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L’aviation légère en France 1920-1942

L’aviation légère méritait un livre !

L’aviation légère a formé des milliers de pratiquants et pratiquantes et amené de nombreux jeunes vers un métier en rapport direct avec le monde de l’aéronautique. Pourtant l’aviation légère suscite peu d’intérêt dans le monde de l’édition aéronautique, les « beaux » livres sur l’Aviation ne lui consacrent que quelques paragraphes, quand ce n’est pas quelques lignes seulement….

Depuis des années, Roger Gaborieau rêvait, au sein d’une petite structure éditoriale, de trouver un auteur qui consacrerait son talent à un travail de fond sur l’aviation légère. Car si les auteurs régionaux qui passent des années à retracer l’histoire de l’aviation font un excellent travail, celui-ci est souvent limité à leur région.
Souhaitant une vision un peu synthétique et générale de la naissance de l’aviation légère et de son développement, il décida donc de produire lui-même cet ouvrage qu’il avait envie de trouver en librairie.
Son travail a été favorisé par sa proximité avec le Musée Régional de l’Air -Espace Air Passion- d’Angers. Ce superbe musée est consacré  à l’aviation légère, ce qui fait son originalité et son intérêt. Géré par l’association  Groupement pour la préservation du patrimoine aéronautique  (GPPA), bien connu des amateurs, il conserve de belles pièces volantes ou statiques de notre « petite » aviation. Mais pas seulement. Son créateur, Christian Ravel, collecte depuis plus d’un demi-siècle, les documents, photos, manuels techniques, journaux et revues concernant le sujet.
D’abord à titre personnel, puis pour le musée, le travail de Christian Ravel a permis de créer une section « Archives et documentation » exceptionnelle et d’une richesse insoupçonnable. Une mine pour les historiens, les chercheurs, les journalistes et autres auteurs…
En plongeant dans les dizaines de milliers de photos conservées à Angers (Maine-et-Loire), Roger Gaborieau a pu trouver le fil du livre qu’il espérait si fortement. Christian Ravel et son équipe des archives du musée, son président François Blondeau, ont eu la gentillesse de l’aider en mettant à sa disposition ce matériel d’illustration et en le conseillant. Ensuite,  ce fut deux ans de travail pour Roger Gaborieau qui est prêt à vous raconter l’histoire si vous voulez bien le suivre

L’Auteur :

Roger Gaborieau, auteur de « L’aviation légère en France, 1920 – 1942″ est journaliste, pilote privé et instructeur de vol à voile, membre du Musée Régional de l’Air – Espace Air Passion – d’Angers.
Passionné d’aviation ancienne et de collection, il a participé à l’édition de plusieurs auteurs dans le domaine de l’aéronautique et acquis l’expérience du contact avec les amateurs de livres aéronautiques.

Souscription à la commande du livre :


La parution étant prévue pour le début novembre 2014,
jusqu’au 30 octobre vous pouvez faire partie des quelques privilégiés qui auront permis la publication de « L’aviation légère en France, 1920 – 1942″. Une souscription sous forme de financement participatif est en cours afin de réunir les fonds nécessaires à l’impression. En fonction du montant attribué, les souscripteurs bénéficient de quelques petits avantages tel que la newsletter, une dédicace personnalisée, une collection exclusive des marques-page « les avion légers des années 30 » ou encore la citation de votre nom dans la page de remerciement des soutiens du projet.
Pour cela, vous pouvez télécharger le formulaire Pdf et le retourner accompagné de votre règlement par chèque.

Pour plus d’informations :
http://www.aviation-legere.fr/
Formulaire de souscription


Cazaux Histoire de la base aérienne 120 « Commandant Marzac »

Cazaux

Histoire de la base aérienne 120
 « Commandant Marzac »
Robert Galan
Préfaces du Colonel Laurent Thiébaut et du Général d’armée aérienne Denis Mercier


Ce livre, illustré de plus de 120 photographies inédites, paraît à l’occasion du centenaire de la base aérienne de Cazaux et des 80 ans de l’armée de l’air.
Entre l’océan et l’étang de Sanguinet, dans un cadre paradisiaque, la base aérienne 120 « Commandant Marzac » est une complexe machine de guerre dont ce livre retrace la grande et la petite histoire. L’ouvrage se décompose en 7 chapitres : de la création de la base aérienne au Cazaux du XXIe siècle tout en évoquant le rôle du site dans les deux conflits mondiaux.

Dans une première partie, Robert Galan revient sur la création de la base qui fut un centre d’instruction au tir avant la Première Guerre mondiale, sous l’impulsion du commandant Marzac –
officier aussi clairvoyant dans son appréciation du rôle de l’arme aérienne dans les conflits futurs,
qu’ingénieux lorsqu’il s’agira de faire vivre la base avec les moyens du bord.

Dans les chapitres suivants l’auteur évoque le rôle du site durant la Grande Guerre et la 2ème Guerre
mondiale. « Si au tout début de la guerre, en 1914, le site de Cazaux fut délaissé. » L’été 1915, Cazaux faisait son entrée dans l’histoire de l’aviation en devenant « l’Ecole de tir aérien de Cazaux ». Durant le 2e conflit mondial, « la base n’est pas oubliée dans le plan de bataille français. En mai 1940, l’école devint Ecole de perfectionnement de tir et de bombardement ». Sous l’occupation « rapidement elle devint un camp d’entraînement pour Ergänzungsgruppe JG51 et 54 équipés de Bf-109E. »
Au lendemain de la guerre la base se réorganise : « les groupes de bombardement furent transformés en groupes de transport, les mitrailleurs et navigateurs reconvertis en navigateurs et radiotélégraphistes de bord. (…) Une instruction ministérielle porta création de l’École de mitrailleurs, navigateurs et bombardiers sous le nom de base école 2/706. »

Mais ce n’est qu’en 1962 que le site deviendra base aérienne BA 120. La guerre froide est alors une réalité et la base un élément de l’éventuelle riposte nucléaire. Elle accueille les Mirage IV porteurs de l’arme nucléaire, le Centre d’études et d’instruction des armes nucléaires, biologiques et chimiques et organise des campagnes de tir aérien où les aviateurs s’exercent avec des munitions réelles. Plus tard, s’ajouteront les escadres de chasse et leurs célèbres Alpha Jet, un escadron d’hélicoptères et l’étonnant Squadron des forces aériennes Singapouriennes.
« Cent ans ont passé depuis que le Capitaine Marzac a découvert, (…), le site dans lequel allait se
nicher, puis croître et s’épanouir, la base de Cazaux. Le site n’a pas changé… ». Pourtant la base aérienne de Cazaux est devenue la plus grande base aérienne de France, et une composante incontournable de l’économie du secteur.

