Shopping sur l’autoroute dans un Iliushin 18D

(photos collection privée Didier Sauret)

Vous avez certainement déjà acheté à bord d’un avion en vol du parfum, une montre ou une cartouche de cigarettes en « Duty Free », mais vous êtes vous déjà arrêtés sur une aire d’autoroute pour monter à bord d’un ancien avion quadrimoteur pour acheter une carte routière, un bidon de lave glace ou des bonbons ? c’est pourtant ce que vous pouvez faire si vous empruntez autoroute l’E65 qui part de Prague vers le nord -est de la république Tchèque. Quelques kilomètre après  Mladá Boleslav, où se trouve la fabrique de Skoda juste avant Bakov nad Jizerou, prenez le temps de vous arrêter sur cette aire (voir sur Google Maps) où vous pourrez voir et monter dans un Iliushin 18D transformé en petite boutique de dépannage.

Cet Iliushin IL 18D (c/n 1870010101) a commencé carrière  en juillet 1967 sous les couleurs de l’Aeroflot (CCCP-75451), puis a été transféré sous l’immatriculation  OK-WAJ  à la CSA-Ceskoslovenske Aerolinie. Il portait le surnom de « Podebrady », d’après le nom de la station thermale situé à 50 km de Prague dans le canton de Nymburk en Bohème dans la plaine de l’Elbe. Le nom de la ville est issu du tchèque « pode brody » (sous le gué), marquant l’existence ancienne d’un passage sur l’Elbe.

Il fut fréquemment utilisé pour des vols longue distance vers La Havane (Cuba) et  accumula 23578 heures de vol. Il effectua son dernier vol le le 24 octobre 1984, Il se trouve sur l’aire d’autoroute depuis septembre 1986. Vous avez pu découvrir son cockpit dans le message précédent

Caractéristiques :
– Envergure : 37,4 m
– Longueur : 35,89 m
– Hauteur : 10,15 m
– Surface : 140 m²
– Passagers : 80 à 100
– Masse à vide : 34999 kg
– Charge utile : 13 499 kg
– Vitesse de croisière : 624 Km/h
– VNE : 695 Km/h
– Motorisation : 4 x 2944 kN
– Plafond : 30000 ft
– Autonomie : 6500 km
– Fabriqué « peut-être » à 800 exemplaires.

 Il existe une version militaire d’observation (IL-20) aux caractéristiques techniques équivalentes (y compris l’autonomie non augmentée). L’Il-18 a effectué son premier vol d’essai le 1er juillet 1957 conçu comme un avion de 75 places sous le nom de « Mockba » (Moscou). Il a commencé son service commercial dans l’Aéroflot le 1er mai 1959 et en fut retiré en 1965. Il a été produit en version civile jusqu’en 1970.
Merci à Didier Sauret qui m’ a fait parvenir ces photos, et à Pierre Peyrichout qui m’a fourni les caractéristiques de l’Iliushin 18D
(photos collection privée Didier Sauret)

À quel avion appartient ce cockpit ?

(photo collection privée Didier Sauret)
Qui saura dire à quel avion appartient ce cockpit ? Bien sûr Didier et Pierre vous êtes dispensés de répondre. Je vous donnerai la réponse l’année prochaine, ne soyez pas impatient il ne reste que quelques jours pour finir cette année. Vous serez certainement très surpris de l’utilisation qui est faite de cet avion.

Expo 2010 « Nos agents ont du talent » au CRNA-Est

Ces photos furent affichées au CRNA-Est du 18 juin au 18 novembre 2010 dans le cadre de l’exposition « Nos agents ont du Talent ». En cliquant sur le diaporama vous pouvez avoir accès à l’Album sur Picasa Web, où je donne plus d’informations sur chaque photo.


Tour de contrôle de l’aéroport Roland Garros de la Réunion

La tour de contrôle de l’aéroport Roland Garros ©Pascale Riou

Sous un ciel bleu magnifique voici la tour de contrôle de l’aéroport  Roland Garros (FMEE) qui est le principal aéroport de la Réunion, département français situé dans l’Océan indien. C’est le 26 novembre 1929 qu’un premier avion s’est posé à la Réunion, venu de métropole. Le terrain est actuellement composé de deux pistes l’une de 3200m (QFU 12/30) et l’autre de 2670m  (QFU 14/32) . Vous pouvez télécharger sur le site du SIA (Service d’Informations Aéronautiques) la carte des procédures de Roland Garros. L’aéroport est desservi par les compagnies suivantes : Air Austral, Air France, Air Madagascar, Air Mauritius et Corsairfly. Je vous recommande ce site portail de l’aéronautique à l’ile de la Réunion, en cliquant sur l’onglet « articles », vous en apprendrez plus sur l’aéroport Roland Garros et celui de Saint Pierre Pierrefonds, l’altiport de l’éperon et les deux bases ULM de l’île.

