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Meeting de La Ferté Alais 2018 : Voltige aérienne en planeur

Johan Gustafsson dans ses œuvres sur Planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ) au meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Lors de la 46eme édition du meeting de la Ferté-Alais, nous avons pu assister à une superbe  démonstration de voltige aérienne en planeur réalisée par un jeune suédois de 27 ans, Johan Gustafsson  sur  planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ). La trajectoire du planeur était magnifiquement soulignée par les quatre fumigènes aux couleurs du drapeau français.

Johan Gustafsson vit à Dala-Järna, un petit village du centre de la Suède, et travaille comme ingénieur mécanicien chez Åkerströms à Björbo. Johan, dont le père Christer Gustafsson est lui même pilote, a commencé à piloter dès l’âge de 15 ans. 

Johan Gustafsson dans ses œuvres sur Planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ) au meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Johan Gustafsson pratique aussi bien la voltige aérienne  en planeur qu’en avion,et il est l’un des pilotes de haut niveau suédois de voltige aérienne. Johan est en compétition depuis 2008 et fait partie de l’équipe nationale suédoise depuis 2010. Il a actuellement à son actif 1200 heures de vol dont 345 heures de voltige aérienne. Il a été Champion du Monde de voltige aérienne en planeur  catégorie « Advanced »en 2010 et 2013.

Johan Gustafsson dans ses œuvres sur Planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ) au meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Le SZD‑59 ACRO est un planeur monoplace composite polyvalent conçu pour permettre à la fois d’être un bon planeur et d’avoir des capacités de voltige aérienne. En Pologne (où l’ ACRO a été conçu), l’apprentissage de la voltige de base fait partie de la formation de tout vélivole. Il n’est donc pas étonnant d’y voir un engouement  particulier pour cette discipline et une certaine expérience dans la fabrication de planeurs spécialisés. Mais  de plus en plus, des pilotes d’autres pays découvrent aussi les joies de la voltige, qu’il s’agisse de compétition ou simplement de se faire plaisir.
Jusqu’à présent, les planeurs étaient très souvent optimisés pour être de bons voiliers ou de bons voltigeurs, mais avec le SZD‑59 ACRO, il est désormais possible d’avoir à la fois une finesse de 40 (qui permet de parcourir une distance égale à 40 fois la hauteur du planeur) et un voltigeur presque sans limites dans le même aéronef. Le secret de cette souplesse repose sur les pennes amovibles, pouvant être munies de winglets en option.

Johan Gustafsson sur Planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ) salut son public à l’atterrissage lors du meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Dans son envergure maximale, le SZD‑59 ACRO a les mêmes qualités de voilier que possédait le légendaire Jantar Standard, dont il est issu. Avec ses ballasts d’une capacité de 150 l, et une VNE de 285 km/h, l’ ACRO n’est pas du tout « largué » dans les compétitions, bien qu’il soit aujourd’hui plutôt au niveau de l’actuelle classe club. Mais en abandonnant ses pennes (ce qui ne prend guère plus de 2 minutes), avec une envergure réduite alors à 13,2 m, le SZD‑59 devient un planeur de voltige, à un taux de roulis important et des facteurs de charge de +7 / -5, capable d’exécuter toutes les figures voulues.
Livré avec un branchement automatique des commandes, un harnais 5‑points, un palonnier réglable en vol et un dossier totalement ajustable, le SZD‑59 ACRO est certifié selon la norme JAR‑22 en catégorie U / A (Utility et Aerobatic).
Potentiel prévu par le constructeur: 15 000 heures 
Potentiel certifié: 4 000 heures

Sources des informations :

http://www.j-gustafsson.com/aerobatic.html

http://szd.com.pl/fr/products/szd-59-1-acro


SIREN C 30 S EDELWEISS par Roger Gaborieau

SIREN C 30 S « EDELWEISS »

En janvier 1963, l’Équipe de France de Vol à Voile part pour l’Argentine afin d’y participer au Championnat du monde qui se déroule à Junin, à quelques centaines de kilomètres à l’est de Buenos Aires. Elle est équipée du tout nouveau planeur de performances français, le C 30 S Edelweiss, construit par la SIREN et conçu par Jean Cayla, l’ingénieur à qui l’on doit également les fameux planeurs Breguet 901 Mouette, 904 Nymphale, 905 Fauvette et 906 Choucas.