Cazaux Histoire de la base aérienne 120 « Commandant Marzac »
Robert Galan
Editions Privat
143 pages – 24,50 €TTC
ISBN : 978-2-7089-9248-1


Histoire de l’armée de l’air et des forces aériennes françaises du XVIIIe siècle à nos jours

Histoire de l’armée de l’air
et des forces aériennes françaises

du XVIIIe siècle à nos jours
Sous la direction de Jean-Marc Olivier

Cet ouvrage paraît à l’occasion des 80 ans de l’armée de l’air française.
Cet ouvrage de Claude Carlier, Sylvain Champonnois, Pascal Gaste, Claire Juilliet, Éric Mahieu, Jean-Marc Olivier et Gaëtan Sciacco constitue une référence pour tous ceux qui veulent se plonger dans« cette épopée fascinante que représente l’histoire des forces aériennes françaises, dont l’histoire de l’armée de l’air est indissociable ».
Pour Jean-Marc Olivier : « Cette nouvelle histoire des forces aériennes françaises se veut la plus totale possible afin de mieux comprendre comment la France a pu conserver un rang élevé dans la
hiérarchie des forces aériennes mondiales pendant plus d’un siècle. Cette question du maintien à un
haut niveau des forces aériennes constitue un fil directeur (…) dans cet ouvrage. »
Si l’histoire trouve ses racines dès le XVIIIe siècle avec les premiers ballons destinés l’observation
aérienne. C’est « dès le début du XXe siècle que l’aviation militaire va véritablement prendre son essor. Forts de leur esprit d’innovation, (…) des Français vont relever les défis les plus insensés (…). Ils vont donner à la France les fondements d’une aviation militaire qui deviendra vite un exemple dans le monde entier (…)», comme le rappelle le Général d’armée aérienne Denis Mercier.
En 1909, le pays de Blériot dispose déjà d’appareils opérationnels. Lors de la Première Guerre
mondiale, l’aviation devient la 5e arme du dispositif militaire français et « au sortir de la guerre, l’armée française victorieuse dispose d’un énorme parc aérien.(…) En 1919, la force aérienne française est la première au monde. », comme le souligne Eric Mahieu. Mais au fil du temps, les appareils français perdent leur suprématie face aux avions produits par les autres pays et à la fin des années 1920, la France possède une aviation mal adaptée à ses besoins futurs.
« La fin des années 1920 et le début des années 1930 ont marqué l’institutionnalisation et la création effective d’une armée de l’air indépendante ». Claire Juilliet souligne la « hausse de l’intervention de l’Etat et du pouvoir politique dans la définition des missions qui sont dévolues à l’armée de l’air dans l’organisation de l’industrie aéronautique. »

Le livre traite également de l’armée française dans la seconde guerre mondiale. Au début du conflit la politique aérienne de la France apparaît « ambitieuse et raisonnée » mais errances stratégiques et tactiques, entre autres, ne permettent pas de construire une armée de l’air performante. L’armistice marque « une volonté réelle de l’Allemagne de briser cette armée ». Et à la sortie du conflit, l’industrie aéronautique a pris un retard important.

Sylvain Champonnois et Claude Carlier évoquent l’après-guerre qui est marqué par trois innovations : la bombe atomique, le missile balistique et l’avion à réaction, trois mutations stratégiques fondamentales. Et c’est dans les années 1960, en accédant à la capacité nucléaire, que la France s’affirme comme la troisième puissance à la surface du globe.

Durant la période qui suit (1975-1991), il est nécessaire de faire évoluer la situation « pour rétablir un certain équilibre entre dissuasion nucléaire, (…), et forces de combat classiques », comme le souligne Gaëtan Sciacco. Il aborde dans un dernier chapitre, la nécessité d’adapter la force aérienne au nouveau contexte géopolitique et économique.
Cet ouvrage prouve combien ces quatre-vingts années d’existence de l’armée de l’air sont une chance pour la France et montre comment une passion constante pour la conquête de l’air a su donner naissance à l’armée de l’air française, corps de défense décisif pour la protection de l’espace aérien national et international.
Références du livre :
Histoire de l’armée de l’air et des forces aériennes françaises du XVIIIe siècle à nos jours
Sous la direction de Jean-Marc Olivier
Parution le 26 juin 2014
Editions PRIVAT
Collection : Histoire
550 pages – 23 €TTC Prix de lancement jusqu’au 19 juillet inclus : 12 €
ISBN : 978-2-7089-5252-2

1914-2014 : la BA 102 de Dijon a 100 ans ! (2ème partie : 1940-2014)

S’il est une base aérienne historique en France, c’est bien celle de Dijon, entrée en service un peu avant la Première Guerre mondiale. Mais quelles ont été les principaux faits marquants ayant ponctué la « vie » de cet aérodrome militaire centenaire figurant depuis sa création parmi les plus importantes plates-formes aéronautiques de l’Armée de l’air ?

À compter de juin 1940 et pendant plusieurs mois, l’occupant retint sur l’aérodrome, devenu le « Frontstalag 155 », quantité de prisonniers de guerre – trente mille y furent internés – auxquels fut confiée, notamment, la remise en état des lieux. Consciente du potentiel offert par les installations de la base bourguignonne, la Luftwaffe y installa une école de perfectionnement au bombardement, unité qui, dénommée IV/KG 55 et dotée de Heinkel 111, ne devait quitter Dijon qu’au printemps 1944. Pendant toute la durée de la guerre, l’aérodrome fut le lieu d’implantation d’un état-major, celui de la Flieghorst Kommandantur 17/VII. En ce qui concerne l’infrastructure de la base, une piste en dur – qui avait été mise en chantier au tout début de 1940 – fut construite, de même que de nombreux abris camouflés d’avions ainsi que des installations de toute nature telles que des soutes à essence et à munitions. La base, également lieu de maintenance des appareils de la Luftwaffe stationnés dans l’est de la France et de ravitaillement des avions engagés dans les opérations en mer Méditerranée, se dota début 1943 de plusieurs escadrilles appartenant à une escadre dédiée à la chasse de nuit : la Nachtjagdgeschwader 4. Équipées de chasseurs moyens Messerschmitt 110 et de Dornier 217 dotés de radars de poursuite, ces escadrilles opéraient en fonction des détections effectuées localement par les stations radar de la « ligne Kammhuber », système de défense mis sur pied par l’Allemagne pour protéger son territoire.