Appli iVac pour iPhone

Toutes les cartes VAC de France à jour sur votre iPhone 
avec iVac
Une toute nouvelle application dont tous les pilotes VFR rêvaient vient d’ être proposée sur l’Apple Store depuis quelques jours, et en plus elle est gratuite. on ne peut que féliciter les développeurs : Marc et Nicolas Dahlet. iVac donne accès aux cartes VAC, même hors connexion
 Au premier lancement les 426 cartes VAC françaises sont téléchargées par iVac (7 min en WIFI), ensuite on peut accéder aux cartes VAC soit par la liste alphabétique des terrains, soit par la liste de leur code OACI. Avant l’affichage de la carte, l’application lance une vérification par Internet que la carte stockée est la dernière version disponible et propose de la mettre à jour avant de l’afficher, sinon  un message d’alerte vous en informe et indique que la carte affichée sera la carte stockée dans l’iPhone lors du précédent téléchargement.
Une mise à jour mensuelle est mise en ligne par le SIA (Service d’Information Aéronautique) et iVac en informe l’utilisateur pour lui en proposer le téléchargement complet.
Marc et Nicolas Dahlet proposent dès aujourd’hui et toujours gratuitement la version iVAC 1.1 qui intègre la compatibilité avec l’iPad.  Pour plus d’informations visiter le site iVac de Marc et Nicolas Dahlet.

Hélicoptère Mil Mi26T

(photoS collection Stéphane Ursenbacher)

En août 2009, ce mastodonte transporta le voilier catamaran Alinghi 5 depuis le Lac Léman en Suisse jusqu’en Italie pour le mettre en eau dans la Mer Méditerranée pour participer à la coupe America. Il s’agit d’un Hélicoptère Mil MI26T immatriculé en Russie (RA-06291). Les personnes sous le rotor de queue donne une idée de sa taille.
Au début des années 1970, les bureaux d’étude de Mil Mi répondant à un cahier des charges bien précis , donne le jour au projet Mil Mi 26. Ce futur hélicoptère doit pouvoir transporter des charges allant jusqu’a 20 tonnes alors que son poids à vide ne doit pas dépasser la moitié de son poids maximum au décollage. Le premier exemplaire du Mil Mi 26 sort des usines Russes en 1977 avec un premier vol en décembre de cette même année. Il porte le nom de code  « OTAN Halo ».
L’appareil entre en production courant de l’année 1980 et fut présenté pour la première fois au public lors du Salon du Bourget durant l’été 1981. À ce jour il en a été fabriqué environ 300 exemplaires.
Si vous voulez en savoir plus sur le Mi26 visitez  http://www.helicomontagne.fr/reportage/MilMi26/index.html , vous ne serez pas déçus.
 

POTEZ 36 F-ALQT

Potez 36-13 F-ALQT de l’aéroclub de Normandie ©Michel Léveillard et Alain Bétrancourt

