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1er vol commercial entre Paris et Londres en Farman FF60 Goliath

Film d’animation 3d de présentation du Farman 60 Goliath réalisé en 2019 pour l’association Aériastory à l’occasion des célébrations du centenaire de l’aviation civile commerciale à Toussus-Le-Noble. ©Pierre-André Biron

Dérivé du bombardier F-50, le FF60 Goliath n°1 inaugure Le 8 février 1919 la première ligne aérienne reliant Paris (Toussus-le-Noble) à Londres (Kenley). le Farman Goliath devient ainsi le premier avion de transport civil français. Dès l’année suivante, il sera utilisé par de nombreuses compagnies aériennes.

Accompagné de son mécanicien Lhomdé, le lieutenant Lucien Bossoutrot pilote de chasse durant la Grande Guerre décolle peu avant midi de Toussus-le-Noble avec 12 passagers militaires à son bord. Bossoutrot à la réputation d’être un grand expert de la navigation « aux instruments », c’est-à-dire sans avoir de référence visuelle. la convention d’armistice n’autorisant pas encore les vols civils, les autorités britanniques avait imposé que l’équipage et les douze passagers portent une tenue militaire.

Vers 14H35 après un vol de deux heures trente-sept minutes l’appareil se pose sans encombre aux portes de Londres. Le lendemain, le 9 février, le vol retour fut exempt d’aléas comme à l’aller mais effectué à 110 Km/h à cause d’un vent contraire.

Cabine du Farman F60 Goliath F-HMFU exposée sur les champs élysées en octobre 2008 pour le centenaire du GIFAS ©Liliane Cotton

Caractéristique du Farman F-60 Goliath

  • Envergure : 26.5 m
  • Longueur : 15.10 m
  • Hauteur : 5 m
  • Masse en charge : 4770 kg
  • 2 moteurs Salmson en étoile de 260 ch
  • Vitesse maximale : 130 km/h
  • Plafond pratique : 4000 m
  • Distance franchissable : 400 km

Sources des informations :


Capotage sur la plage

Le Farman F.234 F-ALRV renversé sur la plage de Saint-Michel en Grève le 24/08/1932 ©Alain Betrancourt
Le Farman F.234 F-ALRV est très vite redressésur la plage de Saint-Michel en Grève le 24/08/1932 ©Alain Betrancourt

Louis Antier, le président de l’Aero-Club de Normandie, possède une maison de vacances à Trébeurden, le 24 août 1932, Jean Bétrancourt trésorier de l’ACN vient lui rendre visite avec le Farman F.234 de l’ACN sur le terrain de Saint Michel en Grève, créé en 1931 sur la plage qui est utilisé à marée basse. Louis Antier lui demande de faire un vol et lors de l’atterrissage une roue passe dans une flaque d’eau, faisant pivoter l’avion vers la mer où il touche un rouleau et capote; Louis Antier peut s’extraire de l’avion mais Jean Bétrancourt manque de se noyer.

Le Farman F.234 F-ALRV sur la plage de Saint-Michel en Grève le 24/08/1932 ©Alain Betrancourt
Le Farman F.234 F-ALRV est stabilisé en pylone sur la plage de Saint-Michel en Grève le 24/08/1932 ©Alain Betrancourt

Source des informations :

Alain Bétrancourt

Pierre-François Mary


Les premiers avions de l’Aéro-Club de Normandie

F234 F-ALRV Caudron Luciole F-AJZI Farman 200 F-ALPF et Potez 36 F-ALQT de l'aéroclub de Normandie

A Rouen , le 19 mai 1911, fut créé le l’Aéro-Club Rouennais (AcR) . Les fondateurs, bien que ne rejetant pas l’avion étaient tous des adeptes du ballon sphérique. Malgré tout l’article 2 de l’acte de création de l’AcR dit  » Cette société a pour but l’étude de tout ce qui concerne l’aéronautique & à la propagande du tourisme aérien sous toutes ses formes« . Le club ne possède alors ni terrain, ni hangar, ni aérostat.

Parmi les fondateurs du club, seuls Levindrey et Donnette ont une expérience de l’aérostation. Le premier a été aéronaute militaire et possède un brevet de pilote de ballon; on le retrouve quelques années auparavant faire des démonstrations de gymnaste accroché à un ballon; Donnette est un « publiciste » (éditorialiste, journaliste…) de Petit Quevilly (une rue à son nom) qui réalise de nombreuses ascensions dont il rend compte de manière très vivante dans le Journal de Rouen, mais il sera jamais breveté. Quant aux autres, Henri et Ernest Duval, Paul et Charles Claudel, Gaston et Georges Fleury, ce sont de jeunes héritiers de la petites bourgeoisie commerçante de Rouen – ils ont moins de trente ans. La plupart vont passer leur brevet d’aéronaute dans les mois qui suivent. Le club possédera quelques ballons. Passer à l’aéroplane leur paraît probablement une trop grande marche, mais il soutiendront Lefebvre dans ses travaux, tout comme la création éphémère du terrain de Bois-Cany, comme celle du terrain pérenne du Château-Blanc créé par la Mouette, et le Livre d’Or du club montre que les pilotes de passage sont presque toujours accueillis par un membre du club.

