Archives mensuelles : mai, 2012

Survol de Paris en Norécrin

Survol de Paris en Norecrin ©Jean Bétrancourt

Dans la collection de photos de Jean Bétrancourt qu’Alain son petit-fils a eu la gentillesse de me me faire parvenir, il y a cette belle photo d’un Norécrin  survolant Paris en avril 1947 .
Il s’agit du  S.N.C.A.N. NORD 1203  enregistré sous l’immatriculation Monégasque MC-ABB (c/n 29)
Étrangement l’immatriculation F-BDSY fut réservé en 1947 pour le N1203 n°29 (n°28 F-BDSX, n°30 F-BDSZ…), mais ne fut jamais observé, ni porté par ce N1203 n°29.
Par contre, l’immatriculation F-BDSY se retrouvera sur le N1203 n°65 (immatriculé le 10 novembre 1947)  propriété du Dr Henri Ripert à Ajaccio. Ce Norécrin n°65 F-BDSY fut détruit dans un accident qui a fait  trois morts, le 12 mai 1949 à Ginio, commune de Civitella de Romagna en Italie.

Normalement, BLEU CIEL Editions devrait  prochainement publier un ouvrage complet sur le Norécrin, l’auteur Claude Salaün qui suit cette machine depuis plusieurs décennies est incollable sur le sujet. Toute personne possédant des anecdotes, photos, précisions sur le Norécrin est cordialement inviter à se signaler à BLEU CIEL Magazine  (bleucielmagazine@orange.fr) qui transmettra.  Merci  d’avance pour eux.

Sources des informations :
Aeroforums : http://www.aerostories.org/~aeroforums/forumhist/
Article de Claude Salaün dans le trait d’union N°113 de mai 1987
BLEU CIEL Editions


Drôle de pêche pour un chalutier !

(photo collection privée Armand Baverel)
Le samedi 22 juillet 1989 vers 19 heures, un avion a  amerri dans l’estuaire de la Charente (entre la pointe de la Fumée à Fouras et le fort Enet) suite à une baisse de régime moteur . Grâce à la maitrise du pilote Jack Augras, ancien mécanicien-navigant du GLAM (Groupe de Liaisons Aériennes Ministériel), les trois passagers et lui même sont sortis indemnes de ce Rallye MS893, appartenant à l’Aéroclub de Rochefort-Saint-Agnant.
En cette fin d’après-midi chaude (30°) et ensoleillé, Jack Augras et ses passagers avaient l’intention de survoler la côte et en particulier l’île d’Oléron . L’appareil a décollé normalement après que le pilote, ait fait sa visite prévol d’usage . A l’altitude de 1000 pieds environ au dessus du Fort Boyard, le moteur a alors subi une perte progressive de régime.

(photo collection privée Armand Baverel)

Dès lors le pilote a eu pour objectif de se rapprocher de la terre, s’il a d’abord pensé à un atterrissage de fortune sur l’île Madame ou sur la plage de l’île d’Aix, il a du y renoncer car ces deux lieux étaient en cette période de vacances encombrés de vacanciers, véliplanchistes et autres dériveurs en tous genres, ce qui lui fit prendre la décision d’amerrir :  » j’ai essayé de me rapprocher le plus possible de la passe qui joint la pointe de la fumée à Fort Enet. Mais impossible d’aller au delà du Fort (à un peu plus de 2km de la côte) et l’avion a touché la mer à environ 400 mètres de la passe et 200 mètres au sud du Fort. j’ai alors présenté mon avion de manière que la queue touche d’abord, ce qui provoque un choc sérieux mais si les roues non escamotables touchent d’abord, l’avion pique du nez » .
Les quatre passagers indemnes ont pu sortir immédiatement de l’appareil et ont étés très rapidement secourus, par les nombreux bateaux naviguant aux environs et surtout par les propriétaires du fort qui mirent immédiatement leur embarcation à la mer, recueillant les naufragés en quelques minutes juste avant que l’avion ne sombre Les rescapés furent ramenés à terre par les pompiers de Fouras.
M. Armand Baverel qui fut président de l’Aéro-club de Rochefort-Saint-Agnant nous indique la cause la plus probable de cette baisse de régime moteur  :  » c’est probablement une question de Vapor-Lock lié à la température qu’il faisait ce jour là 29 à 30°, mais les passagers sont sortis sans panique et sans l’expérience et l’habileté de Jack Augras, cet accident aurait probablement eu des conséquences plus fâcheuses ….. « 