La photo de ce Potez 36 se situe sur le terrain de Rouen-le Madrillet. Le Potez 36 est le premier avion de tourisme à cabine fermée construit en série. Le F-ALQT est un Potez 36.13 (n/c 2620), biplace côte à côte équipé d’un moteur Salmson 7ac de sept cylindres en étoiles refroidi par air de 95ch et d’une hélice Ratier. Sa vitesse maximum est de 150 km/h pour  56 km/h à l’atterrissage et une autonomie de 500 km.
Il a successivement appartenu à Pierre Prouteau (Boissy Saint Léger) 11/03/32, à Maurice Gouy  (Rouen) 11/05/34, à l’Aéroclub de Normandie 06/08/38 (Jean Bétrancourt devant le Potez 36 de l’ACN sur la photo ci-dessous), à L’aéroclub de Villefranche (villefranche-sur-Saône) 08/08/38. Dès la déclaration de guerre en 1939, il sera réquisitionné par l’Armée de l’Air comme tous les appareils civils pouvant être incorporés dans ses unités de transport, d’entraînement et de liaison. Plus d’une douzaine de Potez 36 vont survivre au conflit et reprendre du service dans la seconde moitié des années 40. Le F-ALQT sera le premier avion restauré par les « Ailes Anciennes Le Bourget » pour être exposé au Musée de l’Air et de l’Espace au Bourget à partir de mai 1976, il est actuellement stocké dans les réserves du musée.
D’après « Les Ailes Anciennes le Bourget » l’étoile de David peinte sur les portes du F-ALQT indique que cet appareil appartenait à l’État et était prêté à un aéroclub sous le contrôle de Réseau des Sports Aériens , mais d’après une autre source elle signifierait que l’avion avait été acquis par l’aéroclub grâce à une subvention de l’état. Une très belle monographie du Potez 36 écrite par Christophe Cony fut publiée dans la revue bimestrielle « Avions » (n°170 à 173, juillet 2009 à janvier 2010)
Sources des informations
Revue  » Avions » : http://www.avions-bateaux.com
Ailes Anciennes Le Bourget : http://skyswords.chez-alice.fr/aalb/

List’in MAE de Pyperpote : http://www.pyperpote.tonsite.biz/pages/indexpag.html
L’album photo de Jean Bétrancourt : http://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fichiers/BA%20122_Souvenirs_fichiers/Betrancourt.htm


EC120 Colibri

(photo collection privée Stéphane Ursenbacher)

Parqué sur son aire de stationnement à Genève-Cointrin (LSGG), cet EC120B Colibri HB-ZFR (cn1378 construit en 2004) est exploité par Swift Copters
L’Eurocopter EC120B Colibri est un hélicoptère léger monoturbine de 5 places conçu par Eurocopter en partenariat avec China National Aero-Technology Import & Export Corporation, Harbin Aircraft Manufacturing Corporation (société chinoise) et ST Aerospace, et assemblé dans les ateliers d’Eurocopter à Marignane. La production de EC120 a débuté en 1998. Eurocopter et ses partenaires ont déjà produit plus de 550 appareils. En janvier 2008, le Ministère de la Défense français a désigné l’EC120 comme nouvel hélicoptère d’entraînement de l’Armée de terre, en remplacement de la Gazelle. La délégation générale pour l’armement (DGA) a alors signé le premier contrat de partenariat public/privé du ministère de la Défense. Il concerne la formation initiale des pilotes d’hélicoptères des trois armées (terre, air, mer) et de la gendarmerie.
C’est l’EAALAT  (Ecole d’Application de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre), à Dax (Landes) qui assurera les 22 000 heures annuelles de formation. Les 36 EC120B Colibri utilisés, sont mis à disposition par la société HELIDAX, qui a pris livraison du dernier le 11 octobre 2010, cette dernière en assurant la maintenance.

Sources des informations :
UNA-ALAT-OUEST : http://www.alatouest.fr/
Secret Défense libération.fr : http://secretdefense.blogs.liberation.fr/

L39 Albatros à l’abandon à Auxerre

L39 Albatros RA3366K © Xavier Cotton

Quel dommage de voir ce L39 Albatros (RA3366K ex Ukraine Air Force n°53) s’embourber ainsi, sur l’aérodrome d’Auxerre-Branches (LFLA). 
À priori, cet avion s’est posé  à Auxerre en 2006 pour que l’avionique y soit modernisé, mais aurait été saisi par la justice. Depuis lors, cet avion à été déplacé plusieurs fois, du parking nord à l’angle nord-est dans le fond, et comme malgré les scellés, certains venaient le « visiter » alors qu’il était encore équipé de ses armements  de déclenchement de siège éjectable, il fut mis coté pompier pour être visible, puis finalement où il se trouve actuellement.
Malgré la diffusion de son existence à des associations utilisant  le L39 « Albatros », alors qu’il avait un moteur quasi neuf, il semblerait que son état et peut-être certaines difficultés administratives, fasse qu’il soit laissé à l’abandon. Combien d’hivers pourra t’il supporter avant d’être ferraillé ? 

