Catégorie : Aviation légère

SCHRECK FBA-310 F-ALPD

« Vu  en août 1935 à l’escale d’hydravion de la Charité sur Loire, un hydravion de tourisme Schreck  310   lancé le 6 août 1931 par  Louis Schreck, à Argenteuil. Il vient d’être vendu en juillet 1935 à Paul Michallet , un lyonnais qui le  loue aux organisateurs charitois pendant l’été 1935 pour des baptêmes de l’air  à la Charité et dans les environs. Il remplace  un autre  hydravion Schreck  acheté accidenté par les organisateurs, puis rapidement revendu faute de pouvoir le remettre en état.

  A la fin de la saison 1935 cet hydravion est démonté et  remisé à demeure dans le hangar de la base de la Charité  en attendant la prochaine saison touristique… qui n’aura jamais lieu. 

  En 1936 la Loire est trop haute en été  pour y faire décoller  les appareils: la « Fête de l’escale d’hydravions »  se tient… sans hydravions . L’année suivante, les caisses du Comité de l’Escale d’Hydravions sont vides et ne permettent plus d’entretenir convenablement les installations. Des petits malins ont déjà commencé à récupérer des pièces tant sur le hangar que sur l’avions stocké en kit.

 Rideau… »

Cet article paru initialement sur le blog de GEODAZNER (https://geodazner.blogspot.com) est reproduit ici avec son accord


SCHRECK FBA-310 F-ALOS

Schreck FBA.310 F-ALOS (collection privée Jacques Hémet)
A l’occasion du 12e Salon de l’Aéronautique qui ouvrit ses portes le 28 novembre 1930 au Grand Palais en bordure des Champs-Élysées à Paris, le petit amphibie monoplan Schreck FBA 310 N°1 fut présenté.  C’est à la demande du Baron de Précourt que l’ingénieur Perez conçut ce biplace de tourisme entièrement construit en bois compromis entre la légèreté et le confort spacieux. A condition de supprimer le train d’atterrissage cet hydravion devenait triplace.
Dans la cabine, le pilote est à l’avant et les deux passagers disposent d’une large banquette placée en retrait. Il est propulsé par un moteur Lorraine 5 Pc de 120ch en étoile installé au dessus de la voilure sur un chevalet, et entrainant une hélice bipale propulsive.
Grâce à sa structure en bois et malgré une mise en chantier en septembre 1930, il est prêt suffisamment tôt pour que les essais en charge soit réalisés par le pilote Lescure avant la présentation au Salon.
L’appareil souple et rapide atteint 150Km/h au niveau de la mer. Et ce qui est très interessant dans l’aviation de tourisme, il se pose à faible vitesse
Durant l’exposition, dix commandes fermes de cet amphibie sont enregistrées et plus de cent  visiteurs intéressés s’inscrive pour aller voler sur l’appareil, à Argenteuil. 
Lescure commence les démonstrations début janvier 193. Devant le nombre de commandes, M Schreck décide d’ouvrir une école spéciale de pilotage et de prendre à sa charge la moitié des frais de transformation sur hydravion, d’un pilote breveté avion. 
Il lance aussitôt une série de douze FBA 310 dont sept seulement seront terminés avant la déroute financière de la firme. Le FBA 310 N°1 recevra en aout 1931, le certificat de navigabilité n°2915 et l’immatriculation F-ALPD
Quelques uns des Schreck FBA310, les amphibies sont marqués FBA 310/1
  • F-ALPD: Schreck FBA.310/1 (1/1380) 6 août 1931 (2915) Louis Schreck, Argenteuil. vendu en juillet 1935 à Paul Michallet (Lyon)
  • F-AMQA : Schreck FBA.310 (7)
  • F-ALIN : Schreck FBA.310/1 (4/1384) 6 août 1931 (2916) Louis Schreck, Argenteuil. vendu en juillet 1935 à Paul Michallet, Chazelles s/Lyon. modifié en février 1936 en simple hydravion et revendu en juillet 1937 à la Compagnie Hydro Aérienne Méditerranéenne (Marseille)
  • F-ALOS : Schreck FBA.310 (6/1386) 26 août 1931 (2934) Michel Rongeat (Villeurbanne). vendu en février 1934 à Jean Trivier, Xertigny (Vosges). revendu en mai 1938 à l’Aéro Club du Spectacle, Paris. Vendu en mars 1939 à Maurice Louis Jean Masson Regnault, Levallois-Perret (basé au Buc). A noter que Pierre Espiart participa avec cet amphibie au deuxième Tour de France des avions de tourisme en 1932
  • F-ALOU : Schreck FBA.310 (2/1382) 26 août 1931 (2935) Louis Schreck, Argenteuil. Détruit en janvier 1935


