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Paris-Villaroche Air Legend 2018 (épisode 1)

« 1ere ligne de Warbirds1 »  plus les Alphajet de la PAF présent à Melun-Villaroche les 8 et 9 septembre 2018 ©Xavier Cotton

Les 8 et 9 septembre dernier s’est tenu pour la 1ere fois le « Paris-Villaroche Air Legend » et ce spectacle aérien fut un succès total, les 30 000 spectateurs  ont pu voir évoluer sous un soleil radieux une soixantaine d’avions de collection, mais aussi quatre Rafale de la Marine Française et pour ceux venus le samedi, ils ont pu assister à la superbe chorégraphie aérienne de la Patrouille de France

Hangar AMPAA à Melun-Villaroche ©Xavier Cotton

Melun-Villaroche a plusieurs atouts pour en faire un terrain qui pourrait accueillir chaque année un spectacle aérien incontournable au même titre  que celui de  Duxford en Angleterre. En effet tout comme à Duxford plusieurs collections y résident (France’s Flying Warbirds, Le Cercle de Chasse de Nangis, l’Association des Mécaniciens Pilotes d’Aéronef Anciens ( AMPAA), un Dakota sur la Normandie) et à quelques centaines de mètres se trouve le musé aéronautique et spatial du Motoriste SAFRAN. Et j’ai même entendu dire qu’il existe un projet de musée aéronautique sur place. C’est Christian Amara (France’s Flying Warbirds) qui est à l’initiative avec Eric  Jansonne et Thierry Marchand (JM AIrshow) de ce premier spectacle aérien

Alors il ne reste plus qu’a ancrer dans la durée le succès de ce  premier spectacle aérien.

Hispano  Aviaciòn HA-1112-M4L « Buchon » “Red 11″ G-AWHM de Flying Legends ©Xavier Cotton

Melun-Villaroche fut créé en 1939 et occupé par la Luftwaffe dès le 1er juin 1940. L’année suivante , les Allemands y construisirent deux pistes croisées en béton de 1600 m. Le terrain fut régulièrement bombardé par les Anglais puis par le Américains. Ces derniers prirent place sur le terrain après que les Allemands aient évacués les lieux le 22 août 1944. Puis le terrain fut affecté à la DTI (Direction Technique et Industrielle de l’aviation civile)

Hispano Aviaciòn HA-1112-M4L « Buchon » “Red 11″ G-AWHH de Flying Legends ©Xavier Cotton

Si vous le souhaitez , vous pouvez voir :

De gauche à droite :

  • P-47 Thunderbolt G-THUN
  • P51 Mustang “Nooky Booky IV” F-AZSB
  • Douglas AD4N Skyraider F-AZFN de la Société de Développement et Promotion de l’Aviation
  • Grumman Wildcat Fighter collection G-RUMW
  • Hawker Sea Fury fb mk11 F-AZXJ de Christophe Jacquard
  • Vought F4U-5NL Corsair F-AZEG
  • Grumman TBM-3E Avenger F-AZJA,
  • Grumman TBM-3R Avenger HB-RDG
  • Alphajet Solo Display
  • La PAF

A suivre…….


SNCASE SE.161 Languedoc

SNCASE SE.161 Languedoc F-BCUA au Bourget (collection privée Michel Léveillard)

J’ai reçu ces deux photos de Languedoc de la part de Michel Léveillard ces deux photos scannées d’après des cartes postales qu’il avait achetées au Bourget en 1949.

Pour l’identification et l’historique de ces deux avions, je ne pouvais pas faire mieux que  demander l’aide  de Philippe Ricco qui a écrit le livre : SNCASE SE.161 Languedoc. Les balbutiements de l’aviation de transport moderne en France

Voici sa réponse concernant le F-BCUA ci-dessus :

