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Paris-Villaroche Air Legend 2018 (épisode 9)

Patrouille exceptionnelle

Patrouille de 4 rafales marine ,deux  DH-100 Vampire (F-AZOO et F-AZIK) et un Morane MS760 Paris (F-AZLT) ©Xavier Cotton

Toujours au meeting « Paris Villaroche Air Legend » du 8 septembre 2018, nous pu voir cette patrouille de quatre Rafale marine, précédé de deux DH100 Vampire du « Cercle de chasse de Nangis » et en tête le MS 760 « Paris » d’Armor Aero Passion.

Rafale Marine 70 ans de la flottille 12F ©Xavier Cotton

A noter la décoration particulière d’un des Rafale Marine pour marquer les 70 ans de la 12F, la flottille des Lascars créée le 1er août 1948 sur la base d’aéronautique navale d’Hyères et désormais installée à Landivisiau depuis 1968.

Le “Donald Duck” du blason a été complété par les silhouettes d’appareils équipant ou ayant équipé la « Douzef  » depuis sa création :

  • Supermarine Seafire d’août 1948 à mars 1950,
  • Grumman F6F Hellcat d’avril 1950 à juin 1953,
  • Chance-Vought F4U-7 Corsair de juin 1953 à août 1963,
  • Vought F-8 (FN) Crusader de mars 1965 à décembre 1999,
  • Rafale Marine depuis mai 2001.
De Havilland DH 100 Vampire (F-AZIK et f-AZOO)

Ces deux De Havilland DH 100 Vampire Fb.6 doté un réacteur Goblin 3  ont appartenu à l’armée de l’air Suisse jusqu’en 1988. Il font désormais parti du  » Cercle de Chasse de Nangis » basé à Melun-Villaroche. Malheureusement, j’ai appris depuis qu’un gros incendie s’est déclaré samedi 8 décembre 2018 dans le hangar qui abritait les deux Vampire, l’un a été détruit complétement le deuxième a pu être sorti du hangar mais est probablement irrécupérable.

Morane MS760 Paris (F-AZLT) D’Armor Aéro Passion ©Xavier Cotton

Le prototype Paris vola pour la première fois le 29 juillet 1954. 150 MS760A furent produits poussés par deux réacteurs Turbomeca de 400 kg. L’armée française utilisa ce quadriplace comme avion d’entrainement et de liaison. La poussée du MS760 PARIS II fut améliorée par l’utilisation de deux réacteurs Turbomeca Marboré V1 de 480 kg,, l’adjonction de deux réservoirs en bout d’aile, d’une cabine pressurisée et d’un compartiment à bagages agrandi, ce qui lui permettait une vitesse de 579km/ h pour une autonomie de 1740 km.

 
Morane MS760 Paris (F-AZLT) D’Armor Aéro Passion ©Xavier Cotton

Le MS760 Paris est unanimement considéré comme étant le premier VLJ (very light jet) de l’histoire de l’aviation. Le certificat de type et les droits de propriété du MS760 PARIS I ET II ont été rachetés à Daher-Socata par JetSet Aviation société américaine. Cet société a également récupéré l’outillage qui sera transféré en Floride. JetSet a racheté une quarantaine de MS760 de part le  monde, dont une dizaine appartenant à l’armée de l’air Argentine, et une soixantaine de moteurs Turbomeca Marboré neufs ou reconditionnés.

 
Le seul exemplaire  encore présenté en vol en Europe est le F-AZLT (Cn 32) qui appartient à l’association Armor Aéro Passion basée à Morlaix (LFRU), Vous pouvez lire son essai en vol dans Info-Pilote n°645 de décembre 2009.

Si vous le souhaitez , vous pouvez voir :


1er vol de l’Alphajet : le 26 octobre 1973

Box de 4 Alphajet de la Patrouille de France à Épernay le 14 juillet 2018 ©Xavier Cotton

le 26 octobre 1973,  il y a exactement 45 ans, l’Alpha Jet 01 exécuta son 1 er vol au main du pilote d’essai Jean-Marie SAJET. Cet Alpha Jet était un prototype à tout niveau, autant pour la cellule, que pour les réacteurs « Larzac-04 », même si bien sûr, ce réacteurs avait été testé en vol monté sur le Falcon 10-02. L’avion se révèle alors très manoeuvrant et ne présente aucun problème aux vitesses transsoniques. La première présentation officielle de l’Alpha-Jet eu lieu à peine un mois plus tard à Istres devant  270 invités.