Levindrey et Donette quitte le bureau du club assez rapidement pour créer un « Aéro-Touriste Normand » qui perdurera dans l’entre-deux-guerres, mais les rapports semblent demeurer cordiaux entre les deux clubs.

Bien sûr en 1914,  alors que  la 1ere Guerre Mondiale se déclarait, l’AcR cessa toute activité, et ses membres furent mobilisés le 2 août. Mais dès 1919, l’Aéro-Club Rouennais reprit ses activités et se consacra à la création d’un vrai terrain d’aviation (voir la fiche « Rouen-Rouvray » de l’Atlas Historique des terrains d’aviation  de France métropolitaine 1919-1947)

Début septembre 1923, L‘Aéro-Club Rouennais (AcR) acquit son premier avion, un Caudron G III, celui fut baptisé le 30 septembre. Le Caudron G.III F-AFGH est en fait enregistré au nom de Ernest Duval (président), mais ce dernier n’aura jamais de brevet de pilote d’avion. L’avion fut surtout utilisé lors des meetings du Havre, d’Évreux ou de Forges les Eaux piloté par un certain Théry, et sera malheureusement détruit en mai de l’année suivante. est radié du registre en 10/1924.

 C’est le 7 juin 1928 que L’Aéro-Club Rouennais change de nom pour devenir l’Aéro-Club de Normandie (ACN), la parution au Journal officiel date du 12 juin 1928. Ce changement d’appellation entrait dans le cadre de la politique a long terme de l’aéro- club qui souhaitait obtenir  une reconnaissance d’utilité publique.

En 1930, le club prend en location « l’aérodrome », sur lequel il fait construire le hangar et un petit bâtiment « des pilotes », financés grâce aux subventions du conseil général. Le 5 octobre 1930 M. Laurent-Eynac vient inaugurer ce 1er hangar de l’Aéroclub de Normandie sur le terrain de Rouen-Rouvray. Le terrain d’aviation était ainsi nommé en souvenir d’une forêt domaniale de chênes rouvres située sur la commune de Saint-Étienne du Rouvray

Caudron C.232 F-AJZI de l'Aéroclub de Normandie

Dans son rapport moral sur l’activité de l’ACN en 1931 paru dans la revue annuelle de l’ACN  1932, Jean Horlaville secrétaire général  indique « Comme mon prédécesseur l’indiquait dans son rapport moral de l’année dernière : notre club se rendit acquéreur de deux appareils au cours de 1931 : un Caudron C.232, moteur Renault de 95 CV, ayant bénéficié des primes d’achat. Un Hanriot HD.14 moteur Renault de 80 CV, la cellule nous étant prêtée par le ministère de l’air et le moteur étant propriétaire de notre association. Le 1er fut convoyé par monsieur Laigné le 25 février, le deuxième fut ramené de Chartres également par monsieur Laigné le 5 avril« 

Le Caudron C.232 est immatriculé F-AJZI, il sera radié en novembre 1934

Revue aéroclub de Normandie 1931

Vous remarquerez les deux bandes peintes sur ces deux avions ; celle du bas était bleue et celle du haut était rouge, ces couleurs étant celles de Rouen (voir blason de la ville) adoptées par l’Aéroclub de Normandie sur sa revue.

Puis, le 5 avril 1931, le Hanriot HD 14 n°1011 immatriculé F-ALII à moteur rotatif arrive à son tour. Acheté par l’État, cet avion a été mis à disposition de l’Aéro-Club de Normandie, comme ce fut le cas pour beaucoup d’aéro-club de l’époque.

 

Malheureusement pour l’ACN, le F-ALII sera détruit, le 10 janvier 1932 lors du 1er accident de Jean Bétrancourt qui s’en sortira indemne.

C’est aussi en janvier 1932 Que Charles Houbart fait don à l’Aéro-Club de Normandie de 50 000 francs destinés à l’achat de deux avions et à la création d’un centre de formation pour les pilotes de réserve. Celui ci fonctionne sous la direction du général commandant la deuxième division aérienne. Grace à ce don deux avions sont achetés et immatriculé le même jour, le 11 janvier 1932. Il s’agit du Farman F.200 F-ALPF triplace à aile haute et du Farman F.234 F-ALRV biplace en tandem torpédo

Farman 234 F-ALRV de l'aéroclub de Normandie

Cette photo prise en 1932 probablement sur le terrain de Rouen-Rouvray (Le Madrillet) montre le Farman 234 F-ALRV. C’est le n°16/7632 construit en 1931 donc le dernier construit de la série. On peut voir qu’il est équipé du moteur Salmson (SAL 7 Ac) de 7 cylindres en étoiles développant 95 cv lui permettant d’avoir un plafond de 5000m pour une vitesse maximum de 185 km/h (source d’après “Les avions Farman de J Liron collection DOCAVIA n°21 editions Larivières)

C’est avec ce Farman 234 F-ALRV que Les équipages Bétrancourt-Antérion en 1932 et Bétrancourt-Duval en 1933 se classèrent premiers au “Tour de France des avions » A noter qu’en 1932 14 équipages furent classés 1er ex-æquo étant donné ue le système de point fonctionnait par pénalité, à chaque fois que l’ensemble des épreuves étaient correctement réalisées, l’équipage récupérait le maximum de points possible. Le but profond de cette compétition était de prouver que l’aviation légère pouvait exister et que les avions étaient assez fiables pour cela.

