Diamond DA50 Turbine

DA50-JP7 OE-VLS avec une turbine AAI-450-S au Salon du Bourget 2015 ©Xavier Cotton
Le concept d’un DA50 équipé d’une Turbine a été présenté  pour la première fois à l’AERO Friedrichshafen de 2013. Le Diamond DA50-JP7  qu’on a pu voir en statique au Salon du Bourget 2015 est équipé d’une turbine AI-450-S de 465 CV qui  est produite par le société ukrainienne Motor Sich en collaboration avec la société Ivchenko-progress. Son premier vol a eu lieu 19 janvier 2015 à Wiener Neustadt (Autriche). Le pilote d’essais était Christian Dries, CEO de Diamond Aircraft, assisté de Ingmar Mayerbuch, Chef pilote d’essais en place co-pilote. La réaction de Christian Dries après le premier vol : ‘’ Cet appareil ainsi motorisé est déjà presque une fusée. »
La Turbine AI-450S est particulièrement économe aux altitudes moyennes, consommant 20% de carburant de moins que ses concurrentes équivalentes. Grâce à une double gestion électronique (Dual FADEC) et un système de backup mécanique, elle est très simple à utiliser. Il suffit de presser un bouton pour la démarrer.
Cet appareil, pouvant emmener jusqu’à 7 personnes, sera proposé à l’avenir en deux versions . En version Tundra, il sera équipé de grosses roues et d’un train robuste afin de décoller et d’atterrir depuis des terrains sommaires. La deuxième version sera pour l’usage privé et l’école et privilégiera les performances. Le DA50-JP7 Turboprop est conçu pour des régions avec un climat sévère allant de -50°C à +50°C. Sa certification, prévu à la mi- ou fin 2016,

Découvrez sur Youtube  la vidéo du premier vol du DA50-JP7


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LeRoy Lutz, un pilote américain, mourut héroïquement le 22 juin 1944 en France…

… et inspira un roman 70 ans plus tard.

Voici quelques années, alors que je traversai la Flathead Valley du Montana, je m’arrêtai pour visiter le charmant musée de Ninepipes, près de Ronan. Là, quelque part entre des photographies du 19e siècle, des objets artisanaux, des armes diverses, de vieux outils et quelques toiles de Charles Russel, mon attention fut attirée par une lettre exposée dans une petite vitrine. Elle avait été envoyée en 1947 de Mardeuil, près d’Epernay, et était adressée aux parents d’un pilote américain qui s’était tué là-bas le 22 juin 1944. Son nom était LeRoy Lutz, et il avait sacrifié sa vie pour éviter que son P-38 Lightning, touché peu auparavant par la DCA allemande et presque incontrôlable, ne pique sur une maison. Il aurait pu sauter en parachute quelques secondes auparavant, mais il ne voulait pas risquer de causer la mort de plusieurs civils.
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Lt. Leroy F. Lutz, Lockheed Lightning P-38 J “Jack The Ripper” 434th Fighter Squadron, 479th Fighter Group Photo : © Lutz-Maddock family – with courtesy http://www.littlefriends.co.uk (Peter Randall)

En quittant les lieux, alors que je conduisais le long de cette large vallée, entourée des deux côtés par les Montagnes Rocheuses, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ce jeune pilote qui avait quitté sa famille, ces paysages magnifiques et un monde en paix pour aller risquer sa vie de l’autre côté de l’océan dans un conflit qui ne menaçait alors qu’indirectement son pays, les Etats-Unis.
Y avait-il là le début d’une histoire, était-ce l’amorce d’un roman ? Cette question a tourné longtemps dans ma tête, sans me mener nulle part. Il manquait quelque chose, un déclencheur pour aller plus loin. Et ce quelque chose m’est venu plusieurs années plus tard sous la forme d’une question toute simple: et si, aujourd’hui, quelqu’un héritait de la maison que l’aviateur avait épargnée, et découvrait ce qui s’était passé, ce qui signifierait la mise en évidence d’une connexion particulière entre cette personne et ce pilote, dans le temps et dans l’espace ? Et là, je compris que je tenais mon histoire. Hélène Marchal, ma narratrice, apprend que sa mère, âgée de 4 ans à l’époque, se trouvait dans cette maison. Et que sans le sacrifice de LeRoy Lutz, elle, Hélène, n’aurait pas pu naître. Elle lui doit la vie ! Elle décide alors de se rendre dans le Montana et reconstitue son parcours d’homme et de pilote. C’est La légende de Little Eagle.
A ce jour, comment la lettre mentionnée plus haut est arrivée dans le Montana demeure un mystère pour moi. LeRoy Lutz venait du Nebraska. Mais ce 22 avril 1944, il pilotait le Lucky Lady, l’avion d’un autre pilote de son groupe, Arnold Helding, qui venait lui du Montana. (Entre parenthèses, j’adore cette photo !)
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Lt. Arnold G. Helding, Lockheed Lightning P-38 J (s/n 43-28714) « Lucky Lady » 434th Fighter Squadron, 479th Fighter Group Photo : © Fred Hayner via Danny Morris – with courtesy http://www.littlefriends.co.uk (Peter Randall)