Deux fois champion du monde, en 1954 et 1956, le Breguet 901 devait connaître un successeur, ce fut le SIREN C 30 S. Second au championnat mondial de Junin, l’Edelweiss permet deux ans plus tard à François-Louis Henry de remporter le Championnat du Monde de classe standard, en 1965 à South Cerney (Grande-Bretagne).

L’Edelweiss a été le premier planeur français à pilotage allongé, le premier construit en matériau composite (« sandwich» bois-klégécel) et le premier planeur de la SIREN, son constructeur. Il cumulait innovation technologique, élégance de lignes et performances. Il est entré parmi les planeurs mythiques du vol à voile français notamment en raison de ses qualités de vol et de son pilotage extrêmement agréable. Il est l’un des derniers représentants de l’industrie vélivole nationale avant le déferlement des planeurs « plastiques » allemands…

Des Edelweiss volent encore pour d’heureux propriétaires qui peuvent pratiquer le grand tourisme aérien à son bord en goûtant au plaisir de son pilotage exceptionnel et à ses performances encore honorables.

Cet ouvrage retrace l’origine des études menées par Jean Cayla pour l’Edelweiss, sa construction, ses succès sportifs et son utilisation dans les clubs, illustré de nombreux documents, dessins et photos. Il est aussi un hommage à Jean Cayla et un retour sur le sport vélivole des années 1960.

Auteur : Roger Gaborieau.

Éditions : Bleu Ciel diffusion, Le Creusot.

Format 21 x 29,7 (A4), 80 pages environ, broché.

Prix : 28 € + port.

Parution : septembre-octobre 2017. Réservation possible (sans paiement) sur le site : http://www.aviation-legere.fr


POTEZ 60 F-PRYP aux 80 ans de la Montagne Noire

Potez 60 F-PRYP ©Jacques Hémet
L’histoire de cet avion école Potez 60 (F-PRYP) remonte à 1934 au temps du front populaire. Conservé par quelques amoureux des belles machines, il passa de terrains en terrains, avant de finir en Normandie, abandonné et en mauvais état. Il fut rapatrié à Carcassonne où l’Association des Constructeurs Amateurs et Pilotes Audois (ACAPA) l’ont restauré (voir photos) lui rendant une nouvelle jeunesse . Ce biplace en bois et toile à aile parasol et train classique est équipé d’un moteur Continental de 90 Cv qui lui donne une vitesse de croisière de 150 km/ h pour une autonomie de 5 heures.

Le 09 juin 2012, Jacques Hémet a photographié ce Potez 60 venu en voisin pour participer aux 80 ans de l’aérodrome de la Montagne Noire à Revel . En effet c’est en 1932 que Jean-Thomas et Jean-Garrigue ont fondé l’aérodrome de la Montagne Noire (LFMG) site perché au-dessus de Saint-Ferréol . La Communauté de communes Lauragais-Revel-Sorézois est le propriétaire des installations de l’aérodrome.

Le week-end des 9 et 10 juin derniers, Le club de vol à voile et l’Association de Préservation du Patrimoine Aéronautique et de la Restauration d’Avions Typiques (APPARAT), gestionnaire du musée avaient organisé plusieurs manifestations pour fêter dignement l’anniversaire de cet aérodrome théâtre de nombreux exploits et records mondiaux . En devenant  centre national de vol à voile l’aérodrome de la Montagne Noire a connu son apogée, Jacqueline-Auriol, la première femme pilote sur avion de chasse et de nombreux pilotes de ligne sont venus s’y former .
Cet anniversaire était aussi marqué par la présence de Thérèse Boucheny, la fille d’Éric Nessler qui établit en 1942 au départ de l’aérodrome de la Montagne Noire le record du monde de durée en planeur soit 38h21 .