L’Aéro-Club de Normandie est enfin reconnu d’Utilité publique par décret du 28 juillet 1933 ce qui lui donne la possibilité de recevoir de l’argent

Le 19 avril 1934, le Farman F-ALRV sera détruit dans un accident à Vichy qui fera un blessé le pilote Marcel Laigné, mais dont les passager ne survivra pas

Farman 200 F-ALPF de l'aéroclub d Normandie

Le F-ALPF, est aussi le dernier Farman 200 construit soit le n°20 de la série (c/n 7327) . Comme ses prédécesseurs il est décoré d’un bandeau bleu et rouge aux couleurs de l’ACN

En novembre 1934, il est enregistré au nom de la société HMD Farman, puis en février 1935 c’est Madame Sarah Antolin qui en fait l’acquisition pour l’Aéroclub d’Aragon. enregistré comme vendu à l’étranger en avril 1935, il sera détruit pendant la guerre civile espagnole.

Concernant le Potez 36.13 F-ALQT, il est acheté neuf par Pierre Prouteau (Boissy-Saint-Leger) le 15 Mars 1932 puis revendu à Maurice Gouy Rouen) le 11 mai 1934 , ensuite il devient propriété de l’Aéro-Club de Normandie le 6 août 1938, son dernier propriétaire d’avant guerre est l’aéroclub de Villefranche (Villefranche sur Saône). Resté un des seul avion leger survivant à la seconde Guerre mondiale Il fut exposé au Musée de l’Aéronautique et de l’Espace au Bourget puis stocké dans les réserves..

Sur la photo ci-dessus, le F-ALQT est présent à l’inauguration de l’Aéro-Bar de l’Aéro-Club de Normandie qui aeu lieu le 17 juin 1933, d’autre part sur son flanc gauche est marqué sa participation à deux rallyes internationaux d’avions légers, le second ayant eu lieu les 16 et 17 juillet 1932 à Dieppe. D’après le compte rendu publié en préfecture, c’est Jean Horlaville alors secrétaire au bureau de l’ACN qui pilotait le F-ALQT à cette occasion.

Les débuts de l’Aéro-Club de Normandie en quelques dates

  • 19 mai 1911 : création de l’Aéro-Club Rouennais
  • 16 juin 1911 : approbation par la préfecture de Seine Inférieure
  • 7 septembre 1911 : affilié à L’Aéro-Club de France
  • 30 septembre 1923 : baptême du Caudron GIII, detruit en 1924
  • 7 juin 1928 : l’Aéro-Club Rouennais devient l’Aéro-Club de Normandie
  • 5 octobre 1930 : inauguration du 1er hangar de l’Aéroclub de Normandie par M. Laurent-Eynac ministre de l’air
  • 25 Fevrier 1931 : arrivée du Hanriot HD.14 F-ALII
  • 5 avril 1931 : arrivée du Caudron C.232 F-AJZI
  • 10 janvier 1932 : accident et destruction du F-ALII
  • janvier 1932 : don de 50 000 francs de Monsieur Houbart
  • 11 janvier 1932 : acquisition des Farman F.200 F-ALPF et F.234 F-ALRV
  • 17 juin 1933 Inauguration de l’Aero-Bar de l’Aéro-Club de Normandie
  • 11 avril 1934 : accident et destruction du F-ALRV

Sources des informations

  • Alain Bétrancourt
  • Michel Léveillard
  • Pierre-François Mary
  • Luc Aubin
  • Revue mensuelle de l’Aéro-Club de Normandie

L’aventure des ailes du monde

GENÈSE D’UN PROJET AÉRONAUTIQUE FOU

A Epervans (71), ville de 1 800 habitants dont Eric Michoux est le maire, la Grande Guerre était dans tous les esprits lors des préparatifs des cérémonies du 11 novembre 2014.
Au détour d’une conversation, Eric Michoux, évoque alors l’ingéniosité des frères Farman lors du conflit de 14-18.
Pour rendre hommage aux héros et inventeurs de cette douloureuse période de l’histoire, l’idée de construire l’avion F40, qui a équipé 40 escadrilles de la force aérienne pendant la Première Guerre Mondiale, se précise.
Le Lieutenant-colonel Luc Pillot de Coligny, Délégué militaire départemental de la Saône et Loire, a été enthousiaste à l’idée de ce projet associant ainsi et naturellement le Président du Souvenir français, Jean-Claude Bernardet, qui souligne que « cela s’insèrerait parfaitement dans les programmes commémoratifs nationaux prévus dans les quatre années à venir ».

