Tag : reims

Jacques Rapin , un Sportman architecte et aviateur

Tout est dit sur l’affiche, bonne conférence.


Vue aérienne de Reims à 90 ans d’intervalle

Vue Aérienne de REIMS ENTRE 1914 et 1918

Vue aérienne de REIMS prise après le bombardement du 19 septembre 1914 © Jacques Hémet

Il est difficile à dater précisément cette vue aérienne en noir et blanc de Reims que m’a envoyée Jacques Hémet , mais en regardant la Cathédrale, on peut affirmer que cette photo est postérieure au 19 septembre 1914, date où le bombardement visant le centre de Reims mit le feu à la toiture de celle-ci.

En triant mes photos j’ai retrouvé cette vue aérienne de Reims prise quasiment sous le même angle le 24 juillet 2006, sans entrer dans le détails, les connaisseurs de Reims s’amuseront à identifier les bâtiments toujours présents comme le Cirque d’hiver (bâtiment rond en bas à droite des deux photos au niveau de la rangé d’arbres) et les différences liée à la reconstruction d’après guerre ou à la restauration (toiture de la Cathédrale) ou tout simplement à l’évolution de la ville, comme la gare et ses toitures en demis tonneaux pour abriter les voyageurs.

Si vous des informations concernant la photo en noir et blanc écrivez moi à contact@passionpourlaviation.fr

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Vue aérienne de REIMS prise le 24 juillet 2006 ©Liliane Cotton

 


MS.317 F-AZUC en vol à Reims-Prunays

MS317 F-AZUC

MS317 F-AZUC @Xavier Cotton

Depuis le temps que je cherchais à voir ce MS 317 superbement restauré  par des doigts d’or, j’ai enfin pu le voir en vol et entendre don moteur ronronner. Je vais vous faire partager quelques photos de  ce bel oiseau.

MS317 F-AZUC @Xavier Cotton

MS317 F-AZUC @Xavier Cotton

MS317 F-AZUC @Xavier Cotton

MS317 F-AZUC @Xavier Cotton


Georges Guynemer, le plus illustre des as de guerre

fejeadggA la vie, à la mort : Georges Guynemer le plus illustre des as de guerre

Tous ceux qui souhaiteraient se remémorer (ou découvrir…) les moments forts de la carrière du plus illustre des aviateurs militaires français, l’as de guerre Georges Guynemer (1894-1917), sont cordialement invités à assister à la conférence que le secteur « Champagne-Ardenne » de l’Association nationale des officiers de réserve de l’Armée de l’air (ANORAA) et l’association Edmond Marin la Meslée proposeront à Reims au début du mois prochain, le vendredi 4 mars, à 19 h 30  centre audiovisuel Saint-Jean- Baptiste de la Salle 20 rue de Contrai- Reims (carton d’invitation sur simple demande par mail).

Pour rappel, c’est dans la Marne, sur le terrain d’aviation de la ferme de Bonne-Maison, que l’as de l’escadrille SPA 3 opéra de mars à juillet 1917, et qu’il y fut promu officier de la Légion d’honneur (le 5 juillet 1917).

Le jeune officier remporta par ailleurs plusieurs de ses cinquante-trois victoires officielles dans les environs de Reims, notamment le 6 juillet 1917, jour où, à la verticale du village de Brimont, il abattit un biplan DFW.

Entrée libre et gratuite, n’hésitez pas à transférer l’information à tous ceux de votre entourage que cette conférence donnée sur le thème de l’aviation de chasse en 14-18 pourrait intéresser !

Pour tout renseignement : 06 44 16 41 27.

Frédéric Lafarge
ancien chargé de relations publiques
de la base aérienne 112 de Reims


Bientôt un nouveau MS.317 en vol dans le ciel rémois

MS317 F-AZUC basé à Reims Prunay ©Xavier Cotton

MS.317 F-AZUC basé à Reims Prunay ©Xavier Cotton

Après un an d’attente, le sésame tant attendu est arrivé. Ce MS.317 modifié par son propriétaire bien connu sur le terrain devrait très prochainement effectué son premier vol en tant qu’avion de collection (F-AZUC), on peut même espérer le voir très vite en patrouille avec le Boeing Stearman basé lui aussi à Reims-Prunay

