Catégorie : Aviation militaire

Paris-Villaroche Air Legend 2018 (épisode 9)

Patrouille exceptionnelle

Patrouille de 4 rafales marine ,deux  DH-100 Vampire (F-AZOO et F-AZIK) et un Morane MS760 Paris (F-AZLT) ©Xavier Cotton

Toujours au meeting « Paris Villaroche Air Legend » du 8 septembre 2018, nous pu voir cette patrouille de quatre Rafale marine, précédé de deux DH100 Vampire du « Cercle de chasse de Nangis » et en tête le MS 760 « Paris » d’Armor Aero Passion.

Rafale Marine 70 ans de la flottille 12F ©Xavier Cotton

A noter la décoration particulière d’un des Rafale Marine pour marquer les 70 ans de la 12F, la flottille des Lascars créée le 1er août 1948 sur la base d’aéronautique navale d’Hyères et désormais installée à Landivisiau depuis 1968.

Le “Donald Duck” du blason a été complété par les silhouettes d’appareils équipant ou ayant équipé la « Douzef  » depuis sa création :

  • Supermarine Seafire d’août 1948 à mars 1950,
  • Grumman F6F Hellcat d’avril 1950 à juin 1953,
  • Chance-Vought F4U-7 Corsair de juin 1953 à août 1963,
  • Vought F-8 (FN) Crusader de mars 1965 à décembre 1999,
  • Rafale Marine depuis mai 2001.
De Havilland DH 100 Vampire (F-AZIK et f-AZOO)

Ces deux De Havilland DH 100 Vampire Fb.6 doté un réacteur Goblin 3  ont appartenu à l’armée de l’air Suisse jusqu’en 1988. Il font désormais parti du  » Cercle de Chasse de Nangis » basé à Melun-Villaroche. Malheureusement, j’ai appris depuis qu’un gros incendie s’est déclaré samedi 8 décembre 2018 dans le hangar qui abritait les deux Vampire, l’un a été détruit complétement le deuxième a pu être sorti du hangar mais est probablement irrécupérable.

Morane MS760 Paris (F-AZLT) D’Armor Aéro Passion ©Xavier Cotton

Le prototype Paris vola pour la première fois le 29 juillet 1954. 150 MS760A furent produits poussés par deux réacteurs Turbomeca de 400 kg. L’armée française utilisa ce quadriplace comme avion d’entrainement et de liaison. La poussée du MS760 PARIS II fut améliorée par l’utilisation de deux réacteurs Turbomeca Marboré V1 de 480 kg,, l’adjonction de deux réservoirs en bout d’aile, d’une cabine pressurisée et d’un compartiment à bagages agrandi, ce qui lui permettait une vitesse de 579km/ h pour une autonomie de 1740 km.

 
Morane MS760 Paris (F-AZLT) D’Armor Aéro Passion ©Xavier Cotton

Le MS760 Paris est unanimement considéré comme étant le premier VLJ (very light jet) de l’histoire de l’aviation. Le certificat de type et les droits de propriété du MS760 PARIS I ET II ont été rachetés à Daher-Socata par JetSet Aviation société américaine. Cet société a également récupéré l’outillage qui sera transféré en Floride. JetSet a racheté une quarantaine de MS760 de part le  monde, dont une dizaine appartenant à l’armée de l’air Argentine, et une soixantaine de moteurs Turbomeca Marboré neufs ou reconditionnés.

 
Le seul exemplaire  encore présenté en vol en Europe est le F-AZLT (Cn 32) qui appartient à l’association Armor Aéro Passion basée à Morlaix (LFRU), Vous pouvez lire son essai en vol dans Info-Pilote n°645 de décembre 2009.

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Paris-Villaroche Air Legend 2018 (épisode 6)

Le Grumman « Wildcat »

Grumman Wildcat FM2 (G-RUMW) de « The Fighter collection  » basé à Duxford ©Xavier Cotton

Ce Grumman « Wildcat » (G-RUMW) en état de vol est unique en Europe, il fait partie de la collection » The Fighter Collection« . Il est venu spécialement de Duxford (Angleterre) où il est basé pour participer  à « Paris-Villaroche Air Legend 2018 », le plus grand rassemblement de Warbirds qu’on ai vu en France !