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LES FRÈRES FARMAN, CRÉATEURS DU F40

Dès 1915, les frères Farman ont déjà leur arme secrète, le F40. Un avion d’observation, équipé d’un moteur Renault de 80 chevaux, et mis en service en 1916, sur les champs de bataille de la Somme puis à Verdun. Comme à cette époque, on a l’esprit pratique, on leste l’appareil de quelques bombes et fléchettes que l’observateur jette par-dessus bord. Quelques mois plus tard, l’on y adjoindra aussi des mitrailleuses….Les Russes, les Anglais l’adoptent, tout comme les Italiens qui utiliseront cet avion dans les années 20 pour équiper leurs services de police.

Les F40 survoleront même les Dardanelles !
Le F40 est retiré du front en 1917…
Sur les quelques 5 000 appareils construits, quelques très rares survivants sont aujourd’hui dans les musées. D’où l’intérêt de refaire vivre la mémoire

Henry_FARMANLeur légende coïncide avec celle de l’aviation. Dès 1908, alors que Blériot n’a pas encore traversé la Manche, les trois frères Farman, Dick, Maurice et Henri, ont déjà planché sur le sujet. Jusqu’à l’aube des années 40, ils auront inventé quelque 200 modèles d’avions, créé leurs propres écoles de formation de pilotes, et initié, via la Société Générale desTransports, ce qui deviendra plus tard, avec la complicité de Marcel Dassault (qui a travaillé avec Farman dans les années 14), la prestigieuse compagnie Air Union (Air France). Entre-temps, les Farman auront également rayonné sur tous types de compétitions sportives. Les épreuves cyclistes avec les cycles Gladiator, automobiles avec leurs propres modèles rivalisant de luxe et de puissance avec ceux d’Hispano Suiza et aériennes, bien sûr, en réalisant le premier vol officiel en circuit fermé d’un kilomètre, d’une durée de 1 minute et 28 secondes le 13 janvier 1908. Le 30 octobre 1908, il réalise le premier vol de ville à ville, de Bouy à Reims, équivalant à une distance de 27 kilomètres. Le lendemain, Henry Farman remporte le record d’altitude à bord d’un aéroplane.Pendant un demi-siècle, les Farman vont faire rapidement progresser l’aviation, soutenus techniquement par Renault,Gnome et Rhône ou Michelin.i.

NAISSANCE DE L’ASSOCIATION DES AILES AU MONDE

Pour piloter ce projet atypique, est créée, en 2014, l’association Des Ailes au Monde, dont le nom fait référence à la citation « ils ont donné des ailes au monde », gravée sur le mémorial Farman. La présidence en revient, très logiquement, à Jean-Claude Boyer, directeur général des sociétés Farman à Tours et Escofier à Chalon (Groupe Galilé), et passionné d’aviation et d’histoire de l’aéronautique. Son profil de dirigeant d’entreprise et de meneur d’hommes colle parfaitement au contexte et à l’ampleur de ce défi.

VOYAGE DANS LE TEMPS AVEC LA CONSTRUCTION INTÉGRALE D’UN AVION F40

Faute d’avoir retrouvé un appareil d’époque à restaurer, la construction pure et simple de l’avion F40 est retenue. Partant ex nihilo, de la recherche des plans dans les archives de l’armée française à la fabrication des pièces du F40, l’association Des Ailes au Monde, rassemblant l’entreprise Farman, le Lycée Professionnel Astier de Paray le Monial (formant aux métiers de l’aéronautique) et des industriels passionnés (Renault, Michelin…), entame une course serrée contre la montre. Première étape et reconnaissance officielle réussies : en octobre 2015, le projet de construction du F40 des frères Farman a reçu le label national « Centenaire », récompensant les projets audacieux. Avec un vol inaugural prévu en 2018 et diverses actions pédagogiques programmées en faveur du devoir de mémoire en France, le F40 fait donc partie du programme sélectif des manifestations officielles des commémorations de la Grande guerre

Usine Michelin

 

MISSIONS DE L’ASSOCIATION DES AILES AU MONDE

• Participer au Devoir de mémoire du conflit mondial de 14-18 : inscription au calendrier des manifestations nationales commémoratives de la Grande Guerre auprès du Souvenir Français.
• Favoriser la pédagogie et les échanges intergénérationnels : dans le cadre du partenariat avec le Lycée Professionnel Astier de Paray le Monial et sa Proviseure Madame Suzanne Chevrot, un programme est mis en équation avec les programmes scolaires.
Objectif : associer les élèves à la construction du F40 et à la connaissance environnementale de l’appareil, en reliant l’approche technologique des matériaux et des systèmes de vol, rudimentaires aujourd’hui, mais novateurs il y a 100 ans. « Notre rôle, en tant qu’association, c’est de favoriser cet échange transgénérationnel et de faire revivre une légende.
Dans ce projet il y a de la mécanique, de la physique, de la menuiserie, mais aussi de l’Histoire. Un vrai morceau de patrimoine à faire partager » explique Jean-Claude Boyer, le président de l’association.
• Fédérer autour du devoir de mémoire et de commémoration tous les acteurs des filières de l’aéronautique, de la Défense et de la Culture ainsi que tous les passionnés d’aviation