La Patrouille de France est née à Reims…

La PAF meeting de Reims 2009 ©Frédéric Lafarge

La Patrouille de France est née à Reims…
Jeudi 24 octobre 2013 à 18h30
Centre Audiovisuel Saint-Jean-Baptiste de La Salle
20, rue de contrai, Reims

L’Association Nationale des Officiers de Réserve de l’Armée de l’Air (ANORAA) du secteur 170 « Champagne-Ardenne » présidée par le capitaine Laurent Marchwant, l’Association Edmond Marin la Meslée présidée par Hervé Chabaud, vous prient de leur faire l’honneur d’assister à la soirée qu’elles organisent pour célébrer : le 60e anniversaire de la création de la Patrouille de France à Reims. 
Conférence du colonel de la réserve citoyenne Hervé Chabaud et de Frédéric Lafarge, ancien conservateur du Musée de la BA 112 et de l’aéronautique locale, sur le thème de la naissance de cette prestigieuse patrouille acrobatique, complétée par une intervention de Jean-Pierre Calka, coauteur d’ouvrages publiés sur l’histoire de la base aérienne 112.
Avec la participation du général d’armée aérienne Jean-Pierre Job, Ancien chef d’état major de l’Armée de l’air (2000-2002) et leader de la Patrouille de France de 1975 à 1976.
Exposition de maquettes d’avions – Entrée gratuite 
Renseignements au 06 44 16 41 27

                                 

Crash de nuit à Saran d’un B26N le 12 octobre 1962

 

Crash de nuit à Saran d’un B26N ©Quilbus
Ils ont cru…

 

Au cours de manœuvres, un B.26 décolle d’Avord, sur alerte, pour effectuer une liaison à Orléan-Bricy. Il fait nuit, le départ a lieu sur les chapeaux de roue sans préparation particulière (comme parfois en pareil cas !).
Dès le décollage le commandant d’avion, navigateur, essaie en vain d’accrocher la balise de Bricy.
Bientôt Orléans est en vue et tout l’équipage cherche la piste. Finalement, le navigateur signale la piste au pilote, qui aperçoit effectivement un balisage. il fait un 360 degrés et appelle Bricy-Airport.
Avion………….Autorisation d’effectuer un break
TWR…………..Affirmatif. Vent zu sol 130 degrés 6 nœuds

Avion………….Break
TWR…………..Rapellez finale. Je vous signale que le balisage de piste est ouvert. Vous ne verrez la piste qu’en finale. Le taxiway parralèle est allumé.
Avion…………..Finale
TWR…………..(Ne voyant rien) Position actuelle ?
Avion………….Je suis en bout de bande. Je suis sorti de la piste
TWR…………..Vous n’êtes pas à Bricy, mais à Saran. Vous vous êtes trompés de terrain !

Et oui ! ce dialogue radio est authentique. L’avion est sorti de la piste qui est très courte 800 mètres, et s’est immobilisé sur la clôture de défense bordant le terrain. L’équipage a vu arriver les voitures de sécurité incendie, l’ambulance et la Military Police ! Il faut dire que le terrain de Saran est situé en bordure de la ville d’Orléans et qu’il est utilisé par les avions légers de l’U.S. Army.
bel exemple de confiance réciproque : chacun d’eux a avoué par la suite avoir eu des doutes sur l’identification, mais avoir été rassuré par la confirmation donnée par l’autre.
Quant au contrôleur d’aérodrome qui n’a jamais vu les feux et pour cause, il n’a pas cherché a identifier la position de l’avion. La visibilité était de 4 kilomètres, C’est peu, mais tout de même !
Il aurait pu éviter cet accident stupide.
Moralité :
Chefs de bord, ne croyez….
Contrôleurs, soyez vigilants…
J’ajoute que cet accident s’est bien terminé sans blessés, mais que les erreurs  de terrain de destination ou de QFU arrivent encore aussi bien chez les militaires que chez les civils  et que la vigilance de tous reste de mise pour une meilleure sécurité.