« La première photo montre le SNCASE SE.161/P7 « Languedoc » n° 27, immatriculé F-BCUA. Sur les documents officiels, y compris les certificats de navigabilité, la désignation initiale Bloch 161 est souvent utilisée, ce qui correspond en fait au nom du bureau d’études Marcel Bloch (qui prendra le nom de Marcel Dassault  après guerre) qui l’a développé, plutôt qu’à l’usine qui l’a fabriqué. Il a été construit à Toulouse par la SNCASE (Société nationale de construction aéronautique du Sud-Est) d’abord sous le n° 20 avec des moteurs Gnome et Rhône 14N54/55. Il a fait son 1er vol aux mains de Pierre Nadot le 7 janvier 1947, puis a été réceptionné par le CATRE le 6 février  1947. Le lendemain, il est officiellement pris en compte par Air France sous le n° 27, avec un total de 10 heures de vol.
Il est aussitôt entré en chantier à Toulouse-Montaudran pour recevoir des moteurs Pratt & Whitney et devenir ainsi un P7 (P pour Pratt et 7 pour 7eme version). Le chantier a duré du 18 février au 2 juin. Le 3 juin 1947, il a  été officiellement livré par l’établissement central du matériel aéronautique de Nanterre du ministère de l’Air à Air France, à titre gratuit. Il a obtenu son CdN le 5 juin et son certificat d’immatriculation F-BCUA le 6 juin 1947. Le 16 décembre 1950 il  mute de propriété du gouvernement provisoire de la république française vers Air France.

Il est retiré du service d’Air France le 30 décembre 1952 avec 6157 heures de fonctionnement. Il a été pris en compte par Tunis-Air du 23 février 1953 jusqu’au 17 octobre de la même année date à laquelle il est restitué à Air-France, hors exploitation, avec 6700 heures. Il est stocké pendant plus d’un an à Toulouse-Montaudran, avant d’y subir une révision complète et un chantier de modification pour le SAR, qui le prend en compte le 17 mars 1955. Il a été accidenté un mois plus tard, le 20 avril 1955 au Bourget : il a percuté le toit d’un bâtiment suite à une sortie dissymétrique des volets. L’équipage a survécu, mais pas l’avion. J’ai raconté en détail toute cette histoire dans mon livre, avec nombreuses photos, y compris diverses vues de cet accident. Il est radié du registre des immatriculations le 14 novembre 1966, mais ce n’est qu’une régularisation administrative. A cette date, plus aucun Languedoc ne volait. »

Philippe Ricco a raconté en détail toute cette histoire dans son livre SNCASE SE.161 Languedoc, illustré de nombreuses photos, y compris  de cet accident

SNCASE SE.161 Languedoc F-BATB (collection privée Michel Léveillard)

Et voici la réponse de Philippe Ricco pour la photo ci-dessus

« Celle- ci montre le Languedoc n° 2 F-BATB, doté de moteurs Gnome et Rhône 14N. On peut voir facilement la différence de moteurs entre les deux photos : position différente de la prise d’air (dessous sur les 14N, dessus sur les Pratt) et la casserole d’hélice beaucoup plus grosse sur les 14N. Autre différence importante : le n° 2 a les petites dérives initiales, alors que le n° 27 a des dérives agrandies. On voit aussi d’autres différences, comme la forme du pare-brise, plus inclinée sur le n° 2, ou bien encore la position des diverses antennes.

Pour en apprendre plus sur l’histoire des Languedoc :
SNCASE SE.161 Languedoc. Les balbutiements de l’aviation de transport moderne en France de Philippe Ricco

Air France 1945-1958, l’âge d’or des hélices de Bernard Vielle

Un rescapé, le SE-161 « Languedoc » par Roland de Narbonne dans le Fana de l’Aviation n°429 d’août 2005


LA GUERRE DE JO

LA GUERRE DE JO

De la bataille de Baccarat au ciel du Palatinat

Valerié Eveillé et Joseph Renaud

Préfacé par Général de corps d’armée Michel Carlier

Né en 1900, Jo est apprenti verrier à la cristallerie de Baccarat quand l’armée allemande s’empare de la ville en août 1914. Un événement qui va bouleverser le quotidien des familles ; Jo ignore qu’il va aussi changer son destin et même le conduire sur les terrains d’aviation du Palatinat…

Ce livre raconte la jeunesse de Joseph Renaud jusqu’à ses 26 ans. De son vivant, Joseph a consigné ses Mémoires dans des cahiers à petits carreaux. Valérie Eveillé, sa petite-fille, a voulu écrire ce livre d’après ces cahiers en souvenir de son grand-père. Tout est authentique dans ce récit qui a été construit grâce aux très nombreux écrits qu’il a laissés.