(photo collection privée Armand Baverel)

Le Vapor-Lock :
Il s’agit d’un dérèglement du système de carburation assez insidieux pour ne pas être détecté lors des contrôles avant le décollage : Certains des hydrocarbures qui composent l’essence ne sont pas également volatils et se vaporisent à une température relativement basse, de l’ordre de 60°C créant un « tampon de vapeur«  qui interrompt l’arrivée du carburant dans le carburateur.

Maintenant se posait la question pour l’Aéro-club de Rochefort-Saint-Agnant, comment récupérer l’épave qui se trouvait en eau peu profonde ? En effet à marée basse, le gouvernail restait apparent et un plongeur  pouvait se tenir debout sur les ailes. Par contre le train d’atterrissage était profondément envasé et a cet endroit les courants sont assez violents. Le lundi 24 juillet, après avoir obtenu une autorisation spéciale, les membres de l’aéroclub dont Armand Baverel et Jack Augras aidés par un chalutier « repêchèrent » l’avion . Un bout fut amarré à l’anneau  de dépose du moteur, le chalutier a tiré, les plongeurs faisant contre-poids sur le plan fixe à l’arrière de l’avion, le Rallye  s’est arraché de son lit de vase. Il ne restait plus au chalutier le « Port-des-Barquais » que de remorquer  lentement et avec précaution  l’avion blessé pesant environ 900kg jusqu’à Fort Lupin. Ce fut une pêche peu banale pour Robert Grasset, le patron du « Port-des-Barquais », et les marins-pêcheurs qui l’accompagnaient. 
Pour la petite histoire, seul le moteur de l’avion put être récupéré, remis en état et revendu à l’Aéro-club de Niort  où il reprit du service quelques mois plus tard.

(photo collection privée Armand Baverel)
Sources des informations :
Armand Baverel et Jack Augras
SUD OUEST Charente-Maritime  24 et 25 juillet 1989

Emergency Tome 3

En 2010, les éditions Zéphyr lançaient « Emergency », un nouveau concept de bande dessinée destinée à un très large public, mêlant récits aéronautiques et histoires dessinées courtes. 
Je vous présente ici le tome 3 sorti en mai 2012 juste un an après le tome 2.
Pour ce troisième opus d’Emergency, vingt scénaristes, dessinateurs et coloristes ont travaillé ensemble pour raconter en images six aventures exceptionnelles de l’histoire aérienne mondiale : Frédéric Lert, Frédéric Zumbiehl, François Blanc, Wallace, Jean-Luc Dévérin, Salvatore Pezone, Michel Lourenco, Nelson Castillo, Nicolas Caniaux, Romuald Pistis, Damien Andrieu, Julien Lepelletier, Gil Formosa, Isabelle Drouaillet, André Le Bras, Julien Camp, Sylvaine Scomazzon, Vincent Riccardi et Frédéric Marsaly.
Souvent tragiques, toujours poignantes, ces histoires partagent toutes la même authenticité. On retrouvera dans Emergency 3 les aventures de l’accident dramatique du porte-avions américain Forrestal pendant la guerre du Vietnam. Nous découvrirons ensuite le sort terrible de l’avion Valkyrie, percuté à l’arrière par son ailier et parti en flamme. Emergency 3 nous transportera ensuite dans le ciel européen où les pilotes américains livrent leurs derniers combats aux commandes du plus formidable des bombardiers de la Seconde Guerre mondiale, la Flying Fortress B-17. Puis, prenant de l’altitude, nous assisterons à l’éjection du commandant Jeanjean à bord de son Mirage IV n°001, et enfin à l’incroyable catastrophe aérienne de la British Airway, dont les pilotes frôlèrent la mort à plusieurs kilomètres d’altitude.
Ces aventures sont complétées par quatre récits tout aussi véridiques est spectaculaires
Préfacé par le commandant Bernard Jeanjean, pilote éjecté sur Mirage IV n°001 « EMERGENCY 3 » est un ouvrage d’exception de 112 pages,  troisième opus d’une nouvelle collection aussi originale que passionnante.
Vous pouvez l’acheter en librairie ou sur le site des éditions Zéphyr au prix de 21€

