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Guerchais-Henriot T2 puis T12 F-AIYL

Guerchais-Henriot T2 à Lyon-Bron lors du tour de France de 1928 ©Jacques Hémet

Jacques Hemet m’a envoyé cette photo pour identification. Grâce à l’aide très réactive de quelques habitués d’Aéroforum, voici la solution : Il s’agit de l’exemplaire unique du biplace de tourisme Guerchais-Henriot T2, monoplan aile haute cantilever en bois, à moteur Anzani 6A de 45/50ch, construit en 1928. Piloté par Pierre Lemerre, il est présenté au « Concours d’avions légers » de l’Association Française Aérienne qui se déroula du 9 au 21 septembre 1928, il participe et termine ensuite le Tour de France de 2300km sans problème. La photo ci dessus a été prise lors de l’escale faite à Lyon-Bron, on peut en effet identifier les hangars au fond de la photo comme ceux qui se trouvent à l’est du terrain, ce qui est confirmé par la photo avec les mêmes personnages des archives de la SLHADA qu’on peut voir sur le site d’Aviafrance.

Guerchais T12 F-AIYL N°23 lors du Tour de France des Avions de Tourisme. Georges Lebeau Pousse l’avion de Massot ©Jacques Hémet

En 1929, le T2 sera transformé en T12 par le remplacement de son moteur Anzani par un moteur Renault 4 Pb de 95 ch et par la modification de sa dérive. Il sera lors immatriculé F-AIYL et permettra à son pilote  Henri Massot de remporter l’épreuve de vitesse du tour de France des Avions de Tourisme en 1931.

Notice descriptive des avions Guerchais de type 1 et 2 ©Musée Régional de l’Air – Angers

Caractéristique du Guerchais-Henriot T2

  • Motorisation : Anzani 45/50 ch
  • Envergure : 12 m
  • Longueur : 6,90 m
  • Hauteur  : 2,30m
  • Surface alaire : 18m²
  • Poids à vide : 400 kg sans la cabine
  • Poids Maximum : 630 kg
  • Charge utile :230 kg
  • Vitesse maximale : 150 km/h
  • Vitesse d’utilisation : 120km/h
  • Plafond pratique : 4000m
  • Rayon d’action : 600 km
  • Montée à 1500m : 11 minutes et 30s

Source des informations :
Charles Claveau, » Les constructeurs français, 1919-1945″ Le Trait d’Union n°210
Le trait d’Union : http://www.le.trait.dunion.free.fr/
Musée Régional de l’Air-Angers : http://www.musee-aviation-angers.fr
Aviafrance : http://www.aviafrance.com
Société Lyonnaise d’Histoire de l’Aviation et de Documentation Aéronautique : http://www.slhada.fr
Crezan Aviation L’aviation civile de l’entre-deux-Guerres : http://www.crezan.net
Les Ailes du 1er novembre 1928 page 3


Stéphan Venekas expose au 1er salon international d’art contemporain de Lyon

Né en 1964 et vivant en Provence, Stephan Venekas puise son inspiration dans les grandes métropoles asiatiques et américaines. Les thèmes d’aéronautique et d’architecture sont omniprésents dans ses œuvres qui marient Art, évasion et technicité des matériaux tels que résines et aluminium. Mêlant subtilement la couleur et le noir et blanc, les œuvres de Stephan Venekas sont le reflet d’une recherche d’émotions profondes mêlant la technologie  des buildings et des avions
Stephan Venekas exposera une nouvelle fois ses œuvres lors du 1er salon international d’art contemporain de Lyon du 12 au 14 avril 2013.