Valérie Eveillé

Valérie à souhaité que l’ouvrage soit symboliquement cosigné avec Joseph Renaud (décédé en 1988)

Valérie dirige Caractère essentiel, cabinet de correction et relecture du français écrit. Elle est correctrice aux Éditions JPO et élève pilote chez Skytraining à Nantes.

Livre : La Guerre de Jo
Auteurs Valérie Eveillé et Joseph Renaud
Editeur : Editions JPO
Format : Broché
Dimensions : 24 cm X 15,5 cm
Nombres de pages : 360 dont 11 pages couleurs
Prix : 24,35€
ISBN : 9782373010855

AÉROPORT Charles-De-Gaulle

C’est le 8 mars 1974 que le Premier ministre Pierre Messmer inaugure Ce qui est devenu le Plus grand aéroport français et européen de la pelouse aux tarmacs, du plateau repas à la maintenance, de l’avion à l’architecture , ses histoires sont multiples. Histoire d’un rêve d’abord, celui des autorités publiques, de bâtir le plus prestigieux et pratique aéroport au monde. rêve d’architecture ensuite pour le groupe ADP, longuement porté par un homme, Paul Andreu, qui à chaque étape du développement, a réinventé et testé des manières nouvelles de prendre l’avion.

Se reflète aussi dans l’histoire de l’équipement le rôle majeur qu’a eu Air France. donneur d’ordre indirect, le pavillon national s’appuie sur des aérogares accueillantes et bien conçues pour développer son hub, au sein d’alliances mondialisées. avec le temps, les échelles se sont démultipliées, comme les avions, se battant sur les distances et les volumes.
Le grand équipement est devenu un territoire aux multiples facettes : duty-free, contrôle aérien, enjeux urbains et environnementaux. lieu de passage de presque 70 millions de passager s et de travail de 90 000 personnes au quotidien, l’immense aéroport Charles-de-Gaulle, plus que jamais, développe une image de l’avenir.
découvrez-le comme vous ne l’avez jamais vu dans ce beau livre richement illustré de très belles photos d’archives issues de s collections de ADP, Air France etc.

l’ auteur

Julien Scavini, après un diplôme d’état d’architecte, a appris le métier de tailleur de costume, un artisanat d’art. installé à côté des invalides où il sert une clientèle nombreuse, il publie en parallèle depuis de nombreuses années des billets traitant d’élégance masculine sur son blog Stiff Collar. Le style d’écriture et ses dessins lui permettent de devenir jury de l’émission Cousu Main sur m6. il tient également une chronique hebdomadaire sur l’élégance dans le figaro magazine . auteur de plusieurs ouvrages, ce passionné d’aviation a passé de longs mois à arpenter les terminaux et tarmacs de roissy, à la recherche de l’histoire et de l’humeur du grand aéroport.

Photo de couverture : Gwen Le bras – Aéroport Roissy Charles-de-Gaulle = ADP/Paul A ndreu – ©ADAGP, Paris 2018

Éditeur : www.editions-etai.fr

Titre : Aéroport Charles-de-Gaulle
Auteur : Julien Scavini
Nombre de pages : 364
Photos : 224 couleurs
Format : 240 x 290 mm
ISBN : 979 10 283 0276 4
Prix public : 55,00 €


Léna & le sorcier Sankar Léo l’aviateur T2

Léna & le sorcier Sankar
Léo l’aviateur T2

Un deuxième tome autour de l’amitié, la solidarité, l’éducation et toujours un partenariat avec le Raid Latécoère-Aéropostale

Après le fameux trajet de l’Aéropostale, Léo, le petit aviateur en herbe, s’envole pour Saint-Louis du Sénégal. Guidé par son ami Diallo il essaye
d’aider Léna et de retrouver un mystérieux voleur.

Quel est cet homme en noir qui s’est introduit chez la fillette ? Léo parviendra-t-il à aider la petite fille et à rentrer sain et sauf ? Pourra-t-elle ainsi réaliser son rêve : aller à l’école ? Drôle de rêve pour Léo, mais qu’importe, quand il s’agit d’aider, il est toujours prêt.

Avec Paulo, Ana et Diallo voici notre aviateur plongé dans un univers de sables, de contes et de magie au cœur du Sénégal.