En 1981, les Fouga Magister de la Patrouille de France ont été remplacés par des Alphajet, dont on peut admirer les évolutions en meeting aérien depuis 37 ans. L’avion n’a subi aucune modification fondamentale excepté la « livrée » bleu-blanc-rouge, le phare de nez, le conteneur canon situé sous le ventre de l’appareil qui a été remplacé par le pod fumigène permettant ainsi de laisser dans le ciel ce fameux panache tricolore.

Croisement de deux Alphajet de Patrouille de France au meeting d’Épernay le 14 juillet 2018 ©Xavier Cotton

L’armé de l’air française et l’armée allemande ont commandé chacune 175 exemplaires de la version E. Le total des Alphajet produits est de 512 appareils utilisés par la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Égypte, le Maroc, le Togo, le Cameroun, le Qatar, le Nigeria et le Gabon.

L’Alphajet ont effectué plus d’un million d’heures de vol. Ce petit biréacteur est performant, il décolle en 700 m et atteint Mach 0,86 à 15 000 m. Dans l’armée de l’air. Pour la formation des  pilotes, il sera remplacé à terme par le Pilatus PC21, dont deux exemplaires viennent d’être livrés.

Alphajet Solo Display au meeting de Melun le 09 septebre 2018 ©Xavier Cotton

Caractéristiques de l’Alphajet

  • Envergure : 9,16 m
  • Longueur : 11,85 m
  • Hauteur : 4,19 m
  • Surface alaire : 17,05m2
  • Poids à vide : 3345 kg
  • Poids maxi au décollage : 7250 kg
  • Propulsion : 2 Turboméca Larzac 04 2 x 2300 daN
  • Plafond : 15 000 m
  • Vitesse Max : Mach 0,86 – 1000 km/h
  • Capacité carburant : 1960 l

Meeting aérien du Bourget 2018 – 120 ans de l’Aéro-Club de France

meeting aérien le Bourget 15 avril

A l’occasion du Carrefour de l’Air organisé comme chaque année par le Musée de l’Air et de l’Espace et pour fêter le 120ème anniversaire de l’Aéro-Club de France, ces deux institutions se sont associées pour organiser une très grande fête aéronautique.

Dimanche 15 avril 2018

Aéroport de Paris- Le Bourget

Entrée gratuite

Le meeting aérien, habituellement proposé depuis 2011 à l’occasion du Carrefour de l’Air ,  prendra encore plus d’ampleur cette année.

  • Dimanche 15 avril de 10h00 à 12h00, Exposition statique des avions sur le tarmac du parking Tango (plan d’accès).
  • Dimanche 15 avril  à partir de 13h00, Présentation aérienne commentée par Bernard Chabbert, le « conteur » de l’aviation 

A l’ouverture du meeting, La Patrouille de France honora cet événement en effectuant plusieurs passages près du public.

Plusieurs champions du monde de voltige aérienne sont attendus, pour des vols de démonstration et des rencontres avec le public : Catherine Maunoury, Eric Vazeille, Aude Lemordant, Alexandre Orlowski et d’autres pilotes de records.

Allant de l’entre-deux-guerres aux années soixante, ce meeting témoigne de l’évolution de l’aviation tant civile que militaire sur quatre décennies.

Pour plus d’information :

Musée de l’air et de l’Espace  : http://www.museeairespace.fr/

Aéro-Club de France : http://www.aeroclub.com/

Au programme : une quarantaine d’avions seront attendus dont voici la liste établie au 2 février 2018, celle ci pouvant évoluer :

De Havilland Canada DHC-1 Chipmunk

 