Source des informations :

Jacques Hémet
Fana de l’aviation N°46 : 1930 le premier salon du ministère par Michel Borget


FARMAN F40 F-AHMF

Farman F.40 F-AHMF lors du deuxième Tour de France des avions de tourisme en 1932 (collection privée Jacques Hémet)

L’avion au premier plan est le Farman F.40 (F-AHMF) avion conçu comme avion d’observation par Maurice et Henry Farman à la demande de l’Armée de l’Air dès 1915 et qui servit très souvent après guerre pour faire des « Baptêmes de l’air »   Le Farman F.40 (n°6828)  immatriculé F-AHMF (AHMF = Avions Maurice et Henry Farman) a appartenu à Henry et Maurice Farman du 12 janvier 1920 au mois d’octobre 1930, basé à Toussus-Le-Noble, a partir de cette date il a appartenu à Mr Larousse et basé à Paris jusqu’en janvier 33, son dernier propriétaire est Louis Gaubert de Ville d’Avray, l’avion étant basé à Toussus-Le-Noble.
Cette avion construit en 1912 équipé d’un moteur propulsif Renault de 80 Cv est l’avion le plus ancien qui participa au Deuxième tour de France des avions de tourisme en 1932. Il était piloté par Louis Gaubert, pilote ayant obtenu son brevet de pilotage en 1909 et qui avait gagné le rallye de Deauville en 1913.

Au second plan on peut voir le  Schreck FBA.310 F-ALOS le seule avion amphibie qui participa au Deuxième tour de France des avions de tourisme en 1932.

Sources des informations :
Les avions Farman de J Liron collection DOCAVIA n°21 editions Larivières


Farman 200 n°1 F-AIYO

Farman F.200 n°1 F-AIYO © Jacques Hémet

Le Farman 200 est un avion triplace de tourisme construit en bois avec une aile parasol permettant d’intégrer un pare-brise. Il est équipé d’un moteur Salmson 9ac (9 cylindres en étoile) de 120 Cv lui permettant d’atteindre 3100m avec une vitesse de croisière de 170 km/h.

C’est Lucien Coupet pilote d’essai de la maison Farman qui présente le F200 n°1 au Service Technique à Villacoublay en mars 1929 afin d’obtenir son Certificat de Navigabilité, ce qui est fait sans aucune difficulté. Le F-AIYO (c/n 7116, CdI 2184 du 30 juillet 1929) devient alors le premier appareil de série, vingt exemplaires  seront construits jusqu’en 1932. L.B. Dick, un américain habitant Buc en fait l’acquisition le 26 avril 1929, et après s’être entrainé dessus, il voyage avec en France puis en Europe. L.B. Dick étant étranger le F-AIYO ne sera enregistré à son nom qu’en octobre 1930.
L’avion est rayé du contrôle le 3 avril 1931 pour une raison inconnue, et c’est avec un nouveau CdN (3283 du 27 décembre 1932) qu’il est livré le 5 novembre 1932 à Léon Molon, ancien coureur automobile, pionner de l’aviation et créateur de l’Aéroclub « Jean Maridor » du Havre. Il restera basé au Havre-Bléville jusqu’en 1939, puis il est mis en vente le 16 juin de cette même année par la Société Commerciale d’Aviation, au nom de laquelle il est enregistré. Probablement réquisitionné par les allemands dès le début de la seconde guerre mondiale, on perd alors sa trace.