Alors que l’activité était foisonnante sur la base, ses installations – et, avec elles, les troupes qui étaient stationnées sur l’aérodrome – finirent par être durement éprouvées, harcelées qu’elles furent par les bombardements alliés. Des bombardements conduits avec efficacité, en dépit de l’action énergique qui fut celle des batteries de défense anti-aérienne positionnées aux abords immédiats du terrain. Le premier fut celui du 28 mars 1944, au cours duquel, en cinq vagues, quantité de Boeing B-17 de la 8th Air Force larguèrent quatre cents tonnes de bombes. Aux considérables dégâts causés ce jour-là par les forteresses volantes américaines s’ajoutèrent d’autres destructions. En effet, la base eut encore à subir un raid opéré par la Royal Air Force dans la nuit du 9 au 10 avril, un mitraillage au sol particulièrement efficace réalisé le 23 avril par des chasseurs North American P-51 Mustang et un important bombardement opéré deux jours plus tard par l’aviation américaine, le tout avant que, le 14 août, l’aérodrome soit pilonné une dernière fois, par quatre-vingt-trois Consolidated B-24 Liberator. L’armée allemande dut se résoudre à évacuer la base, ce qu’elle fit le 10 septembre, après avoir pris soin de la rendre inutilisable, notamment par la destruction de sa tour de contrôle, de soutes et d’abris et de son infrastructure électrique. Il ne resta de l’aérodrome qu’un champ de ruines jonché de gravats et de ferraille et parsemé de carcasses d’avions. Dijon libérée, les troupes américaines s’emparèrent aussitôt des lieux – qu’elles redésignèrent « Y-9 » – et, après une remise en état du terrain, s’attachèrent à prolonger la piste de manière à faciliter les mouvements des unités qui, sans tarder, prendraient pied sur le site : les 111st Tactical Reconnaissance Squadron et 35th Night Fighter Squadron, ainsi que le 320th Bomb Group, unité dotée de Martin B-26 Marauder qui, de novembre 1944 à mars 1945, s’envolant de Dijon, pilonnèrent sans relâche les villes et installations stratégiques du IIIe Reich.

Si la remise en état des infrastructures de l’aérodrome demanda plusieurs années, la base – successivement dénommée « base équipée 102 » (1944), « base escale principale » (1946) et « détachement de base aérienne » (1947) – ne tarda pas, néanmoins, à renouer avec les heures fastes qui furent les siennes avant-guerre. En 1949, avec l’implantation en Bourgogne de la 2e escadre de chasse en provenance d’Allemagne, la « base aérienne tactique 102 » devint la première plate-forme de l’Armée de l’air à voir évoluer des chasseurs à réaction. Le choix de la France s’était porté sur un appareil britannique, le De Havilland 100 Vampire, avion qui, rapidement, équipa les deux escadrons relevant de la « nouvelle » escadre dijonnaise : le prestigieux escadron de chasse 1/2 « Cigognes » aux traditions puisant dans les combats de la Grande Guerre et l’EC 2/2 « Alsace ». La 2e escadre perçut toutefois dès 1953 de nouveaux chasseurs : des MD 450 Ouragan, appareils sortis des ateliers de l’avionneur Marcel Dassault, concepteur du premier chasseur à réaction de construction française. L’avion s’avéra plus performant que son prédécesseur ; malheureusement, comme pour le Vampire, la « prise en main » du nouvel appareil se traduisit par de nombreux accidents.

En juin 1955, l’emprise de la base, devenue « base aérienne d’opérations 102 », s’accrut notablement avec l’acquisition de terrains situés sur le territoire de Neuilly-lès-Dijon, ceci pour permettre la construction d’une piste en dur de 2 400 mètres de longueur répondant aux normes édictées par l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, alliance militaire à laquelle la France avait adhéré en 1949.

Dès 1956, l’escadre dijonnaise se sépara de ses Ouragan et perçut un nouveau chasseur construit par Dassault : le MD 454 Mystère IVA. À l’automne, en toute discrétion, cet avion supersonique en piqué s’envola à destination du Proche-Orient pour y prendre part, sous les couleurs de l’aviation israélienne, aux opérations déclenchées pour reprendre le contrôle du canal de Suez, nationalisé par le président égyptien Nasser. C’est cet avion qui, à partir de 1957, équipa la Patrouille de France, formation acrobatique dont le nombre d’appareils – qui passa de cinq à douze en quelques années – stationnèrent à Dijon jusqu’au transfert de la PAF en 1962.

En 1961, un nouvel appareil fit son apparition à Dijon : l’AMD Mirage IIIC, chasseur choisi pour équiper les deux escadrons de la 2e escadre de chasse, qui fut la première formation de l’Armée de l’air à être dotée de ce fleuron de l’industrie aéronautique nationale. Premier avion supersonique français, le Mirage IIIC était même capable de vitesse bi-sonique ; il pouvait en outre, propulsé par une fusée d’appoint SEPR 841, atteindre la stratosphère pour y réaliser des missions d’interception. Le pilotage de ce chasseur à aile delta nécessitant un apprentissage approfondi, l’Armée de l’air se dota d’une unité spécialisée dans la formation et le perfectionnement des pilotes sélectionnés pour évoluer sur cet appareil, et cette mission échut à l’EC 2/2 « Côte-d’Or », escadron qui avait été recréé en 1965 et auquel fut confiée l’année suivante la mission de « transformation opérationnelle » de l’ensemble des pilotes de chasse de l’Armée de l’air affectés au sein d’unités dotées de Mirage III. À cet effet, cette unité perçut des biplaces Mirage IIIB, conservant néanmoins plusieurs monoplaces pour le « lâcher » des pilotes en solo. Ce fut, pour la base dijonnaise, le point de départ d’une nouvelle aventure : celle d’abriter un escadron qui ne tarderait pas à être qualifié d’ « Académie de la chasse ». Une académie qui formerait également quantité de pilotes et de mécaniciens venus du monde entier…

En décembre 1965, les installations civiles jouxtant l’aérodrome militaire, elles aussi en plein développement, virent le lancement officiel d’une compagnie aérienne régionale : Air-Bourgogne. Quelques mois plus tard débuta sur la BA 102 le tournage d’une série télévisée qui, par son succès, permit à la base dijonnaise – et à ses aviateurs – d’être connue de tous les téléspectateurs français : Les Chevaliers du Ciel, série adaptée d’une bande dessinée créée par Jean-Michel Charlier, scénariste, et Albert Uderzo, dessinateur, narrant les exploits des lieutenants Tanguy et Laverdure.