G-AOJR
Morane-Saulnier MS.315 F-BCNL  
Bücker Bü 133 Jungmeister SP-YBK
Boeing-Stearman PT-17 F-AZGR  
Stampe SV-4 F-BCGQ  
North American OV-10 Bronco F-AZKM
Douglas DC-3  F-AZTE
 Junkers Ju 52  F-AZJU  
 Hawker Sea Fury  F-AZXJ
 North American P-51 Mustang F-AZSB  
 Curtiss P 40 N F-AZKU  
 Douglas AD Skyraide  F-AZFN
North American T6 « Zero »  F-AZZM
Consolidated PBY Catalina  N9767
Cessna 170 F-BICE
BULLDOG Team F-AZKI F-AZOG
Stinson Reliant  F-GPJS  
Nord 3202  F-AZND  
Fi 156 Storch F-BDXM  
Piper L-4B Grasshopper  F-GHIP
Auster J/1N G-AJAE  
Cessna 337 Push Pull  F-HCRF  
Yankee Delta – Fouga magister  F-GSYD
Morane 181 Avionette “Détroyat”  F-AIYH
Spartan 7W Executive  N47W
Breguet Atlantique 2 – Aéronavale
Falcon 50 – Aéronavale
Patrouille de France
Extra 330 – EVAA
Extra 330 LC – Catherine Maunoury  F-HCSA
Extra 330 XC – Aude Lemordant F-HXAL
Beech Bonanza – Nicolas Ivanoff  D-ENIR
Cap 222  F-WWMZ  
Pitts S2B  F-HBOB

Pour ses 60 ans, Heller réédite les modèles mythiques qui ont jalonné son histoire !

 

 

 

Pour ses 60 ans, Heller réédite les modèles mythiques qui ont jalonné son histoire !

La société Heller, fondée en 1957, commémore son 60ème anniversaire en 2017.
A cette occasion, la marque réédite plusieurs modèles mythiques.

 

Le coffret La Légende Heller

Le coffret La Légende Heller comprend :

– La Caravelle (1/100), première maquette lancée en 1957
– Le Concorde (1/100), réalisé en 1965 à partir des plans originaux avant que l’avion prototype ne vole pour la première fois le 2 mars 1969
– Le superbe livre « Heller, la maquette à la Française »
– Peintures, colle et accessoires

Prix de vente généralement constaté : 39,99 €

La gamme Heller Musée

En 1965, 8 ans après sa création, Heller lance Heller Musée, une nouvelle gamme dédiée à l’aviation et à la production militaire de 1939-1940.

Extrait du catalogue Heller de 1964 :
« Nous sommes fiers, nous les gens de chez HELLER, d’avoir pu fabriquer une ligne d’appareils français qui fait honneur au maquettisme. »

A l’occasion de son 60ᵉ anniversaire, Heller réédite ces modèles dans leurs boites d’origine, avec de nouvelles décorations. En 2018, 6 nouvelles rééditions compléteront la collection Heller Musée.

Chaque coffret contient un modèle d’avion à l’échelle 1/72.

Prix de vente généralement constatés :
– Bloch : 17,99 €
– Leo : 19,99 €
– Morane : 17,99 €
– Bréguet : 19,99 €

A propos de Heller :
L’entreprise Heller Joustra SA est issue de la réunion de deux marques historiques : Les maquettes en plastique Heller et les loisirs créatifs Joustra. Plus de 50 ans après sa fondation en 1957 et le lancement de son premier modèle, la société s’inscrit encore, avec plus de 300 références, dans la tradition des maquettes fabriquées en France. Depuis sa création, Heller a produit plus de 1.500 moules qui donnent les composants nécessaires à la réalisation des nombreux sujets de sa collection: des voiliers, des navires militaires, des voitures de tourisme et de course, des avions, des motos et des véhicules militaires. De la Traction, à la Tour Eiffel, en passant par le Concorde, le Mirage 2000 ou le Soleil Royal, Heller propose des centaines maquettes à monter et à peindre de grande qualité, à différentes échelles et destinées aux maquettistes de tous niveaux.
Pour en savoir plus : http://www.heller.fr/


« Passion pour l’Aviation » fête ses 10 ans

Quelques photos publiées au cours des 10 ans du blog « Passion pour l’aviation »

Le Blog « Passion pour l’Aviation » fête ses dix ans et plus de 1000 articles publiés.Si l’aventure cotntinue, c’est grâce à vous tous qui m’envoyez des photos sorties de vos albums de famille et qui piquent ma curiosité, ou me proposez des sujets passionnants à traiter ou des articles clés en main. Ne manquez pas de commenter les articles (l’accès aux commentaires est dans les petites lignes entre le titre et la photo illustrant l’article), de partager les articles qui vous plaisent sur les réseaux sociaux ou de m’écrire directement à l’adresse du blog : contact@passionpourlaviation.fr

Par l’intermédiaire de ce blog j’ai eu le plaisir de rencontrer d’autres passionnés, qui comme moi passe une grande partie de leur temps libre à partager leur passion pour l’aviation et à faire rêver les enfants comme les adultes.