Un bel alignement de Falcon au Bourget

(photo collection privée Xavier Cotton)

Le dimanche 19 septembre 2010 pendant les Journées Européennes du Patrimoine, on pouvait avoir aux accès aux réserves du Musée de l’Air et de l’Espace situées à Dugny de l’autre coté de la piste 03/21. 
À cette occasion, j’ai pu prendre une photo de ce bel alignement de Falcon qu’on pouvait apercevoir sur un des parking du Bourget. Celui que je prenais pour un intrus en bout de ligne est en réalité un Falcon 20 immatriculé PH-BPS.
Pour commencer deux Falcon 900, le N139AL (c/n 35 construit en 1988 anciennement PH-OLI) et le N954FJ (c/n 54 construit en 1988 anciennement F-GKAY). Le cinquième et avant-dernier est un Falcon 2000 immatriculé F-GXJC (c/n 1 construit en 1993 anciennement VP-CAS)

Être femme et pilote au temps des pionniers

 Savez vous  qui est Elisa Deroche ?  Peut-être la connaissez vous plutôt sous son pseudonyme, Raymonde de La Roche ou encore sous le titre de » Baronne » que lui accorda le tsar de Russie, Nicolas II.
Elisa Léontine Deroche née le 22 aout 1882 à Paris apprend à piloter avec Charles Voisin à Mourmelon dans la Marne. Le 8 mars, elle y recevra le premier brevet de pilote aviateur attribué à une femme, celui-ci porte le n° 36. Après de nombreuses présentations en meeting en particulier lors de la 2eme grande semaine de l’aviation à Reims. Le 18 juillet 1919, elle décèdera tragiquement dans un accident d’avion au Crotoy, alors qu’elle était passagère sur un Caudron G3 « Sport »

Damien Rocha, rémois passionné par l’histoire l’aviation, de ses débuts à 1919, s’est naturellement intéressé  à la vie de la première femme pilote. A l’occasion du centenaire de son brevet, il lui consacre une biographie très bien documentée et richement illustrée. Il a recensé tous ses déplacements, ses performances, les incidents de vol et les accidents inévitables. Si vous voulez en savoir plus sur la vie de de la baronne de la Roche, personnage haut en couleur qui vécut à une époque où la femme avait plus de devoirs que de droits, et où le simple fait de « sortir en cheveux » vous faisait paraître pour une femme de mauvaise vie, dépêchez vous, car cette biographie est imprimé en auto-édition et limité à 300 exemplaires.
La préface est signé par le commandant Virginie Guyot, ancienne pilote de chasse sur Mirage F1CR à la BA 112  de Reims et 1er leader féminin de la Patrouille de France .
Damien Rocha dédicacera son livre le 29 décembre 2010  (16h00 à 18h00) à la librairie  Privat-Guerlin à Reims
Damien Rocha a précédemment publié en 2008 : Les deux premiers voyages aériens 1908-1909 (The first two flights)

« Être femme et pilote au temps des pionniers » de Damien Rocha aux éditions Rocha-Deroche
88 pages couleur, 21 x 30 cm, couverture souple dos carré collé
125 documents d’époque
Préface de Virginie Guyot, 1er leader féminin de la Patrouille de France.
Prix 20€ TTC.
Il est en vente :
À Reims dans les librairies PRIVAT-GUERLIN et La PROCURE, à la FNAC Reims et sur le Réseau FNAC, ainsi qu’à CORA Cormontreuil.
LA MACHINE VOLANTE 75 rue Claude DECAEN-75012 PARIS
 


RENO AIR RACES 2010 par EVA PACHE

 (toutes les photos de cet article appartiennent à la collection privée d’Eva Pache)

Ma grande passion est l’aviation et quel amoureux de l’aéronautique n’a pas rêvé un jour de se rendre aux courses à Reno. J’ai réalisé ce rêve.