Ce Wildcat a été construit par la General Motors Corporation  pour la marine américaine en 1945. Il a été immédiatement été stocké à Tillamook Naval Air Station , Oregon. L’avion a ensuite été radié de la marine américaine  le 28 Février 1946.

L’avion a eu une série de propriétaires privés entre 1946 et 1975 et, en 1975, il a été exposé au « Chennault Air Museum », en Californie. Il y est resté jusqu’en 1992, date à laquelle il a été déplacé à Chino par « Fighter Rebuilders » pour être remis en état de navigabilité. Le premier vol post-restauration a eu lieu en janvier 1993.

L’avion a été acquis par « The Fighter Collection » en 1993 et ​​expédié à Duxford en avril de la même année. Il porte actuellement les couleurs d’un  Wildcat britanique à bord du HMS Tracker en 1944.

Grumman Wildcat FM2 (G-RUMW) de « The Fighter collection  » basé à Duxford ©Xavier Cotton

Source des informations :

Le programme de « Paris-Villaroche Air Legend 2018 »

« The Fighter Collection http://fighter-collection.com/cft/

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A suivre…..

 


Paris-Villaroche Air Legend 2018 (épisode 5)

Grumman Avenger

Grumman TBM-3R Avenger HB-RDG basé à Lausanne en Suisse ©Xavier Cotton

Le TBF Avenger (désigné aussi TBM pour ceux qui ont été construits par General Motors) est un bombardier-torpilleur triplace américain. Conçu par Grumman, il est initialement développé pour la Marine des États-Unis et le Corps des Marines des États-Unis est un gros triplace bien armé, pourvu d’une large soute capable d’accueillir une torpille ou une charge de bombes de même poids et emmené par un Wright R-2800 de 1700 ch.

Le prototype fit son premier vol en 1941. Il fut produit en série l’année suivante et fut utilisé pour la première fois au cours de la bataille de Midway (5 au 7 juin 1942). C’est sur un appareil de ce type que Georges BUSH père, ancien président des USA, fut abattu 3 fois en tant que pilote de l’US NAVY.

Grumman TBM-3R Avenger HB-RDG

Le « Charlie’s Heavy » est délivré le 17 mai 1945 à la base navale de San Diego, puis celle de Pearl Harbor où il reste jusqu’en 1946. La guerre étant terminée, il rejoint le continent. En 1953, il est modifié en TBM 3R (sans tourelle arrière) pour la guerre de Corée et peut embarquer sept personnes. En juin 1956, il est retiré de l’US Navy. Il ne revole plus jusqu’en 1987, moment où l’appareil est acquis par Anthony Haig-Thomas qui le restaure aux Etats-Unis. Son nouveau propriétaire le ramène en Angleterre à North Weald en 1991. En 2005, l’Avenger est finalement racheté par, Charles Trachsel collectioneur suisse, qui donne son nom à l’avion.

Immatriculé HB-RDG, il reste aux couleurs de la Navy jusqu’en 2009.   l’Avenger est modifié en TBM 3E au cours de l’hiver 2009-2010, pour recevoir une tourelle ( Fana de l’Aviation N°487S de juin 2010) qu’il avait perdue lors de sa transformation pour la Corée. Il est alors repeint aux couleurs françaises (au meeting de  La Ferté Alais 2010), afin de célébrer le centième anniversaire de l’Aéronavale française dans laquelle de nombreux Avengers ont évolués. c’ est à cette occasion q’une torpille est construite pour rejoindre la soute (photo ci-dessous).

Grumman TBM-3R Avenger HB-RDG ©Xavier Cotton

Immatriculé HB-RDG, il reste aux couleurs de la Navy jusqu’en 2009.   l’Avenger est modifié en TBM 3E au cours de l’hiver 2009-2010, pour recevoir une tourelle ( Fana de l’Aviation N°487S de juin 2010) qu’il avait perdue lors de sa transformation pour la Corée. Il est alors repeint aux couleurs françaises (au meeting de  La Ferté Alais 2010), afin de célébrer le centième anniversaire de l’Aéronavale française dans laquelle de nombreux Avengers ont évolués. c’ est à cette occasion qu’une torpille est construite pour rejoindre la soute (photo ci-dessus).

Grumman TBM-3E Avenger F-AZJA de l’AMPAA basé à Melun ©Xavier Cotton

S’étant taillé une belle réputation d’efficacité dans le Pacifique, l’Avenger équipa les marines britanniques, canadiennes, françaises, hollandaises et même japonaise après-guerre. Il termine sa carrière dans le civil comme avion de lutte anti-incendie au Canada.