En 1968, une version plus moderne du Mirage III fut livrée aux escadrons dijonnais : la version E, dotée d’un radar Doppler permettant la navigation à basse altitude par tout temps.

Le 2 juillet 1984, un demi-siècle jour pour jour après la création de l’Armée de l’air, un nouvel oiseau fit son nid sur la BA 102 : le Mirage 2000 C, dernier-né des chasseurs produits par l’avionneur Marcel Dassault, appareil que cette base fut la première à mettre en œuvre. Son évolution ultime, le Mirage 2000-5F, devait faire son apparition en Bourgogne quinze ans plus tard, en 1999, permettant aux aviateurs de la BA 102, au tournant du siècle, de disposer de l’un des plus redoutables chasseurs de la planète, capable par sa technologie et son système d’armes de détecter simultanément jusqu’à vingt-quatre cibles et de « traiter » les huit plus menaçantes. Un avion que piloterait notamment Caroline Aigle, la première femme pilote de chasse de l’Armée de l’air, affectée à Dijon en 2000.

En 2008, après avoir envisagé la fermeture de la BA 102, les autorités gouvernementales décrétèrent finalement son maintien et, localement, l’on s’efforça de renforcer l’aérodrome dijonnais. À cet effet, le projet Renaissance fut lancé, avec pour ambition de développer l’aéroport de Dijon-Bourgogne par l’accroissement de son activité aérienne, tant civile que commerciale. Malgré tout, à l’été 2011, les derniers Mirage présents à Dijon – ceux de l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes » – furent transférés sur la base aérienne 116 de Luxeuil, et il ne resta plus sur le site militaire qu’une quinzaine d’appareils : les Alphajet de l’escadron d’entraînement 2/2 « Côte-d’Or », unité sans équivalent dans l’Armée de l’air qui avait été créée quelques années plus tôt pour maintenir en condition opérationnelle les pilotes de l’ensemble des escadrons de la chasse française. Des appareils qui, dans les derniers jours de juin 2014, cent ans très exactement après l’arrivée sur l’aérodrome de ses tout premiers avions, s’envoleront pour un aller qui sera sans retour à destination de la base aérienne 120 de Cazaux, laissant seuls sur l’aérodrome les deux avions de liaison TBM 700 mis en œuvre par le dernier des escadrons à être stationné sur la base : l’escadron de transport 41 « Verdun ».

En dépit de ce transfert qui entraînera la fermeture des installations aéronautiques mises en œuvre par la plate-forme militaire, la base aérienne dijonnaise, plate-forme « à part » au sein du dispositif des bases mis en œuvre par l’Armée de l’air, conservera – mais pour combien de temps ? – plusieurs « spécificités ». Parmi elles, celle d’être le lieu d’implantation de formations elles aussi uniques en leur genre, à savoir l’un des commandements organiques de l’Armée de l’air (le commandement des forces aériennes, transféré en 2012 en provenance de Metz), l’un des trois commandos parachutistes dont dispose l’Armée de l’air (le CPA n° 20, unité forte de trois cents hommes installée à Dijon depuis 2008), l’unité chargée de la formation de l’ensemble des fusiliers commandos de l’Armée de l’air (l’escadron de formation des commandos de l’air 08.566), la structure chargée de former l’ensemble des spécialistes œuvrant sur le Mirage 2000 (l’unité d’instruction spécialisée 62.530) et l’organisme chargé de l’exploitation et de la conservation des informations personnelles – individuelles ou collectives – du personnel servant et ayant servi au sein de l’Armée de l’air (le bureau des archives et des réserves de l’Armée de l’air 24.501).

De 1914 à 2014, ce sont bien cent ans d’une vie trépidante qui auront rythmé l’existence de la base aérienne 102, entrée en service en tant que « camp d’aviation ». Cent ans d’une activité foisonnante qui se sera tout bonnement confondue avec une autre palpitante aventure humaine et technologique : celle de l’Armée de l’air !

Frédéric Lafarge
chargé de relations publiques
et délégué au patrimoine historique de la BA 102


1914-2014 : la BA 102 de Dijon a 100 ans ! (1ère partie : 1914-1940)