Merci à tous ceux qui me soutiennent dans cette aventure. Que vive encore longtemps notre passion pour l’aviation et rendez-vous dans 10 ans


50ème saison de présentation des Red Arrows

Trois des « Red Arrows » au décollage de Lyon Saint-Exupéry ©Philippe Lohat
Les photos des « Red Arrows » dans leur livrée spéciale prises ce 31 mars à Lyon Saint-Exupéry par  mon ami Philippe m’ont donnée l’idée de traduire l’article paru sur le sujet sur leur site officiel :

Afin de célébrer sa 50ème saison de présentation, l’Équipe Acrobatique de la Royal Air Force, les fameux « Red Arrows » ont choisi d’afficher une nouvelle décoration sur la dérive des neuf Hawk T1 qui la composent.

Cette modification est le changement le plus significatif de la livrée de l’avion des « Red Arrows » depuis 1979, années où la patrouille les reçût en dotation. Le nouveau dessin sur la dérive représentant l »Union Jack » reflète au mieux l’esprit britannique et souligne le rôle des « Red Arrows » comme  ambassadeurs du  Royaume-Uni et comme visage public de la Royal Air Force.

La nouvelle décoration de la dérive en l’honneur de la 50ème saison de présentation des « Red Arrows » en 2014 a été dévoilée le 17 février sur leur base de la RAF à Scampton dans le  Lincolnshire.

Hawk T1 des Red Arrows au roulage à Lyon Saint-Exupéry©Philippe Lohat
Tous les jets de la patrouille ont reçu le nouveau « look », mais leur fuselage rouge et blanc reste inchangé.
Le Squadron Leader Jim Turner, leader de la patrouille qui s’est impliqué dans le nouveau dessin a dit : « Les « Red Arrows » Patrouille Acrobatique de la Royal Air Force sont extrêmement fiers de notre héritage et  nous espérons que ce dessin sur la dérive apporte avec lui un sentiment de partage de cette fierté tant pour les anciens membres de la patrouille que pour le public.
Une nouvelle peinture de l’avion entier aurait pris trop de temps et aurait été trop coûteuse et je pense que l’équilibre a parfaitement été respecté.
Les « Red Arrows » représentent autant l’esprit d’excellence britannique que la qualité de son ingénierie et j’espère que nous pourrons continuer d’inspirer les jeunes afin qu’ils rejoignent la Royal Air Force. »
Deux Hawk T1 des Red Arrows ©Philippe Lohat
Cette année sera la 50ème saison de présentation pour les »Red Arrows, dont la devise est l’Éclat –  signifiant l’excellence.
Depuis cette première présentation en mai 1965,  des millions de spectateurs du monde entier ont  été ravis par la précision du vol de la Patrouille en formations serrées effectuant des croisement fins, boucles et tonneaux.
La patrouille volait à l’origine sur Gnat, mais est passé sur « Hawk » de BAE Systems depuis 1980 et vole toujours sur cet avion de nos jours.
Conçu par le Centre Médiatique Aérien de la RAF à High Wycombe, la dérive représente les  grands traits caractéristiques de deux avions comme un hommage à l’héritage de la patrouille que d’opérations actuelles.
La nouvelle décoration restera toute la saison de présentation de 2014 de la Patrouille des « Red Arrows », qui commence  fin  mai et se termine fin de septembre.
Hawk T1 des Red Arrows ©Philippe Lohat
Le Squadron Leader Turner a dit : « Nous espérons distraire le public avec un programme de 85 présentations cette année dans neuf pays différents et espérons que la qualité de la présentation sera au niveau de la tradition des meilleures équipes précédentes. Éclat. « 
Depuis leur première présentation, les « Red Arrows » ont promu l’excellence de la Royal Air Force et  prouvé l’habileté de son personnel hautement qualifié.
Les « Red Arows » aident au recrutement tout en contribuent à la diplomatie de défense en s’affichant à l’étranger et supportent l’industrie et les plus larges intérêts britanniques.
La patrouille est constituée de neuf pilotes en présentation, tous originaire d’escadrons de combat et officiers d’expérience dans la Royal Air Force
Chacun a précédemment opéré sur d’autres avions à réaction, comme le « Tornado » ou le « Typhoon » avion de combat  multirôle – Aidant la « Royal Air Force » dans son travail journalier pour protéger la nation et ses intérêts.
Une équipe de 120 personnes apporte un support d’assistance aux « Red Arrows », y compris des planificateurs de vol et d’opération, des techniciens d’ingénierie, des photographes, des experts de l’équipement de sécurité, des chauffeurs, le département des relations publiques,les fournisseurs et administrateurs.
Suivez : @rafredarrows sur Twitter ou RAF Red Arrows sur Facebook. #reds50
Sources des informations :
http://www.raf.mod.uk/reds/