L’AVENGER dont dispose l’A.M.P.A.A (Association des Mécaniciens pilotes d’Avions Anciens) est un TBM 3E et  c’est le seul exemplaire existant sur le territoire Français. Construit en 1943 par GENERAL MOTORS avec le serial number 85869, il est aujourd’hui présenté aux couleurs d’un avion de la FLEET AIR ARM (aéronautique navale britannique) qui participa au débarquement des alliés en 1944. .  L’aéronavale utilisa 140 AVENGER dans ses versions de détection et de lutte anti sous marine. Certains d’entre eux participèrent à la campagne de SUEZ en 1956. A la fin de leur service, ils furent détruits ou restitués aux Américains.

Caractéristiques

Avion : TBM 32 Avenger

Propriétaire: Association des Mécaniciens Pilotes d’Aéronefs Anciens

Masse Max : 8200 kg

Plafond : 9000 m

Vitesse : 230 Kts

Moteur : WRIGHT CYCLONE R-2800-20, 14 cylindres de 1700 cv

Base : Melun Villaroche

Source des informations :

Association des Mécaniciens Pilotes d’Aéronefs Anciens : www.ampaa.fr

Aviapic : https://www.aviapic.ch

Programme « Paris-Villaroche Air Legend 2018

Le fana de l’Aviation

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A suivre…..

 

 


1er vol de l’Alphajet : le 26 octobre 1973

Box de 4 Alphajet de la Patrouille de France à Épernay le 14 juillet 2018 ©Xavier Cotton

le 26 octobre 1973,  il y a exactement 45 ans, l’Alpha Jet 01 exécuta son 1 er vol au main du pilote d’essai Jean-Marie SAJET. Cet Alpha Jet était un prototype à tout niveau, autant pour la cellule, que pour les réacteurs « Larzac-04 », même si bien sûr, ce réacteurs avait été testé en vol monté sur le Falcon 10-02. L’avion se révèle alors très manoeuvrant et ne présente aucun problème aux vitesses transsoniques. La première présentation officielle de l’Alpha-Jet eu lieu à peine un mois plus tard à Istres devant  270 invités.

En 1981, les Fouga Magister de la Patrouille de France ont été remplacés par des Alphajet, dont on peut admirer les évolutions en meeting aérien depuis 37 ans. L’avion n’a subi aucune modification fondamentale excepté la « livrée » bleu-blanc-rouge, le phare de nez, le conteneur canon situé sous le ventre de l’appareil qui a été remplacé par le pod fumigène permettant ainsi de laisser dans le ciel ce fameux panache tricolore.

Croisement de deux Alphajet de Patrouille de France au meeting d’Épernay le 14 juillet 2018 ©Xavier Cotton

L’armé de l’air française et l’armée allemande ont commandé chacune 175 exemplaires de la version E. Le total des Alphajet produits est de 512 appareils utilisés par la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Égypte, le Maroc, le Togo, le Cameroun, le Qatar, le Nigeria et le Gabon.

L’Alphajet ont effectué plus d’un million d’heures de vol. Ce petit biréacteur est performant, il décolle en 700 m et atteint Mach 0,86 à 15 000 m. Dans l’armée de l’air. Pour la formation des  pilotes, il sera remplacé à terme par le Pilatus PC21, dont deux exemplaires viennent d’être livrés.

Alphajet Solo Display au meeting de Melun le 09 septebre 2018 ©Xavier Cotton

Caractéristiques de l’Alphajet

  • Envergure : 9,16 m
  • Longueur : 11,85 m
  • Hauteur : 4,19 m
  • Surface alaire : 17,05m2
  • Poids à vide : 3345 kg
  • Poids maxi au décollage : 7250 kg
  • Propulsion : 2 Turboméca Larzac 04 2 x 2300 daN
  • Plafond : 15 000 m
  • Vitesse Max : Mach 0,86 – 1000 km/h
  • Capacité carburant : 1960 l

Les « Couteau Delta » patrouille de démonstration de l’armée de l’air

Passage à l’anglaise des « Couteau Delta » constitués de deux Mirage 2000D de Nancy-Ochey lors du meeting de Meaux-Esbly 2018 ©Liliane Cotton