Stoddard-Hamilton Glasair Super II-S RG : OO-147

Glasair Super II-S RG © Xavier Cotton
Le 30 avril dernier, ce Stoddard-Hamilton Glasair Super II-S RG était de passage sur l’aérodrome de Reims-Prunay . Son immatriculation belge OO-147 s’explique par le fait que cet avion a été construit par son propriétaire à partir d’un kit, celui porte le c/n 2378 et sa première immatriculation date du 26 juin 2007.
Les kits Glasair Super II-S RG sont des avions biplace côte à côte qui ont de superbes performances à grande vitesse avec un poids léger. La conception de l’avion en fibre de verre permet un temps de fabrication relativement rapide et des procédures de construction étape par étape .
Le Glasair combine un large couple utile avec l’efficacité et la performance, fournissant des domaines d’utilisation variés tel que voltige aérienne grâce à une manœuvrabilité douce et efficace ou le voyage grâce à une bonne autonomie et un espace de bagages suffisant .
Glasair Super II-S RG 00-147 © Xavier Cotton

Modèle de nomination des Glasairs

L’utilisation de la désignation du modèle de SH-2 et de l’appellation plus spécifique Glasair a causé beaucoup de confusion dans le passé.
Le modèle de SH-1 était un avion deux places en tandem, qui a existé seulement sous forme de prototype et n’a jamais été produit .  L’appellation SH-2 est utilisé pour désigner tous les modèles de Glasair conçus pour être équipés d’un moteur d’avion quatre cylindres à plat. Un appellation plus précise a été ensuite choisie pour diférencier les differentes versions ce grande famille des Glasairs : Glasair I, Glasair II, Glasair IIS et Glasair S-II, a été utilisé. Chacun de ces modèles spécifiques est de plus désigné par le type de train d’atterrissage.

Trois configurations de train d’atterrissage sont disponibles pour chacun de ces modèles. Les trois configurations de train d’atterrissage sont le train rentrant (RG « retracted gear), le train tricycle fixe (FT  » Fixed Tricycle » ) et le train classique (TD « tail dragger »). L’utilisation du numéro de construction du modèle de Glasair et l’abréviation pour le type de train d’atterrissage définira clairement le type d’avion. Le appellation SH-3 est utilisé pour  désigner le modèle de Glasair équipé un moteur six cylindres. Actuellement, il n’existe qu’un modèle équipé d’un moteur six cylindres qui est dénommé le G-III. Comme le Glasair III n’est disponible  qu’avec un train rentrant , l’extension RG n’a pas la necessité d’être utilisée
Le numéro de série du kit ( assigné par Stoddard Hamilton ou NewGlasair) peut aussi être utilisé pour identifier le modèle  spécifique de Glasair . 
Les numéros de kit suivants ont été utilisés :
1 à 803 ont été utilisés pour le Glasair I (TD, FT, ou RG)
1001 à 1119 ont été utilisé pour Glasair II (TD, FT, ou RG)
2001 à 2184 ont été utilisé pour le Glasair IIS (TD, FT, ou RG) 
2201 à XXXX sont utilisés pour le Glasair SIIS (TD, FT, ou RG) (toujours en production)
3001 à XXXX sont utilisé pour le Glasair III (RG exclusivement) (toujours en production)
En conclusion le Stoddard-Hamilton Glasair II c/n 2378 OO-147 est bien un Glasair version SIIS . le premier S pour Super et le deusième S pour Strech (version élargie)
Glasair Super II-S RG © Xavier Cotton
SPECIFICATIONS :