La Patrouille de France est née à Reims…

La PAF meeting de Reims 2009 ©Frédéric Lafarge

La Patrouille de France est née à Reims…
Jeudi 24 octobre 2013 à 18h30
Centre Audiovisuel Saint-Jean-Baptiste de La Salle
20, rue de contrai, Reims

L’Association Nationale des Officiers de Réserve de l’Armée de l’Air (ANORAA) du secteur 170 « Champagne-Ardenne » présidée par le capitaine Laurent Marchwant, l’Association Edmond Marin la Meslée présidée par Hervé Chabaud, vous prient de leur faire l’honneur d’assister à la soirée qu’elles organisent pour célébrer : le 60e anniversaire de la création de la Patrouille de France à Reims. 
Conférence du colonel de la réserve citoyenne Hervé Chabaud et de Frédéric Lafarge, ancien conservateur du Musée de la BA 112 et de l’aéronautique locale, sur le thème de la naissance de cette prestigieuse patrouille acrobatique, complétée par une intervention de Jean-Pierre Calka, coauteur d’ouvrages publiés sur l’histoire de la base aérienne 112.
Avec la participation du général d’armée aérienne Jean-Pierre Job, Ancien chef d’état major de l’Armée de l’air (2000-2002) et leader de la Patrouille de France de 1975 à 1976.
Exposition de maquettes d’avions – Entrée gratuite 
Renseignements au 06 44 16 41 27

                                 

PATROUILLE DE FRANCE vs RAFALE (AIRBORNE FILMS)


PATROUILLE DE FRANCE vs RAFALE www.patrouilledefrancelefilm.com from AIRBORNE FILMS on Vimeo.

Rendez vous sur le site patrouilledefrancelefilm.com DVD disponible maintenant sur Amazone.fr / pre-commande / sortie au salon du bourget
La PATROUILLE DE FRANCE comme vous ne l’avez jamais vue. Un film de Eric MAGNAN, produit par François-Olivier ROBIN & Eric MAGNAN – AIRBORNE FILMS
« PATROUILLE DE FRANCE », c’est l’histoire d’une passion et d’une fidélité. Le réalisateur, pilote et esthète Eric Magnan à qui l’on doit notamment les très remarquées séquences aériennes du long-métrage Les Chevaliers du Ciel, a déjà filmé ce corps d’élite et les pilotes ont trouvé tout naturel qu’il réalise le film événement à l’occasion du 60ème anniversaire de la Patrouille de France.

 


Le CEAM, créé à Reims, fête ses 80 ans !


Les six hangars en béton du groupe nord de la base aérienne 112 de Reims. Les deux hangars métalliques visibles à gauche abritent, pour le plus gros, le centre d’expériences aériennes militaires (hangar n° 4, futur HM7) et, pour le plus petit, l’Aéro-club de Champagne.©Frédéric Lafarge