Voici maintenant le témoignage de Michel Q. dit QUILBUS qui était mécanicen à bord de ce B26N :

« Nous étions partis d’Avord ou nous étions en manœuvres depuis trois jours volant presque en continu et avions décollé en « alerte » de nuit pour se poser à Orléans-Bricy. Comme cité dans l’article,nous étions en approche et en dernier « break », mais j’ai dit au pilote et au navigateur que je trouvais cette base mal foutue, car nous survolions des maisons à très basse altitude. Nous étions toujours en contact « radio » avec Orléans-Bricy. Par malchance, la piste où nous sommes « crashés » était aussi éclairée. A cet instant, notre navigateur nous dit: »merde,on s’est trompé de terrain ». Le pilote a freiné à mort faisant éclater les pneus ,puis nous avons continué notre glissade sur l’herbe, la piste étant trop courte pour ce genre d’appareil. Et nous avons fini notre course dans la clôture du terrain, en plus celle-ci étant électrifiée! Nous avons des arcs et des étincelles de partout., j’ai procédé à l’évacuation d’urgence et nous nous sommes éjectés de l’avion. Mais nous étions déjà entourés de camions de pompiers et d’ambulances, car ce petit aérodrome était affrété par les américains,et ils avaient un avion en »finale » également, c’est pour cela que la piste était éclairée. Nous avions éjecté au plus vite. Mais, une fois au sol, je me suis rappelé que nous avions un collègue en place arrière. Je suis remonté vite fait car il ne bougeait plus, je l’ai secoué : il dormait ! Au réveil, je lui ai dit : »regarde »
Notre avion a subi pas mal de dégâts : les deux hélices tordues, le train avant faussé. Après coup; le pilote nous a dit: »j’étais prêt à remettre les gaz, mais heureusement qu’il ne l’a pas effectué, car en face il y avait un « resto ». Comme nous étions sur la route, nous avons été interrogés par la gendarmerie nationale, puis par la gendarmerie de l’air. Bien après, nous sommes allés le dépanner, mais après bien de péripéties avec les américains ,car nous étions en pleine crise de Cuba, à chaque fois il fallait montrer « patte blanche », à la fin nous avions trouvé la combine car c »était des polonais qui montaient la garde, nous leur amenions soit du rouge soit de l’apéro!
Une fois, l’avion remis en état,un pilote un peu kamikaze a pris le risque de le faire décoller avec un minimum d’essence pour rejoindre le terrain de « Bricy ».Il avait pris un maxi de longueur de piste.Nous n’en menions pas large en le voyant prendre de la vitesse et décoller enfin en bout de piste au ras des habitations.
Ouf!  Tout s’est bien passé. »

« QUILBUS »

Grâce aux experts d' »Aeroforum » nous avons pu retracer en parti l’historique de ce B26N de L’armée de L’air. Puisque s’il s’agit du « 358 », c’est donc du 41-39358 c/n7071 (prise en compte Armée de l’Air au 19/08/1956).

Voici donc quelques éléments pour cet appareil:

CIB.329 de 08/56 à  02/57 code F-UIYA
CIB.329 de 02/57 à  04/58 code F-UKEA
GB.2/91 de 04/58 à  03/61 code F-UIJI
ECN.1/71 de 06/62 à  10/62  Bône en Algérie
ECN.3/30 de 10/62 à  12/64 Reims BA112

Il a continué à voler au sein de l’ECN 3/30 jusqu’en 1964. Une fois arrivé en fin de potentiel, il a terminé à la ferraille au parc de Chateaudun. Il est remis au Domaines le 16/09/1965.

PS: Michel Quillien dit « QUILBUS » a été longtemps le mécano de Jack Krine à la 10eme escadre à la BA110 de CREIL où il faisait fonction de mécano de bord à la liaison et a souvent volé avec lui surtout sur MD312″FLAMANT ».

Sources des informatios :
Michel Quillien dit « Quilbus » (décédé)
Bulletin de Sécurité des Vols (BSV) N°57 Août 1963


Il y a soixante ans : Reims, berceau de la Patrouille de France !

Le décollage des quatre Republic F-84G Thunderjet de la « Patrouille de France » sur la base aérienne 112 de Reims en 1953.
2013 marque le soixantième anniversaire de l’une des plus prestigieuses formations acrobatiques du monde : la Patrouille de France, dotée d’Alphajet depuis 1981. Pour célébrer l’événement, la base aérienne 701 de Salon-de-Provence ouvrira ses portes au public tout un week-end, les samedi 26 et dimanche 27 mai prochains, pour un spectacle aérien – que l’on promet époustouflant – au cours duquel on ne manquera pas de rappeler les circonstances de la création de cette patrouille, qui tire ses origines d’une formation à quatre appareils née sur la base aérienne 112 de Reims au tout début des années cinquante…

En 1952, la 3e escadre de chasse, formation stationnée sur la base aérienne 112 de Reims, fut désignée pour être l’ambassadrice de l’Armée de l’air à un meeting aérien organisé à Lyon. Dans la précipitation, une patrouille acrobatique composée de quatre Republic F-84G Thunderjet et conduite par le commandant Pierre Delachenal (commandant en second de l’escadre) fut mise sur pied… et une toute première « prestation d’ensemble » put être présentée à Épernay le 2 juin.