Moteur:  Superior XP-IO-360-B1-AA2
Puissance :  180 Cv
Hélice :  Hartzell Blended Airfoil Constant-Speed
Vitesse Max : 222 kts AMSL
Vitesse de Croisière à 75%de puissance :  192 kts à 8,000 ft
Vitesse de décrochage : 51 kts  à plein volets – 62 kts en lisse
Plafond utile : 19 000 ft
Distance de décollage : 245 m
Distance d’atterrissage : 245 m
taux de montée : 1700 ft/m
Autonomie à 55%  de puissance : 1200 nm
Poids à vide : 611 Kg
Poids  à pleine charge : 952 Kg
Charge utile : 385 lbs
Capacité du reservoir : 193 L
Largeur cabine : 106,7 cm
Longueur hors-tout : 6,1 m
Hauteur : 1,83 m
Envergure : 7 m
Surface alaire : 7,55 m2
Charge alaire : 125,96 Kg/m2
Charge accélération : +6, -4 (au poids max en voltige)

Sources des informations :
Glasair aviation :
http://www.glasairaviation.com/
Modèles de Glasair :
http://www.glasairaviation.com/featuresglasairSII.html
Wikipedia : 
http://en.wikipedia.org/wiki/Glasair_Aviation
Spécification du Glasair SIIS :
http://www.glasairaviation.com/glasairSIIspecs.html
Communauté des constructeurs de Glasair :
http://www.glasair.org/
Quelques étapes de la construction d’un Glasair :
http://www.loneeagleair.com/glasair_super_iirg.htm
Nomenclature des Glasair :
http://www.glasair.org/Site/Members/Tech%20Corner/Articles/glasair_nomenclature.htm


Helineo décolle sous la pluie !

© Xavier Cotton

le 26 avril dernier à Metz Nancy Lorraine (LFJL), l’hélicoptère léger (370kg à vide) Helinéo HAD1-T d’Heli Air Design a effectué son premier vol. Le pilote d’essai Stéphane Lignier a réalisé une série de quinze décollages et vols en translation sous effet de sol dans des « conditions atmosphériques difficiles » selon le constructeur comme en témoigne la video suivante .

Heli Air Design précise que ces premiers essais ont « montré la conformité de l’appareil avec les prévisions techniques » . L’aéronef va maintenant s’attaquer aux autres composantes du domaine de vol en vue d’obtenir sa certification .

Helineo était déjà été présent en statique au salon du Bourget en 2011 (photo ci-dessus).
L’hélicoptère sera à monter en kit. Le prototype est équipé d’une turbine Solar T62 de 160cv. Le rotor comporte trois pales. Il peut voler pendant trois heures et demie à 200km/h. Le constructeur a joué la carte du composite (pales, cabine, poutre de queue), lui permettant d’afficher une masse à vide de 370kg (masse maximum de 700kg). Heli Air Design prévoit d’en vendre une trentaine par an.

Source des informations : 
Heli Air Design : http://www.heliairdesign.com


François Denhaut, inventeur de l’hydravion à coques

 « François Denhaut, inventeur de l’hydravion à coques »
Exposition à partir du 19 mai
Musée de l’Hydraviation

Chaque année, Le Musée de l’Hydraviation de Biscarrosse présente une exposition temporaire. 
En 2012, année d’organisation du grand rendez-vous biennal qu’est le « Rassemblement International d’Hydravions de Biscarrosse », cette exposition commémore à partir du 19 mai* le centenaire de l’invention de l’hydravion à coque.
 