S’il est une base aérienne historique en France, c’est bien celle de Dijon, entrée en service un peu avant la Première Guerre mondiale. Mais quelles ont été les principaux faits marquants ayant ponctué la « vie » de cet aérodrome militaire centenaire figurant depuis sa création parmi les plus importantes plates-formes aéronautiques de l’Armée de l’air ?
L’histoire de l’aéronautique à Dijon débute par les somptueuses « fêtes de l’aviation » qui, du 22 au 25 septembre 1910, furent organisées au nord de la ville, sur le terrain d’exercices de l’armée de La Maladière. Un terrain qui, compte tenu de ses dimensions et de son emplacement, dut être abandonné lorsque le ministère de la Guerre s’attacha à doter Dijon d’un aérodrome militaire. Le choix de l’armée se porta sur un ensemble de terrains situés entre les villages d’Ouges et de Longvic et, le 7 juillet 1913, l’acquisition de neuf hectares fut décrétée d’utilité publique. Y fut presque aussitôt aménagé un camp provisoire fait de baraquements de bois et de hangars de toile, et les premiers avions de l’Aéronautique militaire ne tardèrent pas à s’y poser.
Ces installations rudimentaires, embryon de ce qui allait devenir le centre du 1er groupe d’aviation, prirent rapidement de l’ampleur, ce qui conduisit à préempter de nouveaux terrains qui portèrent la superficie de l’aérodrome à une centaine d’hectares. À l’est de ce qui fut la route nationale 468, plusieurs hangars d’aviation « en dur » sortirent de terre, tandis que, de l’autre côté de la route, on s’affairait à la construction des bâtiments du futur « quartier Ferber ». Autant de travaux qui permirent en avril 1914 l’accueil de plusieurs escadrilles : les Br 17, Bl 18, HF 19 et MF 20 équipées respectivement d’avions Breguet, Blériot, Henry Farman et Maurice Farman. Quatre escadrilles dont les appareils ne tardèrent pas à s’envoler à destination du front…
En dépit du départ de ses avions, le « camp d’aviation d’Ouges-Longvic » devait maintenir son activité, et même la renforcer. Se trouvait en effet implantée sur l’aérodrome une unité qui participa pleinement à l’effort de guerre : la 2e réserve, chargée d’une part de centraliser les livraisons effectuées par les usines travaillant pour l’aéronautique (avions, moteurs, pièces de rechange, armement…) ainsi que les matériels nécessaires à la bonne marche des unités et, d’autre part, d’acheminer les marchandises entreposées à destination des parcs aéronautiques dont dépendaient les escadrilles pour leur approvisionnement. Pendant la guerre, le centre de Dijon fut également un lieu de formation, et y fonctionnèrent une école technique d’aviation dispensant l’instruction théorique préalable à l’entrée en école de pilotage ainsi que, à partir de 1917, une école dédiée au pilotage des avions de la marque Voisin. Le 13 mai 1916, un jeune aviateur blessé deux mois plus tôt dans le ciel de Verdun était présent sur le camp d’aviation : Georges Guynemer, déjà as de guerre, choisi pour avoir l’honneur de porter le drapeau de l’Aéronautique militaire venu tout spécialement en Bourgogne pour être présenté aux aviateurs dijonnais, en présence du lieutenant-colonel Adolphe Girod, inspecteur général des écoles et dépôts d’aviation. Après la Seconde Guerre mondiale, l’as aux cinquante-trois victoires officielles devait être retenu pour devenir le parrain de la base aérienne 102.
Le dimanche 24 novembre 1918, quelque deux cents appareils « ayant participé à la guerre » étaient rassemblés sur l’aérodrome pour y être présentés et, pour leurs équipages, se prêter à des démonstrations organisées à l’occasion de la « grande fête militaire » proposée ce jour-là par les aviateurs pour célébrer la fin de la guerre. Le terrain, dans les mois qui s’ensuivirent, devait devenir le lieu de regroupement d’un grand nombre d’appareils retirés des escadrilles et destinés à la ferraille.
En 1920, Dijon vit naître le 2e régiment d’aviation d’observation, formation constituée de trois groupes totalisant huit escadrilles équipées de Breguet 14. Cette unité, promptement remaniée, devint quelques mois plus tard le 32e régiment d’aviation d’observation. L’année suivante débuta l’édification d’une gigantesque construction de métal longue de 240 mètres et large de 40 : un hangar d’aviation qui, conçu par la société Dubois, se distinguait par sa toiture, laquelle était soutenue par un ingénieux dispositif fait de pylônes et de câbles. En juillet de la même année, en lisière de l’aérodrome, une zone civile fut créée pour permettre à l’aviation civile naissante et aux aviateurs des pays signataires de la Convention de Paris de 1919 – portant réglementation de la navigation aérienne – d’utiliser le terrain d’aviation, réservé jusque-là à l’usage exclusif de l’armée. Dijon, « aérodrome mixte » parfaitement signalé à partir de 1925 par un phare aéronautique de grande puissance implanté au « sommet » du mont Afrique, devait demeurer pendant des années une escale de choix sur la route aérienne conduisant de Paris à Marseille via Lyon.
Le 1er janvier 1924, le 32e RAO devint le 32e régiment d’aviation mixte, et deux escadrilles de chasse – les SPA 15 et SPA 77 dotées de biplans Nieuport-Delage 29 – intégrèrent le régiment, se mêlant aux escadrilles d’observation déjà existantes. Ce furent là les prémices de la présence à Dijon d’une aviation qui devait faire les beaux jours de ce qui deviendrait dix ans plus tard la « base aérienne 102 » : l’aviation de chasse. Deux escadrilles d’observation rattachées à ce régiment furent envoyées au Maroc l’année suivante pour y prendre part à la guerre du Rif.
Preuve du fort attachement des aviateurs du « centre aérien de Longvic » – nom officiellement porté par le champ d’aviation depuis le 1er avril 1923 – au plus célèbre des as français, un monument à la mémoire du capitaine Guynemer fut érigé en lisière de l’aire d’envol et solennellement inauguré le 25 juillet 1932. Cette même année, une réorganisation de l’arme aérienne intervint et, à Dijon même, fut créée la 2e brigade aérienne, entité ayant autorité sur plusieurs formations parmi lesquelles trois escadres installées sur l’aérodrome : la 32e escadre d’observation (disposant de Breguet 19), la 7e escadre de chasse dotée successivement de Wibault 72 (1932), de Morane-Saulnier 225 (1933) et de Spad 510 (1937) et la 52e escadre de grande reconnaissance équipée de Potez 25, Breguet 19 et Lioré-et-Olivier 20 puis de Potez 540.
En 1934, année qui vit la création de l’Armée de l’air, une nouvelle organisation territoriale fut arrêtée ; les « régions aériennes » firent leur apparition et, deux ans plus tard, officiellement le 1er octobre 1936, au centre-ville de Dijon, place Wilson, s’installerait en provenance de Metz l’état-major de la « 1re RA ». Cette même année 1934 fut créée une patrouille acrobatique dont la notoriété devait finir par dépasser les frontières. Baptisée du nom de son créateur, René Weiser, la « patrouille Weiser » s’illustrait par ses périlleuses évolutions effectuées avec un nombre sans cesse croissant d’avions, trois à ses débuts… et jusqu’à dix-huit en 1937. Particularité remarquable : ses Morane-Saulnier 225 évoluaient… attachés entre eux trois par trois !
En 1936, la 3e escadre de chasse, équipée de Dewoitine 500 et 501, s’installa sur l’aérodrome en provenance de Châteauroux, y prenant la place de la 32e escadre d’observation. La base, raccordée depuis peu à Dijon par une ligne de tramway dite « ligne d’Ouges », se « spécialisa » dès lors dans la chasse et, à la veille de la guerre, dix escadrilles y stationnaient : celles des 3e et 7e escadres, formations que l’on avait renforcé le 1er mai 1939 par la création de deux groupes (les GC III/3 et III/7) et que l’on venait d’équiper de modernes Morane-Saulnier 406, et qui côtoyaient sur l’aérodrome le groupe aérien d’observation 508, unité créée quelques années plus tôt et équipée, quant à elle, de Potez 25 et autres Breguet 27. En mars 1939, le GC I/7 avait quitté Dijon pour intégrer l’escadre de marche d’Afrique du Nord en cours de création au Maroc.
À l’été 1939, les menaces de guerre s’intensifiant, permissionnaires et réservistes furent rappelés. Le départ des unités aériennes à destination de leurs terrains du temps de guerre respectifs s’effectua dans les derniers jours d’août et débuta par la 7e escadre de chasse. Dans le même temps, les escadrilles des groupes composant la 3e escadre de chasse effectuaient le même mouvement. Le transfert opéré se solda toutefois par une catastrophe : la perte tragique, le 28 août, de six chasseurs du groupe III/3, qui s’écrasèrent dans leur survol de la Saône-et-Loire. Abandonnée par les formations qui y résidaient à titre permanent, la base accueillit presque aussitôt, et pour plusieurs mois, l’état-major de la 32e escadre de bombardement et l’un de ses deux groupes, équipé de Bloch 200.
Le 10 mai 1940, à 5 heures, pour la première fois de son histoire, la base fut bombardée. Les dégâts considérables causés par les frappes des bombardiers de la Luftwaffe – qui s’accrurent encore dans l’après-midi puis le 14 mai à la suite de deux nouveaux bombardements – contraignirent les unités stationnées sur le site à l’évacuer et à se replier plus au sud, délaissant un aérodrome par lequel, dans leur repli, nombre d’unités ne tarderaient pas à transiter. Le 17 juin, la base tomba finalement entre les mains de l’ennemi, en même temps que Dijon qui, déclarée « ville ouverte », ne fut pas défendue.
Frédéric Lafarge
chargé de relations publiques
et délégué au patrimoine historique de la BA 102

