Little Jeanne » à La Ferté Alais 2015©Xavier Cotton