Toussus-le-noble, Jean Bétrancourt (3ème en partant de la gauche) prend possession en janvier 1932 du Farman 200 F-ALPF pour l’Aéro-Club de Normandie ©Alain Bétrancourt

Le dernier Farman 200 construit, soit le n°20 de la série, est acquis par l’Aéro-Club de Normandie, dont il porte les couleurs, un bandeau bleu et rouge. immatriculé F-ALPF (c/n 7327 CdN 3045 du 11 janvier 1932) Il est basé sur le terrain du Madrillet (Rouen-Rouvray).

En novembre 1934, il est enregistré au nom de la société HMD Farman, puis en février 1935 c’est Madame Sarah Antolin qui en fait l’acquisition pour l’Aéroclub d’Aragon. enregistré comme vendu à l’étranger en avril 1935, il sera détruit pendant la guerre civile.

Source des informations :
Jacques Hémet
Alain Bétrancourt
Crezan Aviation : http://www.crezan.net/crezan.html
Aviafrance : http://www.aviafrance.com

Deuxième Tour de France des avions de tourisme en 1932

Les 24 Potez 36 du second Tour de France des avions de tourisme en 1932 ©Jacques Hémet

Les 24 Potez 36 du second Tour de France des avions de tourisme en 1932 ©Jacques Hémet

En 1932, s’est tenu le deuxième Tour de France,  sous la direction de l’Union des Pilotes Civils de France et le parrainage du « Journal« , il est parti de l’Aéroport d’Orly le samedi 4 juin au matin pour finir le dimanche 12 juin sur le terrain de Buc.

Badge porté par les concurrents du deuxième Tour de France des avions de Tourisme ©Serge Chaulias

Badge porté par les concurrents du deuxième Tour de France des avions de Tourisme ©Serge Chaulias

 Le Tour de France a été parcouru  en plusieurs étapes sur un total de 3 900 km.

Samedi 4 juin         Orly- Berck
Dimanche 5 juin     Berck-Luxeuil
Mardi 7 juin            Luxeuil-Cannes
Mercredi 8 juin       Cannes-Montpellier
Jeudi 9 juin             Montpellier-Biarritz
Vendredi 10 juin     Biarritz-La Baule
Samedi 11 juin        La Baule-Deauville
Dimanche 12 juin   Dauville-Paris

Environ 63 avions étaient inscrit pour la compétition dont 55 ont effectivement pris le départ du Tour de France. 
Les pilotes étaient tous français, de même les avions ainsi que leurs moteurs étaient exclusivement de conception et de fabrication française.

10 juin 1932. Déjeuner et ravitaillement sur l'aérodrome de Rochefort au cours de l’étape Biarritz-La Baule ©Alain Bétrancourt

10 juin 1932. Déjeuner et ravitaillement sur l’aérodrome de Rochefort au cours de l’étape Biarritz-La Baule ©Alain Bétrancourt

Sur la photo ci dessus, on peut identifier quelques-uns des participants du Tour de France 1932.
Au premier plan on peut voir donc les Farman F-ALEX (F.231), F-ALLS (F.232), F-ALRV (F.234), F-ALHV (F.234), encore devant, tout à droite au peut voir le Guerchais-Henriot T12 F-AIYL dont j’ai déjà parlé. et juste au dessus Le Farman 190 F-AJMV qui accompagnait le tour
Dans la rangée de droite on peut à coup sur identifier le Caudron 270 F-ALXL et le Farman 200 F-ALJT , les suivants étant plus difficile à identifier. Il reste au milieu du terrain le  Farman 231 F-ALGY et le Caudron 193 F-ALLJ.