AIR FRANCE (1945-1958) L’âge d’or des hélices

AIR FRANCE (1945-1958) 
L’âge d’or des hélices
Bruno Vielle
Fin  1944, après l’euphorie de la  libération , le réveil des  Français est douloureux  les moyens de transport Ferroviaires, routiers et maritimes sont sinistrés. la restauration des liaisons aériennes est donc une priorité du gouvernement provisoire de la  république Française. Manquant de tout, avec une flotte dépassée, le réseau des lignes aériennes françaises rétablit rapidement, à la fin de la guerre, les liaisons aériennes entre les grandes villes françaises puis entre la métropole et les colonies. la paix revenue, Air France lui succède le 1er  janvier 1946. elle ouvre au cours de l’été ses premières liaisons transatlantiques avec des appareils américains, DC4 et constellation. leur utilisation, qui ne devait être qu’une exception en attendant le développement d’appareils nationaux, se généralise au fil des mois car les constructeurs nationaux souffrent des difficultés de l’après-guerre. pourtant, le formidable développement des technologies aéronautiques durant la guerre annonce un avenir prometteur à l’aviation civile mondiale.
Air France devra donc relever ce défi : se doter d’avions modernes et adaptés à cette nouvelle époque, développer le réseau aérien aussi bien français que mondial, afin d’élargir le rayonnement de la France et s’imposer dans les cieux. Préfacé par Alexandre de Juniac, le  PDG d’Air France-KLM, découvrez l’histoire passionnante de cette entreprise Française emblématique dans un ouvrage richement documenté de photos et documents d’époque.
L’Auteur : Bruno Vielle est passionné d’aviation depuis sa plus tendre enfance. Devenu mécanicien avion, il entre à Air Inter en 1988 puis à Air France en 1997. Féru d’histoire de l’aviation, après Air Inter, l’avion pour tous, publié chez E-T-A-I en 2005, il entreprend des recherches sur les débuts d‘Air France. Ce travail aboutit à la rédaction d’un premier tome sur la genèse de la compagnie publié en 2011 Air France 1933-1944, un turbulent décollage. Membre du Conservatoire de l’Air et de l’Espace d’Aquitaine, après quatre années de restauration, il a fait revoler un Stampe SV4.
Date de parution : 05/02/14
ISBN : 978-2-7268-9751-5
EAN : 9782726897515
Nombre de pages : 176 pages
Photos : 219 photos
Dimensions : 24,7 cm × 27,6 cm × 1,7 cm
Poids : 1,095 Kg
Prix : 43€

Aviation : Un siècle de conquêtes

AVIATION

Un siècle de conquêtes R.G. GRANT  

Grâce à cet ouvrage luxueux, revivez l’épopée teintée de triomphes et de tragédies mais toujours fabuleuse de la conquête du ciel par l’Homme. Vous y découvrirez l’histoire de la réussite technologique la plus exceptionnelle du siècle dernier qui se poursuit encore de nos jours : le vol sur en aéronef.
Le texte est richement illustré par de très nombreuses images d’archives et des photographies magnifiques. Les différents chapitres du livre  rendent hommage au courage et aux efforts des pionniers et aux entreprises qui ont inauguré ce premier siècle d’aviation.
Tout au long de votre lecture vous découvrirez des avions mythiques comme le Spirit of Saint-Louis, le Boeing 747, la Caravelle, le Concorde , le mirage 2000 sans oublier l’A380. Bien sûr, vous pourrez relire l’histoire des grands événements comme la 1ère traversée de la Manche par Louis Blériot le 25 juillet 1909 ou celle de l’Atlantique par Charles Lindbergh, en 1927, la guerre aéronavale en 1939-1945, le franchissement du mur du son en 1947, les premiers missiles en 1950, les attentats du 11 septembre 2001, mais aussi la conquête de l’Espace du premier vol orbital à la navette spatiale.
Cet ouvrage rend aussi hommage aux nombreuses personnalités, qui en marquant l’histoire de l’aviation, ont fait rêver des nations entières : les frères Wright, Louis Blériot, Henri Farman, Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry, Jacqueline Auriol et plus récemment Jeanna Yeager et Dick Rutan où encore Steve Fosset.
À la fin de chaque chapitre des fiches techniques (moteur, envergure, longueur, vitesse maxi) offrent un panorama varié sur les types d’avions en rapport avec le sujet abordé que ce soit les avions des pionniers, les avions militaires, les hydravions, les hélicoptères, les premiers avions commerciaux ou avions de lignes modernes. Cette 4eme édition du livre intègre, entre autres, des informations sur la politique spatiale américaine de Barack Obama et le saut depuis l’espace de l’autrichien Félix Baumgartner, le 14 octobre 2012.  

  • Aviation, un siècle de conquête
  • Auteur : R-G Grant
  • Traducteurs : Jean-Pierre Dauliac et Patrick Facon
  • Consultant :Pierre Bénichou 
  • Editeur : SELECTION DU READER’S DIGEST
  • Ouvrage relié
  • 452 pages
  • Plus de 2 500 photos et illustrations en couleur
  • 25,7 x 29,8 cm.
  • 44.95 €
  • ISBN : 978-2-7098-2509-2
  • Parution : 7 mai 2013

L’Aviation civile : une administration dans Paris 1919-2009

L’Aviation civile
Une administration dans Paris – 1919-2009
Pierre LAUROUA

  


Véritable livre d’histoire, l’ouvrage de Pierre Lauroua s’adresse  à tous ceux qui considèrent que la mémoire de l’Aviation civile est très important, mais aussi aux personnels de la DGAC qui ont su adapter les très nombreuses réglementations du ciel et des aéroports à l’évolution incroyable de l’Aviation. Au grès des 450 pages illustrées de centaines de photos vous pourrez reconnaitre des collègues en particuliers pour les plus anciens des rémois, vous vous rappellerez de trois jeunes femmes ayant participé au rallye des gazelles de 1991, mais aussi une collègue de la direction du CRNA-Est alors membre du bureau national du SNCTA en train de signer le 3 novembre 1994 le protocole social 1994-1997.