Sources des informations :
Association des Constructeurs Amateurs et Pilotes Audois : http://acapa11.free.fr
Vol à Voile Montagne Noire : http://vvmn.free.fr
Musée d’aviation légère de la Montagne Noire : Association pour la Préservation du Patrimoine Aéronautique et de la Restauration d’Avions Typiques (APPARAT)
La Dépêche : http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/15/1378652-revel-on-a-fete-les-80-ans-de-l-aerodrome.html


Laurent Aboulin Champion du Monde de planeur !

©FFVV
Laurent Aboulin, président du Planeur Club de Vichy, vient d’être sacré champion du monde de planeur « classe libre » sur Quintus M lors des championnats du Monde de vol à volie qui se sont déroulés à Uvalde, au Texas du 28 juillet au 19 août 2012. En tête du classement dès la première à la dernière épreuve, Laurent Aboulin s’est imposé pendant toute la durée des championnats sur la majorité des épreuves. Laurent Aboulin, 43 ans et pilote de ligne a débuté le vol à voile en 1983. Il a 14 000 heures de vol à son actif dont 3 800 heures en planeur . Instructeur de vol à voile, Laurent a déjà acquis précédemment : 10 titres de champion de France, 3 titres de vice-champion d’Europe (1996, 2007 et 2009) et un titre de champion du Monde en 2001.
©FFVV

Les remorqueurs de Fayence

PA25-235B Pawnee F-GFPD ©Xavier Cotton

Cet été je suis passé par Fayence et n’ai pu m’empêcher de faire une halte sur l’un des terrains les plus réputés en France pour la pratique du vol à voile. Mais n’étant pas pilote de planeur je me suis  surtout intéressé aux remorqueurs, il y en avait trois très différents les uns des autres qui permettaient chacun à leur tour aux planeurs de se mettre en l’air.

Tableau de Bord du PA25-235 Pawnee ©Xavier Cotton

Deux appartiennent à l’Association Aéronautique de Provence Côte d’Azur, Il s’agit de ce Piper PA25-235B (F-GFPD cn/25-2685 de 1964) à train classique aussi utilisé pour le travail agricole. il est équipé d’un moteur 6 cylindres Lycoming O-540 de 235 Cv

Rallye Comodore MS893 F-BMNL ©Xavier Cotton

L’autre est plus usuel dans le monde des remorqueurs de planeurs, c’est un Morane Saulnier MS 893A rallye Comodore à train tricycle équipé d’u moteur de 180 Cv, c’est le F-BMNL (cn10849 de 1965)

Diamond Super Dimona HK36TTC F-CHQD ©Xavier Cotton

Le troisième est en réalité un motoplaneur immatriculé dans la catégorie des planeur F-C…, il s’agit Diamond  Super Dimona HK36TTC (F-CHQD cn/36610 de 1999) équipé d’un moteur ROTAX 914 F3 de seulement 115 Cv

