Archives mensuelles : octobre, 2011

Exposition de peinture : Lucio Perinotto

SCHIPOL © Lucio Perinotto  
LUCIO PERINOTTO 
Exposition de peintures
du 10 novembre au 10 décembre 2011
à la Galerie Vitesse 
(du mardi au samedi de 14h00 à19h00)

 Sur le site de Lucio Perinotto http://www.perinotto.com voici ce qui est écrit concernant sa biographie :
  « La passion de Perinotto et son talent véritable ont été reconnus en 1992, quand il a été invité  à rejoindre le groupe des peintres de l’air. Ses peintures à l’huile noires et blanches lui ont rapidement forgé une grande réputation. À de multiples occasions, il fut invité par la Guilde des Artistes de l’Aviation. Aujourd’hui, il est sans aucun doute l’artiste d’aviation français le plus doué.

  Avec un style simple et efficace, combiné avec un traitement incroyable de lumière, son travail a une vitalité exceptionnelle. Lucio Perinotto aime aussi jouer avec des ombres et des couleurs ; ses peintures de couleur montrent une variation particulière vers des bleus profonds.

 Lucio Perinotto est passionné d’avions de ligne à hélices et d’avions de chasse de la seconde guerre mondiale. Avec ses avions, vous entendez le bruit des moteurs, vous estimez que le stress d’un pilote s’est engagé dans un combat aérien, vous partagez le frisson de croisière au-dessus de l’océan Atlantique du Nord sur un Constellation.

   Le style de Lucio Perinotto est unique : dans chacune de ses peintures, un avion légendaire, vu sous un angle particulier vous fait ressentir l’action, vous en êtes le héros. Lucio Perinotto aime les détails subtils, mais authentiques qui donnent un sens  formidable des réalités à ses peintures et une certaine nostalgie.
Lucio Perinotto nous mène loin au-dessus des nuages, et lorsque l’on atterrit, c’est pour se retrouver dans l’aérogare d’un monde précurseur.
Pour cette exposition, fidèle aux huiles sur toile, aux déclinaisons de noirs ou de bleus, l’artiste découvre de nouvelles machines : Junkers-52, Dewoitine-338, Zeppelin et autres engins mythiques de l’aviation, sans pour autant délaisser les Constellation, Super Constellation, DC3, DC4 ….
Ainsi décrit-il les arrivées ou les départs de Schiphol-Amsterdam, La Guardia, Le Bourget…. d’avions de la Lufthansa, KLM, Air France, alors que sur d’autres toiles l’avion survole les nuages, magie du voyage dans des cieux qu’il sait si bien évoquer.

Galerie Vitesse
48 rue de Berri
75008 Paris
Tel : +  33 (0) 1 42 25 48 13
contact@galerievitesse.com
www.galerievitesse.com
http://www.perinotto.com


Les remorqueurs de Fayence

PA25-235B Pawnee F-GFPD ©Xavier Cotton

Cet été je suis passé par Fayence et n’ai pu m’empêcher de faire une halte sur l’un des terrains les plus réputés en France pour la pratique du vol à voile. Mais n’étant pas pilote de planeur je me suis  surtout intéressé aux remorqueurs, il y en avait trois très différents les uns des autres qui permettaient chacun à leur tour aux planeurs de se mettre en l’air.

Tableau de Bord du PA25-235 Pawnee ©Xavier Cotton

Deux appartiennent à l’Association Aéronautique de Provence Côte d’Azur, Il s’agit de ce Piper PA25-235B (F-GFPD cn/25-2685 de 1964) à train classique aussi utilisé pour le travail agricole. il est équipé d’un moteur 6 cylindres Lycoming O-540 de 235 Cv

Rallye Comodore MS893 F-BMNL ©Xavier Cotton

L’autre est plus usuel dans le monde des remorqueurs de planeurs, c’est un Morane Saulnier MS 893A rallye Comodore à train tricycle équipé d’u moteur de 180 Cv, c’est le F-BMNL (cn10849 de 1965)

Diamond Super Dimona HK36TTC F-CHQD ©Xavier Cotton

Le troisième est en réalité un motoplaneur immatriculé dans la catégorie des planeur F-C…, il s’agit Diamond  Super Dimona HK36TTC (F-CHQD cn/36610 de 1999) équipé d’un moteur ROTAX 914 F3 de seulement 115 Cv

tableau de bord du Super Dimona ©Xavier Cotton


Aéropuces 2011

Aéropuces 22 et 23 octobre 2011 
90 exposants sur 500 mètres linéaires d’exposition : une édition record pour la célèbre brocante aéronautique !

Pour la 5e année consécutive, le musée de l’Air et de l’Espace organise sa grande brocante aéronautique. Collectionneurs, particuliers et professionnels se retrouvent, sous les ailes des deux Concorde du musée, pour deux jours de « chasse aux trésors », dans une ambiance festive. Les 90 exposants attendus font de cette édition un record de participation. Entrée gratuite.



