Catégorie : Vol à voile

La FFVV change de nom et devient la Fédération Française de Vol en Planeur

La FFVV change de nom et devient la Fédération Française de Vol en Planeur

A compter du 1er octobre 2018, le Vol à Voile cède sa place au Vol en Planeur dans le nom de la Fédération.

La Fédération Française de Vol en Planeur (FFVP) est née !

C’est l’aboutissement d’une réflexion qui s’est appuyée en 2017 sur un vote d’orientation de l’Assemblée Générale, conforté par un sondage d’opinion début 2018. Réunis en Assemblée Générale Extraordinaire en mars 2018, les Présidents des 162 clubs français de vol en planeur ont entériné par un vote très majoritaire le changement de nom de la Fédération.

A l’heure où les skippers passent une partie substantielle de leurs courses au grand large à faire voler leurs bateaux sur des foils, à l’heure où les voiles se multiplient sur les plans d’eau et dans les airs (kitesurf, parapente, speed riding, base jump, …), il était nécessaire de renforcer l’image et l’identité de notre pratique sportive, le vol en planeur.

Ce nouveau nom ne trahit ni nos valeurs, ni notre raison d’être. Bien au contraire, il nous permet de les renforcer, de les porter plus haut, de les partager plus largement.

Un nouveau nom, un nouveau logo, un nouveau site internet.

Sur www.ffvp.fr, le grand public pourra découvrir toutes les facettes de notre sport qui se pratique dès 13 ans et rassemble près de 11500 licenciés réunis dans les 162 clubs de la FFVP.

Le vol en planeur est un sport accessible et extraordinaire à la fois, où la France brille en se classant parmi les premières nations mondiales.

Le 1er octobre 2018, notre nom change, pas notre passion.


Championnats du Monde de Vol à Voile à Hosin

Hosin, République Tchèque, du 28 juillet au 12 août 2018 – Après le premier cycle « petits planeurs » des championnats du monde 2018 à Ostrow en Pologne, place aux grands planeurs à Hosin en République Tchèque.

Ce dimanche, le championnat du Monde de Vol à Voile en classe 18m, biplace 20m et Libre a débuté sur les chapeaux de roues, avec dès la 1ère épreuve une très belle victoire des français en biplace 20m et une belle performance des deux pilotes de la classe 18m.

L’équipe de France se compose de :

Classe 18 mètres : Christophe COUSSEAU et Jean-Denis BARROIS
Classe 20 mètres biplace : Laurent ABOULIN et Aude UNTERSEE en co-pilote
ClasseLlibre : Philippe DE PECHY et Sylvain GERBAUD
Entraineur : Eric NAPOLEON
Directeur Technique National : Jean-Nicolas BARELIER
Pour suivre les performances de nos bleus : Le direct

Pour retrouver les résultats du championnat : Résultats


Meeting de La Ferté Alais 2018 : Voltige aérienne en planeur

Johan Gustafsson dans ses œuvres sur Planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ) au meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Lors de la 46eme édition du meeting de la Ferté-Alais, nous avons pu assister à une superbe  démonstration de voltige aérienne en planeur réalisée par un jeune suédois de 27 ans, Johan Gustafsson  sur  planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ). La trajectoire du planeur était magnifiquement soulignée par les quatre fumigènes aux couleurs du drapeau français.

Johan Gustafsson vit à Dala-Järna, un petit village du centre de la Suède, et travaille comme ingénieur mécanicien chez Åkerströms à Björbo. Johan, dont le père Christer Gustafsson est lui même pilote, a commencé à piloter dès l’âge de 15 ans. 

Johan Gustafsson dans ses œuvres sur Planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ) au meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Johan Gustafsson pratique aussi bien la voltige aérienne  en planeur qu’en avion,et il est l’un des pilotes de haut niveau suédois de voltige aérienne. Johan est en compétition depuis 2008 et fait partie de l’équipe nationale suédoise depuis 2010. Il a actuellement à son actif 1200 heures de vol dont 345 heures de voltige aérienne. Il a été Champion du Monde de voltige aérienne en planeur  catégorie « Advanced »en 2010 et 2013.

Johan Gustafsson dans ses œuvres sur Planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ) au meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Le SZD‑59 ACRO est un planeur monoplace composite polyvalent conçu pour permettre à la fois d’être un bon planeur et d’avoir des capacités de voltige aérienne. En Pologne (où l’ ACRO a été conçu), l’apprentissage de la voltige de base fait partie de la formation de tout vélivole. Il n’est donc pas étonnant d’y voir un engouement  particulier pour cette discipline et une certaine expérience dans la fabrication de planeurs spécialisés. Mais  de plus en plus, des pilotes d’autres pays découvrent aussi les joies de la voltige, qu’il s’agisse de compétition ou simplement de se faire plaisir.
Jusqu’à présent, les planeurs étaient très souvent optimisés pour être de bons voiliers ou de bons voltigeurs, mais avec le SZD‑59 ACRO, il est désormais possible d’avoir à la fois une finesse de 40 (qui permet de parcourir une distance égale à 40 fois la hauteur du planeur) et un voltigeur presque sans limites dans le même aéronef. Le secret de cette souplesse repose sur les pennes amovibles, pouvant être munies de winglets en option.