Voici la présentation du livre écrite par Pierre LAUROUA
« L’aviation nait avec le XXe siècle. l’Administration qui la prend en charge se constitue au lendemain de la guerre de 1914-1918. Contrairement à d’autres départements ministériels de création plus ancienne, elle ne dispose pas d’un patrimoine immobilier pour loger ses services centraux. C’est vrai pour l’avant-guerre, et il faut attendre 1934 pour que le ministère de l’air soit doté de locaux dignes de ce nom sur le boulevard Victor ; c’est encore plus vrai pour l’après-guerre et pour l’Aviation civile naissante, qui ne trouvera de domicile fixe que cinquante plus tard, au fond du 15e  arrondissement, face au terrain qui fit la gloire d’Henry Farman.

Durant un demi-siècle, l’Aviation civile a vécu éclaté, de réquisitions en locations, entre anciens appartements, hôtels particuliers et constructions précaires, à la recherche d’un espace qui lui permettrait de se regrouper enfin.Sa géographie est faite d’itinérances réelles, dans un Paris où apparaissent les tours et qu’encercle bientôt le périphérique, mais aussi de voyages imaginaires vers des sites un temps convoités.

Le présent ouvrage s’est donné pour objectif de faire revivre ces lieux. La mémoire administrative n’est pas abstraite, elle s’incarne dans les bâtiments, les cours, les rues, les quartiers ; la genèse des dossiers est indissociable des murs, des couloirs et des antichambres. retrouver la trace des implantations disparues, c’est voir réapparaitre la vie quotidienne des hommes et des femmes qui les habitaient, tout comme les grands moments de l’Aviation civile du siècle passé.

Dans cette quête, les archives publiques et privées ont comme toujours révélé des richesses, parfois insoupçonnées, que sont venus éclairer les témoignages des acteurs. Les uns ont pris la plume, d’autres la parole, certains avec nostalgie, tous avec enthousiasme, pour évoquer le temps où l’Aviation civile était une Administration dans Paris. »

L’Aviation civile, une administration à Paris, 1919-2009
Pierre Lauroua
collection mémoire de l’aviation civile
450 pages
ISBN : 978-2-11-129156-0


Exemplaire papier disponible sur demande :

IMPATIENCES DANS L’AZUR

 

 Impatiences dans l’azur

L’aventure du 1er Vol Orienté  de l’histoire de l’aviation interprétée par 50 acteurs et une pianiste .
A La Tour Du Pin /Centre Equinoxe
Samedi 27 (20h30) – Dimanche 28 (16H30) – Lundi 29 Octobre (20H30)
Texte et mise en scène Claude Bonin / Cie Le Château de Fable / Association LES GODAS 

Dans le cadre du Festival de Théâtre Amateur : Les Théâtrales.

Lumières Franz Banlier – Costumes Evelyne Bourset, Françoise Reybaud, Elisabeth Hans – Piano Tatiana Alamartine – Son Michel Picot – Vidéo Thao Huynh – Production association les Godas / Montceau avec le soutien du Conseil général de l’Isère, de la Capi, du Théâtre Jean-Vilar de Bourgoin_Jaliieu et des Services Culturels de la Tour du Pin.
Avec Marylise Thoulet, Romain Lansigu, Pierre-Jean Bonin, Marc Fouchier, Roger Bruno_Mignot, Jésus Valle, Anne-Julie Barras, Léa Bonin, Eddy Genevay, Grégory Dufant, Yves Andrieu, Carole Bohnert, Laurent Calvet, Henry Gaget, Olivier Courault, Jean-Pierre Lansigu, Elisabeth Lansigu, Philippe Bongiraud, Bruno Rabilloud, Denis Barillot, Alexandra Genevay, Pascal Blot, Manue Paris, Monique Marie, Maxime Gonin, Sandrine Bourset, Nerys Michard, Lucille Richermoz, Marine Richermoz, Clémence Barras, Lou-Anne Raynaud, Hanaé Bourset, Sélène Bourset, Inès Simond, Nathan Richermoz, Bérenger Simond, Yasmina Moumen, Jocelyne Ricard, Laurent Pierregrosse, Nicole Depinois, Jocelyne Bruno-Mignot, Marinette Milliat.
10 Février 1911 – Albert Kimmerling, jeune pilote de 28 ans effectue pour la première fois dans l’histoire de l’aviation un vol orienté reliant un point A à un point B avec exactitude : alors l’avion n’est plus seulement un outil de reconnaissance ou de prouesse sportive ; il devient un moyen de transport. L’aviation moderne est née. C’est la genése et la réussite de cet authentique exploit effectué depuis l’aérodrome de Bron («champ d’expériences d’aviation ») au terrain dit « les pièces longues » vers la Chapelle de Montceau qu’interprètent 48 acteurs amateurs accompagnée par une pianiste professionnelle sous la direction Claude Bonin (auteur et metteur en scène de la compagnie Le Château de Fable). Cette fresque relate un fait exceptionnel du Nord-Isère et par delà, sa densité historique : La noblesse d’un théâtre amateur jubilatoire. Le rapport à l’espace et au temps revisité.  » Impatiences…  » poursuit son envol libre …

Durée 1h30 – Tarif 13 € – abonnés 10€ – jeune 5€
Réservation : Service culturel – 04 74 97 59 73

le récit du vol :
http://club.quomodo.com/lesgodas/les_activites/la_vraie_histoire_d_impatiences_dans_l_azur_.html
Un aperçu du spectacle
http://club.quomodo.com/lesgodas/les_activites/theatre_impatiences_dans_l_azur.html