Farman F40 1915

Farman F40 1915

PRINCIPALES ÉTAPES DU CALENDRIER DES AILES AU MONDE

1915 : Les frères Farman construisent la version F40.
Pendant la Grande Guerre, 40 escadrilles de la force aérienne française, mais aussi belge, russe et roumaine sont équipées de F40.
1916 : Les escadrilles, dont « La Hache » participent à la bataille de Verdun.
1917 : Le F40 est retiré du front et destiné à la formation des pilotes.
1921 : Antoine de Saint-Exupéry vole pour la première fois à bord du Farman F40 n° F-CTEB.
2013 : Farman intègre le Groupe Galilé.
2014 : Création de l’association Des Ailes au Monde pour commémorer la Grande Guerre par la construction
d’un F40.
automne 2015 : Mise en chantier de l’avion F40
6 novembre 2015 : : Présentation officielle du projet et cérémonie de labellisation Des Ailes au Monde au siège de l’entreprise Farman (groupe Galilé), à Joué-les-Tours (37).
11 décembre 2015 : Organisation d’une exposition pédagogique itinérante au Lycée Professionnel Astier de Paray-le-Monial (71). L’exposition, en présence des élèves et de l’équipe pédagogique du Lycée Astier, décline le projet de construction d’une réplique du F40. Une conférence est donnée par l’historien de la Base Aérienne 102 sur le thème « Henri Farman, concepteur de cet aéronef ».

9 mai 2016 : Organisation de 3 jours de visite du site de Verdun pour des lycéens et des classes de 3e.
juin 2017 : Présentation du projet au salon du Bourget.
11 novembre 2018 : Premier vol officiel du F40.

Pour contacter l’association » Des ailes au monde »:

https://desailesaumonde.wordpress.com/
https://www.facebook.com/Des-Ailes-au-Monde-715218241916236/info/?tab=overview

Adresse postale : Association des Ailes au Monde, 18 rue de Thiard, 71100 CHALON-SUR-SAONE


Farman 402 F-ANFY : véritable avion de voyage

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Farman 402 F-ANFY  équipé du Lorraine 5 Pb de 110ch ©Alain Betrancourt
Je viens de recevoir une nouvelle série de photos de la collection privée d’Alain Bétrancourt avec l’autorisation de vous les faire partager. Elles viennent des albums de son grand père Jean Bétrancourt qui fut vice président de l’Aéroclub de Normandie.
Sur cette photo de 1936, il s’agit du Farman 402 (67/7454)  qui fut acheté neuf par l’Aéroclub de Normandie le 3 octobre 1934 pour être basé sur le terrain de Rouen-Le Madrillet jusqu’en 1939 où il disparait comme beaucoup d’autres avec les aléas de la seconde guerre mondiale. Il est baptisé « Charles Houbart », du nom du généreux donateur qui offrit 50 000 francs à l’Aéroclub de Normandie en 1932 dans le but d’acheter deux avions et de créer un centre d’entrainement pour les pilotes de réserve de l’armée aérienne.
La version de grande série appelée F402 construite à près de 70 exemplaires, avait été doté du Lorraine 5 Pb de 110ch, moteur dont la robustesse de construction permettait 500 heures d’utilisation sans révision. Tournant à 1650tr/mn et ne consommant pour son graissage que 0,007 kg d’huile au cheval, il était plus spécialement réservé aux avions de tourisme. Avec 3 personnes à bord pour une masse maxi de 1150 kg, il était capable d’atterrir en 150 m et d’avoir une vitesse de croisière de 165 km/h. 
Des vibrations du plan fixe horizontal allait cependant nécessiter la mise en place d’un petit mat oblique de soutien du stabilisateur.
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Farman 402 F-ANFY à Budapest : Mme de Bergevin, un officiel hongrois, Jean Bétrancourt ©Alain Bétrancourt
En 1937 profitant des qualités du F402, Jean Bétrancourt  emmènera à bord du F-ANFY, un journaliste du Journal de Rouen, Daniel de Bergevin et sa jeune femme, dans un long voyage à travers une partie de l’Europe. Ils effectuèrent un périple de 4420 kilomètres en 30h16 de vol à la vitesse moyenne de 146 Km/h se posant sur des « terrains variés » sans le moindre incident mécanique, performance qui est tout à l’honneur du pilote et du matériel.