stephan.venekas@orange.fr
tel : 00 33 (0) 6 98 42 44 54

Skyfall ©Stephan Venekas

L’ ULM testé en mission opérationnelle par la Gendarmerie

FK9 testé l’été dernier par la gendarmerie @Pascal Ballut
Durant l’été dernier, dans le cadre d’un dispositif renforcé de sécurisation du chantier de construction de la ligne très haute tension Maine-Cotentin, la Gendarmerie Nationale a pu tester pendant un mois l’intérêt d’utiliser en mission opérationnelle un ULM. Cet ULM de type FK9 a été principalement employé pour des missions de surveillance et d’observation ou encore de reconnaissance de zone. 
60 heures de vol ont étés effectuées sur toute la longueur du chantier permettant de transmettre en temps réel un certain nombre de renseignements opérationnels au centre d’opérations et de renseignement de la gendarmerie et au poste de commandement opérationnel installé à Saint-Lô (Manche)
L’ULM s’avère être un outil d’observation économique (14 litres/heure), rapide et discret (peu de bruit, livrée civile), donc bien adapté à l’action de la GTA (Gendarmerie des Transports Aériens). Dans un même temps, sa faible vitesse en configuration d’atterrissage  lui permet de se poser sur des terrains de moins de 300 m et sa vitesse de croisière supérieure à 200 km/h lui permet de s’intégrer au trafic d’aérodromes plus importants sans gêner. Cette souplesse d’utilisation permettrait d’augmenter la fréquence de surveillance des aérodromes, nombreux et distants des brigades de GTA, et de faciliter les contacts avec les usagers des aérodromes secondaires.
L’ULM pourrait être un outil complémentaire de l’hélicoptère qui seul permet le vol et l’observation de nuit, l’observation en stationnaire et l’emploi d’équipements sophistiqués (caméra, phare,etc.)
La Gendarmerie renouvellera l’expérience en 2013 en axant principalement les missions  sur les activités GTA.
Crée en 1953, La Gendarmerie des Transports Aériens fête  cette année ses 60 ans d’existence.

Source des informations :

Il y a soixante ans : Reims, berceau de la Patrouille de France !

Le décollage des quatre Republic F-84G Thunderjet de la « Patrouille de France » sur la base aérienne 112 de Reims en 1953.
2013 marque le soixantième anniversaire de l’une des plus prestigieuses formations acrobatiques du monde : la Patrouille de France, dotée d’Alphajet depuis 1981. Pour célébrer l’événement, la base aérienne 701 de Salon-de-Provence ouvrira ses portes au public tout un week-end, les samedi 26 et dimanche 27 mai prochains, pour un spectacle aérien – que l’on promet époustouflant – au cours duquel on ne manquera pas de rappeler les circonstances de la création de cette patrouille, qui tire ses origines d’une formation à quatre appareils née sur la base aérienne 112 de Reims au tout début des années cinquante…

En 1952, la 3e escadre de chasse, formation stationnée sur la base aérienne 112 de Reims, fut désignée pour être l’ambassadrice de l’Armée de l’air à un meeting aérien organisé à Lyon. Dans la précipitation, une patrouille acrobatique composée de quatre Republic F-84G Thunderjet et conduite par le commandant Pierre Delachenal (commandant en second de l’escadre) fut mise sur pied… et une toute première « prestation d’ensemble » put être présentée à Épernay le 2 juin.

Les Republic F-84G Thunderjet de la « Patrouille de France », emmenés par le commandant Pierre Delachenal, photographiés en formation. En 1953, furent les équipiers du commandant les lieutenants Jean Dellac et Jean Petit de l’escadron de chasse 01.003 « Navarre » et les lieutenants Gaston Le Cong et Jean Villain du 02.003 « Champagne ».
 À l’issue de la démonstration réalisée le dimanche 6 juillet à Lyon, Pierre Delachenal fut quelque peu déçu par le spectacle offert au public. Aussi se résolut-il à créer une patrouille plus « homogène ». Il travailla entre autres à la mise au point d’une figure particulièrement spectaculaire qui consistait à éclater la patrouille à la verticale en direction des quatre points cardinaux puis, au top, à demander aux quatre chasseurs de faire demi-tour, ce qui les amenait à se croiser deux par deux avec un décalage de quelques mètres seulement (vues du sol, les trajectoires semblaient se croiser en un seul et même point).
Représentés au cours d’une séance d’entraînement exécutée à la verticale de la base aérienne 112, la Cité des Sacres se devinant en arrière-plan : les quatre Republic F-84G Thunderjet, de la 3e escadre de chasse brillamment emmenés par le commandant Pierre Delachenal. La figure représentée sur cette aquarelle signée Henri Wénisch et datée de 1954 – qui fut longtemps exposée sur la BA 112 et constitue peut-être la plus ancienne représentation artistique de la « PAF » – est plus particulièrement celle dite du « tonneau lent ».