tableau de bord du Super Dimona ©Xavier Cotton


Quinzaine Aéronautique Internationale de 1948 : Cérémonie de clôture

 Ciel de France n°29 édité par la FNA
Capitaine Jimmy Youell au commandes de l’Irvin-Bell au stade Buffalo
Dans un précédent article au sujet de la Quinzaine Aéronautique Internationale organisé par la FNA (Fédération Nationale Aéronautique) en 1948, je vous avais parlé des vignettes émises à cette occasion.
Les recherches menées à ce sujet par des passionnés de l’aviation, nous ont mis en lien avec les archives du Service Technique de l’Aviation Civile (STAC) qui nous ont permis de retrouver des copies de certains articles parus dans la revue « Ciel de France » éditée par la FNA référant à la Quinzaine Aéronautique Internationale de 1948. En particulier le n°29 d’août 1948 qui semble est le dernier numéro de cette revue et qui relate la cérémonie de clôture
Même si elle n’eut pas le retentissement attendu par la FNA, la Quinzaine Aéronautique Internationale eu bien lieu du 8 au 23 août 1948. Il faut dire que la météo n’était pas au rendez-vous, comme on peut le lire dans « Ciel de France n° 29, « Il aura été dit que la Quinzaine devait se dérouler sous la pluie et le mauvais temps« . La cérémonie de clôture qui eu lieu au « Stade Buffalo » à Montrouge pour expérimenter la formule « l’aviation dans le stade » se déroula  elle aussi, « par un temps exécrable, au plafond bas fait de crachin et de bruine, comme au plus sombres jours de novembre, » ce qui fit bouder les spectateurs.
Cette manifestation aurait pourtant pu avoir du succès, car le programme était riche. Des ballons sphériques, un Deperdussin 1911 et un Morane-Saulnier 138 à moteur rotatif représentaient l’époque d’avant 1920, les Potez 36, Pou du ciel et Luciole celle d’avant 1939, tandis que les Stampes, Max-Holste, Bucker et les planeurs du concours Weihe, Nord 2000 donnaient la note moderne. Ensuite les modélistes , dont le concours international s’était tenu à Lognes du 14 au 16 août, firent une démonstration de  vol circulaire en profitant pour battre des records de France de vitesse et le clou de la manifestation fut une démonstration de l’hélicoptère Irvin-Bell ( probablement le G-AKCX) piloté par le capitaine Jimmy Youell accompagne du capitaine Turner, patron de l’entreprise.
Pour finir, M. Donne président de la FNA remit les coupes et prix aux participants du concours international de vol a voile qui eu lieu durant les quinze jours à Beynes. Tous les compétiteurs dont le vainqueur Mazoyer mais aussi Eric Nessler et Paul Lepanse  (qui concourra sur le Weihe n°3 conservé au Musée Régional de l’Air d’Angers ) étaient présent. Mazoyer reçut en plus la coupe Jean-Marie Le Bris pour avoir atteint les 7000m  d’altitude sans oxygène (gain de plus de 6000m) lors d’un vol  de effectué de 182 km à bord d’un Weihe, le 9 août 1948.
Sources des informations :
Ciel de France n°29 de août 1948: « Quinzaine aéronautique »

Weihe N°3 au Musée Regional de l’Air d’Angers : un monument historique

(photos collection privée Xavier Cotton)
En avril 2009, j’ai visité le Musée Régional de L’Air d’Angers, et j’ai été impressionné par la qualité de la restauration de ce planeur Weihe n°3 immatriculé F-CRMX. Grâce à la Revue publiée pour les 25 ans du GPPA (Musée Régional de l’Air d’Angers) j’ai pu en apprendre plus  sur l’histoire de  ce planeur construit en 1943, restauré en état de vol en 1990 et classé Monument Historique en 1998 :
Le planeur Weihe (Cerf-volant) a été dessiné par Hans Jacob en 1938. Ce monoplace de performance dont plus de 350 furent construits en Allemagne, Suède, France (sous la dénomination de WMA-200) Espagne et Yougoslavie, a dominé les compétitions internationales jusque dans les années 60.
En 1943, Jacob Shweyer  construisit en Allemagne l’exemplaire exposé de nos jours au GPPA. Il fut ramené  en France le 10 juillet 1945 sous l’immatriculation provisoire  R-62. Il a reçu le n°3, Comme il fut le troisième Weihe pris en compte par l’état français, il reçu tout simplement le n°3. En 1945, Eric Nessler, le pionnier et champion de vol à voile français établit un record en bouclant  le triangle Beynes – Orléans – Beynes, soit 204 km. Il a  ensuite participé au concours d’Albi du 18 au 30 juin 1946 et aux mains de Paul Lepanse  qui fini  4eme lors du Concours International de vol à voile du 8 au 23 août 1948 sur le terrain de Beynes (Yvelines) dans le cadre de la Quinzaine Aéronautique  Internationale d’août 1948 organisée par la FNA .  