 

Sources :
Alain Bétrancourt
DOCAVIA N°21 les avions FARMAN de J.Liron  :

Georges Legagneux à Issy-les-Moulineaux

Arrivée de Georges Legagneux à Issy-les-Moulineaux le 17 août 1910 ©Jacques Hémet

Arrivée de Georges Legagneux à Issy-les-Moulineaux le 17 août 1910 ©Jacques Hémet

Sur la photo ci dessus de la collection Jacques Hémet, on peut  voir le biplan Henri Farman de Georges Legagneux  (l’avion appartient à son ami Robert Martinet qui lui a prêté)(24 décembre 1882 -6 juillet 1914 brevet n°55) à son arrivée du Circuit de l’Est le 17 août 1910 à Issy-les-Moulineaux. Comme le raconte « Le Journal » du lendemain : « A onze heures , Legagneux le touriste infatigable qui lui aussi a couvert tout le circuit, atterrit à son tour. La foule a hâte de le porter en triomphe et se précipite. sa descente en est rendue dangereuse et Legagneux atterrit brusquement, brisant son aile gauche de son aéroplane.
C’est la fin. La foule s’écoule. Elle a acclamé les champions dont elle aime le courage. Le champ d’aviation devient bientôt désert. »
 
La course du Circuit de l’Est est la première course de ville à ville. Organisé par le journal Le Matin, le circuit comprend un parcours de  782 kilomètres, à effectuer en six étapes : Paris – Troyes (le 7 août, 135 kilomètres), Troyes – Nancy (le 9 août, 165 km), Nancy – Mézières (le11 août, 160 km), Mézières – Douai (le 13 août, 139 km), Douai – Amiens (le 15 août, 78 km) et Amiens – Paris (le 17 août, 110 km). Le départ et l’arrivée ont lieu depuis le terrain militaire d’Issy-les-Moulineaux.

C’est Alfred Leblanc sur un Blériot n° 22 qui emporte la victoire du Circuit de l’Est en ayant bouclé le parcours en 12 h 1 min 1 s. Georges Legagneux est troisième derrière Émile Aubrun

Georges Legagneux est né à Puteaux le 24 décembre 1882. alors qu’il est  mécanicien chez Leavasseur, il se fait remarquer par son habileté et ses qualités professionnelles et entre  à la société des moteurs Antoinette sous la direction du Capitaine Ferber.
Celui-ci lui prête son Ferber IX permettant à Georges Legagneux d’emporter le 19 août 1908 l’un des prix de 200 francs créé par l’aéroclub de France pour encourager les débutants

Le 19 avril 1910, il obtient le brevet n°55. Il participe la même année au meeting de Lyon où il se distingue. puis à la course de ville à ville Angers à Saumur, terminant second derrière Robert Martinet avec qui il se lie d’une solide amitié.

Entre 1910 et 1913 il bat plusieurs records d’altitude : 2500 mètres, puis 3460 mètres avec passagers et le 31 décembre 1913 6210 mètre sur un Nieuport au dessus de Saint Raphaël et cela sans aide respiratoire.
le 6 juillet 1914, alors âgé de 31 ans, il se tue en essayant un avion monoplan lorsque celui-ci s’abat dans la Loire devant des spectateurs atterrés

sources des informations :
Jacques Hémet
François Clément

Le journal du 18 août 1910
Le Livre d’or de l’Aviation 1910
Le Circuit de l’Est – Aviation 7 au 17 août 1910 d’Alain Lefebvre
Georges Legagneux, l’homme oiseau par Gérard Hartman : http://www.hydroretro.net/etudegh/georgeslegagneux.pdf

Maurice Alexander et son orchestre en Farman F.190

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Maurice Alexander et son orchestre devant le Farman 190 F-AJDC en 1932 © Jacques Hémet

Jacques Hémet nous fait partager ici une photo de l’orchestre de jazz « Alexander » posant avec son pilote devant un Farman F.190. L’avion a été loué par la maison de disque Columbia pour transporter l’orchestre à l’occasion du Tour de France 1932. 
Maurice Alexander est assis au milieu de son orchestre ( avec lequel Django Reinhardt jouait parfois du banjo) devant Pierre Obrecht pilote de la CAF affecté à l’avion pour cette occasion.

Ce Farman F.190 aux couleurs de la maison de disque « Columbia » avec le nom marqué sur les flancs  est le F-AJDC (n°17 c/n 7132) à moteur Gnome et Rhone « TITAN 5 ba » de 230 Cv. Vous en apprendrez un peu plus sur l’histoire de cet avion sur l’ excellent site de Michel Barrière http://www.crezan.net

Michel Barrière nous indique une différence de pare brise entre les 16 premiers F.190 produit et le reste de la série  » le pare brise s’étendait initialement jusqu’au flanc de l’avion, c’est à dire que la vitre triangulaire était dans le prolongement du flanc du capot. Ceci créait un problème probablement aigu sur la gauche de l’avion, côté du pilote qui la voyait presque tangentiellement; plus que voir à travers, il devait avoir dans certains cas un sacré reflet.  A partir du n°16 (F-AJBS), elle a donc été tournée vers l’intérieur pour améliorer la visibilité. Du coup, la surface du pare-brise est légèrement réduite et il ne couvre plus la totalité du capot. »