Titre : Léna & le sorcier Sankar Léo l’aviateur T2

texte : virginie Galligani

illustrations : Adrien Poissier

Editions Privat

Collection : jeunesse – 7/10 ans
43 pages – 14,90 €

En librairie le 4 octobre 2018


Un partenariat avec le Raid Latécoère-Aéropostale


Aujourd’hui, le Raid Latécoère-Aéropostale rassemble des passionnés, pilotes et non pilotes, qui veulent transmettre des valeurs en soutenant des projets solidaires en faveur de la jeunesse. Les valeurs portées par Léo sont en totale adéquation avec celles défendues par les femmes et les hommes du raid.

Lors du raid 2017, le premier tome de Léo est parti à la rencontre des enfants de 5 pays… Plus de 8 000 livres ont été distribués, en espagnol, catalan, portugais, arabe, lors des escales. L’ouvrage a conquis tous les enfants.

Pour cette nouvelle édition du raid, les pilotes du raid partiront avec 10 000 exemplaires. Cette nouvelle aventure de Léo apportera aux enfants une lecture plaisir et instructive tout en leur transmettant des valeurs essentielles pour leur avenir.

Feuilletez des extraits du livre :
http://issuu.com/editions-privat/docs/leo2_presse


La FFVV change de nom et devient la Fédération Française de Vol en Planeur

La FFVV change de nom et devient la Fédération Française de Vol en Planeur

A compter du 1er octobre 2018, le Vol à Voile cède sa place au Vol en Planeur dans le nom de la Fédération.

La Fédération Française de Vol en Planeur (FFVP) est née !

C’est l’aboutissement d’une réflexion qui s’est appuyée en 2017 sur un vote d’orientation de l’Assemblée Générale, conforté par un sondage d’opinion début 2018. Réunis en Assemblée Générale Extraordinaire en mars 2018, les Présidents des 162 clubs français de vol en planeur ont entériné par un vote très majoritaire le changement de nom de la Fédération.

A l’heure où les skippers passent une partie substantielle de leurs courses au grand large à faire voler leurs bateaux sur des foils, à l’heure où les voiles se multiplient sur les plans d’eau et dans les airs (kitesurf, parapente, speed riding, base jump, …), il était nécessaire de renforcer l’image et l’identité de notre pratique sportive, le vol en planeur.

Ce nouveau nom ne trahit ni nos valeurs, ni notre raison d’être. Bien au contraire, il nous permet de les renforcer, de les porter plus haut, de les partager plus largement.

Un nouveau nom, un nouveau logo, un nouveau site internet.

Sur www.ffvp.fr, le grand public pourra découvrir toutes les facettes de notre sport qui se pratique dès 13 ans et rassemble près de 11500 licenciés réunis dans les 162 clubs de la FFVP.

Le vol en planeur est un sport accessible et extraordinaire à la fois, où la France brille en se classant parmi les premières nations mondiales.

Le 1er octobre 2018, notre nom change, pas notre passion.


Raid Latécoère-Aéropostale : le plus jeune équipage, deux étudiants de l’ESTACA, a pris son envol

Mario Alberti et Victor Broussart devant le Piper PA24-260 Comanche (F-BJAG).

Mario Alberti (21 ans) et Victor Broussart (21 ans) étudiants à l’ESTACA – école d’ingénieurs spécialisée dans les nouvelles mobilités – se sont lancés depuis deux jours (27 septembre), dans une merveilleuse aventure aéronautique : celle d’effectuer le parcours de Pierre-George Latécoère, fondateur des lignes Latécoère (et non de l’Aeropostale comme indiqué précédemment).

Des lecteurs vigilants m ‘ ont en effet fait remarquer que Pierre-George Latécoère n’a pas crée l’Aeropostale, mais que lorsqu’il s’est trouvé en situation financière difficile, il a appelé à l’aide Marcel Bouilloux-Lafond, homme d’affaire français en Amérique du Sud, qui a racheté son entreprise pour fonder la Compagnie Générale Aéropostale, donc « l’Aéropostale »

Afin de célébrer les cent ans de l’Aéropostale, Mario et Victor, plus jeune équipage de cette édition 2018, ont pris place à bord d’un Piper PA24-260 Comanche. Le Comanche est l’un des seuls avions monomoteurs aile basse de sa catégorie à atteindre les 160kt (300 km/h). À cela s’ajoute une autonomie de vol de 7 heures.