A la fin de la saison des meetings aériens de l’année 2016, l’Armée de l’Air française et les spotters ont du dire adieu à la patrouille « Ramex Delta » sur Mirage 2000N. Mais depuis le 15 février 2017, la 3e escadre de chasse basée sur la BA133 de Nancy-Ochey assure des démonstrations tactiques sur Mirages 2000D lors des meetings aériens illustrant ainsi les capacités du Mirage 2000D, et le savoir-faire de leurs équipages. La patrouille, baptisée « Couteau Delta » est composée d’un équipage leader et d’un équipier.« Ces duos de combat sont formés d’un pilote et d’un navigateur issus de l’escadron de chasse 2/3 Champagne. Le capitaine « Elvis », pilote et le capitaine »Pastif » navigateur officier système d’armes, forment l’équipage leader. Deux aviateurs de l’escadron de chasse 3/3 « Ardennes » le capitaine « San » pilote et le capitaine « Alex » navigateur officier système d’armes composent l’équipage équipier.

Passage à basse vitesse train sorti des « Couteau Delta » au meeting de Meaux-Esbly 2018 ©Xavier Cotton

Pourquoi avoir choisi « Couteau Delta » comme nom, tout simplement parce que Couteau est un ancien indicatif d’une patrouille sur Mirage III de Nancy-Ochey» et  «Delta» fait évidemment référence à la forme des ailes des Mirage 2000D de la 3ème Escadre de chasse.

Éclatement des Couteaux Delta pour une présentation tactique ©Xavier Cotton

Le présentation dure près de 15 minutes. l’objectif de la formation Couteau Delta est de mettre en avant les aspects opérationnels et tactiques plutôt que technique. Les équipages ne cherchent donc pas  à repousser les limites de l’appareil, mais bien à montrer les techniques utilisées en mission réelle.

Vous pouvez retrouver les « couteau Delta sur les réseaux sociaux : https://fr-fr.facebook.com/couteaudelta/


l’Adjudant-Chef Sahuc sur Potez 25 lors de la Coupe Bréguet 1927

Adjudant-Chef Sahuc devant son Potez 25 à l’occasion de la Coupe Bréguet 1927 ©Jacques Hémet

Merci à Jacques Hémet de nous faire partager les richesses de sa collection privée. Grâce  à BnF-Gallica voic ce qu’on peut lire dans la Revue Bi-mensuelle L’Air N°191 du 15 octobre 1927 page 13 sous la rubrique « d’une quinzaine à l’Autre » :

« La période automnale incite beaucoup d’équipages, avant de replier leurs ailes pour la saison d’hiver, à entreprendre d’importants voyages. Lorsque paraîtront ces lignes sans doute de nouveaux exploits auront-ils été accomplis et nous attendons beaucoup de certains projets français, sérieux. La quinzaine nous permet en outre d’enregistrer plusieurs voyages de grande envergure. Une mention spéciale doit être accordée aux résultats obtenus par l’adjudant-chef Sahuc dans la Coupe Bréguet. Ah ! si l’on confiait à certains de nos équipages militaires le soin de faire briller leurs cocardes tricolores au loin, je vous assure que nous aurions souvent l’occasion de nous enthousiasmer. Mais ils sont trop souvent considérés comme n’ayant pas le droit de dépasser les limites de la grande volière qu’est la France.

L’adjudant Sahuc détenteur de la Coupe Breguet

La Coupe Breguet devant venir à échéance le 31 Octobre, la lutte est de plus en plus sévère pour le classement, et les performances s’améliorent sans cesse. C’est ainsi qu’au cours d’un essai fait du 28 Septembre au Ier Octobre, l’adjudant-çhef Sahuc, a élevé de près de 8 kilomètres la moyenne réalisée jusqu’alors.

Il prenait le départ, le 28 Septembre,  du Bourget, à 12 h 40 et y revenait à 17 h 31m ayant bouclé le circuit Paris-Metz-Dijon-Metz-Paris, soit 973 kilomètres en 4 h. 51 m., ce qui donne lune moyenne officielle de 207 km 190 à l’heure, déduction faite des 10 minutes officiellement retranchées.

Le 29 Septembre, départ à 12 h. 14 m., retour à 17 h. 31 s, soit 211 km. 960 à l’heure.