Les Republic F-84G Thunderjet de la « Patrouille de France », emmenés par le commandant Pierre Delachenal, photographiés en formation. En 1953, furent les équipiers du commandant les lieutenants Jean Dellac et Jean Petit de l’escadron de chasse 01.003 « Navarre » et les lieutenants Gaston Le Cong et Jean Villain du 02.003 « Champagne ».
 À l’issue de la démonstration réalisée le dimanche 6 juillet à Lyon, Pierre Delachenal fut quelque peu déçu par le spectacle offert au public. Aussi se résolut-il à créer une patrouille plus « homogène ». Il travailla entre autres à la mise au point d’une figure particulièrement spectaculaire qui consistait à éclater la patrouille à la verticale en direction des quatre points cardinaux puis, au top, à demander aux quatre chasseurs de faire demi-tour, ce qui les amenait à se croiser deux par deux avec un décalage de quelques mètres seulement (vues du sol, les trajectoires semblaient se croiser en un seul et même point).
Représentés au cours d’une séance d’entraînement exécutée à la verticale de la base aérienne 112, la Cité des Sacres se devinant en arrière-plan : les quatre Republic F-84G Thunderjet, de la 3e escadre de chasse brillamment emmenés par le commandant Pierre Delachenal. La figure représentée sur cette aquarelle signée Henri Wénisch et datée de 1954 – qui fut longtemps exposée sur la BA 112 et constitue peut-être la plus ancienne représentation artistique de la « PAF » – est plus particulièrement celle dite du « tonneau lent ».

Pour l’année 1953, sur demande de l’état-major de l’Armée de l’air, le 1er commandement aérien tactique (1er CATac) désigna la 3e escadre de chasse de Reims unique formation aérienne équipée d’avions de combat en charge de représenter l’Armée de l’air aux meetings aériens programmés au cours de l’année. Et c’est lors du premier meeting de cette longue série, organisé le dimanche 17 mai à Alger, sur le terrain de Maison-Blanche, avec la participation des prestigieuses formations acrobatiques américaine (les Skyblazers), britannique et italienne, que Jacques Noetinger, commentateur officiel des meetings nationaux et ancien pilote de chasse, utilisa avec enthousiasme, pour la toute première fois, le patronyme national de « Patrouille de France » pour désigner la formation constituée par les quatre chasseurs rémois. La « formule-choc » frappa les esprits et cette appellation, qui fut retenue dans leur édition du lendemain par plusieurs quotidiens de la presse algéroise qui tinrent à saluer la performance des Thunderjet de la BA 112, fut finalement conservée lors du XXe Salon aéronautique de Paris-Le Bourget et lors d’autres meetings aériens. Elle fut, dès lors, définitivement acquise.

L’année suivante, l’état-major de l’Armée de l’air retint d’autres appareils pour constituer la  « PAF » : des Marcel Dassault MD-450 Ouragan, avions mis en œuvre par la 2e escadre de chasse stationnée sur la base aérienne 102 de Dijon.

Auteur : Frédéric Lafarge, ancien conservateur du Musée de la BA 112 et de l’Aéronautique locale (Reims), chargé de relations publiques et délégué au patrimoine historique de la base aérienne 102 de Dijon. Mars 2013.

Les huit Alphajet de la Patrouille de France photographiés à la verticale des installations de la base aérienne 112 de Reims le lundi 27 juin 2011, trois jours avant sa dissolution officielle. Un passage plein de panache pour un ultime salut à la base qui la vit naître cinquante-huit ans plus tôt ! ©Frédéric Lafarge

Sources :  

Jean-Pierre Calka, Frédéric Lafarge : « La BA 112 de Reims, histoire d’une grande base aérienne », Marines Editions, Rennes, 2010. ISBN 978-2-35743-040-2
Jean-Paul Philippe : « La Patrouille de France, cinquante ans de panache », Librairie académique Perrin, Paris, 2002.