D’où une confusion qui perdura jusqu’au milieu des années 1990, quand le fils de LeRoy Lutz, Richard, noua un contact avec les autorités de Mardeuil. Lui et sa famille furent nommés citoyens d’honneur de la ville, qui avait érigé une stèle à la mémoire de son père, auquel elle rend honneur chaque année. Quand il apprit le comportement héroïque de son père, Richard Lutz déclara: « J’avais douze ans quand ma mère m’a dit que mon père avait été tué en France. J’ai toujours pensé qu’il était le pilote le plus courageux du monde. Mais maintenant, je le sais. »
En dehors des circonstances dans lequelles mon héro, le Premier lieutenant John Philip Garreau, meurt, il n’y a rien en commun entre lui et LeRoy Lutz dans mon roman. Mais il y a des connections particulières entre cette fiction et les faits historiques. Quelque temps après avoir publié ce roman, j’ai trouvé le numéro de téléphone d’André Mathy, un citoyen de Mardeuil qui – alors âgé de 13 ans – avait été témoin de l’accident de LeRoy Lutz et qui s’est efforcé durant plusieurs décennies de retrouver sa famille. Le lendemain du crash, André Mathy avait emprunté quelques outils à son oncle, un forgeron, et découpé sur le fuselage  la peinture illustrant le le nom de l’appareil. Il l’avait donné à Richard Lutz lorsque celui-ci était venu en France. André Mathy, âgé de 82 ans lorsque je l’avais appelé, fut ému d’apprendre que j’avais trouvé dans le Montana une lettre dont il savait qu’elle avait été écrite par le secrétaire de la mairie.
Entre temps, j’étais retourné dans le Montana pour effectuer des recherches dans les archives de l’Université de Missoula, et à Browning, sur la réserve indienne des Blackfeet, John Philip Garreau étant un très jeune indien fasciné par l’aviation et le ciel, qui se révèle brillant au combat et qui meurt de la même manière que LeRoy Lutz.
Quant à Arnold Helding, il est décédé dans le Montana en 2007 à l’âge de 92 ans. Si j’avais su alors qui il était et qu’il se trouvait encore en vie, j’aurais pu le rencontrer à Arlee, non loin du musée de Ninepipes. Il vit toutefois dans mon roman sous le nom de Harold Holding, un officier de l’USA Air Force que Hélène Marchal retrouve à Great Falls  – source précieuse pour reconstituer la vie de Johnny Garreau.
J’ai toujours aimé les avions, mais ils ne m’ont jamais vraiment passionné jusqu’à ce que j’écrive ce roman. Depuis lors, je reste empli d’admiration pour tous ces jeunes gens, ces pilotes américains qui s’étaient engagés comme volontaires dans le corps le plus dangereux de l’armée pour venir libérer l’Europe du nazisme. Et je trouve merveilleux que l’on puisse écrire de la fiction qui rejoint l’Histoire et la fait revivre. Ce n’est donc pas un hasard si je cite dans ce livre William Kittredge, un écrivain du Montana, sur le sens et l’importance des histoires – pourquoi nous en avons besoin, pourquoi elles sont importantes pour nous. Une histoire, dit-il, est quelque chose qui relie, qui éclaire. Elle peut aussi être, parfois, une source de guérison.
La légende de Little Eagle est disponible en versions numérique et imprimée en français et en anglais
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Hélicoptère PUMA