*Inaugurée à l’occasion de la Nuit européenne des musées (le 19 mai de 19h30 à 00h00) elle rend hommage à « François Denhaut, inventeur de l’hydravion à coques », un vrai pionnier peu connu du grand public.

Programmation, informations et tarifs disponibles sur : http://www.hydravions-biscarrosse.com


Resultats de la Coupe Breitling 100/24 2012

© Xavier Cotton
Résultats de la Coupe Breitling 100/24

La Coupe Breitling 100/24 s’est déroulé du 10 au 11 mai 2012. Le défi, pour les 20 équipages, était d’effectuer 100 posés-décollés sur 100 aérodromes différents, en 24 heures. Le départ a eu lieu jeudi 10 mai au matin à Paris-Vatry, l’arrivée sur la BA 107 à Villacoublay le lendemain matin.
Sur les 20 équipages engagés, 17 se sont posés à Villacoublay. Deux équipages ont eu des ennuis techniques sans gravité, un troisième est resté à Reims.
7 équipages ont accompli leur mission : se poser sur 100 aérodromes, mais l’équipe Aéro-Jeunes a dépassé le temps imparti de 24 heures.
Le classement des 6 équipages qui ont relevé les défi des 100 terrains est défini par le plus grand nombre de terrains pour le kilométrage le plus réduit.
1er French Air Force  sur TB20
2ème Les Kangourous Ailés sur Cessna 210

3ème Air Alsace sur Cessna Cardinal
4ème Air France sur Cirrus SR22
5ème Enac sur DR400/180
6ème Venyo sur Cessna 182
Le détail des kilométrages est précisé et la trace de tous les équipages est visible sur le site : www.100-24.fr

La remise des prix a eu lieu vendredi soir sur la BA 107, en présence de Patrick Gandil, DGAC, du Général Vincent Tesnière, Commandant en second des forces de l’Otan en Turquie, du Colonel Jean-Pascal Breton, Chef du SIRPA Air, et du Colonel Bertrand Sansu, Commandant la BA107.

Sur ma page Picasa Web, j’ai crée un album à accès restreint du départ de la coupe Breitling 100/24. Si vous souhaitez la voir, contactez moi à cette adresse passiondesavions@orange.fr en précisant si vous appartenez à un équipage (immatriculation de l’avion) ou à l’organisation de la coupe Breitling 100/24 .


Bleu Ciel magazine n°5

Bleu Ciel magazine est une revue consacrée à la préservation du patrimoine aéronautique ; avec comme sujet de prédilection l’aviation légère et sportive. Publié par la société Les Presses du Loir , le n°5  de cette revue vient de sortir. Les éditions Bleu Ciel font aussi paraître périodiquement des monographies consacrées au patrimoine aérien français.
Voici un extrait de l’éditorial de son directeur de publication Roger Gaborieau
 « Dans Bleu Ciel n°4, nous avions évoqué le « frémissement » qui semblait toucher le milieu de la préservation, de la conservation et de la collection aéronautique. Aujourd’hui, ce frémissement est passé à l’ébullition avec une convention signée entre le ministère de la Culture et l’Aéro-Club de France pour la préservation du patrimoine aéronautique national.
En octobre 2011 s’est tenu un premier séminaire sur ce thème, avec les conservateurs du Patrimoine, signe que l’État s’engage dans la reconnaissance de cet héritage et dans sa préservation de manière volontaire. Déjà, cinq nouveaux avions ont été classés monuments historiques. D’autres suivront. Pour les passionnés dont l’action est bénévole et désintéressée, la récompense ne peut qu’être un témoignage officiel de reconnaissance de leur engagement.
« 