Johan Gustafsson sur Planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ) salut son public à l’atterrissage lors du meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Dans son envergure maximale, le SZD‑59 ACRO a les mêmes qualités de voilier que possédait le légendaire Jantar Standard, dont il est issu. Avec ses ballasts d’une capacité de 150 l, et une VNE de 285 km/h, l’ ACRO n’est pas du tout « largué » dans les compétitions, bien qu’il soit aujourd’hui plutôt au niveau de l’actuelle classe club. Mais en abandonnant ses pennes (ce qui ne prend guère plus de 2 minutes), avec une envergure réduite alors à 13,2 m, le SZD‑59 devient un planeur de voltige, à un taux de roulis important et des facteurs de charge de +7 / -5, capable d’exécuter toutes les figures voulues.
Livré avec un branchement automatique des commandes, un harnais 5‑points, un palonnier réglable en vol et un dossier totalement ajustable, le SZD‑59 ACRO est certifié selon la norme JAR‑22 en catégorie U / A (Utility et Aerobatic).
Potentiel prévu par le constructeur: 15 000 heures 
Potentiel certifié: 4 000 heures

Sources des informations :

http://www.j-gustafsson.com/aerobatic.html

http://szd.com.pl/fr/products/szd-59-1-acro


SIREN C 30 S EDELWEISS par Roger Gaborieau

SIREN C 30 S « EDELWEISS »

En janvier 1963, l’Équipe de France de Vol à Voile part pour l’Argentine afin d’y participer au Championnat du monde qui se déroule à Junin, à quelques centaines de kilomètres à l’est de Buenos Aires. Elle est équipée du tout nouveau planeur de performances français, le C 30 S Edelweiss, construit par la SIREN et conçu par Jean Cayla, l’ingénieur à qui l’on doit également les fameux planeurs Breguet 901 Mouette, 904 Nymphale, 905 Fauvette et 906 Choucas.

Deux fois champion du monde, en 1954 et 1956, le Breguet 901 devait connaître un successeur, ce fut le SIREN C 30 S. Second au championnat mondial de Junin, l’Edelweiss permet deux ans plus tard à François-Louis Henry de remporter le Championnat du Monde de classe standard, en 1965 à South Cerney (Grande-Bretagne).

L’Edelweiss a été le premier planeur français à pilotage allongé, le premier construit en matériau composite (« sandwich» bois-klégécel) et le premier planeur de la SIREN, son constructeur. Il cumulait innovation technologique, élégance de lignes et performances. Il est entré parmi les planeurs mythiques du vol à voile français notamment en raison de ses qualités de vol et de son pilotage extrêmement agréable. Il est l’un des derniers représentants de l’industrie vélivole nationale avant le déferlement des planeurs « plastiques » allemands…

Des Edelweiss volent encore pour d’heureux propriétaires qui peuvent pratiquer le grand tourisme aérien à son bord en goûtant au plaisir de son pilotage exceptionnel et à ses performances encore honorables.

Cet ouvrage retrace l’origine des études menées par Jean Cayla pour l’Edelweiss, sa construction, ses succès sportifs et son utilisation dans les clubs, illustré de nombreux documents, dessins et photos. Il est aussi un hommage à Jean Cayla et un retour sur le sport vélivole des années 1960.

Auteur : Roger Gaborieau.

Éditions : Bleu Ciel diffusion, Le Creusot.

Format 21 x 29,7 (A4), 80 pages environ, broché.

Prix : 28 € + port.

Parution : septembre-octobre 2017. Réservation possible (sans paiement) sur le site : http://www.aviation-legere.fr


Le retour de « Vieilles Plumes », revue d’histoire du vol à voile

vieilles-plumes-n25

A l’occasion du Congrès de la commission, qui se tiendra le 26 novembre à l’Espace Air Passion, à Angers-Marcé, le n° 25 de « Vieilles Plumes » sera dévoilé aux passionnés.
Au sommaire: l’année 1947 avec le concours national US de Wichita Falls où les Français se sont distingués, notamment grâce au tout nouveau Arsenal Air 100. Celui-ci fait aussi l’objet d’une monographie très complète signée Christian Ravel ainsi que l’histoire du prototype 01resté en Amérique pendant 70 ans avant son retour en France. Restauré et conservé au musée d’Angers, il est désormais classé monument historique et compte dans le patrimoine national. Jean Molveau, le rédacteur en chef et président de la commission, traite, lui, du SO-P1 surnommé « Ferblantine », participant aussi au championnat de Wichita Falls. Enfin, Jean Barnérias rappelle la vie et l’oeuvre de Bourdarot, constructeur de planeur dans les années 1930.