Puma DBQ du 4e RHFS de Pau ©Claude Le Bihan
Mon ami Claude Le Bihan qui capture en photo tout ce qui vole, m’a envoyé celle de ce Puma de passage à Saint Valery-Vittefleur. Cette machine est affectée au 4ème RHFS (Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales), basé à Pau.
Le Sud-Aviation SA.330 Puma est un hélicoptère de transport moyen civil et militaire français. Conçu par Sud-Aviation et développé par l’Aérospatiale dans les années 1960, il a été construit en collaboration avec Westland Helicopters. Le numéro de série de ce Puma est en bas du fuselage, sous le passage des portes du cargo, c’est le n° 1663 sur les 1687 exemplaires  qui ont étés construits.
Vitesse maximale : 257 km/h
Masse : 3 766 kg
Longueur : 18 m
Envergure : 15 m
Premier vol : 15 avril 1965
Distance franchissable : 780 km
Moteur : 2 Turbomeca Turmo III C4 de 1330 ch chacun

Un tour du monde pas comme les autres

Un tour du monde pas comme les autres
Des ailes pour la science
Clémentine Bacri et Adrien Normier


Point de départ de cet extraordinaire projet : l’envie d’un couple de trentenaires Clémentine Bacri, avocate et Adrien Normier, pilote de ligne, de parcourir le monde en avion ultra-léger tout en s’impliquant dans des expériences scientifiques locales nécessitant des relevés photographiques pris en vol.  En échange de leur service il demandent uniquement le gite et le couvert !
Traversant plus de cinquante pays
entre 2012 et 2013, Groenland, Canada, Pérou, Chili, Australie, ils ont rencontré et  partagé le quotidien et les attentes de personnages hauts en couleurs. 
Au cours des 60 000 km parcourus, survolant les montagnes, les volcans, les glaciers et les océans, ils ont eu une vision émerveillée du monde,  mais engagée grâce à leur  participation à une quinzaine de projets scientifiques qu’ils avaient choisis avant leur départ ou qui se sont décidés au fil de leur voyage par des rencontres impromptues.
Prospection archéologique, recensement de cétacés, réalisation de modèle 3D d’un volcan, mesures de dioxyde de soufre, découvertes de géoglyphes datés de 5000 ans, les missions scientifiques sont aussi variées que les paysages survolés. Véritable récit d’aventures, écrit avec humour, simplicité et même suspense, Des ailes pour la science régalera tout lecteur avide de voyages, de nature et de science.
L’expédition s’est faite sous le patronage de Pierre Léna, astrophysicien. 

On peut juste regretter qu’il n’y ait pas quelques pages supplémentaires rassemblant les plus belles photos prises en cours de voyage pour nous faire rêver encore plus, mais on peut espérer qu’un beau livre rassemblant ces photos soit bientôt édité.
Je suis impatient que le deuxième tome concernant l’Australie et l’Asie sorte au plus vite.

Clémentine Bacri est avocate aux Barreaux de Paris et du Luxembourg, elle a participé à des projets de défense des droits de l’homme en Amérique Latine.
Adrien Normier est diplômé en génie aéronautique et pilote de ligne. Il a réalisé plusieurs projets aéronautiques bénévoles pour des associations humanitaires en Afrique.

Auteurs : Clémentine Bacri et Adrien Normier
Éditeur : Éditions Le Pommier
Collection : Science vagabonde
Broché, 288 pages (135 x 200 mm) 
Prix : 20 €
ISBN/EAN : 978-2-7465-0919-1 / 9782746509191

Un EC 225 LP de passage à Reims-Prunay

EC 225 LP F-HLIS d’Airtelis à Reims Prunay ©François Pages
Mercredi 10 juin, cet EC 225 LP (F-HLIS) d’Airtelis était de passage sur la plateforme de Reims-Prunay. Airtelis est propriétaire de deux hélicoptères Eurocopter EC225 de la classe Super Puma/ Cougar. : le F-HLIS (C/N 2797)  et le F-HRLI  (C/N 2824). A savoir que depuis qu’Eurocopter est devenu Airbus Helicopter l’EC225 a été renommé H225L’H225 est un hélicoptères bi-turbine de la classe des 11 tonnes, et la version LP est le plus gros hélicoptère civil de France. Il permet le transport de charges à l’élingue allant jusqu’à 4,5 tonnes. Ce type d’hélicoptère est  parfaitement adapté à des interventions longues dans des zones difficilement accessibles grâce à sa capacité de vol stationnaire, à sa grande manœuvrabilité latérale, ainsi qu’à reculons. l’EC225 d’Airtelis peut dérouler 3 à 5 km de câbles d’une épaisseur de 1kg/m linéaire en une seule passe. 
Source des informations :