Au sommaire de Bleu Ciel Magazine n° 5 :
Le nouvel avenir du patrimoine aéronautique ?
Monuments historiques volants.
L’actualité des collectionneurs d’aéronefs.
L’adaptation du moteur Lom sur le SV-4.
Le Stampe N°1 monument protégé en Belgique.
L’actualité des stampistes.
En Lorraine, F-PDMI devient SV-4 DL.
100 ans : Jules Védrines imposait Morane-Saulnier sur Paris-Madrid.
Hélices en meetings, par M. Combaud.
Quand les Français faisaient frémir l’Amérique,
René Simon était «The fool flyer».
Les avions SFAN
SCAN 1200 à 1205 Norécrin (2e partie)
1941 à 1943, les sports aériens sous l’Etat Français
Abonnement 4 numéros : 42 €
La revue comporte 96 pages au format 21 x 29,7 cm. dos carré, couverture à rabats
Bleu Ciel est uniquement disponible sur abonnement ou par correspondance.
Au numéro : 13 € (+ 3 € de port)
Numéros 1 à 4 toujours disponibles
BLEU CIEL Editions
Sarl Les Presses du Loir
Boîte postale 90045
49140 Seiches-sur-le-Loir
France
Tel.  02 41 27 18 44
mail: bleucielmagazine@orange.fr

Des ailes et des Hommes à Thonon-Les Bains

« Des ailes et des Hommes »
Grande Exposition Aéronautique du 11 au 20 mai 2012
Organisée par les Ailes Anciennes de Haute-Savoie et l’Armée de l’Air.
Espace Tully
8 avenue des Abattoirs à Thonon-Les-Bains
Entrée libre

L’Armée de l’Air exposera deux véritables avions de chasse : un JAGUAR et un MIRAGE 2000 !! Mais seront également déployés deux simulateur Mirage F1, ainsi que deux simulateurs Cap 10 et 6 Mouv.
Des cabines Alphajet «Patrouille de France», reliées en réseau, seront à la disposition des plus jeunes. Sensations garanties !!
Vous pourrez découvrir les activités et les travaux en cours de l’association Les Ailes Anciennes de Haute Savoie, qui restaure actuellement Le Fouga Magister n°85 et le Mystère IV n°33. En outre, un important matériel de l’association sera exposé, comme un turbomoteur d’hélicoptère, un siège éjectable de Mirage III, un turboréacteur Marbore de Fouga magister, un train d’atterrissage de Mystère IV, etc…

Mirage
En outre, vous pourrez découvrir le club de vol à voile d’Habère Poche, le club aéromodélisme de Thonon,
et également l’atelier d’un artiste qui habille les avions de lumière…
Une exposition des peintres de l’air et de l’espace, complètera votre visite.

AILES ANCIENNES HAUTE SAVOIE : http://www.ailesahs.com


Exposition de peinture : Lucio Perinotto et Gérard Weygand

LUCIO PERINOTTO 
GÉRARD WEYGAND
  l’oeil d’Icare
Hommage à la bande dessiné
du 3 au 25 mai 2012
à la Galerie OBLIQUE
(du mardi au samedi de 14h00 à19h00)

LUCIO PERINOTTO : 

