Archives mensuelles : juin, 2019

53ème Salon International de l’aéronautique du Bourget (présentations en vol)

Stolp SA-300 Starduster (F-PFJP) TRESCAL ©Xavier Cotton

Ce mercredi 19 juin vers 13h40, le Starduster SA-300 aux couleurs de Trescal (leader mondial de la métrologie) piloté par Jean-Marc d’Hulst a ouvert les présentations en vol. Le Starduster SA-300 a été développé aux États-Unis dans les années 1960 par Lou STOLP. Il est réalisé en tubes, bois et toile, sa construction demande au moins deux ans au constructeur amateur qui bénéficiera ensuite d’un avion reconnu comme l’un des biplans les plus sympathiques de sa catégorie. Celui-ci a été construit en 1989 et appartient aujourd’hui à Jean-Marc d’Hulst , Adjoint au Directeur général chez Trescal Group. Jean-Marc d’Hulst et son Starduster sont des habitués du Salon du Bourget, mais ont aussi participé à ceux de Farnborough en Angleterre et Marakech au Maroc. En 2017, Jean-Marc d’Hulst et son Starduster ont suivi la Patrouille de France lors de sa tourné aux États-Unis pour fêter le centenaire de la rentrée en guerre des américains. Après un voyage d’un mois et demi, l’avion est revenu à Chateau-Thierry où il est basé.

TURKISH AEROSPACE INDUSTRIES, INC. – ATAK T129 HEL ©Xavier Cotton

Dassault Aviation – Falcon 8X ©Xavier Cotton

Dassault – RAFALE ©Xavier Cotton

Airbus – A330neo ©Xavier Cotton

Airbus – A350-1000 ©Xavier Cotton

Fouga Magister CM170 (F-GSYD) de la Patrouille Tranchant piloté par Hugues Duval ©Xavier Cotton

Si Hugues Duval est « ordinairement » Commandant de Bord sur boeing 777, il  présentait ce jour son Fouga au Bourget. Celui-ci et 3 autres constituent la patrouille Tranchant du nom de son sponsor, les autres pilotes étant  des  des « moustachu »s bien connus des metings aériens : Jack Krine, Pierre Fages et Claude Espinet. Cette année au meeting aérien de La Ferté-Alais, la patrouille s’est présentée pour la 1ere fois avec cinq avions. le 22 juillet 2017 la Patrouille à survolé le concert du célèbre groupe U2  et ses 80 000 spectateurs avec des fumigènes, aux couleurs du drapeau irlandais. vert blanc et orange. La patrouille est basée à Rennes et appartient à la société Yankee Delta qui présente aussi en vol la navette bretonne avec un cri-cri largué en vol depuis le dos d’un Broussard.

Pakistan Aeronautical Complex Kamra – JF-17 Thunder ©Xavier Cotton

AIRBUS HELICOPTERS – EC665 TIGRE ©Xavier Cotton

NHIndustries – NH90 CAÏMAN ©Xavier Cotton

Russian Helicopters ANSAT ©Xavier Cotton

La présentation en vol s’est terminée vers 16h00


1ère Journée Européenne de l’Hélicoptère, le 30 juin

Vol d’initiation en Robinson R44 F-HCNR ©Xavier Cotton

 

 

 

 

 

 

Le 30 juin, participez à la 1ère Journée Européenne de l’Hélicoptère

Paris, le 25 juin 2019 – Le 30 juin prochain aura lieu en France, ainsi que dans d’autres pays européens, la première édition de la Journée Européenne de l’Hélicoptère.

Le but de cette journée est de familiariser le plus grand nombre avec cet engin, encore méconnu du grand public, au travers d’événements variés qui incluent des visites, des présentations et des vols de découverte.

Nous encourageons tous ceux qui font partie du monde de l’hélicoptère en France ou dans d’autres pays d’Europe – écoles de pilotage, clubs de vol, industriels, opérateurs civils et militaires etc.- à participer dans cette journée spéciale en organisant des évènements permettant de rapprocher l’hélicoptère du grand public. Ils trouveront des informations sur la démarche à suivre sur le site internet : https://www.journee-helicoptere.fr/copie-de-contact.