Pour l’année 1953, sur demande de l’état-major de l’Armée de l’air, le 1er commandement aérien tactique (1er CATac) désigna la 3e escadre de chasse de Reims unique formation aérienne équipée d’avions de combat en charge de représenter l’Armée de l’air aux meetings aériens programmés au cours de l’année. Et c’est lors du premier meeting de cette longue série, organisé le dimanche 17 mai à Alger, sur le terrain de Maison-Blanche, avec la participation des prestigieuses formations acrobatiques américaine (les Skyblazers), britannique et italienne, que Jacques Noetinger, commentateur officiel des meetings nationaux et ancien pilote de chasse, utilisa avec enthousiasme, pour la toute première fois, le patronyme national de « Patrouille de France » pour désigner la formation constituée par les quatre chasseurs rémois. La « formule-choc » frappa les esprits et cette appellation, qui fut retenue dans leur édition du lendemain par plusieurs quotidiens de la presse algéroise qui tinrent à saluer la performance des Thunderjet de la BA 112, fut finalement conservée lors du XXe Salon aéronautique de Paris-Le Bourget et lors d’autres meetings aériens. Elle fut, dès lors, définitivement acquise.

L’année suivante, l’état-major de l’Armée de l’air retint d’autres appareils pour constituer la  « PAF » : des Marcel Dassault MD-450 Ouragan, avions mis en œuvre par la 2e escadre de chasse stationnée sur la base aérienne 102 de Dijon.

Auteur : Frédéric Lafarge, ancien conservateur du Musée de la BA 112 et de l’Aéronautique locale (Reims), chargé de relations publiques et délégué au patrimoine historique de la base aérienne 102 de Dijon. Mars 2013.

Les huit Alphajet de la Patrouille de France photographiés à la verticale des installations de la base aérienne 112 de Reims le lundi 27 juin 2011, trois jours avant sa dissolution officielle. Un passage plein de panache pour un ultime salut à la base qui la vit naître cinquante-huit ans plus tôt ! ©Frédéric Lafarge

Sources :  

Jean-Pierre Calka, Frédéric Lafarge : « La BA 112 de Reims, histoire d’une grande base aérienne », Marines Editions, Rennes, 2010. ISBN 978-2-35743-040-2
Jean-Paul Philippe : « La Patrouille de France, cinquante ans de panache », Librairie académique Perrin, Paris, 2002.

Journées Portes Ouvertes à l’Aérodrome Strasbourg Polygone

Aérodrome Strasbourg Polygone
Journées Portes Ouvertes
27, 28 et 29 avril 2013
L’Alsace et sa capitale Européenne proposent aux propriétaires d’avions anciens une rencontre sur l’aérodrome de Strasbourg-Polygone (LFGC) où l’association « Les Ailes Historiques du Rhin » est  dorénavant basée.
« Les Ailes Historiques du Rhin » mais aussi les autres associations (vol moteur, vol à voile et parachutisme) de cet aérodrome, auront le plaisir de vous accueillir pour un rendez-vous convivial et sympathique sur cette magnifique plate-forme historique !
Historique, avec par exemple les premiers vols organisés par Emile Mathis en 1910, ou les premiers cours de pilotages du jeune Antoine de Saint-Exupéry en 1921, ou bien encore les vols commerciaux vers les pays de l’Est dans les années 20/30, sans oublier la présence pendant presque une quinzaine d’années du prestigieux groupe de chasse des « Cigognes » que vous pourrez découvrir dans une exposition mise en place par notre association « Les Ailes Historiques du Rhin ».         

 

La situation géographique de Strasbourg permet aux pilotes d’une grande partie de l’Europe de se rencontrer. Vous pourrez y voir des machines venues d’Angleterre, d’Allemagne, de Belgique, du Luxembourg, de Suisse et bien sûr de France, avec peut-être quelques surprises !
Une importante compétition de parachutisme de précision se déroulera ce même week-end, assurant un spectacle de qualité.

