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La Patrouille « Carnet de vol » avec Eric Vazeille et Bertrand Boillot

Mudry-Apex Cap222 F-WWMZ à la poursuite du Pitts S-2B F-HBOB ©Xavier Cotton

Mudry-Apex Cap222 F-WWMZ à la poursuite du Pitts  F-HBOB ©Xavier Cotton

Le 15 avril 2018, à l’occasion du meeting au Bourget  organisé en l’honneur des 120 ans de l’Aéro-Club de France, tout comme les milliers de spectateurs présents, j’ai pu voir la présentation de la Patrouille « Carnet de Vol » Celle-ci anciennement appelée « Skyloop » a été ainsi renommée  suite au partenariat signé avec la marque de vêtement « Carnet de Vol » qui souhaite ainsi développer son image aéronautique.

C’est à l’occasion du Free Flight Worlds Master qui s’est tenu à Bourges le 19 septembre 2010 qu’Eric Vazeille et Bertrand  Boillot ont eu l’idée de faire un « show » en organisant une sorte de « poursuite » à deux avions, basée sur un scénario construit. Devant le succès rencontré, les pilotes ont étudié de nouvelles figures permettant en 10 minutes environ, de faire la démonstration à la fois de la voltige individuelle de compétition, de la patrouille en voltige, de la poursuite ainsi que de quelques croisements.

Pitts F-HBOB suivi par le CAP 232 G-EJAC au meetinf de La Ferté Alais 2015 ©Xavier Cotton

Les avions

Cette patrouille est composé d’un Pitts  (F-HBOB) petit biplan nerveux et d’un CAP222 (F-WWMZ) conçu par Mudry-Apex. Le CAP 232 (G-EJAC) qui composait originellement le duo a été remplacé par le CAP 222 dont l’envergure  (6m71) est plus proche de celle du Pitts (6m10) ce qui permet de donner un équilibre plus important au show. Les deux avions sont des biplaces équipés tout deux d’un moteur Lycoming de 200 Cv, alors que le CAP232  conçu pour la catégorie « unlimited » de la compétition de voltige aérienne est un monoplace de 300CV

Le CAP 222 possède le plus grand taux de roulis existant avec plus de 400°/ s soit plus d’un tour/s sur l’axe. C’est un avion de voltige qui voyage  très vite, 300km/h (160 Kts) en croisière contre 240km/h (130 kts)  pour l’Extra 200cv. Sachant que ses réservoirs peuvent contenir plus de 200 litres de carburant et que sa consommation est de 45 litres à l’heure en vitesse de croisière, on réalise qu’il y a peu de distances infranchissables pour le CAP 222.

 

Mudry-Apex CAP 222 F-WWMZ ©Xavier Cotton

Les pilotes

Eric Vazeille :

  • Pilote  du CAP222 F-WWMZ
  • Champion du monde de voltige 2000 (catégorie Unlimited).
  • Entraineur de l’équipe de France de voltige Aérienne depuis 2014.
  • Pilote chez Air France.

 

Pitts  F-HBOB ©Xavier Cotton

Bertrand Boillot :

  • Pitts F-HBOB
  • Ancien leader solo de la patrouille de France.
  • Pilote sur Alpha-jet et Mirage.
  • Champion de France de voltige en 1992.
  • Pilote chez Air France.

 


Ambiance au championnat de France de Voltige Aérienne 2015 à Epernay-Plivot

Luc Bourmeault debout sur l’aile du Cap 231 EX F-HRAL de l’Aéroclub de l’Hérault et Fred Ecay observent le programme libre de leurs concurrents ©Xavier Cotton
Du 22 du 27 juin se sont déroulés les championnats de France de Voltige Aérienne sur l’aérodrome d’Épernay-Plivot avant les mondiaux qui auront lieu du 20 au 29 août prochain à Châteauroux.
L’après midi du mercredi 24 étant largement ensoleillée, j’ai passé une bonne partie sur le terrain pour m’imprégner de l’ambiance. Je vais essayer  de vous restituer celle ci, mais uniquement par des photos prises au sol, car les programmes étaient réalisés le long de la piste 04/22 donc assez loin du parking, hors les avions de voltige sont relativement petits et très rapides, de plus contrairement aux présentations en meeting aérien, en compétition les trajectoires ne sont pas soulignées par des fumigènes 
Essai moteur de l’Extra 330 SC F-HDBV de Dijon-Voltige ©Xavier Cotton

l’Extra 330 SC ci-dessus est équipé d’un moteur Lycoming (AEIO-580-B1A) de 6 cylindres de 315 Cv pour un poids max de 780 Kg en compétition (-10G/+10G), carburant et pilote compris. Des essais moteurs sont nécessaires avant la compétition car ceux ci doivent pouvoir délivrer toute leur puissance à la demande du pilote.