Le 30 Septembre, départ à 12 h. 6 min 6 s, retour à 16 h. 54 min. 56 s., à l’allure de 208 km. 756.

Le 1er Octobre enfin, pour le dernier tour de l’épreuve, départ à 9 h. 51 m. 34 s., retour à 14. h. 44 m. 34 s. 4/5, soit 206 km. 636 à l’heure.

La moyenne générale était donc de 208 km. 636. Mais la bonification résultant des quatre parcours réalisés dans le minimum de jours, par des conditions atmosphériques peu favorables, notamment le 29 Septembre et le 1er Octobre, portait la moyenne réalisée au cours de l’épreuve à 215 km. 101 à l’heure.

L’adjudant-chef Sahuc à bord de son Potez 25 lors de la coupe Bréguet 1927 ©Jacques Hémet

Sahuc prenait ainsi la première place du classement provisoire, devant le lieutenant Lasalle, qui avait obtenu une moyenne de 207 km. 935.

Sahuc avait remporté la Coupe Bréguet en 1925 et s’y était classé 4e en 1926. Il avait, le mois dernier, réalisé un très beau raid de propagande de près de 5.ooo kilomètres à travers les pays baltes avec le capitaine Lahorie.

Dans toutes ces performances, il montait un avion Potez 25 entoilé et verni à l’Avionine muni d’un moteur Lorraine démultiplié.

Désirant faire mieux encore, Sahuc repartait le 7 Octobre dans l’espoir d’améliorer son temps ou tout au moins de s’attribuer une nouvelle place de lauréat au classement : reprenant le même circuit Paris-Metz-Dijon-Metz-Paris, il partait du Bourget à 11 h. 47 et y rentrait à 16 h. 38 min. 9 s., après une montée à 4.000 mètres. Il réalisait la moyenne horaire de 207 km. 746. Le lendemain, parti à 11 h. 3 m. 3 s. 1/5, il était de retour à 15 h. 57 m. 39 s. 3/5, avec une montée à 3.000 mètres, soit 205 km. 230 à l’heure.

Le 9 Octobre, Sahuc quittait le Bourget à 10 h. 13 m. et y rentrait à 15 h. 2 m. 29 s., avec montée à 2.000 mètres. La moyenne était de 209 km. 279.

Le quatrième parcours était effectué à 2.000 mètres d’altitude et à une moyenne de 210 km. 904 à l’heure. Avec la bonification supplémentaire de 3 % de régularité, la moyenne générale était de 214 km. 537, inférieure de 500 mètres seulement à celle de la précédente performance. L’adjudant Sahuc devenait donc 1er et 2e du classement provisoire.

Le capitaine Wizen, dans une tentative. effectuait, le 10 Octobre, son premier parcours à 206 km. 114 à l’heure, le record, le lendemain, à 215 km. 126 de moyenne, sur Bréguet 19.

Sources :

Revue Bimensuelle L’Air N°191 du 15 octobre 1927

Jacques Hémet


Rumpler et LVG et DFW C exposés dans cours des invalides en 1917

Deux avions exposés dans la cours de l’hôtel national des Invalides :  Rumpler C.I 4525/15 de la FA(A) 273  et au fond DFW C.V(LVG)    (collection privée Jacques Hémet)

Pour cette photo prêtée par Jacques Hémet c’est de nouveau Christophe Cony, rédacteur en chef de la revue « AVIONS » qui indiqué ces informations concernant les deux avions exposées à partir du 3 juillet 1917 dans la cour de l’hôtel national des Invalides

Au premier plan on trouve le Rumpler C.I 4525/15 de la FA(A) 273 posé par erreur à Fismes-La Cense (Marne) le 23 janvier 1917 (équipage prisonnier : Ltn. Hans von Stockhorn, pilote, et Ltn. Heinrich von Unruh, observateur) ; à l’arrière de la photo et sur celle ci-dessous, le DFW C.V(LVG) 5155/16 capturé à Dannemarie (Haut-Rhin) par le Sgt Edmond Pillon (3e v.), un futur as de la N 82, le 24 avril 1917. A l’origine de couleur toile, le Rumpler sera camouflé par les Français avant le 2 août 1917.