C’est le lundi 3 juin prochain que, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, en présence du général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’Armée de l’air, l’Armée de l’air célèbrera en grande pompe le 80eanniversaire de l’une de ses plus prestigieuses unités : le centre d’expériences aériennes militaires. L’occasion de rappeler les toutes premières années d’existence de cette célèbre unité et de se remémorer que c’est en Champagne, plus précisément à Reims, sur la base aérienne 112, qu’elle fut créée, au tout début des années trente.
Aménagé au milieu des années vingt pour abriter un régiment d’aviation à trois groupes (le 12e régiment d’aviation de bombardement de jour, future 12eescadre de bombardement), l’aérodrome militaire de Reims, entré en service fin 1928 et officiellement dénommé « base aérienne n° 112 » le 1eravril 1933, voit le 1er juillet de la même année une deuxième unité prendre ses quartiers sur son sol. Ce jour-là nait en effet le « centre d’expériences aériennes militaires ».
Signé du ministre de l’Air, l’arrêté du 26 avril 1933 créant le « CEAM 381 » stipule que ce centre, rattaché à la 12e escadre de bombardement pour son administration, sera commandé par un officier général ou supérieur relevant directement du ministre. Treize appareils seront affectés à ce centre dont les effectifs provisoires seront de cinq officiers, d’un adjudant-chef, d’un adjudant, de six sergents-chefs et trois sergents, de seize sergents-chefs mécaniciens, de cinq caporaux-chefs et caporaux, de cinquante-huit soldats, de dix pilotes et de sept employés civils.
Quatre missions sont confiées à la jeune unité :
– fixer les conditions d’utilisation du matériel en service de manière à en tirer le meilleur rendement possible au combat ;
– rechercher par l’expérimentation aérienne l’adaptation permanente de la doctrine d’emploi tactique des petites unités à l’évolution technique du matériel ;
– contribuer, en liaison avec les états-majors, à l’élaboration de la doctrine d’emploi stratégique des forces aériennes ;
– proposer à l’état-major des améliorations possibles et souhaitables des matériels en service et aussi des fiches-programmes relatives aux matériels futurs.
Organisé en escadrilles correspondant chacune à l’une des grandes spécialisations de l’Armée de l’air naissante – le renseignement, le bombardement et la chasse –, le CEAM dispose pour sa logistique d’un organisme commun s’appuyant sur les moyens dont dispose la base aérienne de Reims : la section des moyens généraux.
Par la suite seront créées au sein du CEAM une escadrille de vol rasant, une section d’étude en vol des appareils de radionavigation et une section de détection électromagnétique ; fin 1934, une section d’autogires Lioré-et-Olivier C-30 lui sera affectée.

L’un des autogires mis en œuvre par le centre d’expériences aériennes militaires, photographié à l’intérieur de l’un des hangars de la base aérienne 112 de Reims ©Frédéric Lafarge
Le centre installera son état-major en ville, rue de Neufchâtel, tandis que ses avions prendront place sur la base aérienne, à l’intérieur de l’un des hangars du groupe ouest, le hangar n° 4 (futur hangar HM 7), que ne tardera pas à libérer la 23e escadrille de chasse de nuit, transférée à Chartres.
Le choix du terrain d’aviation de Reims s’explique par l’existence d’une importante place militaire où caserne une unité motorisée : la 1re division légère mécanique. Par ailleurs, outre le fait d’être située à proximité des vastes camps militaires de Tahure, de Châlons et de Sissonne, la Cité des Sacres permet des liaisons faciles avec la capitale, distante de cent quarante kilomètres seulement. Enfin, la base aérienne est sur le point d’héberger une escadre de chasse en plus de la 12e escadre de bombardement (la future 4e escadre aérienne), d’où une possibilité de mise en application immédiate en unité des méthodes et procédures qui seront élaborées par le centre d’expériences. Il est à noter qu’un officier de cavalerie de la 1reDLM, observateur en avion, sera en permanence détaché auprès du CEAM en qualité d’adjoint au commandant de l’escadrille de renseignement, chargé des liaisons d’une part avec les unités de cavalerie motorisées ou mécanisées et, d’autre part, avec celles de chars de combat.
Quelques années après sa création, parmi les nombreuses missions qui lui incombent, le CEAM aura à réaliser la « montée météo », vol quotidien consistant à observer si la structure des systèmes nuageux rencontrés correspond bien à la prévision météorologique réalisée sous forme de coupe verticale. Le général de brigade aérienne Marcel Tétu obtiendra à cet effet la mise à disposition d’un ballon captif qui, installé à quelques kilomètres au nord de l’aérodrome, sera monté jusqu’à ce qu’il dépasse la couche nuageuse chaque fois que celle-ci le permettra ; l’avion météorologique pourra alors décoller, déterminer le sens et la force du vent à diverses altitudes et se servir de ce point de repère dont la position est parfaitement connue pour faire sa percée – c’est-à-dire passer sous la couche nuageuse – et rejoindre le terrain.
L’une des dates marquantes dans l’histoire de la BA 112 sera, le 16 février 1939, l’arrivée à Reims des deux premiers Curtiss H-75, chasseurs de construction américaine affectés à l’escadrille SPA 67 du groupe de chasse I/5 (que commande alors le lieutenant Jean-Mary Accart) ; ils y seront évalués et testés en relation avec les spécialistes du centre d’expériences aériennes militaire dans le but d’établir le manuel d’utilisation de cet avion dont l’Armée de l’air attend beaucoup et qui, d’ici à l’été, aura totalement équipé les huit escadrilles composant les 5e et 4e escadres aériennes stationnées à Reims.
A la déclaration de guerre, le centre d’expériences aériennes militaires (qui, à lui seul, aura en compte, à cette date, plus d’une cinquantaine d’appareils), se repliera sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy.
Auteur : Frédéric Lafarge, ancien conservateur du Musée de la BA 112 et de l’Aéronautique locale (Reims), chargé de relations publiques et délégué au patrimoine historique de la base aérienne 102 « Capitaine Georges Guynemer » de Dijon. Mai 2013.