Little Jeanne change de robe

Curtiss P-40N-5CU « Little Jeanne » à La Ferté Alais 2015©Xavier Cotton
Le Curtiss P-40N-5CU « Little Jeanne » de France’s Flying Warbirds que vous avais présenté dans cet article du 3 mars 2011 a été présenté au meeeting de La Ferté Alais 2015 « Le temps des Hélices » organisé par l’Amicale Jean-Baptiste Salis (http://www.ajbs.fr/) dans ses nouvelles couleurs qui reprennent en partie la décoration des P-40 des Burma Banshees ( 80th Fighter Group  de l’USSAF) opérant en Birmanie 1944.
Sources des informations :

France’s Flying Warbirds : www.ffwm.fr
Info pilote juin 2015

Curtiss P-40N-5CU « Little Jeanne » à La Ferté Alais 2015©Xavier Cotton

Portes Ouvertes du Bernay Cumulus Club d’ULM

Tout est dans l’affiche, si vous habitez dans l’Eure et que vous souhaitiez découvrir le vol en ULM dans une ambiance chaleureuse alors venez aux Portes Ouvertes organisées le 7 juin 2015 (de 10 à 19 heures) sur l’aérodrome de Bernay-Saint-Martin par le « Bernay Cumulus Club ».
Si vous souhaitez manger sur place, ce sera possible entre 12H30 et 14h00 pour 20€ par personne (10€ pour les moins de 12 ans). Un cochon de ferme sera farci et grillé sur place.
Pour plus de renseignements et réserver votre repas vous pouvez contacter le club au 06 75 60 48 95 ou 06 16 56 46 98 

RAFALE 113-IX décoré pour le Tiger Meet 2015

Rafale 113-IX de Saint Dizier décoré pour le Tiger Meet 2015 ©Liliane Cottton
 La NATO Tiger Association est une association qui regroupe des unités de différentes armées de l’air membres de l’OTAN. Pour être membre de cette association l’emblème de l’unité doit représenter un tigre ou un autre félin (panthère, etc.)1, que cette unité soit équipée d’avions ou d’hélicoptères.
Depuis 1960, une rencontre aérienne  est  organisée par la NATO Tiger Association, elle a pour nom le « Tiger Meet ». C’est l’occasion pour les membres de l’association de se retrouver afin de favoriser le partage d’expérience et d’améliorer l’inter-opérabilité en participant à différents exercices en vol, et à des réunions d’échanges. 
Lors de ces rencontres, il est de tradition de décorer une partie des aéronefs avec des motifs rappelant le tigre. Une des récompenses remises à l’issue de chaque « Tiger Meet » est d’ailleurs attribuée à la plus belle décoration
Rafale 113-IX de Saint Dizier décoré pour le Tiger Meet 2015 ©Liliane Cottton

Lors de cette édition 2015, le Rafale 113-IX de l’EC-1/7 Provence (BA113 Saint-Dizier) arborant un tigre vert a obtenu la deuxième place dans la catégorie « esthétique de l’avion ». Les équipages français se sont également distingués en remportant le concours des prestations en vol grâce à leur maîtrise de l’appareil. Les photos ont été prise lors du meeting de La Ferté Alais 2015.

Republic F-84E-30-RE « Thunderjet » à Nîme-Courbessac en 1957

Republic F-84E-30-RE « Thunderjet’ n°51-9600 codé 3C-Q Nîme 1957 ©Claude Le Bihan
En même tant que le De Havilland Mosquito de l’article précédent , Claude Le Bihan m’ envoyé cette photo du Republic F-84E-30-RE « Thunderjet’  qui était aussi exposé en 1957 sur la BA 726 de NÎme-Courbessac désormais fermé. souhaitant savoir ce que ces avions étaient devenus.