DFW C.V(LVG) 5155/16 (collection privée Christophe Cony)


17 eme victoire de Georges Madon

Rumpler C.IV contraint à se poser à Passavant-en-Argonne le 24 octobre 1917

Merci à Christophe Cony, rédacteur en chef de la revue « AVIONS » a qui je dois l’explication de cette photo` :

« Cet avion est un Rumpler C.IV, dont le numéro de série exact est C.8302/16. C’est la 17e victoire confirmée de l’as Georges Madon de la N 38, qui a contraint son pilote (Hans Villinger) à se poser à Passavant-en-Argonne le 24 octobre 1917. Sur ce cliché, l’appareil est exposé devant la porte Sainte-Croix de Châlons-sur-Marne, avec derrière lui la mère, la sœur et la future femme de l’as… »

 


ACES N°4 Les as de l’histoire de l’aviation mondiale

Aces n°4 août-septembre-octobre 2017
Les as de l’histoire de l’aviation mondiale

Le numéro 4 de la revue trimestrielle (Août-septembre-octobre 2017) AceS, les As de l’Histoire de l’aviation mondiale est sortie en kiosque. Ce numéro  aborde la vie des trois pilotes suivants : Gregory « Pappy » Boyington avec un dossier particulièrement illustré de photographies inédites, Aces a rencontré Jan Reznak pilote slovaque ayant combattu aux coté des allemands, s’il est moins connu son parcours est tout aussi captivant et bien sur  en cette année du centenaire de sa mort, on ne peut oublier  « l’As des As », Georges Guynemer, l’article qui lui est consacré  privilégie son aspect humain. Vous trouverez aussi dans cette revues deux autres rubriques, l’une consacrée aux maquettes parle du F4U-1Corsair « Birdcage » de la WMF 214 (unité de « Pappy » Boyington) et l’autre aborde la grille de lecture des cartes de la Lutwaffe. Sans oublier les rubriques sur l’actualité avec de très belles photos du 75eme anniversaire du Normandie-Niemen et un coup de projecteur sur la partie aérienne du tournage du film évènement de l’été :  » Dunkerque »

  • Gregory « Pappy » Boyington, l’homme derrière la légende (A. Prudhomme)
  • Le F4-U1 Corsair « Birdcage » de la VMF 214 (O. Soulleys)
  • Jan Reznak, l’aigle slovaque plane sur le Kouban (M. Souffan)
  • Grille de lecture des cartes de la Luftwaffe (M. Souffan)
  • Georges Guynemer, le « gosse » téméraire (C. Thollon-Pommerol)
  • Bibliographie et actualités (J.-Ch. Stasi)

Souhaitons par avance un bon anniversaire à Aces qui vole vers sa première année d’existence, espérant que de nombreuses années de parution succéderont à celle ci .

AceS N°4
Éditions Heimdal
98 pages
21 x 29,7cm
11€

SARL éditions Heimdal à Damigny BP 61350, 14406 Bayeux cedex – Téléphone. : 02 31 51 68 68 – Fax. 02 31 51 68 60 – www.editions-heimdal.fr


Des Mirage F1 vont voler aux USA

Mirage F1 de la BA112 de Reims en 2008 ©Xavier Cotton

La France vient de vendre la totalité de sa flotte de Mirage F1 actuellement stockée sur la base aérienne 279 de Châteaudun à la société de services américaine Airborne Tactical Advantage Company (Atac) filiale de Textron. Le contrat pour ces 63 appareils est estimé à 21 millions d’euros. Durant 10 à 15 ans,  ces avions de combat serviront de plastron pendant les missions de formation et d’entrainement des pilotes américains de F-16, F/A-18, F-22 et F-35.


l’Armée de l’Air achète des Pilatus PC-21

Pilatus PC-21 au Salon du Bourget 2013 ( photo Xavier Cotton)

Pilatus PC-21 au Salon du Bourget 2013 © Xavier Cotton

 

Le  4 janvier dernier,  Pilatus révélait une commande de 17 avions PC-21 par l’Armée de l’air Française dont le bon de commande était en fait signé depuis le 30 décembre 2016.