Le 24 janvier 1949, il est affecté au Centre-inter-club de Beynes. Changement d’immatriculation en 1954, il devient le F-CBGT puis est transféré à l’aéro-club d’Angers le 4 décembre 1957.  En 1964  il participe aux mains de Christian Ravel au Concours régional de Nantes où il se classe 3eme. Le planeur reçoit le  CNRA (Certificat de Navigabilité Restreint d’Aéronef ) n° 46960 du 8 décembre 1964 qui l’immatricule F-CRMD. Le 11 septembre 1972 il effectue son dernier vol, avant d’être offert au Musée de l’Air et de l’Espace en juillet 1976 et stocké à Chartres dans de très mauvaises conditions. Le GPPA ayant découvert cet état de fait, demande au Musée de l’Air et de l’Espace de lui confier le planeur pour restauration en vol, ce qui fut accordé par bulletin de prêt n° 06 du 27 mai 1982.
Après sa restauration, le planeur, titulaire du CNRA  n° 46980 du 26 avril 1990, prend l’immatriculation F-CRMX. Le 2 mars 1990, Christian Ravel lui fait faire son nouveau 1er vol à Angers . Ce planeur participe ensuite au rassemblement de planeurs anciens de Romilly et de Keiheuvel en Belgique en 1990. Il reçoit en 1990 la coupe de la meilleure restauration européenne offerte par le Vintage Glider Club, puis au début de 1991, la Coupe Jean-Marie Lebris offerte par la Fédération Française de Vol à Voile.  Le musée de l’Air et de l’Espace le cède au GPPA par acte de vente du 26 mars 1996 dans le cadre d’un échange de matériel. Depuis, l’appareil a été entretenu en état de vol par le GPPA. Le Ministère de la Culture a classé ce planeur Monument Historique par arrêté OM/98-49/N N° 098 du 8 septembre 1998. Il fut exposé sur les Champs-Élysées, du 7 au 30 septembre 1998 dans le cadre du « Centenaire de l’Aviation » organisé par l’Aéroclub de France. Enfin, quelques incertitudes sur les collages conduisent le GPPA à l’arrêter de vol afin d’assurer sa préservation et le planeur est désormais exposé dans le Musée Régional de l’Air d’Angers. En allant sur le site du très bien fait du Musée Régional de l’Air GPPA, vous pouvez en apprendrez encore plus sur le planeur DFS (Schweier)Weihe.

Sources des informations :
Revue publiée pour les 25 ans du GPPA (Musée Régional de l’Air d’Angers)
Musée régional de l’Air GPPA :  http://www.musee-aviation-angers.fr/
Ciel de France N°29 Août 1948


l’ancêtre du motoplaneur : le S.F.A.N. II F-PEEX

S.F.A.N 2 F-PEEX ©Jacques Hémet
Voici l’ancêtre du motoplaneur pris en photo au Centre de vol à Voile de Pont Saint vincent en 1957. Il s’agit du S.F.A.N. II F-PEEX n° 102. Ce motoplaneur monoplace est dérivé du Kronfeld « Drone », son moteur propulsif est un Ava 4 A-00 (4 cylindres, 2 temps) de 25 CV.  Il était alors la propriété de Paul René Daviller de Mirecourt qui l’avait acheté à Roland Denize en 1947. Malgré de nombreuses pannes moteurs soldés sans mal, Paul René Daviller effectuera quelques centaines d’heures sur le F-PEEX
Le CNRA expire le 2 octobre 1964 et l’appareil est radié du registre des immatriculations en 1971. Il fut exposé au musée de Nancy-Essey en avril 1997. Le 23 février 2001, M Daviller offre finalement par courrier le SFAN au GPPA  pour être exposé à partir du 29 mai 2001 au Musée Régional de l’Air d’Angers
Maxime Lamort, chef du centre de Pont st Vincent aux commandes (1957) ©Jacques Hémet

Sources des informations :
article de Christian Ravel dans le Trait d’Union N°210 de juillet-Août 2003.
http://www.le.trait.dunion.free.fr/


Association Marnaise de Vol à Voile

Reims Prunay LFQA © Richard

Voici une photo prise en finale QFU25 pour la piste en herbe à Reims-Prunay. Même si ce n’est pas le grand bleu, ce ciel de Champagne pris a bord d’un planeur courant août, permet des vols de plus d’une heure.


Ciel de Champagne

Ciel de Champagne (©Richard Cotton)

Même si ce n’est pas le grand bleu, ce ciel de Champagne pris a bord d’un planeur courant août, permet des vols de plus d’une heure.