Le terrain reste ouvert à la CAP, mais un NOTAM sera publié. N’omettez pas de contacter Strasbourg Approche le cas échéant afin de connaître l’activité réelle, évitez la verticale du terrain, contactez Strasbourg-Neuhof suffisamment à l’avance et conformez-vous dans tous les cas aux consignes  éventuelles de la Direction des Vols.
Les inscrits au Fly-In seront cordialement invités à la « Choucroute party » du samedi soir offerte par le Club de Parachutisme (attention, places limitées). Le terrain dispose d’une  pompe de 100 LL et de Kérosène.
L’entrée est gratuite, y compris pour le musée du Parachutisme.
Pour plus d’informations ne manquez pas de consulter  le site de l’association « Les Ailes Historiques du Rhin« 

Pour le retour des Fouga à l’entrée du Musée de l’Air

L’année dernière les trois Fouga Magister aux couleurs de la patrouille de France qui servaient de figure de proue au Musée de l’Air et de L’Espace depuis plus de 25 ans ont étés déposés pour leur restauration devenue indispensable.
Après une expertise approfondie, il s’est avéré que l’état de corrosion des appareils était très avancé, à tel point que le projet de restauration a été remis en question. Finalement Le musée de l’air a pris la decision de leur substituer 3 modèles synthétiques identiques qui assureront le meilleur compromis de mise en œuvre, coût économique, durabilité et sécurité.
Pour mener à bien ce projet, le Musée de L’air et de l’Espace lance une campagne de dons privés qui prendra fin début juin. Vous aussi, quel que soit le montant de votre participation, vous pouvez contribuer à ce retour. Participez, votre nom sera cité sur le site Internet, à l’entrée du musée ou sur une plaque au pied des Fouga. Selon votre don vous aurez droit à deux invitations pour le salon du Bourget, des visites exclusives du Musée de l’air et de l’Espace, un déjeuner avec un astronaute et même 30 minutes de vol avec Catherine Maunoury directrice du musée de l’air et de l’espace et double championne du monde de voltige aérienne
Pour les foyers fiscaux français, chaque don donne droit, à une réduction d’impôt de 66% de son montant dans la limite de 20% du revenu imposable. L’excédent éventuel peut être reporté sur 5 ans. Un reçu, à joindre à votre déclaration de revenus, vous sera adressé peu de temps après réception de votre chèque (télécharger le formulaire de don sur cette page) ou que vous l’ayez fait par carte bancaire sur via MyMajorCompany. Vous pourrez d’ailleurs y voir en direct l’état d’avancement de la récolte des fonds. 
Ne tardez pas à participer à ce projet, il vous reste 72 jours !
Les 3 Fouga du MAE en 2008 ©Xavier Cotton

Suivre la flotte de Volga Dnepr sur Flightradar24

AN124-100 de Volga Dnpr à Nantes ©Philippe Lohat

Volga Dnepr Airlines est spécialisé dans le transport de « colis » de très gros volume comme on peut le voir sur cette photo, et pour cela sa flotte de d’Antonov 124 et Ilyushin 76 sillonne la planète.
Si vous souhaitez savoir ou se trouvent les 10 Antonov 124 et les 9 Ilyushin 76 de Volga Dnepr Airlines, il suffit aller sur cette page (http://www.flightradar24.com/data/airplanes/volga-dnepr-airlines-vda) de Flightradar 24. Vous pouvez ensuite cliquer sur l’immatriculation voulue pour obtenir la liste des derniers déplacement intercontinentaux d’un avion donné. Prenons par exemple l’Antonov 124-100 immatriculé RA-82045 et pris en photo sur la plateforme de Nantes-Atlantique ce mardi 12 mars, on peut voir qu’il a volé presque tous les jours de la fin février et que le 11 mars, il a décollé à 22h06 UTC à de Kinston (KISO) en Caroline du Nord aux USA sous le numéro de vol VDA2684. Ensuite en cliquant sur « watch flight playbak » vous pouvez revisualiser la trajectoire de son vol jusqu’à son arrivée à Nantes-Atlantique.

Je ne connais pas le contenu de ce colis mais on peut imaginer par exemple que c’est une machine outil pour une usine AIRBUS.


Et HOP!