l’Armée de l’Air française a fait le choix parmi ces trois avions : le M-345 HET (High Efficiency Trainer) du constructeur italien Alenia Aermacchi, le L-39 du tchèque Aero Vodochody et le Pilatus PC-21 suisse. Et c’est finalement l’avion à hélice, le seul mono-turbopropulseur en compétition qui a remporté l’appel d’offres. Celui-ci malgré un coût de maintenance réduit embarque une avionique moderne et possède des performances en vol correspondant aux avions de formation actuellement en service. Équipé du turbopropulseur PT6A-68B Pratt & Whitney délivrant 1 600 Cv, le PC-21 décolle sur 800m avec une masse maximale de 3100kg et monte avec plus de 20m/s au vario, il atterri en moins de 1 000 m. L’appareil peut évoluer entre +5G et -2,5G en conditions  de vol standard d’entrainement, mais peut aller jusqu’à +8G à -4G lors de certaines figures de voltige aérienne.  Le PC-21 biplace en tandem est long de 11,23m et large de 9,10m et affiche 625km/h sans soucis en vitesse de croisière. Cet avion possède une avionique moderne à base écrans tactiles, que l’on retrouve sur les avions de combat de dernière génération,

Ces 17 appareils, dont les premiers devraient être livrés à partir de 2018, seront stationnés sur la base aérienne 709 de Cognac, où a lieu une partie de la formation des pilotes de chasse et des navigateurs officiers système d’armes. Les PC-21 finiront par remplacer les Alpha Jet de Tours dont l’avionique est d’une génération trop ancienne par rapport a celle du Rafale.

Huit nations on commandé  ou utilise déjà dans leur force aérienne des Pilatus PC-21 : la Suisse (8), Singapour (19), les Emirats arabes unis (25), le Qatar (24), l’Australie (49), la Jordanie (8), et l’Arabie Saoudite (55).

 


Intervention du 3ème RHC sur un véhicule suspect lors du meeting de Verdun

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

Intervention du 3RHC d’Etain avec deux Puma et deux Gazelle autour d’un véhicule suspect

Nous sommes le dimanche 28 août sur l’aérodrome  de VERDUN SOMMEDIEUE Le Rozelier (LFGW) à l’occasion du meeting aérien organisé par l’aéro-club Robert Thierry.

il est à peine passé 17h30, quand soudain une Gazelle surgit de dessous les arbres à pleine puissance et vient virevolter au dessus d’un Pick-up blanc stationné en début de bande en herbe.

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

Gazelle SA-342M F-MGEX avec tireur d’élite du 3RHC d’Etain

A bord de cette première Gazelle dite libre un tireur d’élite gazelle tient en respect les occupants du véhicule.Il est capable de mettre une balle  à deux cents mètres de distance dans une pièce de deux euros

Une deuxième gazelle équipée d’armement se tient à distance, permettant d’assurer la sécurité dans une  zone plus élargie en interdisant  à l’ennemi potentiel de circuler librement à l l’intérieur du périmètre défini. Pour les pilotes, il s’agit de déceler toute mouvement afin d’intercepter, neutraliser et détruire les menaces potentielles.

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

Intervention du Puma F-MDAC du 3RHC d’Etain

Ensuite arrive un premier PUMA F-MDAC avec un commando d’intervention à son bord.

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

Le PUMA du 3RHC d’Etain en approche près  du véhicule suspect

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

Le commando descend grace à une corde du Puma qui reste en stationnaire

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

Pendant le stationnaire du Puma la Gazelle libre continue de sécuriser la Zone et le commando neutralise les suspects

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

Intervention du deuxième Puma (F-MDDU) du 3RHC d’Etain

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

La Gazelle libre continue de sécuriser la zone

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

les occupants du véhicule suspect sont neutralisés

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

Un des terroriste supposé être le chef est maitrisé au sol

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

Il est ensuite préparé pour être exfiltré de la zone

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

pendant ce temps le reste du commandos est récupéré en grappe au bout d’une corde

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Puma en approche et Gazelle libre

Puma en approche et Gazelle libre

Le puma qui va exfiltrer le terroriste et évacuer les derniers soldats français est en approche toujours protégé par la Gazelle libre.

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

Tout le monde embarque dans le Puma

Départ du deuxième Puma

Départ du deuxième Puma

Au total l’intervention a duré moins de 5 minutes et bien sur ce qui nous a été montré de jour peut bien entendu se réaliser de nuit.

Inetervention du 3RHC d'Etain avec deux puma et deux Gazelle autour d'un véhicule suspect

Un Puma et deux Gazelles du 3éme RHC d’Etain

Vous pouvez voir les photos du meeting de Verdun sur Flickr en suivant ce lien: 2016 Meeting de Verdun