Les personnes qui souhaiteraient connaitre les différentes activités organisées près de chez elles pourront consulter ce site web, mis en place à cette occasion : https://www.journee-helicoptere.fr/

En France, plus de 600 hélicoptères sont utilisés dans un large éventail de domaines civils et parapublics. Si certaines opérations comme le sauvetage en mer ou en montagne, ainsi que le transport urgent de malades et blessés sont assez connues du grand public, beaucoup seraient surpris par la variété de missions confiées aux hélicoptères qui incluent l’entretien de lignes électriques et des éoliennes, la lutte contre les incendies, le transport de personnel vers les plateformes pétrolières, le contrôle du trafic routier, la retransmission de grands événements etc.

Les constructeurs d’hélicoptères européens, ainsi que leurs exploitants civils et militaires sont reconnus mondialement pour leur savoir-faire. Rencontrez-les à l’occasion de cette journée spéciale et découvrez avec eux tous les atouts de cet aéronef qui fait partie de notre quotidien.
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A propos de l’Union Française de l’Hélicoptère

L’Union Française de l’Hélicoptère (UFH) a vu le jour en 2004, pour rassembler et représenter les acteurs de la filière hélicoptère, un secteur industriel historique et innovant qui participe au développement et au rayonnement de la France à l’international.
Pour plus d’informations sur les activités menées par la UFH : http://www.ufh.fr/

Contact :
Héliport de Paris
61, rue Henry Farman – 75015 Paris Tel +33 (0)1 45 58 16 17
Fax +33 (0)1 45 58 30 53
contact.journeehelico@ufh.fr


53ème Salon International de l’aéronautique du Bourget (exposition statique)

Turbopropulseur de l’Airbus A400M ©Xavier Cotton

A l’occasion du 53eme Salon International de l’Aéronautique du Bourget, mercredi 19 juin, je vous rapporte un peu d’ambiance photographique en commençant par l’exposition statique. Mais attention, ce reportage ne se veut pas exhaustif de ce qu’il était possible de voir sur le tarmac. Par le choix des machines ainsi que par le cadrage des photos, je cherche  bien-sûr à vous apporter quelques informations, mais aussi une tranche de rêve.

Coté météo, même si le ciel était couvert, nous avons eu que quelques gouttes de pluie à la fin des présentations en vol, alors qu’il était prévu des averses durant toute l’après-midi.

L’exposition commence par les aéronefs équipant l’armée française que ce soit l’Armée de l’Air, l’Aéronavale ou l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre).

L’un (709FF) des 17 Pilatus PC-21, de fabrication suisse, basés sur la BA709 de Cognac fabriqués utilisés pour la formation basique et avancée des futurs pilotes de chasse de l’Armée de l’Air française ©Xavier Cotton

Place avant de l’Eurocopter EC665 Tigre (F-MBJZ) qui équipe l’ALAT et casque vision tête haute du pilote lui permettant de conserver sa cible toujours en vue ©Xavier Cotton

Falcon 8X de Dassault (F-GCDP) ©Xavier Cotton

Réacteur gauche du Falcon 8X (F-GCDP) ©Xavier Cotton

Tableau de bord du biplace Elixir F-HLXR qui deviendra dans les aéroclubs l’avion école par excellence ©Xavier Cotton

Fouga Zephyr (embarqué sur porte-avion) CM175 N°28 (F-AZPF) ©Xavier Cotton

Beriev Be-200ES (RA-21512) hydravion de fabrication russe de lutte contre les incendies de forêt ©Xavier Cotton

Embraer E195-E2  (PR-ZIQ) ©Xavier Cotton

Pilatus PC-12 NG (HB-FXR) ©Xavier Cotton

Airbus A350-1000 de Qatar Airways ( A7-ANH) ©Xavier Cotton

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CAP20L (F-AZUN) construit par les avions Mudry et conçu par Jean-Marie Klinka ©Xavier Cotton

A suivre les présentations en vol………..