Histoire de l’Aviation en Anjou

Histoire de l’Aviation en Anjou
Jacques Boisnard 
préface de Catherine Maunoury
C’est un survol de plus d’un siècle, depuis les premiers envols de mini-montgolfières, jusqu’aux étonnantes performances des planeurs modernes, en passant par les courses vitesse des années 30. L’Anjou est en effet une riche province de l’histoire de l’aviation, d’abord marquée par une fratrie exceptionnelle, celle des frères Gasnier, parmi les tout premiers à avoir volé en France, dès 1908,  sur une machine conçue et construite par eux et participeront activement à son essor local, comme national…
Angers accumulera les premières : Première  course de ville à ville ; première course « à handicap » conduisant à  la différenciation des types d’appareils selon leur usage ;  création du premier centre de formation destiné à maintenir  et  développer les compétences aériennes si durement acquises dans les combats aériens, et d’où sortiront de prestigieux as de la seconde guerre mondiale.
Angers se révèlera en outre, par l’intermédiaire de son école des Arts et Métiers,  une pépinière exceptionnelle d’ingénieurs en aéronautique, concepteurs d’appareils prestigieux, ou encore, pères de très longues lignées d’avions.
Dans les années trente, Angers sera encore l’organisateur des  fameuses courses de vitesse, où défileront tous les prestigieux  champions de l’époque, tels que Michel Detroyat, Raymond Delmote, Maurice Arnoux… aux commandes de leurs magnifiques Caudron Renault… et qui consacreront le talent exceptionnel  d’Hélène Boucher.
Il ne manquait plus qu’à conserver la mémoire de cette riche histoire, et, un musée de l’aviation légère verra le jour en 1982 ; de modeste musée régional, il est en passe de devenir, par la richesse de ses collections et de ses archives, un pôle incontournable de dimension européenne… Autant d’évènements marquants, servis par des hommes d’exception, et qui composent une histoire humaine et technique passionnante, à survoler dans le sillage des auteurs.

Quelques informations sur l’auteur :
Jacques Boisnard, informaticien de métier et technicien de formation renouant avec ses racines, fut  un des membres bénévoles du GPPA (Groupement pour la Préservation du Patrimoine Aéronautique). Il est malheureusement décédé avant la sortie de son livre.
L’àpart éditions : http://www.cheminements.fr/

Reims Bétheny L’age d’or des meetings

 REIMS BÉTHENY

L’ÂGE D’OR DES MEETINGS
Jacques Pernet et Jean-Louis Wszolek

    Nous voici à l’approche des fêtes de Noël et si vous êtes à la recherche d’un cadeau pour une personne passionnée de l’histoire de l’aviation, voici un livre qui pourrait à coup sûr la rendre heureuse. Bien qu’édité en juin 2009 ce livre est toujours disponible. L’ouvrage a reçu le prix Alphonse Malfanti 2010 de l’Aero club de France.

  Voici le résumé qu’en font les auteurs, Jacques Pernet et Jean-Louis Wszolek : « Très tôt, la Marne s’est forgé une vocation de pionnière dans la conquête de l’air en accueillant à l’aube du 20ème siècle, les premiers constructeurs tel Henry Farman, Roger Sommer, Gabriel Voisin, Hanriot, Deperdussin et surtout, en organisant le 1er meeting aérien international de l’histoire.

Pour commémorer le premier voyage de ville à ville réalisé par Henry Farman en 1908, L’Aéroclub de France et le Comité d’Aviation de la Champagne organisèrent un meeting sur les plaines de la commune de Bétheny, du 22 au 29 juillet 1909.

Le Commerce du Champagne, très largement représenté dans le comité, ainsi que la ville de Reims contribuèrent pour une grande part à la réussite de cette semaine, notamment par l’attribution de prix.Tous les plus grands pilotes de l’époque, dont Louis Blériot, qui vient de traverser la Manche, se mesurèrent au cours de cette semaine en disputant également pour la première fois la Coupe Gordon Bennet d’Aviation. Un public estimé à plus de 800 000 personnes assista à ce spectacle.

Puis c’est la 2ème Grande Semaine d’Aviation en 1910, suivie de la création de l’aérodrome de la Champaagne, le plus grand en Europe à cette époque et enfin le meeting de septembre 1913 où s’illustra le concurrent local, Maurice Prévost, en dépassant les 200 km/h. »  

Cet ouvrage de 160 pages retrace l’ambiance de ces meetings de la Belle Époque, à travers des anecdotes et des documents inédits. format à l’italienne (30 x 23 cm), couverture souple, dos carré collé cousu ISBN 978 2 7466 0985 3 Une séance de dédicace devrait avoir lieu à la librairie  Guerlin Privat de Reims fin décembre, je préciserai la date dès que je la connaîtrai.

Vous pouvez commander ce livre (32€ + frais de port en Colissimo) chez l’un des auteurs :
Jean Louis WSZOLEK
2 rue de Reims
51400 PROSNES
Mail : jl.wszolek@wanadoo.fr


Les ailes d’une administration : le groupement aérien du SGACC

Les ailes d’une administration
Le groupement aérien du SGACC, 1945-1973
Vital Ferry et Pierre Lauroua
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les différentes sections qui exerçaient une activité aérienne au sein du Secrétariat Général de l’Aviation Civile et Commerciale furent fondues dans le Groupement aérien du SGACC qui vécut de 1945 à 1973 (il sera ensuite fondu dans le SEFA)
Le Groupement aérien du Secrétariat Général de l’Aviation Civile et Commerciale (SGACC) utilisa des avions allant du Junkers 52 à la Caravelle (F-BJTI) en passant par les « Siebel » (NC-702 Martinet), DC-3 et DC-4 pour assurer des missions aériennes aussi diverses que la formation de radaristes, la photographie aérienne, les vols météo, le contrôle des aides radio à la navigation ou le transport de  personnel et de matériels vers l’Afrique. Le  groupement aérien du SGACC fut d’abord basé au Bourget et à Guyancourt, puis transféré  à Melun-Villaroche en 1973. 
C’est l’histoire de ce Groupement aérien du SGACC que Vital Ferry et Pierre Laroua nous racontent dans un ouvrage hautement illustré de photos en couleurs et enrichi par de témoignages des acteurs de cette époque, publié en mai 2011 chez Bleu Ciel Éditions.

Vital Ferry : Ingénieur en chef de l’aviation civile honoraire, pilote, collectionneur et membre de l’aéroclub de France a publié de nombreux ouvrages et articles sur des sujets très divers concernant l’aviation.
Pierre Laroua a créé en 2005 la collection « mémoires de l’aviation civile », avec pour objectif de mettre en valeur l’histoire institutionnelle, technique et humaine des services civils de l’État qui ont œuvré au développement de l’aviation depuis le début du XXe siècle

Pour plus de renseignements :

Les ailes d’une administration, Le groupement aérien du SGACC, 1945-1973
Vital Ferry et Pierre Laroua
191 pages, 24 x 24cm, couverture souple, broché, 25€
ISBN 978-2-918015-10-9

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Tel : 02 41 27 18 44
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