Nettoyage du bord d’attaque de l’Extra 330 SC F-HDBV ©Xavier Cotton

Entre deux vols, il est aussi nécessaire de nettoyer  les bords d’attaque sur lesquels peuvent s’accumuler les insectes écrasés. Tout comme pour les Formules 1, il est important que le profil reste le plus lisse possible.

La « musique » © Xavier Cotton

Avant leur passage, chacun des concurrents semble danser sur une chorégraphie moderne, en fait il joue la « musique » de ce que sera l’enchainement des figures de voltige qu’ils vont réaliser devant les juges. Puis comme tout pilote, il effectue la visite « prévol » de son avion en s’assurant en particulier que rien n’entrave le débattement correct des gouvernes.

Visite « prévol » de l’avion ©Xavier Cotton
Benoît Garreau attend l’autorisation de mise en route de l’ARS 300 F-PCDF abrité du soleil © Xavier Cotton
Certains attendent dans le hangar ©Xavier Cotton

Après une attente assis dans le cockpit où on se protège du soleil comme on peut, le signal du départ est donné, à partir de là c’est concentration absolue. Ci-dessous quelques concurrents au roulage.

Benoît Garreau au roulage sur ARS 300 F-PCDF. ©Xavier Cotton
Cap232 F-GRPA au roulage © Xavier Cotton
Extra 330 SC F-HDBV de Dijon Voltige au roulage ©Xavier Cotton
Extra 330 SC F-HLAS au roulage ©Xavier Cotton
Faire le plein d’essence n’est pas toujours facile ©Xavier Cotton
Benoît Garreau repousse l’ARS 300 pour libérer le poste d’essence au prochain avion ©Xavier Cotton
Après leur présentation en vol le plein des avions est fait pour le concurrent suivant, mais le réservoir étant placé entre le moteur et le cockpit l’accès n’est pas facile sans escabeau. Ensuite l’avion est repoussé à la main pour laisser la place au suivant.
C’est au tour du Cap231EX F-HRAL de faire son plein ©Xavier CottonEX
Finalement sur cet avion le réservoir est plus accessible en montant sur l’aile ©Xavier Cotton
Capitaine François Rallet de l’EVAA ©Xavier Cotton
 Après la présentation vient la lecture des notes de l’épreuve qui vient d’avoir lieu. Celle-ci demande une lecture approfondie comme on peut le voir sur cette photo du Capitaine François Rallet de l’EVAA, car chaque petite imperfection dans l’exécution des figures peut faire perdre beaucoup de points et donc des places au classement général. François Rallet se classe 5eme au Championnat de France  2015 classe Élite.
Les résultat complets des classes Élite, Excellence et National 1 sont disponibles sur le site de la FFA  à cette page ou encore sur http://aerobatics.mwebservices.net/

Pour voir plus de photos concernant cette journée à Épernay-Plivot, vous pouvez feuilleter les deux pages de cet album sur Flickr :

 
Site du Championnat du Monde de Voltige aérienne 2015 : http://wac2015.fr/

Pascale Alajouanine-Duhoo, marraine du meeting aérien de Lens 2012

Pascale Alajouanine-Duhoo sur CAP 332 F-GRPA ©Xavier Cotton

Pascale Alajouanine-Duhoo sur CAP 332 F-GRPA ©Xavier Cotton

 

Originaire de Béthune (Pas de Calais), Pascale Alajouanine-Duhoo est la marraine officielle des meetings de Lens depuis 2007.
À l’occasion du meeting franco-polonais du 16 septembre 2012, Pascale Alajouanine-Duhoo a encore réjouit petits et grands par le spectacle magique de sa démonstration de voltige au dessus de l’aérodrome de Lens-Benifontaine . À bord de son CAP 332 rouge et blanc, Pascale a enchaîné pendant 10 minutes avec grâce mais fermeté et précision toutes les figures de la voltige aérienne  (tonneaux, boucles, retournements, renversements…..), le tout souligné par la trace d’un fumigène blanc . Je suis certain que sans le savoir, Pascale a encore influé sur l’avenir de quelques jeunes filles ou garçons qui prendront son relai d’ici quelques années…..

En tout cas elle m’a personnellement laissé rempli d’admiration par le professionnalisme de son travail et la beauté de sa chorégraphie aérienne.