Potez 32 F-ALOM à Berck lors de la 1ere étape © Jacques Hémet

Potez 32 F-ALOM à Berck lors de la 1ere étape © Jacques Hémet

À peu près tous les types d’avions de tourisme français étaient représentés. Il y avait 10 Farman, surtout des monoplans à ailes basses de type F.230, 19 Caudron dont 11 biplans de type « Luciole » et 24 Potez 36 monoplans à ailes hautes et cabine fermée. 

Farman F-40 F-AHMF piloté par Louis Gaubert © Jacques Hémet

Farman F-40 F-AHMF piloté par Louis Gaubert © Jacques Hémet

Il y avait aussi un antique Farman à moteur propulsif de type « cage à poule » équipée d’un moteur Renault de 80 Cv, qui était l’avion le plus ancien (F-AHMF). Cette avion construit en 1912 était piloté par Louis Gaubert, un ancien pilote ayant obtenu son brevet de pilotage en 1909. Il avait gagné le rallye de Deauville en 1913. Parmi les machines qui ont participé au Tour de France 1932, il y avait aussi un Amphibie Schreck FBA.310 (F-ALOS) et un petit monoplan à cabine Peyret-Mauboussin, équipé d’un moteur Salmson de seulement 40 Cv, du même type que celui utilisé par Rene Lefevre lors son vol de Paris à Madagascar en décembre 1931.

Amphibie Schreck FBA.310 F-ALOS © Jacques Hémet

Amphibie Schreck FBA.310 F-ALOS © Jacques Hémet

Selon l’article de Flight du 24 juin, voici la liste des  55 pilotes avec leur avion et motorisation ayant participé que j’ai complété autant que possible par l’immatriculation. Il semble y avoir quelques différences avec la liste parue à cette époque dans l’Avion l’Organe Mensuel de l’Union des Pilotes Civils de France . J’ai essayé autant que possible de réduire les erreurs, mais à coup sur il en subiste quelques unes que j’essaierai de corriger avec votre aide.

Louis Gaubert, Farman 40 ( Renault 80 Cv.),  F-AHMF
Pierre Espiart, Amphibie Schreck  FBA.310 (Lorraine),  F-ALOS
Louis Aurelle, Peyret-Mauboussin (Salmson 40 Cv), F-AKFD
Marcel Palayret, Caudron 193 (Renault 95 Cv), F-ALLJ ex F-AJSI, G-ABFX
Roger Nouvel, Farman 231 (Renault 95 Cv),  F-ALGY
Martin Lardy, Farman 234 (Renault 95 Cv), F-ALEX
Jacques Puget, Farman 234 (Salmson 95 Cv), F-ALHV

Jean Bétrancourt et Emile Antérion sur le Farman 234 F-ALRV de l'aéroclub de Normandie ©Alain Bétrancourt

Jean Bétrancourt et Emile Antérion sur le Farman 234 F-ALRV de l’aéroclub de Normandie ©Alain Bétrancourt

Jean Bétrancourt, Farman 234 (Salmson 95 Cv), F-ALRV Aéroclub de Normandie 
Vaillant, Farman 202 (Salmson 120 Cv),  Aéroclub de l’Eure
Andre Chalaux. Farman 200 (Salmson 95 Cv), F-ALJT 
Marcel Coadou, Farman 232 (Michel 100 Cv), F-ALLS 
Joseph Gaston, Farman 204 (Lorraine 110 Cv), F-ALQV
Marcel Langlois, Farman 201 (Hispano-Suiza 100 Cv), F-ALRU
Albert Fremont, Caudron 270 (Salmson 95 Cv), F-ALSK 
Raymond Delarbre, Caudron 270 (Salmson 95 Cv), 
Andre Clement, Caudron 270 (Salmson 95 Cv),
Marcel Gallot, Caudron 270 (Salmson 95 Cv), Aéroclub de Paris 