États-Unis, octobre 1924 : les National Air Races lancent le principe des “Pylon races”, courses de vitesse où tous les avions sont lâchés en même temps, sur un circuit fermé matérialisé par des pylônes. C’est dans la plus pure tradition de ces courses d’avant guerre, que se courent chaque année depuis 1964, les National Air Races à Reno dans le Nevada. La règle de base est simple et spectaculaire : “Fly low, go fast, turn left” (voler bas, allez vite, tournez à gauche). La course en peloton, se déroule à 15 mètres du sol, autour des pylônes. Les appareils les plus rapides, évoluent à plus de 800 km/h de moyenne, soit deux à trois fois plus vite qu’une Formule 1. “Fastest race in the world”, cette course légendaire mondialement connue, attire chaque année des centaines de milliers de spectateurs.
Trois jours passés à Reno Stead Airport, temple des courses aériennes à en prendre plein la vue et les oreilles. Ces courses d’avions avec souvent des anciens warbirds et autres avions à hélices modifiés pour la circonstance, mais il existe aussi une catégorie jets. La course se déroule dans le désert du Nevada autour d’un circuit constitué de pylônes et c’est très spectaculaire car ça limite sévèrement le plancher à des vitesses effroyables ! C’est du pur bonheur a voir !!!

Je m’installe dans les tribunes Une grande émotion s’empare de moi, j’attends ce moment depuis des mois, voilà que décollent les T6, je n’en crois pas mes yeux.

18 T-6, toujours accompagnés de l’avion qui lance le départ (le pace plane). Regroupement après quelques minutes sur notre droite avec un vrombissement qui nous donnent des frissons et les voilà tous derrière le « pace plane » et une fraction de seconde après, il dégage sur la droite et les 18 machines plongent vers la gauche, les haut-parleurs donnent le « Gentlemen, You have a Race » et c’est parti …. C’est une question de stratégie et ça va vite, en voilà deux dans le premier virage, le deuxième monte plus haut et avec la vitesse plonge et passe devant le premier, ..c’est grandiose, la course se déroule sur six tours …
Pour chaque course c’est le même rituel mais impossible de s’en lasser, nous sommes au centre des tribunes juste derrière les commentateurs c’est un véritable show que de voir ceux qui commentent les démonstrations. ils vivent aux rythmes des présentations de leurs pilotes, c’est ça la passion …
Il y a 7 catégories:
les UNLIMITED (27 avions) tous plus magnifique les uns que les autres.
La classe Unlimited est ouverte à tout avion propulsé par un moteur à piston avec un poids à vide supérieur à 4500lb (la limitation de poids a été ajouté en 2005). Mis à part un très petit nombre « construit pour cette catégorie » la classe Unlimited a généralement été occupée par des avions de la Seconde Guerre mondiale, modifiés, les types les plus souvent utilisés sont le P-51 Mustang, Bearcat F-8F, et Hawker Sea Fury. La vitesse des avions dans la classe Unlimited peut atteindre 500 mph.

La classe Jet (17 avions, dont un Vampire, un peu sous-motorisé par rapport aux autres machines.)
La classe Jet a été inaugurée en 2002 en tant que classe invitée, pour des courses avec l’avion construit par Aerovodochody, le « L-39 Albatros » . Des courses à des vitesses supérieures à 400 mph. En 2004, l’intérêt s’est développé au point que la classe a été ouverte à la participation de tous les pilotes qualifiés puis en 2007 aux  aéronefs sans postcombustion avec moins de 15 degrés d’angle pour l’aile (comme le Fouga Magister, le North American T2 ou le Lockheed T33).


les T-6 (18 avions)
La T-6 Classe, comprend des avions d’origine du type americain T-6 « Texan », canadien, le « Harvard », et de l’US Navy « SNJ » .Toutes les variantes T-6 sont propulsées par le Pratt &Whitney Wasp R-1340-AN 1 moteur en étoile refroidi par air, qui développe environ 600 chevaux, et tous ont essentiellement la même cellule. A l’origine construit par North American Aviation, 15.495 avions ont été fabriqués. Au cours de sa vie le modèle a surtout servi en tant qu’avion d’entraînement avancé, pour aider les pilotes à l’adaptation entre les avions d’entraînement de base et les avions de combat tactiques telles que le P-51 Mustang.
Le T-6, avion volant généralement a des vitesses de course aux environs de 220-230 mph, sur le circuit de 5,06 miles à Reno. Parce que les avions sont tous du même type, la classe T-6 fournit une des courses les plus excitantes à Reno, en mettant l’accent sur les compétences et stratégies des pilotes, plutôt que sur la puissance moteur.