Sur les traces des pionniers de l’aviation, les deux étudiants de L’ESTACA souhaitent « vivre une formidable aventure qui relie l’histoire, l’humain et le sport aéronautique ».

Au-delà de la performance de vol, les différentes équipes participeront à des projets culturels et solidaires en faveur de la jeunesse tout au long de leur parcours.

Victor Broussart est actuellement instructeur de vol et responsable du pôle Formation/Sport du Cercle Aéronautique de L’ESTACA.
Mario Albert qui fait également partie de ce Cercle remet actuellement en état de vol un Stampe (Biplan). Parallèlement à ses études il pratique également la voltige aérienne et a remporté en 2017 le Championnat de France de voltige aérienne dans la catégorie Espoirs (voltige positive).

Pour plus d’informations : la plaquette de partenariat de l’équipage ESTACA


Exposition « TARMAC ET CIEL » de Lucio Perinotto

« Constellation au départ d’Orly », 33×65 cm huile sur toile ©Lucio Perinotto

TARMAC ET CIEL

Lucio Perinotto, peintures

Du 8 novembre au 1er décembre 2018

Aux cimaises de la Galerie Vitesse, Lucio Perinotto propose ses œuvres récentes.

Ses compositions très affutées subliment les ciels où vrombissent Concorde, P-51 Mustang, DC-3 ou Constellation. On s’affaire sur les tarmacs, à Orly, au Bourget, où les machines reflètent sur un sol détrempé l’animation magique des lieux.

La Galerie Vitesse en a profité pour poser quelques questions à l’artiste :

Qu’est-ce qui t’as amené à la peinture ?

J’ai toujours dessiné et peint. Je n’étais pas particulièrement doué mais probablement plus entêté que la normale !

Une chose importante s’est passée dans mon enfance (parce que tout commence par là) : j’étais témoin chaque année de la réalisation des chars de carnaval et surtout la mise en couleurs par le peintre-décorateur. Je pouvais rester des heures à le regarder travailler et le voir faire apparaître les volumes comme par magie grâce à la couleur. J’étais fasciné et cette vision ne m’a plus quitté.

« Bréguet Deux ponts dans le désert, 30×60 cm, huile sur toile ©Luci Perinotto

Pourquoi les avions ?

Question piège qui revient sans cesse (rires). En fait je n’en sais rien : c’est d’abord la Conquête de l’espace qui m’a accroché, alors, passer de la fusée à l’avion s’est sûrement fait dans la foulée.

Comment en as-tu fait ton métier ?

Un jour, un ami graphiste (je travaillais pour la pub) voyant que je savais me servir de pinceaux m’a convaincu de faire une série de peintures et de les exposer. J’ai choisi le noir et blanc et l’aviation et, contrairement aux prévisions, une part importante de cette production a trouvé acquéreur : je venais de rencontrer mon public !

Et ta technique ?

J’ai toujours travaillé la peinture à l’huile mais je me souviens des difficultés des débuts : soit la peinture ne séchait pas, soit elle craquelait ou alors c’était un autre problème… Mais peu à peu, en tâtonnant, j’ai trouvé les solutions. L’huile demeure à mes yeux et aujourd’hui encore, le meilleur des médiums en peinture !

La Galerie Vitesse est ouverte du mardi au samedi de 14 à 19 heures.

Tél : +33 6 80 42 33 97

48 rue de Berri 75008 PARIS

Site : www.galerievitesse.com

Adresse mail : galerievitesse@gmail.com


Journées du Patrimoine 2018, Espace Air Passion

Moynet Jupiter M360/6 Jupiter en vol ©Espace Air Passion

Ce week-end, ce sont les Journées du Patrimoine ! A cette occasion, les bénévoles d’Espace Air Passion ( Aéroport Angers Loire à Marcé) vous convient à partager leur passion pour l’aviation ancienne.

Cette édition sera marquée par la présentation au public de l’unique Moynet Jupiter remis en état de vol, à l’issue de 18 ans de restauration !
Pour découvrir cet avion, des conférences seront organisées les deux jours à 16h (durée : 30 min).

Au programme : des visites « flash » des collections et des ateliers, visite exceptionnelle des réserves du musée. A voir aussi, l’exposition temporaire autour de Roland Garros.

Une « aéro-braderie » sera également accessible samedi après-midi et dimanche toute la journée.