Le CRNA-Est fête ses 30 ans

Centre en Route de la Navigation Aérienne-Est à Reims ©Xavier Cotton

Non ce n’est pas BEAUBOURG mais le CRNA-Est (Centre en Route de la Navigation Aérienne Est). Implanté à Reims, il est en charge de la gestion du trafic aérien du quart Nord-Est de la France.
Il fête aujourd’hui ses  30 ans depuis le premier message diffusé dans les airs, le 22 février 1983.
Le CRNA-Est se situe au cœur de la zone des plus importants carrefours européen de trafic aérien, la « Core area » où il gère un espace presque exclusivement dédié aux survols. Il est à la croisée des transits de l’Italie et la Suisse à destination du Royaume-Uni , des pays scandinaves et du nord de l’Allemagne vers la l’Espagne, les îles Canaries et le Maghreb , ainsi que des départs de la plate-forme parisienne vers l’orient, le Moyen-Orient, l’Asie et des vols transatlantiques en provenance de l’Europe de l’Est.
540 personnes y travaillent, une population plutôt jeune puisque la moyenne d’age y est de 33 ans. La fluidité et la sécurité  des vols y sont assurées pour une moyenne de 2500 vols/jour et plus de 800.000 vols /an.

Reims-Prunay change de nom

Finale QFU 07 à Reims-Prunay (LFQA) ©Xavier Cotton

C’est désormais l’entreprise SNC Lavalin  qui gère pour les sept ans à venir l’aérodrome de Reims-Prunay, à la place de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Reims-Epernay. La SNC Lavalin à annoncé qu’elle visera le développement qualitatif de cet aérodrome. Par la même occasion l’aérodrome de Reims-Prunay, situé à quelques kilomètres de la ville sur la route de Châlons changera de nom pour s’appeler l’aéroport de Reims-en-Champagne.  Son code OACI restera lui par contre identique, LFQA
La présentation officielle de ces changements a été faite vendredi 18 janvier dans les locaux de la communauté d’agglomération Reims-métropole, cet aéroport faisant à présent partie de ses compétences.

Source des informations :
Journal L’union : http://www.lunion.presse.fr/article/marne/laerodrome-de-reims-prunay-change-de-gestionnaire-et-de-nom


Serge Maigrot s’est envolé pour toujours

Serge Maigrot et son Tiger Moth F-AZTM 05 juillet 2004 © XAvier Cotton

Je viens d’apprendre une bien triste nouvelle, Serge Maigrot (83 ans) nous a brutalement quitté en cette fin d’année. Toute personne ayant croisé Serge au moins une fois dans sa vie, ne pourra jamais oublier cette figure rémoise du monde de l’aéronautique. Quand vous le rencontriez sur l’aérodrome de Reims-Prunay où il venait encore régulièrement, ce pilote toujours souriant aux 16 000 heures de vol savait rester modeste et n’était jamais avare d’une bonne blague. Ancien pilote professionnel d’avion et d’hélicoptère (SAMU), mais aussi instructeur et amateur d’avions de collection, il prenait plaisir à discuter avec vous d’anecdotes aéronautiques, mais aussi de son De Havilland Tiger Moth  (F-AZTM) qui fut un temps le seul en état de vol en France. Son épouse Marie France et lui avaient restauré ce DH-82 dans un grand soucis d’authenticité, avec notamment un moteur qui se lance  toujours à la main. Il souhaitait que ce Tiger Moth (F-AZTM) ayant servi d’avion d’entraînement dans la Royal Air Force de 1942 à 1946 reste aux normes anglaises de l’époque : ni roulette de queue, ni freins.

Tous ses amis sont dans la peine et pensent à Marie-France.  

Un dernier hommage sera rendu à Serge mercredi 2 janvier à 14 heures en l’église de Cernay-lès-Reims.  