F 52 © Lucio Perinotto
« Pourquoi les avions ? Peut-être parce que notre maison se trouvait non loin du boutcde la piste de l’aéroport de Mérignac. Je suis venu à Paris, il y a environ vingt-cinq ans. Là, j’ai commencé à travailler dans les arts graphiques. Au début des années 1990, au moment où eut lieu le passage du travail manuel à l’ordinateur, un copain graphiste m’a dit en se marrant : « Laisse tomber, tu es trop vieux pour ça. » Il n’avait pas tort. Ça ne me disait rien. Et comme je peignais déjà beaucoup en amateur, j’ai suivi son conseil. On peut donc dire que l’ordinateur m’a sauvé. J’avais toujours dessiné à côté, notamment pour Le Fana de l’aviation/Mensuel disponible en kiosque. 
Espadon © Lucio Perinotto
Ma peinture est exclusivement consacrée au monde aéronautique depuis 1996, date de ma première exposition. Je suis maintenant peintre officiel de l’air et de l’espace. Ce titre est décerné par le ministère de la Défense, comme celui des peintres de la Marine. Lors des campagnes militaires, on emmenait des artistes pour fixer les batailles, les victoires, les paysages. Jusqu’à récemment, en France, ce genre de peintures se voyait très peu chez les gens, ou alors on les découvrait juste dans le bureau de monsieur… Aujourd’hui, c’est devenu un genre qui s’affiche. Surtout si c’est une toile. La peinture agit comme un filtre… C’est vrai, elle filtre et idéalise…
La peinture transforme l’image en objet respectable, la toile, plus honorable que d’autres. Je suis très attaché à la peinture, c’est important pour moi d’être peintre.
Mes influences ? En vrac, les impressionnistes, les surréalistes, Tintin, Lucian Freud, Buck Danny, et beaucoup David Hockney. Pour cette nouvelle exposition seront présentés des peintures ainsi que des dessins en noir et blanc. »
Lucio Perinotto dédicacera son “Artbook” (éditions Paquet) le samedi 5 mai de 16h à 19h

Un prototype a disparu Buck Danny © Lucio Perinotto
BIO :
1949 : né le 28 décembre à Bordeaux
1970-1986 : graphiste publicitaire
1986 : début de carrière de peintre professionnel
1992 : nommé Peintre officiel de l’air
1994-2004 : secrétaire général de l’Association des peintres de l’air
2009 : nommé membre correspondant de l’Académie de l’air et de l’espace

PRIX ET DISTINCTIONS :
1998 Prix de l’Aéro-club de France
2000 Prix du Ministre de la Défense
2003 Prix de la Fondation Latécoère
2005 Prix du Ministre de la Défense, Paris air show
2007 Prix du chef d’état-major de l’armée de l’air, Paris air show
Prix Latécoère – Prix de l’Aéro-club de france

EXPOSITIONS :
Expose régulièrement depuis 1996 à titre personnel et en expositions de groupe

NC 9004 © Gérard Weygand
GÉRARD WEYGAND :
Né à Paris en 1944 Gérard Weygand a étudié les Beaux-Arts à l’atelier Met de Penninghen et à l’Académie Julian. Il est titulaire du professorat de dessin de la Ville de Paris.
De son père, pilote à Air Union, il a hérité la passion de l’aviation et il est passé naturellement de l’illustration pour la publicité à sa profession d’artiste peintre.
Peintre officiel de l’Air depuis 1992, et président de l’Association des Peintres de l’air et de l’espace de 1998 à 2007, il a été fait Chevalier de l’Ordre national du Mérite. Membre de l’Académie de l’air et de l’espace. Peintre de chevalet, il n’en a pas moins réalisé des peintures grand format pour compléter certaines architectures (Thomson CSF, EADS, Hôtel Mercure, SNECMA, Dassault Aviation, Aéroclub de France etc.). 
Tuckson,Tmbler, Danny © Gérard Weygand
EXPOSITIONS ET SALONS :
Salon des Peintres officiels de l’air et de l’espace – Paris- Le Bourget
« Prix du Chef d’état-major de l’armée de l’air »
Centre culturel de Russie à Paris – Exposition « Normandie-Niemen »
Salon de Versailles – « Prix de peinture »
Académie de l’air et de l’espace – « médaille de bronze »
Salon Violet – « médaille d’argent de la Ville de Paris »
Expositions personnelles en France et à l’étranger.
Sources des informations : 
Village Saint-Paul
17 rue Saint-Paul 
75004 Paris
Tél : 01 40 27 01 51
Lucio Perinotto : http://www.perinotto.com
Gérard Weygand : http://gerardweygand.fr
 

De Havilland Chipmunk DHC-1 F-AZLO

De Havilland Chipmunk DHC-1 WG479 F-AZLO ©Xavier Cotton

De Havilland Chipmunk DHC-1 WG479 F-AZLO ©Xavier Cotton

 

Vu à Reims-Prunay le 19  mars 2012, le célèbre biplace d’entrainement DHC-1 Chipmunk T10 .