Accès libre tout le week-end.

Espace Air Passion : https://www.musee-aviation-angers.fr/


Quizz n°26 : Quel est cet avion ?

Quel est cet avion ? ©Xavier Cotton

Je vous donne le temps de réflexion pour identifier cet avion en métal poli. Je vous donnerai la réponse des que je publierai les photos du dernier meeting où je suis allé.

Je suis certain que vous allez trouver la réponse très vite….


Normandie-Niemen : conférence animée par Fréderic Lafarge

Saint-Dizier : une conférence sur l’escadrille « Normandie-Niemen » le 27 octobre 2018 !

Le 20 juin 1945, sur l’aérodrome du Bourget, sous un soleil radieux et au milieu d’une foule de Parisiens venus en masse, trente-sept appareils frappés de l’étoile rouge se posaient. Il s’agissait de Yakovlev Yak-3, avions de combat produits par le fleuron de l’industrie de guerre soviétique. À leur bord, des aviateurs français pas tout à fait comme les autres : ceux du régiment de chasse « Normandie-Niemen », unité qui venait de se couvrir de gloire sur le front de l’Est. C’est quinze jours plus tôt, alors qu’ils séjournaient à Moscou, que les pilotes de ce régiment avaient appris qu’ils allaient enfin pouvoir quitter cette terre russe qui était la leur depuis plus de deux ans et demi pour regagner leur pays.

À 10 heures, les pilotes du « Normandie-Niémen » avaient décollé pour mettre un terme à un périple qui avait débuté neuf jours plus tôt, au moment où ils s’étaient envolés d’Heilligenbeil en Prusse orientale, dernier terrain d’opération du régiment. Après une escale à Prague, capitale de la Tchécoslovaquie, ils en avaient fait une autre en Allemagne, à Stuttgart, où ces aviateurs avaient été salués par le général de Lattre de Tassigny en personne, celui-là même qui, au nom de la France, avait reçu un mois plus tôt du maréchal Wilhelm Keitel, dans les ruines encore fumantes de Berlin, la capitulation sans condition des armées du Reich. Leur dernière escale s’était faite sur la base aérienne de Saint-Dizier, où le général René Bouscat, commandant en chef des forces aériennes françaises, était venu saluer « les valeureux pilotes du front de l’Est ». Malheureusement, deux appareils se heurtèrent au sol et un troisième dut faire demi-tour en vol en raison d’un incident mécanique, si bien que ce furent trente-sept Yak 3 – et non quarante – qui, à 17 h 50, s’envolèrent en direction de la capitale et de son aéroport. Au sujet des dernières minutes du vol, qui furent les plus émouvantes pour ces aviateurs qui, après une si longue absence, renouaient avec leur patrie, voilà ce qu’en a dit l’as de guerre Roland de la Poype : « On passe au-dessus de Meaux. Quelques minutes plus tard, le cœur serré, j’aperçois la flèche de Notre-Dame, la Seine, la tour Eiffel. Nous survolons les Champs-Elysées en formation de parade à très basse altitude. On vole si bas qu’on peut voir les voitures dans les rues et les piétons sur les trottoirs. Au-dessus de l’Arc de Triomphe, les trois escadrilles éclatent comme un éventail pour se regrouper un peu plus loin. Nous arrivons au Bourget. » Et il a ajouté ces mots : « En descendant de mon avion, je me sens comme un peu ivre. Je n’avais jamais vu autant de monde de ma vie. Les gens sont agglutinés derrière les barrières, se tassent sur les terrasses de l’aérogare. Une véritable marée humaine qui vibre, qui gronde, qui crie […]. » Charles Tillon, ministre de l’Air, et Alexandre Bogomolov, l’ambassadeur d’Union soviétique en France, en présence des généraux Catroux et Kœnig, rendirent hommage aux pilotes et célébrèrent l’amitié franco-russe. Mais l’émotion fut à son comble lorsque le ministre lut la longue liste des pilotes du « Normandie-Niémen » disparus au combat. Quarante-deux noms sur un effectif de quatre-vingt-seize pilotes engagés en URSS entre la fin de 1942 et la mi-1945. Quatre-vingt-seize pilotes dont la moyenne d’âge était de vingt-six ans…


En France comme en Union soviétique (Moscou, Ivanovo, Kaliningrad…), plusieurs monuments ont été élevés à la gloire du « Normandie-Niémen » et de ses combattants. Ici, le plus récent de ces monuments commémoratifs, celui du Bourget, inauguré le 22 septembre 2006 par les présidents Jacques Chirac et Vladimir Poutine aux abords du Musée de l’air et de l’espace. Un musée qui, neuf ans plus tard, le 4 juin 2015, a inauguré un espace dédié aux trois premières années d’existence du « Normandie-Niémen ».