Le « Catalina » N9767 de France’s Flying Wardbirds retourne au USA

Consolidated PBY-5A « Catalina »  N9767 aux couleurs de Jacques-Yves Cousteau de  France’s Flying Warbirds lors du Paris Air Legend 2018 à Melun-Villaroche ©Xavier Cotton

D’après une brève du Fana de l’aviation (N°596 Juillet 2019) France’s Flying Warbirds s’est séparé de son Consolidated PBY-5A « Catalina »  immatriculé N9767. Celui-ci à décollé le 14 juin dernier de Melun-Villaroche pour rejoindre sa nouvelle base Eugene dans l’Oregon

Le « Catalina” N9767 construit au Canada en 1942 fut tout d’abord affecté à la Royale Canadian Air Force sous le matricule 9767 et basé à Reykjavik en Islande. Après son retour dans le civil en avril 1946, il resta longtemps au Canada avant d’être  acheté par Franklin Devaux qui le ramena en France en 1995. Sous le nom “la princesse des étoiles”,  il servit dès octobre 95 de régie volante et d’appareil d’exploration en Afrique à la fameuse émission de télévision animé par Nicolas Hulot : “Opération Okavango”. Durant un an et demi, sa mission l’emmena à Djibouti,  aux Comores, au Kenya, et en Éthiopie avec un seul ennui mécanique, la rupture d’un cylindre dont la réparation prit quelques heures entre deux vols. En 1998 Il refit « La ligne » sous les couleurs d’Air France de l’époque au départ de Toulouse jusqu’en Amérique du Sud en passant par Dakar,  soit 13 000 km. Depuis 2010, le N9767 qui avait rejoint France’s Flying Warbirds  nous régalait par sa présentation majestueuse en vol à l’occasion de nombreux meeting aérien. Comme pourrait dire Nicolas Hulot, les baies vitrées à l’arrière de l’aile sont de véritables « balcons sur le monde ». Pour en savoir plus sur l’histoire de “la princesse des étoiles” allez sur la page du site de France’s Flying Warbird dédié au Consolidated PBY “Catalina” en espérant que celle ci reste affichée malgré son départ.

Consolidated PBY-5A « Catalina »  N9767 aux couleurs de Jacques-Yves Cousteau de  France’s Flying Warbird lors du meeting aérien du Bourget 2018 organisé pour les 120 ans de l’Aéro-Club de France ©Xavier Cotton

Sur les 4000 appareils produits, il fait actuellement parte de la quinzaine en état de vol dans le monde et était le seul en France. Nous souhaitons longue vie au N9767.


English only NO!

« English only NO!«  est le slogan de l’association suisse qui s’oppose à la décision de l’OFAC (Office Fédéral de l’Aviation Civile) de vouloir imposer l’anglais comme seule langue parlée à la radio dans les espaces aériens contrôlés en Suisse avec application à partir du 20 juin 2019.

Le président du Groupe Genevois de Vol à Voile de Montricher pour en relayer l’information en France « C’est pour la Suisse romande une barrière qui va devenir infranchissable par les pilotes VFR français, qui parlent français et qui ne pourront plus traverser les espaces contrôlés suisse romands. Et pour les vélivoles, en été, le parcours habituel est Alpes du Sud – Est du Valais en suisse (Furka) pour des vols de 700 à 1000 km dans la journée. L’arc des Alpes est leur terrain de jeu et de performances.Là on va voir arriver des centaines de planeurs dans la journée qui vont « éviter » de communiquer avec Sion avec les conséquences que l’on peut imaginer. Les planeurs sont invisibles et intraçables si ils débranchent FLARM et Transpondeurs, s’ils en sont équipés. »

L’association s’appuie entre autre sur une étude  de la DGAC de 2017 « Les aérodromes en France confrontés à l’obligation d’utiliser la seule langue anglaise » dont la conclusion est la conservation de la langue française et l’anglais en second niveau si besoin.

Pour plus d’informations vous pouvez lire l’article paru sur le site  piloter.ch  et bien sur sur English only NO!

 

 


Voler ou ne pas voler telle est la question (1972-2012)….. par Jean-Marie Klinka

Voler ou ne pas voler, telle est la question ….