Hall Concorde : la brocante dédiée à l’aviation pendant tout le week-end
Au cœur du premier musée aéronautique du monde, sur l’aéroport mythique du Bourget, Aéropuces,  initiative de deux passionnés, Jean-Charles Le Carréres et Jean Molveau, présente des stands diversifiés, pour satisfaire le plus grand nombre. On y croise d’insatiables collectionneurs de maquettes, des boulimiques de récits d’aventures, de documentation technique ou de bandes dessinées, des collectionneurs d’uniformes, d’objets publicitaires, d’affiches ou de cartes postales. D’autres « chinent » fiévreusement à la recherche de l’instrument de bord, du carburateur ou de l’hélice qui trônera dans leur salon ou les aidera à faire voler leur avion. Vendeurs (venant aussi de l’extérieur de l’hexagone, comme les Britanniques d’Avation Bookshop…) et visiteurs peuvent réellement dialoguer : contrairement à un achat sur Internet, Aéropuces permet un contact direct.


Salle Caquot : vente aux enchères le 22 octobre à 17 h
L’étude Morand & Morand, commissaires-priseurs à Paris est encore présente cette année, avec plus de 200 lots « aviation » mis en vente : affiches, dessins, photographies, maquettes d’avions civils et militaires, objets publicitaires, revues, etc. Les amateurs les plus passionnés trouveront de la documentation technique, des livres, des objets de l’armée de l’Air, des pièces d’avions, etc.


Visite exceptionnelle des ateliers de restauration du musée de l’Air et de l’Espace
Cette année, pendant tout le week-end des Aéropuces, il sera possible de visiter les ateliers de restauration du musée de l’Air, situés côté Dugny et habituellement fermés au public. Ce privilège, accordé une fois par an lors des Journées du Patrimoine, avait dû être annulé en septembre. C’est une occasion unique de s’émerveiller devant le travail des restaurateurs qui donnent une seconde vie aux aéronefs.

Informations pratiques :
Samedi 22 et dimanche 23 octobre, de 10 h à 18 h. Entrée gratuite. Venir à Aéropuces
• Vente aux enchères : exposition vendredi 21 octobre de 10h à 17h et samedi de 10h à 15h // vente samedi 22 octobre à 17h. Voir le catalogue.
• Visite des ateliers : plan d’accès et horaires des navettes gratuites depuis le musée.


LE RASE-MOTTE TUE !

Campagne de sécurité (collection privée Jean-Claude Baehr)

Jean-Claude Baehr qui nous a déjà fait profiter de sa collection de vignettes aéronautiques sur le thème de la Quinzaine Aéronautique Internationale de 1948 revient avec cette nouvelle vignette sur le thème de la sécurité des vols pour essayer d’avoir plus informations sur sa publication.
Cette vignette (6,50 cm x 10,2 cm) qui devait être faite pour être collée au pare-brise, est recouverte au recto d’un glaçage vraisemblablement avec un produit collant ce qui a pour effet de la rendre brillante à l’éclairage et qui empêche toute lecture des textes écrits en rouge sur partie rouge foncé.
l’angle passé au microscope, on découvre l’inscription suivante qui apparaît que sur 3mm où le fond est moins rouge , le reste se confondant dans l’unique teinte rouge.
Sur cette partie un peu burelée, on peut déchiffrer ce qui suit :
SECU………..
L’AVI ……….
RE C………..
A priori la première ligne pouvant être SÉCURITÉ et la seconde L’AVION, L’AVIATION ou encore L’AVIETTE POSTALE, revue mensuelle de documentation aérophilatélique publiée entre 1928 et 1950.
Bien sur j’ai posé la question sur Aéroforum, et malgré les réponses, les recherches n’ont pas beaucoup avancé. Nous savons qu’une affiche (auteur M BRAULT) sur le même thème avait été vendue salle DROUOT le samedi 25 février 2006 pour 450 € : http://www.world-encheres.com/boisgirard/resultats/resultats25022006.htm
Affiche "Le Rase-Motte Tue"

Affiche « Le Rase-Motte Tue »

Le 19 mai 2018 nous avons la confirmation par un lecteur que le dessin de l’affiche et celui de la vignette sont identiques. Le texte non visible sur la vignette est le suivant : « Secrétariat Général à l’aviation civile et commerciale – Service de l’aviation légère et sportive« . Signature de M. Brault.

La Fédération Nationale Aéronautique (devenue la FFA) à abordé à plusieurs reprises les différents thèmes de la sécurité de vols (rase motte, autonomie de vol, météo…) par l’intermédiaire d’affiches à apposer dans les aéroclubs, celle-ci s’est déroulée entre 1946 et 1955.
Si vous avez plus d’informations sur cette campagne de sécurité de vols ou sur la vignette, laissez vos commentaires ou écrivez moi à contact(at)passionpourlaviation.fr
Et surtout : FLY SAFE.