Paul Legastelois devant son Caudron 270 F-ALSJ ©Legastelois

Paul Legastelois devant son Caudron 270 F-ALSJ ©Legastelois

Paul Legastelois, Caudron 270 (Salmson 95 Cv), F-ALSJ 
Marcel Barrier, Caudron 270 (Salmson 95 Cv), F-ALXL 
Dr. Gleize Rambal, Caudron 270 (Salmson 95 Cv), F-ALRF Club provençal de tourisme aérien

Robert Dangoise, Caudron 270 (Salmson 95 Cv), F-ALRE Aéroclub de Touraine (http://aeroplanedetouraine.fr/aect_tourbillon/)
Jean Brassart, Caudron 270 (Salmson 95 Cv),  F-ALUL 
Charles Strube, Caudron 270 (Salmson 95 Cv)
Antoine Chaize, Caudron 230 (Salmson 95 Cv) 
Andre Dumont, Caudron 230 (Salmson 95 Cv),  F-ALDH
Henri Gelley, Caudron 230 (Salmson 95 Cv), F-ALDL 
Emile Bideau, Caudron 272 (Renault 95 Cv)
Ernest Dufer, Caudron 232 (Michel 100 Cv)  
Hubert Lambotte, Caudron 232 (Renault 95 Cv), F-AJZH
Carrot-Dulac, Caudron 232 (Renault 95 Cv), F-AJZE 
Pierre Espiard, Caudron 232 (Renault 95 Cv), F-AJZL
Marcel Legendre, Potez 36 (Renault 95 Cv), F-ALOC 
Camille Marot, Potez 36 (Renault 95 Cv), F-ALBE
Robert Blauger, Potez 36 (Renault 95 Cv)
Georges Fougere, Potez 36  (Renault 95 Cv), F-ALAA 
Louis Lecorche, Potez 36 (Renault 95 Cv),  F-ALNU
Raoul Lhuillery, Potez 36 (Renault 95 Cv), F-ALBD
Marcel Dhome, Potez 36 (Renault 95 Cv), F-ALJY 
Charles Debrav, Potez 36 (Renault 95 Cv)

Potez 36/13 F-ALNO  piloté par Raoul PEGULU DE ROVIN © Jacques Hémet

Potez 36/13 F-ALNO piloté par Raoul PEGULU DE ROVIN © Jacques Hémet

Raoul Pegulu de Rovin, Potez 36 (Renault 95 Cv), F-ALNO
Claude Menetrier, Potez 36 (Renault 95 Cv), F-ALAY
Guy Leger-Belair, Potez 36 (Renault 95 Cv), F-ALQO 
Pierre Alban, Potez 36 (Salmson 95 Cv)  

Potez 36/13 F-ALJS piloté par Jean CLAUDE © Jacques Hémet

Potez 36/13 F-ALJS piloté par Jean CLAUDE © Jacques Hémet

Jean Claude, Potez 36 (Salmson 95 Cv) ; F-ALJS
Emile Charpentier, Potez 36 (Salmson 95 Cv), F-ALQF
Albert Semirot, Potez 36 (Salmson 95 Cv), F-ALJQ 
Alexandre Cousin, Potez 36 (Salmson 95 Cv), F-ALID
Jean Lietard, Potez 36 (Salmson 95 Cv), F-ALFU
Andre Dupechez, Potez 36 (Salmson 95 Cv), F-ALQB 
Emile Vivier, Potez 36 (Salmson 95 Cv)  
Philippe Leon, Potez 36 (Salmson 95 Cv), F-ALNR
Jean Blairon, Potez 36 (Salmson 95 Cv), F-ALFP 
Geo Delage, Potez 36 (Salmson 95 Cv) 
Michel Dore, Potez 36 (Potez 95Cv), F-AJUP
Raoul Minjoz, Potez 36 (Potez  95Cv). F-ALTT