« Un pilote ne meurt jamais, il s’envole juste et ne revient pas« 
Antoine de Saint-Exupéry  


Une plaque dévoilée à la mémoire du commandant Marin la Meslée, parrain de l’ancienne BA 112 de Reims

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’Armée de l’air, Jacques Cohen, adjoint à la maire de Reims et Catherine Douady, troisième enfant du commandant Marin la Meslée, devant la plaque de granit dévoilée.   ©Frédéric Lafarge

Le samedi 15 décembre 2012, à 10h30, face au n° 9 de la rue Guillaume-de-Machault à Reims (à côté de l’office de tourisme et à deux pas de la cathédrale Notre-Dame), a été dévoilée une plaque gravée à la mémoire du commandant Edmond Marin la Meslée (1912-1945), parrain de l’ancienne base aérienne 112 de Reims (à partir de 1953, et jusqu’à sa dissolution le 30 juin 2011), ceci dans le contexte de la célébration du centenaire de la naissance de cet aviateur, as des as de la campagne de France 1939-1940 (avec vingt victoires aériennes, dont seize homologuées).
Organisée au pied de l’immeuble dans lequel il résida avec sa famille à l’époque de son affectation sur la BA 112 (soit de 1937 à 1940) à l’initiative de l’association Edmond Marin la Meslée (créée début 2011 pour sauvegarder et promouvoir le patrimoine aéronautique de Reims et sa région, berceau mondial de l’aviation civile et militaire) avec le soutien du secteur 170 « Marne-Ardenne » de l’Association nationale des officiers de réserve de l’Armée de l’air (ANORAA) présidé par le capitaine de réserve Laurent Marchwant, cette cérémonie s’est déroulée avec la participation de nombreuses personnalités, en particulier en présence du général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’Armée de l’air (et ancien commandant de la base aérienne 112, qu’il dirigea de 2002 à 2004) et de Michel Bernard, sous-préfet de Reims.
Plaque commémorative dévoilé à Reims le samedi 15 décembre 2012 en l’honneur du Commandant Edmond Marin la Meslée ©Frédéric Lafarge
Ont également assisté à cet hommage de très nombreux descendants du commandant Marin la Meslée, en particulier sa fille Catherine (le troisième de ses enfants) ainsi que Clara de Montesquieu (l’une de ses petites-filles) qui, avec le général Denis Mercier et Jacques Cohen, adjoint à la maire de Reims, ont procédé au dévoilement de la plaque de granit gravée de lettres d’or (avec inscription en français mais également en anglais). Y ont aussi participé plusieurs officiers de l’escadron de chasse 2/3 « Champagne » (dont le lieutenant-colonel Yannick Desbois, commandant en second de cette formation), unité qui, stationnée depuis 1967 sur la base aérienne 133 de Nancy et aujourd’hui dotée de Mirage 2000D, est l’héritière des traditions de l’ancien groupe de chasse I/5 de Reims au sein duquel Edmond Marin la Meslée fut affecté en 1937 et qu’il commandait au moment de sa mort.
Cette cérémonie a été présentée par Frédéric Lafarge, ancien chargé de relations publiques de la base aérienne 112 et conservateur du musée de la BA 112 et de l’aéronautique locale, par ailleurs initiateur de ce projet de plaque commémorative, qui en a rappelé les raisons et aussi les enjeux : « Reims, où la mémoire du commandant Marin la Meslée n’est pas moins vivante qu’à Colmar, Nancy, Valenciennes et Audresselles, disposera elle aussi, désormais, de sa propre plaque Marin la Meslée. » Après le dévoilement de la plaque à proprement parler, une minute de silence et La Marseillaise entonnée par l’assistance, diverses allocutions ont été prononcées à l’intérieur de l’office de tourisme, dans la salle du Trésor, à commencer par celle d’Hervé Chabaud, président de l’association Edmond Marin la Meslée, qui l’a débutée par ces mots : « En cette année du centenaire de la naissance du commandement Edmond Marin la Meslée, ce temps mémoriel illustre la puissance des traditions, l’intensité de la filiation, l’exemplarité du lien unissant les armées à la Nation. »
Dans la salle du Trésor de l’office de tourisme, pendant l’allocution prononcée par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’Armée de l’air.  ©Frédéric Lafarge
Puis Clara de Montesquieu, Bernard Mary, président de l’office de tourisme de Reims, le général Denis Mercier et Michel Bernard se sont exprimés. « C’est pour moi une véritable satisfaction de voir rassembler autour de la figure de Marin la Meslée autant de personnalités et de personnes. Tout le mérite en revient aux représentants d’associations qui, par leur dévouement sincère et désintéressé, contribuent à maintenir la mémoire de ce héros de notre aviation militaire, mais aussi de celle de la  présence de l’armée de l’air ici. » a notamment déclaré le général Mercier dans son discours.

Fréderic LAFARGE