CAP 332 au décollage ©Xavier Cotton

CAP 332 au décollage ©Xavier Cotton

Pascale Alajouanine-Duhoo ©Xavier Cotton

Pascale Alajouanine-Duhoo ©Xavier Cotton

Il faut dire que  Pascale Alajouanine-Duhoo voltigeuse de haut niveau est dotée d’un des plus impressionnants palmarès du monde aéronautique. Née le 23 avril 1955 à Hazebrouck, c’est seulement à 27 ans qu’elle prend ses premières leçons de pilotage incitée par son mari, Régis Alajouanine, lui-même pilote chevronné, voltigeur de haut niveau et créateur de l’Amicale de Voltige Aérienne de Saint-Cyr-L’École .

 
A partir de 1985, Pascale Alajouanine-Duhoo aborde la compétition et se classe seconde de la Coupe Espoirs, troisième de la Coupe Desavois en 1987. En 1989, elle devient championne de France biplace sur CAP 10 . Elle aborde ensuite les compétitions internationales aidée par des sponsors qui lui fournissent un Cap 231 puis un Cap 232. 

Pascale sera sacrée championne du monde par équipe en 1994, puis en 1995 championne de France en individuel à Montluçon et la même année championne d’Europe en Tchéquie. Pascale Alajouanine-Duhoo obtiendra deux nouveaux titres de championne de France 1996 et 2000. En 2002 elle réalise un nouveau doublé au championnat de France à Bordeaux et au championnat d’Europe en Lituanie. Elle obtient son cinquième titre de championne de France en 2004 à Jonzac  Enfin en juin 2005, elle est sacrée vice-championne du Monde en programme libre en Espagne. Elle affectionne particulièrement les programmes libres mais aussi inconnus (disputés sans entraînement et donnés quelques heures avant l’épreuve),

Pascale Alajouanine-Duhoo salue le public de Lens ©Xavier Cotton

Pascale Alajouanine-Duhoo salue le public de Lens ©Xavier Cotton

En août 2005, les Cap 231 et Cap 232 sont interdits de vol par la Direction Générale de l’Aviation Civile et n’ont pu revoler qu’à partir juin 2006, après quelques modifications techniques. 
Après 13 années passées en équipe de France de voltige aérienne et un palmarès qui fera rêver tout voltigeur pendant encore longtemps, Pascale Alajouanine-Duhoo profite de cette interruption pour arrêter la compétition et poursuivre son métier d’opticienne qu’elle a toujours continué d’exercer en parallèle de sa carrière de sportive de haut niveau. 

Pour le plus grand plaisir du public, Pascale Alajouanine-Duhoo continue de participer à de nombreux meetings aériens dont elle apprécie la convivialité  et la qualité des échanges humains. Cette grande dame de la voltige aérienne toujours souriante nous honore de la qualité impressionnante de ses démonstrations . Pascale vole toujours sur le CAP 332 F-GRPA (cn 6 construit en 1996) de l’Amicale de Voltige Aérienne de Saint-Cyr-L’École . Celui ci est équipé d’un moteur de 300 chevaux et d’une hélice tripale plus performante avec une aile en carbone pour un poids à vide de 590 kg. Son taux de roulis  de 420 °/s lui permet de faire un tonneau en moins d’une seconde. Ses longerons sont certifiés pour des accélérations de +9g à -9g.

CAP 332 F-GRPA de l'Amicale de Voltige Aérienne ©Xavier Cotton

CAP 332 F-GRPA de l’Amicale de Voltige Aérienne ©Xavier Cotton

Sources des informations :  
Amicale de voltige Aérienne : http://www.amicale-voltige.com
Le meeting aérien de la Communauté d’Agglomération de Lens-Liévin : http://www.meeting-air-lens.com/Interview de Pascale Alajouanine-Duhoo dans la voix du nord : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lens/actualite/Secteur_Lens/2010/09/12/article_pascale-alajouanine-la-marraine.shtml


RENO AIR RACES 2010 par EVA PACHE

 (toutes les photos de cet article appartiennent à la collection privée d’Eva Pache)

Ma grande passion est l’aviation et quel amoureux de l’aéronautique n’a pas rêvé un jour de se rendre aux courses à Reno. J’ai réalisé ce rêve.