Les avions Formule Un sont tous propulsés par un Continental O-200 (le même moteur 100 cv utilisé dans le Cessna 150). Poids et dimensions de chaque partie importante du moteur doit se situer dans la limite de l’origine. Le profil de came et de carburation sont strictement contrôlés. L’avion de course doit avoir 66 pieds carrés de surface de l’aile, peser au moins 500 livres à vide, et un train d’atterrissage fixe et une hélice à pas fixe. Le plus rapide des avions Formule Un peut atteindre près de 250 mph sur le circuit de 3,19 miles à Reno. Beaucoup d’avions Formule Un sont construits par les pilotes eux même et sont un moyen relativement peu coûteux pour profiter de l’excitation et la satisfaction des courses aériennes.
Les Super Sport (8 avions)
Comme la classe Sport a continué à évoluer, la classe Super Sport est technologiquement plus avancés. Les pilotes ont crée cette nouvelle catégorie. La division des avions de sport en «sport» et «Super Sport» permet aux avions de se mesurer les uns contre les autres, tout en fournissant une occasion pour les pilotes de pur-sang de rivaliser sur un parcours différent, avec des règles différentes, à des vitesses supérieures.
la classe SPORT (17 avions)
La classe Sport met en évidence les nouveautés et innovations dans le développement de la construction d’avions performants du style « kit ». La concurrence dans la classe est féroce, avec l’introduction rapide de moteur de compétition et de cellules de haute technologie. Les avions admis sont les modèles de construction kit, dont 5 ou plus ont été produits et livrés aux clients par le fabricant, propulsé par un moteur à pistons de 650 pouces cube ou moins. Tous les avions doivent avoir un certificat de la FAA.
La course se fait autour d’un circuit de 6,37 miles à des vitesses atteignant les 350 mph.
Les Biplan (22 avions) et vous pouvez me croire ils font un super spectacle.
La Biplan classe est représentée par de petits avions de voltige comme le Pitts Special, le Mong, et le Miniplane Smith, offrant aux pilotes la chance de montrer leurs compétences sur un circuit de 3,18 miles à des vitesses dépassant les 200 mph.

En plus des courses depuis 8h00  du matin il n’y a jamais de temps mort. Une démonstration avec un Cap 232 de chez Breitling qui fait la course avec un dragster de 1000 CV. Il y a Greg Poe qui nous coupe le souffle et aussi Michael Goulian sur un Extra 330, des pilotes qui nous font rêver et que dire de Kent Pietsch avec son Interstate Cadet au couleurs de Jelly Belly qui pose sur une camionnette et qui en redécolle, ou lorsque il fait de la voltige, sur une musique classique et que les 60 000 spectateurs  environ sont silencieux, il pose sans moteur et s’arrête pile sur la ligne ….

Un grand moment de bonheur était la présentation de la patrouille canadienne « Snowbirds », je ne les avais jamais vu et ils sont magiques, d’une précision absolue et un nombre de croisement jamais vu ailleurs.

Les F-16 pendant la cérémonie officiel de bienvenue et surtout le F/A-18 Super Hornet qui nous a fait une démonstration de haut niveau avec de très grand pilotes.


 Le plus grand moment pour moi c’est d’avoir vu voler les deux P-38 Lightning. Nous avons eu de la chance, ils n’ont volé que le samedi en fin de journée et surtout le U2 Dragon Lady, il n’a fait qu’un passage le vendredi.

Dans l’enceinte il y a beaucoup de boutiques mais uniquement sur l’aviation et l’organisation est génial, vous pouvez voir les avions de très près. Il y a deux emplacement, un gratuit où se trouvent les avions statiques et un emplacement payant où vous pouvez voir les avions de la course et côtoyer les pilotes, une ambiance très bon enfant.

Malheureusement, le dimanche, un malheureux pilote trahi par son moteur a rejoint prématurément et brutalement le sol (voir la vidéo), pas aidé par un vent très fort qui soulevait des nuages de poussière. Il s’en est heureusement tiré sain et sauf et est sorti de son avion en faisant signe aux spectateurs pour les rassurer. Suite à ça, l’organisation a décidé d’annuler les deux dernières courses : la Gold Race des T6 et l’Unlimited Gold.
Voilà un petit condensé, il y a tellement à dire qu’il faudrait écrire un livre entier, alors je vous conseil de vivre une fois cette expérience que jamais vous ne regretterez .
Amicalement Eva

Vous pouvez retrouver toutes les photo d’Eva Pache sur son site : http://eva-bill-aviation.smugmug.com/