La vie d’ingénieur au service de l’aviation civile (1972-2012)

Jean-Marie Klinka

Jean-Marie Klinka  est né en 1947 à Vernou-en-Sologne dans une famille d’artisans. Devenu ingénieur aéronautique il conservera l’amour du bois hérité de son père menuisier. Dès l’age de 17 ans, formé à l’aéro-club des Ailes du Maine au Mans, Il obtient ses brevets de pilote planeur et avion. Puis il découvrira la voltige avec deux instructeurs rencontrés chez « Avions Mudry » Daniel Héligoin et Louis Peña . Diplômé Ingénieur des Arts et Métiers, il se spécialisa en aéronautique à l’École Spéciale des Travaux Aéronautiques (ESTA). D’abord salarié des « Avions Mudry », puis à son compte dans son propre bureau d’étude, il fut responsable de la conception de la plupart des CAP postérieurs à 1972 (CAP X, CAP 20L, CAP21, CAP 231 EX, CAP 232), et de divers projets pour Pierre Robin, René Fournier, Marc Ranjon, la SOCATA, la SAGEM.

Sa maitrise du logiciel CATIA* le conduira à concevoir, entièrement en CAO (Conception Assisté par Ordinateur), un avion composite, l’Oryx, optimisé pour le vol en croisière rapide.

Ses cultures  » bois » et  » composite » lui permettront de développer en 1988, à l’ENSICA  (École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Construction Aéronautique), une technologie « bois-carbone » qui a fait ses preuves récemment avec le CAP 10 BK. une partie non négligeable de sa carrière a été consacrée à l’enseignement dans les écoles d’ingénieur, ENSICA et Sup’ Aéro à Toulouse et ESEM (École Supérieure de l’Énergie et des Matériaux) à Orléans

En 2002 il rejoint la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile ) pour se consacrer à la certification des avions légers à commencer par le TBM de la SOCATA.

C’est sur l’insistance de Jean-Christian Bouhours spécialiste des avions Caudron  que Jean-Marie Klinka a accepté de rédiger ses mémoires  sous forme d’interview. Il consigne dans ce livre quelques souvenirs, qu’il souhaite destiner aux nombreux camarades qu’il a pu croiser au cours de sa riche carrière surtout dans le milieu de la voltige. Jean-Marie Klinka souhaite par la même occasion rendre hommage à tous les « créateurs » et principalement à Auguste Mudry, qui aurait eu 100 ans en juillet 2017.

Ce livre de 160 pages est agréable à lire grâce à une mise en page très aérée et richement illustré réalisée par Roger Gaborieau. Il  est édité dans la collection « mémoire de l’Aviation civile ». Il reprend la période 1972-1992 de la première édition sortie en 2017 et la complète par la période 1992-2012.

En annexe on trouve plusieurs textes de Jean-Marie Klinka lui-même, un de Jacques Callies sur la remise de la médaille aéronautique à Jean-Marie Klinka, un de Bernard Chabbert sur le premier vol du CAP 20L.

Que vous soyez pilote de voltige aérienne ou futur ingénieur aéronautique , ou tout simplement passionné d’aviation légère il vous faut lire ce livre de mémoire aéronautique qui sortira le 17 juin à l’occasion du prochain salon du Bourget. L’ouvrage est disponible auprès de la mission mémoire de l’aviation civile,vous pourrez le commander en écrivant à patrimoine-memoire-ld@aviation-civile.gouv.fr ou en téléphonant à ces numéros de téléphone 01 58 09 39 37 ou 06 24 51 54 69

*CATIA :(« Conception Assistée Tridimensionnelle Interactive Appliquée ») est un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO) créé au départ par la société Dassault Aviation pour ses propres besoins sous le nom de CATI (acronyme de conception assistée tridimensionnelle interactive).

 

Titre : Voler ou ne pas voler, telle est la question , une vie au service de l’aviation légère (1972-2012)

Auteur : Jean-Marie Klinka

Pages : 160

Format : 20X23cm broché couverture souple

Éditeur : Édité et imprimé par la  DGAC , l’ouvrage est disponible auprès de la mission mémoire de l’aviation civile (patrimoine-memoire-ld@aviation-civile.gouv.fr)

ISBN :  978-2-11-155106-0