États-Unis, octobre 1924 : les National Air Races lancent le principe des “Pylon races”, courses de vitesse où tous les avions sont lâchés en même temps, sur un circuit fermé matérialisé par des pylônes. C’est dans la plus pure tradition de ces courses d’avant guerre, que se courent chaque année depuis 1964, les National Air Races à Reno dans le Nevada. La règle de base est simple et spectaculaire : “Fly low, go fast, turn left” (voler bas, allez vite, tournez à gauche). La course en peloton, se déroule à 15 mètres du sol, autour des pylônes. Les appareils les plus rapides, évoluent à plus de 800 km/h de moyenne, soit deux à trois fois plus vite qu’une Formule 1. “Fastest race in the world”, cette course légendaire mondialement connue, attire chaque année des centaines de milliers de spectateurs.
Trois jours passés à Reno Stead Airport, temple des courses aériennes à en prendre plein la vue et les oreilles. Ces courses d’avions avec souvent des anciens warbirds et autres avions à hélices modifiés pour la circonstance, mais il existe aussi une catégorie jets. La course se déroule dans le désert du Nevada autour d’un circuit constitué de pylônes et c’est très spectaculaire car ça limite sévèrement le plancher à des vitesses effroyables ! C’est du pur bonheur a voir !!!

Je m’installe dans les tribunes Une grande émotion s’empare de moi, j’attends ce moment depuis des mois, voilà que décollent les T6, je n’en crois pas mes yeux.

18 T-6, toujours accompagnés de l’avion qui lance le départ (le pace plane). Regroupement après quelques minutes sur notre droite avec un vrombissement qui nous donnent des frissons et les voilà tous derrière le « pace plane » et une fraction de seconde après, il dégage sur la droite et les 18 machines plongent vers la gauche, les haut-parleurs donnent le « Gentlemen, You have a Race » et c’est parti …. C’est une question de stratégie et ça va vite, en voilà deux dans le premier virage, le deuxième monte plus haut et avec la vitesse plonge et passe devant le premier, ..c’est grandiose, la course se déroule sur six tours …
Pour chaque course c’est le même rituel mais impossible de s’en lasser, nous sommes au centre des tribunes juste derrière les commentateurs c’est un véritable show que de voir ceux qui commentent les démonstrations. ils vivent aux rythmes des présentations de leurs pilotes, c’est ça la passion …
Il y a 7 catégories:
les UNLIMITED (27 avions) tous plus magnifique les uns que les autres.
La classe Unlimited est ouverte à tout avion propulsé par un moteur à piston avec un poids à vide supérieur à 4500lb (la limitation de poids a été ajouté en 2005). Mis à part un très petit nombre « construit pour cette catégorie » la classe Unlimited a généralement été occupée par des avions de la Seconde Guerre mondiale, modifiés, les types les plus souvent utilisés sont le P-51 Mustang, Bearcat F-8F, et Hawker Sea Fury. La vitesse des avions dans la classe Unlimited peut atteindre 500 mph.

La classe Jet (17 avions, dont un Vampire, un peu sous-motorisé par rapport aux autres machines.)
La classe Jet a été inaugurée en 2002 en tant que classe invitée, pour des courses avec l’avion construit par Aerovodochody, le « L-39 Albatros » . Des courses à des vitesses supérieures à 400 mph. En 2004, l’intérêt s’est développé au point que la classe a été ouverte à la participation de tous les pilotes qualifiés puis en 2007 aux  aéronefs sans postcombustion avec moins de 15 degrés d’angle pour l’aile (comme le Fouga Magister, le North American T2 ou le Lockheed T33).


les T-6 (18 avions)
La T-6 Classe, comprend des avions d’origine du type americain T-6 « Texan », canadien, le « Harvard », et de l’US Navy « SNJ » .Toutes les variantes T-6 sont propulsées par le Pratt &Whitney Wasp R-1340-AN 1 moteur en étoile refroidi par air, qui développe environ 600 chevaux, et tous ont essentiellement la même cellule. A l’origine construit par North American Aviation, 15.495 avions ont été fabriqués. Au cours de sa vie le modèle a surtout servi en tant qu’avion d’entraînement avancé, pour aider les pilotes à l’adaptation entre les avions d’entraînement de base et les avions de combat tactiques telles que le P-51 Mustang.
Le T-6, avion volant généralement a des vitesses de course aux environs de 220-230 mph, sur le circuit de 5,06 miles à Reno. Parce que les avions sont tous du même type, la classe T-6 fournit une des courses les plus excitantes à Reno, en mettant l’accent sur les compétences et stratégies des pilotes, plutôt que sur la puissance moteur.