Source des informations :
Jacques Hémet
Michel Barrière
Franck Roumy
CREZAN Aviation : http://www.crezan.net


Avion Farman survolant l’aérodrome de Vesoul en 1911

Avion Farman survolant le champ d’aviation de Vesoul à l’occasion des grandes manoeuvres de l’Est en 1911 (collection privée Jacques Hémet)

Suite à une nouvelle photo envoyée par Jacques Hémet, si l’avion est vite identifié comme étant un Farman, de nouvelles interrogations se posent : où et en quelles circonstances cette photos a été prise ?
Grâce aux passionnés d’histoire de l’aviation d’Aéroforum, la scène est vite été identifiée. Au cadrage près cette photo à probablement été utilisé pour la publication de cette carte postale qu’on peut voir sur l’excellent site de Claude Thollon-Pommerol : http://www.asoublies1418.fr/

La photo a été prise à Vesoul et la légende de la carte postale indique : « Vesoul, les Grandes Manœuvres de l’Est 1911. Biplans Farman pilotés par le Capitaine Casse et le Lieutenant Martinet« 
 En fait après avoir posé la question sur aéroforum, l’identification a été rapide, la photo est l’originale d’une carte postale des grandes manœuvres de 1911 sur l’aérodrome de Vesoul.
Pour en savoir plus sur ces grandes manoeuvres de l’Est qui eurent lieu du 5 au 15 septembre 1911, je vous recommande le Cahier des As Oubliés N°3 « L’aviation aux manœuvres, 1910-1913″ disponible sur http://www.asoublies1418.fr et cet article de Denis Albin sur son site : Les débuts de l’aviation militaires française 1911

Au sujet des pilotes, je peux préciser que le capitaine du génie Gilbert Félix Brutus Cassé (breveté militaire n°7 le 2 mai 1911) est né le 31 mars 1879 à Buenos Aires (Argentine) et le Lieutenant d’infanterie Robert Martinet, le 24 décembre 1885 à Ancon au Pérou. Ils avaient donc respectivement 32 et 26 ans.
Robert Martinet  apprend à piloter à l’école Henry Farman à Mourmelon et obtient son brevet de pilote sous le N° 78, le 17 mai 1910. Il reçoit la Légion d’Honneur en 1912, mais trouve la mort au cours de la campagne en Orient.

Breguet RU1 exposé à l’occasion des grandes manœuvres de 1911 sur l’aérodrome de Vesoul. (collection privé Jacques Hémet)

Source des informations :


FARMAN F40 F-AHMF

Farman F.40 F-AHMF lors du deuxième Tour de France des avions de tourisme en 1932 (collection privée Jacques Hémet)

L’avion au premier plan est le Farman F.40 (F-AHMF) avion conçu comme avion d’observation par Maurice et Henry Farman à la demande de l’Armée de l’Air dès 1915 et qui servit très souvent après guerre pour faire des « Baptêmes de l’air »   Le Farman F.40 (n°6828)  immatriculé F-AHMF (AHMF = Avions Maurice et Henry Farman) a appartenu à Henry et Maurice Farman du 12 janvier 1920 au mois d’octobre 1930, basé à Toussus-Le-Noble, a partir de cette date il a appartenu à Mr Larousse et basé à Paris jusqu’en janvier 33, son dernier propriétaire est Louis Gaubert de Ville d’Avray, l’avion étant basé à Toussus-Le-Noble.
Cette avion construit en 1912 équipé d’un moteur propulsif Renault de 80 Cv est l’avion le plus ancien qui participa au Deuxième tour de France des avions de tourisme en 1932. Il était piloté par Louis Gaubert, pilote ayant obtenu son brevet de pilotage en 1909 et qui avait gagné le rallye de Deauville en 1913.

Au second plan on peut voir le  Schreck FBA.310 F-ALOS le seule avion amphibie qui participa au Deuxième tour de France des avions de tourisme en 1932.

Sources des informations :
Les avions Farman de J Liron collection DOCAVIA n°21 editions Larivières


Farman 200 n°1 F-AIYO

Farman F.200 n°1 F-AIYO © Jacques Hémet

Le Farman 200 est un avion triplace de tourisme construit en bois avec une aile parasol permettant d’intégrer un pare-brise. Il est équipé d’un moteur Salmson 9ac (9 cylindres en étoile) de 120 Cv lui permettant d’atteindre 3100m avec une vitesse de croisière de 170 km/h.