A noter que le Chipmunk aussi appelé Tamia en français est un petit mammifère rongeur de la famille des écureuils, présent essentiellement en Amérique du Nord.

Ce Chipmunk immatriculé  F-AZLO (c/n C1/529) construit en  janvier 1952 en Grande-Bretagne, a été vendu en France le 30 mai 1996. Initialement basé à Berck sur Mer, il le sera bientôt à Troyes-Barberey (LFQB).

Sur le fameux site Air-Britain vous pourrez voir 3 photos de ce Chipmunk immatriculé WG479 datant de 1981, 1989 et 1994.
Si vous êtes à la recherche du manuel de vol du Chipmunk vous pouvez le lire et même le télécharger à cette adresse : http://www.scribd.com/doc/45918742/Dehavilland-Dhc-1-Chipmunk-Afm.
De Havilland Chipmunk DHC-1 WG479 F-AZLO ©Xavier Cotton

De Havilland Chipmunk DHC-1 WG479 F-AZLO ©Xavier Cotton

Pat Fillingham pilote d’essai chez De Havilland fit effectuer son premier vol au prototype du Chipmunk (CF-DIO-X) le 22 mai 1946 à Downsview, Toronto. les Chipmunks de série furent équipés d’un moteur en ligne De Havilland Gipsy major 8 de 145 Cv.

Le Chipmunk fut désigné pour succéder au biplan d’entrainement De Havilland Tiger Moth qui fut largement utilisée pendant la seconde guerre mondiale. Wsiewolod Jakimiuk, un ingénieur polonais d’avant-guerre, a créé le premier design original de l’avion pour Havilland Aircraft of Canada Ltd. C’est un avion  en grande parti métallique, à ailes basses, biplace en tandem, monomoteur avec un train d’atterrissage classique à roulette de queue et les gouvernes mobiles couvertes de tissu. L’aile est aussi couverte de tissu . Une Canopy couvre l’élève-pilote en place avant et l’instructeur à l’arrière.

Après que la RAF ai évalué l’avion, le gouvernement britannique décida d’en commander pour la formation ab initio de ses pilotes militaires . En remplacement du Tiger Moth, la RAF reçut 735  De Havilland Chipmunk T.10 construits en Grande-Bretagne par la filiale De Havilland selon la spécification 8/48 . Les derniers Chipmunks furent retirés du service de la RAF en 1996 .
De Havilland Chipmunk DHC-1 WG479 F-AZLO ©Xavier Cotton

De Havilland Chipmunk DHC-1 WG479 F-AZLO ©Xavier Cotton

217 Chimpunks furent construits à Downsview (Canada), le dernier en 1956. 1000 exemplaires furent construits en Grande-Bretagne, initialement sur l’aérodrome de  Hatfield puis sur celui de Hawarden . 66 exemplaires supplémentaires furent construits par OGMA (Oficinas Gerais de Material Aeronáutico, at Alverca) entre 1955 et 1961 au Portugal pour l’armée de l’air portugaise. Depuis les années 50, le Chipmunk  est aussi devenu un avion civil populaire, étant utilisé pour la formation, la voltige  et comme avion agricole. La plupart des avions civils sont d’origine militaire.

Sources des informations :
Registre DGAC : http://www.immat.aviation-civile.gouv.fr/immat/servlet/aeronef_liste.html
Aéroforum : http://www.aerostories.org/~aeroforums/forumhist/index.php
Wikipédia : http://en.wikipedia.org/wiki/De_Havilland_Canada_DHC-1_Chipmunk
Air Britain : http://www.abpic.co.uk
ChipmunkFlyer : http://www.chipmunkflyer.co.uk/