Meeting exceptionnel à Salon de Provence pour les 60 ans de la PAF

Découvrez la première bande-annonce officielle du film sur la patrouille réalisé par Eric Magnan.

Le dimanche 26 mai 2013 de 10h00 à 18h00 aura lieu un meeting aérien exceptionnel gratuit ouvert au public (100 000 spectateurs attendus) sur la base aérienne de Salon de Provence où la Patrouille de France est stationnée depuis 1964
L’ensemble des patrouilles Européennes sera présente en l’honneur des 60 ans de la PAF. Vous pourrez voir les Red Arrows britanniques, les Frecce Tricolori italiens, la Patrouille Suisse, les Iskri polonais, les Red Devils belges, les Aguilas espagnols et les Kril Oluje croates sont déjà annoncés. Il faudra peut être s’attendre à d’autres surprises comme la marche verte marocaine ou la patrouille russe Striji sur Mig 29

Ce superbe plateau sera complété par des présentations  de l’Armée de l’Air tel que le « Rafale Solo Display » et deux Mirage 2000 en présentation tactique.  Vous pourrez aussi voir le « duo », élaboré par l’Equipe de Voltige (EVAA) sous la direction artistique de la chorégraphe Kitsou Dubois. L’Aviation Légère de l’Armée de Terre présentera deux EC665 Tigre en simultanée. Une large exposition statique compétera le show aérien.
Et bien sur la PAF clôturera ce meeting de la façon la plus élégante dont elle est capable

Durant l’année dernière, Eric Magnan et l’équipe d’Airborne Film ont filmé la Patrouille de France afin de réaliser un film pour ses 60 ans. Le DVD sera très bientôt disponible.

Source :
http://www.60ansdelapaf.fr/ 
http://www.patrouilledefrance.fr 
http://airbornefilms.fr/


Il y a soixante ans : Reims, berceau de la Patrouille de France !

Le décollage des quatre Republic F-84G Thunderjet de la « Patrouille de France » sur la base aérienne 112 de Reims en 1953.
2013 marque le soixantième anniversaire de l’une des plus prestigieuses formations acrobatiques du monde : la Patrouille de France, dotée d’Alphajet depuis 1981. Pour célébrer l’événement, la base aérienne 701 de Salon-de-Provence ouvrira ses portes au public tout un week-end, les samedi 26 et dimanche 27 mai prochains, pour un spectacle aérien – que l’on promet époustouflant – au cours duquel on ne manquera pas de rappeler les circonstances de la création de cette patrouille, qui tire ses origines d’une formation à quatre appareils née sur la base aérienne 112 de Reims au tout début des années cinquante…

En 1952, la 3e escadre de chasse, formation stationnée sur la base aérienne 112 de Reims, fut désignée pour être l’ambassadrice de l’Armée de l’air à un meeting aérien organisé à Lyon. Dans la précipitation, une patrouille acrobatique composée de quatre Republic F-84G Thunderjet et conduite par le commandant Pierre Delachenal (commandant en second de l’escadre) fut mise sur pied… et une toute première « prestation d’ensemble » put être présentée à Épernay le 2 juin.