Maurice Tabuteau gagne la coupe Michelin 1910

(photo collection privée Denys Tabuteau)
Répondant à l’appel que j’ai lancé sur mon profil, Denys Tabuteau, petit-neveu de Maurice Tabuteau (1884-1976) m’a envoyé un mail avec la photo ci-dessus où on peut voir Henri Farman (à  genoux) charger un réservoir d’essence de 300 litres sur l’avion de son concurrent. Mais, il ne savait pas que l’avion ne pouvait pas décoller  avec le plein complet .
Pour gagner  la coupe Michelin (prix de 25 000 Francs or) crée en 1908, il fallait parcourir la distance la plus longue de l’année, le mieux  était donc de tenter ce vol le plus tard possible en décembre .
En 1910, 1er coup de génie de Maurice Tabuteau (brevet n°128 du 1er juillet 1910) est d’avoir commandé dans le secret le réservoir pour le faire adapter au dernier moment. Tous les autres concurrents y compris Maurice Farman ont utilisé un réservoir identique, mais en le  remplissant à ras bord, du coup leurs essais pour décoller sont restés vains. Très finement, Maurice Tabuteau n’avait rempli le sien seulement qu’avec 250L, juste assez pour parcourir la distance.
En 1908, la coupe Michelin fut gagné par Wilbur Wright avec un vol de 121 km. En 1909 Maurice Farman double la distance, et le 30 décembre 1910, Maurice Tabuteau la double à nouveau à Buc avec 582 km 935 m en 7 heures 48 minutes et 31 secondes sur Biplan Maurice Farman à moteur Renault de 50 Cv. Maurice Tabuteau vola à titre privé jusqu’à l’age de 85 ans.
(photo collection privée Denys Tabuteau)
Denys Tabuteau publie  en 2000 aux éditions Amateis les mémoires de son grand-oncle un ouvrage abondamment illustré qui se lit d’un trait : « Maurice Tabuteau Pionnier de l’aviation« . Celui-ci s’exprime à la première personne dans un style fluide très vivant et souvent cocasse car rempli d’anecdotes dont étaient parsemées le quotidien de ces pionniers. Un long extrait des Mémoires de Maurice Tabuteau fut publié en 1988 en 6 parties dans le « Fana de l’aviation » sous le titre « Moi, Maurice Tabuteau, aviateur professionnel en 1910 » (numéro 224 de juillet au numéro 229 de décembre)


Hélice bipale Levasseur à identifier (bis)

Une lectrice Suisse ayant offert cette hélice bipale pour l’anniversaire de son mari passionné d’aviation voulait en savoir plus sur son origine. En utilisant Google comme moteur de recherche, elle est arrivée sur mon blog ou j’avais précédemment écrit deux articles concernant des hélices Levasseur, une quadripale et une bipale noire.
Quelques photos des indications gravées sur le moyeu de l’hélice accompagnant le message pouvait aider à ma recherche. Une fois de plus je pensais au forum technique d’Aérostories pour transmettre la question à des spécialistes de l’histoire de l’aviation. 
La réponse ne se fit pas attendre, Pierre-Michel Decombeix m’apporta ses connaissance sur le sujet « Le profil est typique des hélices Levasseur. Les petits poinçons à peine visibles sur l’image du plat du moyeu indiquent que l’hélice a été fabriquée entre 1914 et 1922.
Ce qui compte pour aller plus loin, ce sont les marquages qui sont sur les côtés arrondis du moyeu. « S….450 » va aussi dans le sens d’une hélice Levasseur : la série 450 mesure exactement 2m45 de diamètre, avec un trou central de 60mm et un moyeu de 100mm d’épaisseur avec 8 trous de fixation. Elle était destinée aux avions  Nieuport (Le Nieuport XI en particulier) équipés de moteur Rhône de 80 chevaux. 

Sur un côté du moyeu on devrait voir les marquages correspondants : sous le « SERIE 450 », il devrait y avoir « NUMERO xxxxx » (c’est le numéro d’hélice).

et de l’autre côté :
« Nie » suivi de chiffres romains (XI ou XXI) et « Rh 80 » (éventuellement HP ligaturés). Dessous, devant un poinçon carré, une lettre et éventuellement un chiffre.

Avec le Numéro d’hélice (xxxxx) et une photo en gros plan des deux groupes de chiffres qui encadrent les poinçons carrés du plat du moyeu, il est éventuellement possible de déterminer une date assez précise de fabrication.


Cessna 404 Titan

(photo collection privée Xavier Cotton)
Le 26 septembre dernier sur l’aérodrome de  Reims-Prunay était présent ce Cessna 404 Titan (c/n 404-0855) immatriculé OO-MAP, construit en 1981 il a successivement été immatriculé F-ZBDB (douanes françaises de mars 1982 à juin 1996) N404N, VT-DAT puis G-OOSI. il est actuellement au service de la société Aerodata International Survey qui est spécialisé spécialisée dans l’acquisition de données spatiales aéroportées de la surface de la terre et son traitement avancé qui sert de base pour Google Earth part exemple. Aerodata International Survey utilisent pour son travail bien d’autres avions tel que ce Partenavia P68C-TC immatriculé OO-PXL (C/N 245-08-TC construit en 1981) vu aussi à Reims-Prunay.
(photo colleection privée Xavier Cotton)