C’est Lucien Coupet pilote d’essai de la maison Farman qui présente le F200 n°1 au Service Technique à Villacoublay en mars 1929 afin d’obtenir son Certificat de Navigabilité, ce qui est fait sans aucune difficulté. Le F-AIYO (c/n 7116, CdI 2184 du 30 juillet 1929) devient alors le premier appareil de série, vingt exemplaires  seront construits jusqu’en 1932. L.B. Dick, un américain habitant Buc en fait l’acquisition le 26 avril 1929, et après s’être entrainé dessus, il voyage avec en France puis en Europe. L.B. Dick étant étranger le F-AIYO ne sera enregistré à son nom qu’en octobre 1930.
L’avion est rayé du contrôle le 3 avril 1931 pour une raison inconnue, et c’est avec un nouveau CdN (3283 du 27 décembre 1932) qu’il est livré le 5 novembre 1932 à Léon Molon, ancien coureur automobile, pionner de l’aviation et créateur de l’Aéroclub « Jean Maridor » du Havre. Il restera basé au Havre-Bléville jusqu’en 1939, puis il est mis en vente le 16 juin de cette même année par la Société Commerciale d’Aviation, au nom de laquelle il est enregistré. Probablement réquisitionné par les allemands dès le début de la seconde guerre mondiale, on perd alors sa trace.

Toussus-le-noble, Jean Bétrancourt (3ème en partant de la gauche) prend possession en janvier 1932 du Farman 200 F-ALPF pour l’Aéro-Club de Normandie ©Alain Bétrancourt

Le dernier Farman 200 construit, soit le n°20 de la série, est acquis par l’Aéro-Club de Normandie, dont il porte les couleurs, un bandeau bleu et rouge. immatriculé F-ALPF (c/n 7327 CdN 3045 du 11 janvier 1932) Il est basé sur le terrain du Madrillet (Rouen-Rouvray).

En novembre 1934, il est enregistré au nom de la société HMD Farman, puis en février 1935 c’est Madame Sarah Antolin qui en fait l’acquisition pour l’Aéroclub d’Aragon. enregistré comme vendu à l’étranger en avril 1935, il sera détruit pendant la guerre civile.

Source des informations :
Jacques Hémet
Alain Bétrancourt
Crezan Aviation : http://www.crezan.net/crezan.html
Aviafrance : http://www.aviafrance.com

Commande d’un avion Farman par Maurice Tabuteau

Commande d’un avion Farman par Maurice Tabuteau ©Denys Tabuteau
Comme en témoigne ce courrier que Denys Tabuteau à eu la gentillesse de m’envoyer, c’est le 9 février 1910 que Maurice Tabuteau (1884-1976) a commandé son avion auprès de Maurice Farman, il s’agissait d’un Bi-plan cellulaire à moteur arrière (Renault 8 cylindres en V 50cv à 1800 tours/mn), hélice propulsive, gouvernail de profondeur AR, deux gouvernails arrières de direction, ni gauchissement ni ailerons mais quatre cloison verticales, train d’atterrissage métallique amorti par des ressorts, roues orientables .
Voici le texte de la lettre :
« Reçu de Monsieur TABUTEAU la somme de SIX MILLE FRANCS à
Valoir sur sa commande d’un aéroplane, étant entendu que cet
aéroplane est vendu Frs 25.000 moins un acompte exceptionnel de
20 %. Le solde sera payable après l’essai de réception que cons-
titue un vol de un quart d’heure, et il sera mis à la disposition 
de Monsieur TABUTEAU, gratuitement pendant un mois, après cet 
essai de réception, un hangar et l’usage du terrain .
Cet aéroplane sera livrable vers la fin du mois de Mars.« 
A noter qu’à cette date le papier est à l’entête du Palais de l’Automobile, mais au mois d’Août Maurice Farman utilise le papier à l’entête de son frère Henry qu’il a pris soin de recouvrir de sa raison sociale.
Fin mars, Maurice Tabuteau pris possession de son numéro 3 qui était déjà différent du prototype n°0 qu’il avait eu l’occasion d’essayer en compagnie de Maurice Farman en novembre 1909, en effet les cloisons verticales avaient disparues remplacées par des ailerons . La commande des ailerons remplaçait celle du gouvernail de direction, lui même commandé sur les nouveaux modèles par deux pédales (les palonniers).
Brevet de Pilote-Aviateur de Maurice Tabuteau ©Denys Tabuteau
Maurice Tabuteau pris ses leçons de pilotage avec Maurice Farman sur l’aérodrome du Buc et fut officiellement breveté « Pilote-Aviateur » N°128 par l’Aéroclub de France le 1er juillet 1910.
Source des informations :
« Maurice TABUTEAU pionnier de l’aviation » par Denys TABUTEAU

Ouvriers Farman en 1915

photo collection privée Roberto Gentilli
Nous sommes 1915, les ouvriers d’Henri et Maurice Farman posent devant l’entrée de l’usine de construction des « Aéroplanes » Farman  qui allait de la rue de Silly à la rue Paul Bert incluant la rue Billancourt . les trois rues sont parallèles. l’adresse officielle de l’époque mentionne le 167,169 rue de Silly.

Sources des informations :
DOCAVIA N°21 Les avions Farman
Aéroforums : http://www.aerostories.org/~aeroforums/forumhist/index.php
Fond documentaire d’ile de France en Ligne : Usine Farman