Potez XV A2 sur la base de Pau en 1926

Jean Berthet Observateur sur Potez XV A2 à Pau en 1926 ©Karine Rousseaux
Un grand merci à Fred Domblides qui nous apporte les informations suivantes :

Ce Potez XV A2 appartient à la 11e escadrille du 36e Groupe d’aviation crée officiellement en juillet 1923 à Pau.  il est alors composé d’une seule escadrille, la 11e, qui porte « le canard en vol enchaîné à un boulet » (celui de la photo).

Avec l’autorisation de Fred Domblides

Cette escadrille a des origines assez obscures: elle pourrait être issue du maintien d’une présence aéronautique à Pau suite à la dissolution de l’école de pilotage fin 1919. Administrativement rattachée à Tours, elle est parfois identifiée sous la forme « 31e RAO, groupe de Pau » ou « groupe autonome de Pau ».
Dès fin-juillet 1923, le 36e GA est renforcé d’une 12e escadrille, « poule déplumée juchée sur un roc », semble-t-il créée pour l’occasion. Fin 1923, l’ancienne escadrille BR 509 d’Orient, devenue 51e escadrille du 35e RAO courant 1920 lors de son affectation au Corps d’Occupation de Constantinople, est rapatriée en Métropole à la dissolution de ce dernier (octobre 1923). elle devient alors 13e escadrille du 36e GA, « sphinx assis inscrit dans un disque bleu ». Fin 1932, la 7e escadrille du 39e RAO du Levant, « rapace sur croissant rouge », dont les origines remontent à 1918 (ex-VR 559), est à son tour rapatriée sur Pau. Elle y devient 14e escadrille du 36e GA peu de temps avant la réorganisation des unités aériennes qui précède la création du niveau Escadre. bizarrement, elle reprend alors son insigne d’origine, « charognard planant dans un disque bleu ». Fin 1932, le 36e GA est donc réorganisé en 36e Escadre d’Observation, composée de deux Groupes d’Observation (GO) à deux escadrilles chacun :

  • le GO I/36, avec les 1re et 2e escadrilles,
  • le GO II/36 avec les 3e et 4e escadrilles.

Les quatre escadrilles sont renumérotées et reçoivent la garde des traditions d’escadrilles de la Grande Guerre dissoutes en 1919-1920. ainsi :

  • la 11e esc. du 36e GA devient 4e esc. de la 36e EO, et relève la BR 257, « main gantelée au fléau d’arme »,
  • la 12e esc. du 36e GA devient 1re esc. de la 36e EO, et relève la SAL 58 « coq fier »,
  • la 13e esc. du 36e GA devient 3e esc. de la 36e EO, et relève la SAL 253 « bouledogue »,
  • la 14e esc. du 36e GA devient 2e esc. de la 36e EO, et relève la BR 43 (elle reprend cependant l’insigne adopté au Levant, soit le « rapace sur croissant rouge »). 

B727 de FedEx au MAE

(photo collection privé Xavier Cotton)

FedEx (Federal Express) compagnie bien connu dans le transports de « colis » à offert ce Boeing 727-22F (N166FE) au Musée de l’Air et de l’Espace.Comme le veut la tradition, tous les avions FedEx portant le nom des enfants d’employés de la société, ce Boeing 727 s’appelle « Bud », en l’honneur du fils de Timothy et Aimee MacDaniel de Savannah. Il a effectué son dernier vol entre Stansted et Le Bourget le 20 juin 2007 après 40 ans de vol, commencés chez United Airlines (N7056U 26 janvier 1966). Il volait pour FedEx depuis le 28 juin 1989. Comme le Concorde Sierra Delta, le cockpit peut encore être mis sous tension en partenariat avec les membres de l’association « Mx Whisperjet 727″

Cockpit d’A380 sur 360°

(A380-800 F-WWJB : photo Xavier Cotton)

Si vous voulez visiter le cockpit d’un A380 sous tous ses angles je vous recommande cette animation en flash (adobe flash player 9) :

http://www.gillesvidal.com/blogpano/cockpit1.htm


F16 danois

(photo collection privée Xavier Cotton)

Ce F16 MLU (Mid-Life Update) danois (avon biplace) était au meeting du 04 juillet 2004 de la BA112 de Reims.


Apache au Bourget

(Photo collection privée Xavier Cotton)

Suite à un commentaire judicieux, je corrige mon blog (mea culpa), cet hélicoptère est un McDonnell Douglas AH-64A Apache (le Bourget 2003) et non un Tigre d’Eurocopter.



Tigre en boucle

Pensez vous que le Tigre, hélicoptère d’Eurocopter de 3 tonnes à vide soit capable de passer la boucle?

Eh bien voici la réponse en images au salon du Bourget 2003.

( vidéo collection privé Xavier Cotton)


DC10 d’AOM a Cayenne




(photo collection privée Xavier Cotton)
19 juillet 2000, ce McDonnell Douglas DC10 d’AOM French Airlines (F-GTLY) s’apprête a décoller de Cayenne-Rochambeau pour Paris-Orly. Ce DC10-30 a effectué son premier vol le 29 avril 1976 et a appartenu à 11 compagnies, la dernière étant AIR LIB. Pour connaître sa vie commerciale, allez voir le site http://www.airfleets.net/fr/home et faites une recherche sur l’immatriculation.