Les Republic F-84G Thunderjet de la « Patrouille de France », emmenés par le commandant Pierre Delachenal, photographiés en formation. En 1953, furent les équipiers du commandant les lieutenants Jean Dellac et Jean Petit de l’escadron de chasse 01.003 « Navarre » et les lieutenants Gaston Le Cong et Jean Villain du 02.003 « Champagne ».
 À l’issue de la démonstration réalisée le dimanche 6 juillet à Lyon, Pierre Delachenal fut quelque peu déçu par le spectacle offert au public. Aussi se résolut-il à créer une patrouille plus « homogène ». Il travailla entre autres à la mise au point d’une figure particulièrement spectaculaire qui consistait à éclater la patrouille à la verticale en direction des quatre points cardinaux puis, au top, à demander aux quatre chasseurs de faire demi-tour, ce qui les amenait à se croiser deux par deux avec un décalage de quelques mètres seulement (vues du sol, les trajectoires semblaient se croiser en un seul et même point).
Représentés au cours d’une séance d’entraînement exécutée à la verticale de la base aérienne 112, la Cité des Sacres se devinant en arrière-plan : les quatre Republic F-84G Thunderjet, de la 3e escadre de chasse brillamment emmenés par le commandant Pierre Delachenal. La figure représentée sur cette aquarelle signée Henri Wénisch et datée de 1954 – qui fut longtemps exposée sur la BA 112 et constitue peut-être la plus ancienne représentation artistique de la « PAF » – est plus particulièrement celle dite du « tonneau lent ».

Pour l’année 1953, sur demande de l’état-major de l’Armée de l’air, le 1er commandement aérien tactique (1er CATac) désigna la 3e escadre de chasse de Reims unique formation aérienne équipée d’avions de combat en charge de représenter l’Armée de l’air aux meetings aériens programmés au cours de l’année. Et c’est lors du premier meeting de cette longue série, organisé le dimanche 17 mai à Alger, sur le terrain de Maison-Blanche, avec la participation des prestigieuses formations acrobatiques américaine (les Skyblazers), britannique et italienne, que Jacques Noetinger, commentateur officiel des meetings nationaux et ancien pilote de chasse, utilisa avec enthousiasme, pour la toute première fois, le patronyme national de « Patrouille de France » pour désigner la formation constituée par les quatre chasseurs rémois. La « formule-choc » frappa les esprits et cette appellation, qui fut retenue dans leur édition du lendemain par plusieurs quotidiens de la presse algéroise qui tinrent à saluer la performance des Thunderjet de la BA 112, fut finalement conservée lors du XXe Salon aéronautique de Paris-Le Bourget et lors d’autres meetings aériens. Elle fut, dès lors, définitivement acquise.

L’année suivante, l’état-major de l’Armée de l’air retint d’autres appareils pour constituer la  « PAF » : des Marcel Dassault MD-450 Ouragan, avions mis en œuvre par la 2e escadre de chasse stationnée sur la base aérienne 102 de Dijon.

Auteur : Frédéric Lafarge, ancien conservateur du Musée de la BA 112 et de l’Aéronautique locale (Reims), chargé de relations publiques et délégué au patrimoine historique de la base aérienne 102 de Dijon. Mars 2013.

Les huit Alphajet de la Patrouille de France photographiés à la verticale des installations de la base aérienne 112 de Reims le lundi 27 juin 2011, trois jours avant sa dissolution officielle. Un passage plein de panache pour un ultime salut à la base qui la vit naître cinquante-huit ans plus tôt ! ©Frédéric Lafarge

Sources :  

Jean-Pierre Calka, Frédéric Lafarge : « La BA 112 de Reims, histoire d’une grande base aérienne », Marines Editions, Rennes, 2010. ISBN 978-2-35743-040-2
Jean-Paul Philippe : « La Patrouille de France, cinquante ans de panache », Librairie académique Perrin, Paris, 2002.

Le CRNA-Est fête ses 30 ans

Centre en Route de la Navigation Aérienne-Est à Reims ©Xavier Cotton

Non ce n’est pas BEAUBOURG mais le CRNA-Est (Centre en Route de la Navigation Aérienne Est). Implanté à Reims, il est en charge de la gestion du trafic aérien du quart Nord-Est de la France.
Il fête aujourd’hui ses  30 ans depuis le premier message diffusé dans les airs, le 22 février 1983.
Le CRNA-Est se situe au cœur de la zone des plus importants carrefours européen de trafic aérien, la « Core area » où il gère un espace presque exclusivement dédié aux survols. Il est à la croisée des transits de l’Italie et la Suisse à destination du Royaume-Uni , des pays scandinaves et du nord de l’Allemagne vers la l’Espagne, les îles Canaries et le Maghreb , ainsi que des départs de la plate-forme parisienne vers l’orient, le Moyen-Orient, l’Asie et des vols transatlantiques en provenance de l’Europe de l’Est.
540 personnes y travaillent, une population plutôt jeune puisque la moyenne d’age y est de 33 ans. La fluidité et la sécurité  des vols y sont assurées pour une moyenne de 2500 vols/jour et plus de 800.000 vols /an.