Ce numéro 25 dont la réalisation a été confiée à Bleu Ciel Diffusion  pourra  être commandé à la Fédération Française de Vol à Voile : http://ffvv.org

BLEU CIEL Diffusion
28, boulevard Henri-Paul Schneider
71200 Le Creusot
France

Mail: bleucielmagazine@orange.fr
Site web : http://www.aviation-legere.fr
Facebook : https://www.facebook.com/bleucieldiffusion/


Les remorqueurs de Fayence

PA25-235B Pawnee F-GFPD ©Xavier Cotton

Cet été je suis passé par Fayence et n’ai pu m’empêcher de faire une halte sur l’un des terrains les plus réputés en France pour la pratique du vol à voile. Mais n’étant pas pilote de planeur je me suis  surtout intéressé aux remorqueurs, il y en avait trois très différents les uns des autres qui permettaient chacun à leur tour aux planeurs de se mettre en l’air.

Tableau de Bord du PA25-235 Pawnee ©Xavier Cotton

Deux appartiennent à l’Association Aéronautique de Provence Côte d’Azur, Il s’agit de ce Piper PA25-235B (F-GFPD cn/25-2685 de 1964) à train classique aussi utilisé pour le travail agricole. il est équipé d’un moteur 6 cylindres Lycoming O-540 de 235 Cv

Rallye Comodore MS893 F-BMNL ©Xavier Cotton

L’autre est plus usuel dans le monde des remorqueurs de planeurs, c’est un Morane Saulnier MS 893A rallye Comodore à train tricycle équipé d’u moteur de 180 Cv, c’est le F-BMNL (cn10849 de 1965)

Diamond Super Dimona HK36TTC F-CHQD ©Xavier Cotton

Le troisième est en réalité un motoplaneur immatriculé dans la catégorie des planeur F-C…, il s’agit Diamond  Super Dimona HK36TTC (F-CHQD cn/36610 de 1999) équipé d’un moteur ROTAX 914 F3 de seulement 115 Cv

tableau de bord du Super Dimona ©Xavier Cotton


Fouga CM 8 R 13 Sylphe I

Fouga  C.M.. 8 R 13 Sylphe (F-WFOI) ©Michel Léveillard

 
Sur cette photo prise en 1950 au meeting de Rouen-Le Madrillet, on peut voir Fouga CM8-R13 Sylphe I  F-WFOI (n°1) conçu par la société Fouga d’Aire sur Adour.
Le C.M. 8-R13 « Cyclone »  (C pour CASTELLO; M pour MAUBOUSSIN , R pour réacteur et 13  pour 13m² de surface alaire) a effectué son premier vol le 14 Juillet 1949 aux mains du pilote Léon BOURRIAU qui mis au point tous les prototypes des établissements FOUGA. Cet appareil expérimental utilisait pour la 1ere fois  un réacteur de petite puissance le « Piméné » qui était le fruit des travaux de Joseph SZYDLOWSKY président-directeur de la société TURBOMECA. ce mini réacteur faisait 80cm de long, 40cm de diamètre, 85kg de poussée pour une masse de 40kg. un simple châssis tubulaire permet de l’installer sur le dos d’un d’un planeur C.M.8-13 dont l’empennage en V est dégagé idéalement du jet du réacteur. Le petit Fouga est rapidement présenté en vol  en France et à l’étranger jusqu’à Miami en janvier 1950 où Fred Nicole effectue une démonstration époustouflante. Au mois de mai 1950, le puissant constructeur de moteurs à pistons Wright  envoya un courrier à Aire sur Adour pour demander que le C.M. 8 R 13 change son nom de « Cyclone » attribué à l’un de ses moteur mondialement connu, M MAUBOUSSIN accepta de donner le nom de « Sylphe » au C.M. 8R 8-13 
Deux Appareils seront produits qui recevront les immatriculations suivantes : F-WFOI (n°1) et (F-WFOJ) (n°2), puis F-BFOI et F-BFOJ. Un certain nombre de modifications ont étés appliquées entre les deux appareils, en particulier la roulette  intégrée au patin avant sur le n°1 sera plutôt fixée sur le patin avant dans le cas du n°2, le carénage moteur a lui aussi évolué.
Sources des informations :
Minijet Web site :  http://www.minijets.org
Fana de l’aviation n° 476 de juillet 2009
Histoire de l’Aéronautique française de Jacque Noetinger  l’épopée 1940-1960 éditions france-empire