Les avions Formule Un sont tous propulsés par un Continental O-200 (le même moteur 100 cv utilisé dans le Cessna 150). Poids et dimensions de chaque partie importante du moteur doit se situer dans la limite de l’origine. Le profil de came et de carburation sont strictement contrôlés. L’avion de course doit avoir 66 pieds carrés de surface de l’aile, peser au moins 500 livres à vide, et un train d’atterrissage fixe et une hélice à pas fixe. Le plus rapide des avions Formule Un peut atteindre près de 250 mph sur le circuit de 3,19 miles à Reno. Beaucoup d’avions Formule Un sont construits par les pilotes eux même et sont un moyen relativement peu coûteux pour profiter de l’excitation et la satisfaction des courses aériennes.
Les Super Sport (8 avions)
Comme la classe Sport a continué à évoluer, la classe Super Sport est technologiquement plus avancés. Les pilotes ont crée cette nouvelle catégorie. La division des avions de sport en «sport» et «Super Sport» permet aux avions de se mesurer les uns contre les autres, tout en fournissant une occasion pour les pilotes de pur-sang de rivaliser sur un parcours différent, avec des règles différentes, à des vitesses supérieures.
la classe SPORT (17 avions)
La classe Sport met en évidence les nouveautés et innovations dans le développement de la construction d’avions performants du style « kit ». La concurrence dans la classe est féroce, avec l’introduction rapide de moteur de compétition et de cellules de haute technologie. Les avions admis sont les modèles de construction kit, dont 5 ou plus ont été produits et livrés aux clients par le fabricant, propulsé par un moteur à pistons de 650 pouces cube ou moins. Tous les avions doivent avoir un certificat de la FAA.
La course se fait autour d’un circuit de 6,37 miles à des vitesses atteignant les 350 mph.
Les Biplan (22 avions) et vous pouvez me croire ils font un super spectacle.
La Biplan classe est représentée par de petits avions de voltige comme le Pitts Special, le Mong, et le Miniplane Smith, offrant aux pilotes la chance de montrer leurs compétences sur un circuit de 3,18 miles à des vitesses dépassant les 200 mph.

En plus des courses depuis 8h00  du matin il n’y a jamais de temps mort. Une démonstration avec un Cap 232 de chez Breitling qui fait la course avec un dragster de 1000 CV. Il y a Greg Poe qui nous coupe le souffle et aussi Michael Goulian sur un Extra 330, des pilotes qui nous font rêver et que dire de Kent Pietsch avec son Interstate Cadet au couleurs de Jelly Belly qui pose sur une camionnette et qui en redécolle, ou lorsque il fait de la voltige, sur une musique classique et que les 60 000 spectateurs  environ sont silencieux, il pose sans moteur et s’arrête pile sur la ligne ….

Un grand moment de bonheur était la présentation de la patrouille canadienne « Snowbirds », je ne les avais jamais vu et ils sont magiques, d’une précision absolue et un nombre de croisement jamais vu ailleurs.

Les F-16 pendant la cérémonie officiel de bienvenue et surtout le F/A-18 Super Hornet qui nous a fait une démonstration de haut niveau avec de très grand pilotes.


 Le plus grand moment pour moi c’est d’avoir vu voler les deux P-38 Lightning. Nous avons eu de la chance, ils n’ont volé que le samedi en fin de journée et surtout le U2 Dragon Lady, il n’a fait qu’un passage le vendredi.

Dans l’enceinte il y a beaucoup de boutiques mais uniquement sur l’aviation et l’organisation est génial, vous pouvez voir les avions de très près. Il y a deux emplacement, un gratuit où se trouvent les avions statiques et un emplacement payant où vous pouvez voir les avions de la course et côtoyer les pilotes, une ambiance très bon enfant.

Malheureusement, le dimanche, un malheureux pilote trahi par son moteur a rejoint prématurément et brutalement le sol (voir la vidéo), pas aidé par un vent très fort qui soulevait des nuages de poussière. Il s’en est heureusement tiré sain et sauf et est sorti de son avion en faisant signe aux spectateurs pour les rassurer. Suite à ça, l’organisation a décidé d’annuler les deux dernières courses : la Gold Race des T6 et l’Unlimited Gold.
Voilà un petit condensé, il y a tellement à dire qu’il faudrait écrire un livre entier, alors je vous conseil de vivre une fois cette expérience que jamais vous ne regretterez .
Amicalement Eva

Vous pouvez retrouver toutes les photo d’Eva Pache sur son site : http://eva-bill-aviation.smugmug.com/


La Marche Verte

la « Marche verte » à Reims ©Xavier Cotton


le 04 juillet 2004, la « Marche verte » patrouille royale Marocaine de voltige nous faisait une démonstration de son savoir faire à l’aide de 5 cap 232 (Constructeur Auguste Mudry) lors des JPO de la BA112 de Reims.
Ici le n°5 (CN-ABR numéro de serie 31)