Parmi les pilotes survivants que la foule put acclamer figuraient deux des plus brillants as de guerre français de la Seconde Guerre mondiale : le baron Roland de La Poype et Marcel Albert. Trente-neuf victoires homologuées à eux deux ! L’un et l’autre, très fiers d’avoir porté si haut l’honneur des ailes françaises, arboraient sur leur poitrine la plus prestigieuse des distinctions décernées en URSS : l’étoile d’or de héros de l’Union soviétique, venue récompenser leur vaillance et leur courage. Joseph Staline, pour sa part, parfaitement conscient de la valeur de ces soldats et du symbole de fraternité qu’ils représentaient, avait tenu, pour les remercier du sacrifice consenti, à ce que les pilotes du « Normandie-Niémen » quittent l’URSS à bord de leurs montures, ces Yak 3 avec lesquels ils avaient terminé la guerre en Prusse orientale. « Le régiment Normandie-Niémen retournera dans sa patrie tout équipé, c’est-à-dire avec ses avions. Il suivra l’Elbe en direction de l’ouest. J’ai estimé essentiel de conserver au régiment le matériel dont il s’est servi courageusement et avec plein succès. Que ce matériel soit le modeste cadeau de l’aviation de l’URSS à la France, symbole de l’amitié de nos peuples. » avait répondu le généralissime au général de Gaulle qui, par message, lui avait demandé un peu plus tôt « de remettre à la disposition de la France le régiment Normandie, les opérations étant terminées

Pour cette poignée d’aviateurs français, la guerre avait débuté sur le front de l’Est fin 1942. Trente mois plus tard, à l’issue de trois campagnes, les combats avaient conduit le « Normandie-Niémen » toujours plus à l’ouest, des environs de Moscou au cœur de l’Allemagne nazie.

Ce sont ces trois années de lutte ardente qui seront évoquées le samedi 27 octobre prochain par Frédéric Lafarge, ancien chargé de communication de la base aérienne 112 de Reims et ancien conservateur du Musée de la BA 112 et de l’aéronautique locale, capitaine de la réserve citoyenne de l’Armée de l’air, à l’occasion d’une conférence qui sera donnée à 17 h 30 au théâtre municipal de Saint-Dizier, à l’invitation de l’association Saint-Dizier Aéro-Rétro et de son président, Jean-Marc Viard, et de la base aérienne 113 « Commandant Antoine de Saint-Exupéry ».

Entrée libre et gratuite. Renseignements : 06 88 00 92 01.


Putain d’avion

Putain d’avion de Gustave Olivier Tison


Un chasseur s’écrase sur le tarmac de la base de Los Llamos, à Albacete,
en Espagne, le 26 janvier 2015, à 15 h 16, tuant 11 aviateurs parmi
lesquels le pilote Gildas Tison. Dans ce témoignage poignant, son père
livre tout à la fois son chagrin, ses incertitudes, ses souvenirs et ses
difficultés à faire le deuil du fils tant aimé. En le suivant dans ses
recherches, on réalise avec lui qu’une autre voie est peut-être
envisageable…
« Non, Gildas, tu n’es pas mort ! »

Gustave Olivier Tison

L’aviation, les étoiles, le cosmos, les passions de Gustave Olivier Tison le portent à découvrir encore et toujours les mystères de notre monde.


L’avis de l’éditeur :
Dans ce témoignage poignant autour d’un crash d’avion, Gustave Olivier Tison décrit tout à la fois le chagrin, les incertitudes, les souvenirs et les difficultés à faire le deuil d’un père envers son fils. Bouleversant !

Date de parution : 6 juillet 2018

Editeur : Éditions du Panthéon
Prix public : 19,90€
Pages : 248
Collection : Mémoires, Témoignages
ISBN : 978-2-7547-4130-9