Fouga Magister


(photo collection privée Xavier Cotton)
Ce CM-170 Fouga Magister (F-GIGJ) dormant à la belle étoile n’a pu échapper au givre hivernal. Il est basé à Reims-Prunay (Champagne-Ardennes Aerobatics) et vole régulièrement. Construit en 1968 pour la Patrouille de France, il en a gardé les couleurs. Je vous recommande le site de Regis Saleur pour mieux connaître les sensations d’un baptême de voltige dans cet avion. http://saleur.blogs.com/aero/2006/11/voltige_en_foug.html

Calais dans les années 1970

Voici une vue aérienne de l’aéroport de Calais (code OACI : LFAC), que je situe environ dans les années 70, la piste à été rallongée (au QFU 25), à droite on voit encore très bien les restes de la piste en béton (700m x 40m) construite par les allemands pendant la seconde guerre mondiale.
Pour plus d’informations, je vous recommande l’excellent CD-ROM « ATLAS HISTORIQUE DES TERRAINS D’AVIATION – FRANCE MÉTROPOLITAINE 1919-1947 » édité par la Direction Générale de l’aviation civile – mémoire de l’aviation civile, mais malheureusement en diffusion restreinte. Allez voir aussi le site de l’aérodrome de Calais : http://aeroport.calais.free.fr
Voici un site sur les anciens aérodromes qui consacre une de ses pages à l’histoire de Calais-Dunkerque.

Alberto Santos-Dumont et sa Demoiselle

(photo collection privée Xavier Cotton)

Pour mes collègues du CRNA-EST (2 rue Alberto Santos-Dumont, Reims) voici exposé au Musée de l’Air et de l’Espace (entrée gratuite jusqu’à fin juin) : Alberto Santos-Dumont assis dans sa Demoiselle.

Après avoir beaucoup travaillé sur les dirigeables, Alberto Santos-Dumont (1873-1932) s’intéresse aux avions. Achevé fin 1908, la Demoiselle est l’ultime appareil construit par le richissime brésilien installé à Paris. La Demoiselle ( E 5.50 m x L 6.20 m, armatures en bambou, poids : 118 kg) est le premier avion fiable construit en série.

Si vous voulez en savoir plus sur les Demoiselles vous pouvez télécharger ICI les revues PEGASE n°2 et n°3 editées par les Amis du Musée de l’Air en avril et juillet 1976.

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Piper Pawnee en Guyane

(Photo collection privée Xavier Cotton)
Ce Piper Pawnee (PA25-235, F-GDPN) fait des essais moteur sur le terrain privé de Mana Couachi en Guyane, avant d’aller étendre de l’insecticide sur les rizières de Mana.


Dassault Mercure

(Photo collection privé Xavier Cotton)

En 1967 Dassault, soutenu par la Direction Générale de l’Aviation Civile, propose de concurrencer le Boeing 737 par le haut de gamme, c’est à dire avec un appareil comportant 140 sièges, ce qui permettrait à la société d’appliquer au transport civil son savoir faire en aérodynamique des hautes vitesses et la sustentation à basse vitesse.L’appareil est baptisé Mercure par Marcel Dassault : « Voulant donner le nom d’un dieu de la mythologie, je n’en ai trouvé qu’un qui eût des ailes à son casque et des ailerons à ses pieds, d’où le nom de Mercure.».
Ici le F-BTTD d’AIR INTER, n°4 des 11 Mercure construits est conservé au Musée de l’Air et de l’Espace. Il fut mis en service le 24 septembre 1974 et retiré du service commercial le 29 avril 1995 et fit son dernier vol entre Paris-Orly et Paris-Le Bourget le 3 mai 1995.
Pour en savoir plus sur le Mercure contactez l’association IT Mercure. Créée en 1995, lors de l’ultime vol du MERCURE (Orly-Le Bourget), IT Mercure est née de la généreuse impulsion d’une poignée de « fanas », acteurs de l’exaltante aventure de ce prestigieux « court-courrier ».
Rassemblant quelques 300 Adhérents, pour la plupart, d’anciens d’Air Inter et de Dassault Aviation, épaulés par de sympathisants « Annexés » (Services Techniques de l’État – Équipementiers – Sous traitants de l’époque…), un « noyau dur actif » œuvre à longueur d’année pour se consacrer à la vocation de base de l’association, à savoir : perpétuer le souvenir de l’épopée MERCURE et s’attacher à faire vivre le dernier représentant « montrable » de ce merveilleux avion. Vous pouvez aussi consulter ces deux sites : http://caea.free.fr/fr/coll/mercure.html et http://provenceairspot.free.fr/mercure.php
Remarque de contrôleur aérien en route : le Mercure se comportait comme un chasseur, et les pilotes d’Air Inter, fiers de leur machine, proposaient toujours d’accélérer quand on leur demandait de réduire leur vitesse, pour les placer dans une séquence d’avions à l’arrivée sur un terrain, ce qui ne simplifiait pas notre tâche.