Le Républic F-84E-30-RE « Thunderjet’ n°51-9600 codé 3C-Q a eu plus de chance que le Mosquito. il fait partie actuellement des réserves du MAE comme montre cette photo sur l’excellent site « List’in MAE » de mon ami Pyperpote.
Voici les informations qu’on peut lire sur le site « List’in MAE » concernant la vie en exposition du Républic F-84E-30-RE « Thunderjet’ n°51-9600 codé 3C-Q :
Il a tout d’abord été exposé en « Pot de fleur » sur la BA726 de Nimes-Courbesac, décoré aux couleurs du F-84G, n°9654″ codé 3N-W ou 3-HW à vérifier (code réel que porta le « 9654 »). il a été redécoré  en avril 1994, codé 11-RI sérial 110893, encore un appareil du type « G ». Lors de la fermeture de la BA 726 de Nîme il a été transféré sur  la base de Toul-Rosieres puis mis en en dépôt au Musée de Nancy, mais appartenant au Musée de l’Air. Il se retrouve dans les réserves du Bourget à la fermeture du Musée de Nancy et porte la décoration d’un F-84E n°51-9600 codé 3C-Q

Sources des informations :
Claude Le Bihan
Aeroforum : http://www.aerostories.org/~aeroforums/forumhist/
List’in MAE : http://www.pyperpote.tonsite.biz/listinmae/


Hawker Hurricane accidenté de retour de La Ferté-Alais

Hurricane F-AZXR en départ de La Ferté-Alaispour Dijon @Xavier Cottton
Dimanche soir dernier, le Hawker Hurricane P3351(F-AZXR) de retour d’un week-end de présentation au célèbre meeting de la Ferté-Alais a été victime d’un accident lors de l’atterrissage à Dijon-Darois. Bien heureusement,  l’accident n’a pas fait de blessé.
Voici ce qu’on peut apprendre de cet avion sur le  site d’ Aero Station Service
Le Hurricane Mk IIa était initialement un Mk I, le P3351. Il fut livré à la RAF et s’écrasa près de Prestwick le 21 juillet 1940. Reconstruit comme Hurricane Mk IIa avec le serial number DR393, il fut remis à l’Union Soviétique en mai 1941. Il s’écrasa près de Murmansk en 1943.
Son épave fut restaurée en Hurricane Mk IIc au Royaume-Uni de 1992 à 1995, puis il fut transféré en Nouvelle-Zélande en 1995 ou il fît son premier vol le 12 janvier 2000.
Le Hurricane fût rapatrié en France en Mars 2013.
Ne volant plus depuis 2008, Aero Station Service basé à Dijon-Darois a effectué le ré-assemblage complet de l’appareil, vérification complète de la cellule, des circuits et du moteur. Une pompe de pré-huilage a été ajoutée pour faciliter la mise en œuvre. Une radio a  également ajouté ainsi qu’un transpondeur, en les rendant invisibles pour garder l’aspect historique.

 Espérons qu’il soit vite réparé afin qu’on le voit de de nouveau sur le circuit des meetings aériens

Sources :
http://www.lecharpeblanche.fr/2015/05/25/le-hurricane-mk-i-p3351-accidente-de-retour-de-la-ferte-alais/
http://www.bienpublic.com/edition-dijon-agglo/2015/05/25/accident
http://www.aero-restauration-service.fr/fr/realisations/realisations.php?id=122


Airexpo 2015

Airexpo 2015
Muret-L’Herm
Samedi 30 mai 2015
10h00 à 19h00

En 1987 avait lieu la première édition du meeting aérien Airexpo sur l’aérodrome de Lasbordes. En accueillant plus de 20.000 personnes chaque année, Airexpo a établi un lien fort entre les populations et le secteur aéronautique. Chaque année, Airexpo vous propose un programme exceptionnel, comprenant de nombreuses démonstrations aussi spectaculaires que variées et diverses activités au sol.

Cette année, le meeting aura lieu le Samedi 30 Mai 2015 sur l’aérodrome de Muret-Lherm, au sud de Toulouse.
Airexpo propose encore cette année un plateau varié allant de l’avion léger à hélice à l’avion militaire à réaction, qu’ils soient en service ou avions de collection. Les pilotes militaires de L’EVAA feront évoluer avec dextérité leur monoplace de compétition : l’Extra 330. La Patrouille Cartouche Doré fera elle une magnifique démonstration de présentation en patrouille serrée de ses trois TB30 Epsilon. l’Aviation Légère de l’Armée de Terre sera représentée par deux hélicoptères EC120.
A voir aussi, la « Marche Verte » patrouille acrobatique de la Force Aérienne Royale du Maroc, fondée en 1984, elle est composée de sept CAP 232 avec une particularité exceptionnelle : ses avions décollent reliés entre eux par des cordes, qui sont larguées au premier éclatement de la formation.