Des 55 participants présents au départ 47 ont terminé le Tour sur l’Aérodrome Bleriot à Buc, quatre autres sont allés jusqu’au bout, mais ont été disqualifiés suite à des ennuis mécaniques ou autre ennui en route.
Parmi les 47 finalistes, 14 ont terminé le Tour 1er ex-æquo sans pénalités, les suivants étant classés selon les pénalités reçues pendant le Tour. Voici le classement complet.
Un accident malheureux a quelque peu gâté le Tour quand, le 6 juin, un Potez piloté par Raymond Parant et transportant deux juges du Tour, Jean Cailleux et André Boulat, et le journaliste Georges-Joseph Lévitan, s’est crashé en se posant à Avignon-Pujaut, tuant les quatre occupants .
        

Nord 1002 F-BAUB du SALS

Nord 1002 F-BAUB (collection privée Michel Léveillard)

Ce Nord 1002 a été pris en photo en 1948 sur le terrain de Rouen-Rouvray (dit Le Madrillet) ou il était assez souvent de passage. Grâce aux quelques informations de Michel, les fins limiers du forum d’Aerostories ont pu mettre en évidence que cet avion ne pouvait être que le F-BAUB (n°118) immatriculé le 3 mai 1946 basé à Lognes-Emerainville (LFPL) au nom du Service de l’Aviation Légère et Sportive (SALS). A partir du 29 août 1949 il est prêtê avec un total de 367 heurs de vol de centre national de Saint-Yan (LFLN)  son Certificat de Navigabilité (CdN) fut radié  sur place le 17 mai 1955 (environ 480 heures) A la libération le Nord 1000 fut conçu à partir du Messerchmitt 108 Taifun , cette version était équipée d’un moteur Argus AS-10C, elle fut suivie par le Nord 1001 qui reçu un moteur Renault 6Q11 (sens de rotation gauche) et le Nord 1002 équipé d’un Renault 6Q10 (sens de rotation droite).
Une partie des sources historiques sur les Nord 1002 provient de l’article signé par Jacques Chillon dans le Trait d’Union n°208 de Mars-Avril 2003.
Je vous conseille le  nouveau site de Jacques Strübi qui nous explique comment du Messerschmitt BF108 on est arrivé jusqu’au Nord 1002 :
http://sites.google.com/site/messerschmittbf108nord1002/home

Source des informations :
Le ailes d’une administrations  Vital Ferry et Pierre Laroua
Bleu Ciel éditions


Nord 1002 du SFASA

Nord 1002 Pont Saint Vincent 1957 (collection privée Jacques Hémet)

Nous sommes en 1957, ce Nord 1002 est prêt pour le décollage à Pont Saint Vincent (centre de vol à voile). Il est équipé d’un moteur Renault 6Q10 (sens de rotation à droite). Cet avion qui appartenait au Service de la Formation Aéronautique et des Sports Aériens (SFASA) faisait la liaison entre les différents centres nationaux. Je vous conseil le nouveau site de Jacques Srübi qui nous explique comment du Messerschmitt BF108 on est arrivé jusqu’au Nord 1002 :
http://sites.google.com/site/messerschmittbf108nord1002/home.


Extra 300 LP

L’Extra Flugzeugbau Extra 300 LP (LP= biplace SP=monoplace) F-HCSA de Hanspeter Rohner.
Catherine MAUNOURY (double championne du monde voltige, 10 fois championne de France) vol regulièrement avec cet avion, ici au salon AVIAEXPO 2007 à Chalons-Vatry.
Catherine MAUNOURY est ancienne Chef de cabine Air France, et s’est retirée de la compétition, mais continue de faire des présentations de voltige de haut niveau en meeting et
organise des stages de coaching et d’entraînement aux pilotes et aéro-clubs disposant de leur propre avion .