Autre patrouilles présentes : le Crazy Piper Team  (quatre PA18 et un PA11), les REVA volant  trois avions légers de type « AcroEze »,  la patrouille Yellow : composée de 2 tecnams P2002, rejointe cette année par un MJ5 Sirocco. 
Sont aussi prévus au programme, un Morane-Saulnier MS733 avion de formation par excellence qui effectuera une partie de sa démonstration en compagnie d’un Nord 3202, un Fouga Magister CM170 ancien avion de la Patrouille de France, un Cri-cri, le plus petit bimoteur au monde qui effectuera son décollage depuis le toit d’une voiture.
Vous assisterez aussi à une reconstitutions de combats aériens de la seconde guerre mondiale entre un Pilatus P-2, un Boeing Stearman PT-18 et un North American T-6 Texan.
Et ce n’est pas fini, vous verrez évoluer un Yakovlev 11, avion d’entrainement soviétique de 1945 qui peut atteindre des vitesses proches de 500 km/h grâce à son moteur en étoile de 700 CV, un OV10 Bronco  biturbopropulseur de 1967 évoluant avec souplesse dans un mouchoir de poche et un F+W C3605 « Schlepp » version turbopropulsé du C3603.
La voltige douce à  » l’ancienne » sera aussi présente grâce à un avion biplan d’entrainement des années 30 et 40, le Bücker Jungman et au planeur MDM 1 Fox dont l’évolution gracieuse s’effectue tout en silence ! 
Tarif et organisation :
Entré 5€ gratuit pour les moins de 12 ans
Vous pouvez acheter d’avance les billets sur le site

Airexpo met à disposition des navettes si vous n’avez pas de voiture.
Départ de la station de métro Université Paul Sabatier (ligne B) le matin entre 9h30 et 10h00, retour entre 17h45 et 18h45, après les démonstrations en vol.
Tarif : 9€, entrée au meeting incluse. Plus d’infos et réservation (obligatoire) sur le site.

Pour plus d’information :
www.airexpo.org 
https://www.facebook.com/meetingairexpo


De Havilland DH98 Mosquito en 1957

De Havilland  DH98  Mosquito  RF639 avec l’insigne de la BA726 ©Claude Le Bihan

Claude Le Bihan m’ a fait parvenir ces photos du De Haviland  DH98 Mosquito. Il les a prises en 1957 lors de son Service National sur le BA726 de Nîme-Courbessac désormais fermée.

Ce De Haviland  DH98 Mosquito est le RF639. Il a été pris en compte par l’Armée de l’Air le 24 juin 1946 à l’E.A.A 601 de Châteauroux. puis il fut affecté au G.C I/3 le 29 juin 1947, il passe ensuite au G.C 1/6 le 30 juillet 1947. On retrouve ça trace à la DIT de Salon de Provence en novembre 1952 avant de finir en statique sur la BA726 de Nîmes où il a été vu jusqu’en 1961. Il semble avoir été revendu à un ferrailleur après incendie mais ceci reste à confirmer
De Havilland  DH98  Mosquito  RF639 ©Claude Le Bihan
Le de Havilland Mosquito  est un avion biplace côte à côte en bois, équipé de deux moteurs Rolls-Royce Merlin. En conséquence il est difficilement détectable au radar, et de fait, il est  le premier avion furtif.
Cet avion britannique a été conçu comme multirôle, mais il s’est essentiellement distingué comme chasseur-bombardier. Il a servi au sein de la Royal Air Force et dans de nombreuses forces aériennes durant la Seconde Guerre mondiale dans les années qui ont suivies. 
Ce bombardier léger a de telles performances en situation de combat que son utilisation a été modifiée par rapport l’idée de départ. Il est décliné en plusieurs versions : bombardier de jour rapide, chasseur-bombardier, , bombardier tactique, chasseur nocturne ou diurne, avion d’intrusion, avion de reconnaissance et chasseur embarqué.
De Havilland  DH98  Mosquito  RF639 ©Claude Le Bihan

Source des informations :
Claude Le Bihan

http://www.aerostories.org/~aeroforums/forumhist/index.php