CRJ-1000 NextGen aux couleurs de HOP! au départ de Nantes ©Philippe Lohat
Pour contrer les low-cost européennes easyJet, Ryanair mais aussi Volotéa qui multiplient les ouvertures de lignes domestiques, Air France a dévoilé le 28 janvier 2013 le nom  de sa nouvelle compagnie régionale, HOP! issue de ses trois filiales régionales : Brit-Air, Regional et Airlinair.
Les premiers avions peints aux couleurs de HOP! sont sortis ces jours derniers des ateliers de Sabena Technics à Bordeaux. Le CRJ-1000 F-HMLL fut le premier aux couleurs de HOP! Il a été mis en ligne dès le 6 mars au départ d’Orly vers Brest, Mulhouse et Strasbourg. Le CRJ-1000 F-HMLM aux couleurs de HOP! l’a rejoint dès cette semaine sur Nantes-Atlantique.
Le 31 mars prochain pour le lancement de la compagnie , une quinzaine d’avions devraient être prêts. La quasi intégralité de la flotte de HOP! sera repeinte dans le courant de l’année.
Avec une flotte de 98 avions de type ATR, CRJ et Embraer de 48 à 100 sièges, HOP! assurera au total 530 vols quotidiens et desservira 104 destinations en propre et 32 destinations pour le compte d’Air France pour un aller simple à partir de 55€
Réserver un billet sur un vol HOP! :
http://www.hop.fr ou 0825 30 22 22

« La légende de Little Eagle » de Florian Rochat

 La légende de Little Eagle 

de Florian Rochat

Après « Cougar corridor » Florian Rochat vient de publier récemment son deuxième roman « La légende de Little Eagle« 

En 1944, un jeune pilote américain se « crashe » près de Verdeil, petit village bourguignon. Touché par la flak allemande, il  aurait pu sauter en parachute, mais s’est sacrifié en restant à bord de son Mustang P-51 jusqu’au bout pour ne pas percuter une maison. Bien des années plus tard Hélène Marchal, journaliste dans la quarantaine, hérite de cette maison dont elle n’avait jamais entendu parler. Sa mère peut avant sa mort lui ayant révélé le sacrifice du pilote américain, elle se rend sur les lieux et trouve dans un livre de la bibliothèque une copie carbone d’une lettre adressée en 1947 par son grand-père maternel aux parents du premier lieutenant John Philip Garreau, pilote de chasse dans l’armée de l’air américaine. Cette jeune femme d’aujourd’hui, comprenant que d’une certaine manière elle doit à ce pilote d’avoir pu naître, va souhaiter découvrir qui il était et reconstituer son histoire. Grâce à l’adresse trouvée sur la lettre, Hélène Marchal décide de rendre dans le Montana pour en apprendre plus sur les motivations du jeune pilote à venir combattre en Europe et raconter son histoire.

L’idée de départ de ce roman est l’histoire vraie de Leroy Lutz jeune pilote américain qui s’est « chrashé » volontairement avec son P38 Ligtning plutôt que de sauter en parachute afin éviter de percuter une maison. Lire l’article dans L’Union de Reims du 30 janvier 2012 : http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/andre-mathy-noubliera-jamais-ce-jeudi-22-juin-1944

D’après Florian Rochat « Ce n’est ni un livre de guerre, ni un livre d’aviation, mais plutôt un roman sur le destin. Il comprend toutefois pas mal de séquences de formation et de combat, et même une rencontre à Borgo avec Saint-Exupéry, où le héros a  une discussion poignante avec lui sur la « vraie fausse mort » du Petit Prince. »

Florian Rochat

Ancien journaliste de presse écrite, radio et télévision, Florian Rochat vit au pied des montagnes du Jura suisse, où il pratique de manière assidue la randonnée et le ski de fond. Amoureux de l’Ouest américain, notamment du Montana, « terre d’ancrage » de deux de ses romans.  Il a publié deux ouvrages chez des éditeurs traditionnels: un document sur la vie au travail en France, La Saga du boulot (Favre, 1986) et Cougar corridor, roman écologique sur les lions de montagne (Le Passage, 2009).
Convaincu des nombreux avantages offerts par les développements de l’édition numérique, il a choisi d’autopublier son nouveau roman, « La légende de Little Eagle« , sous cette forme dématérialisée (2€90 au format kindle sur Amazon.fr). Il est toute fois possible d’en acheter la version papier pour 10$99 sur le site d’Amazon.com.

Jusqu’au 10 mars 2013 midi, la version numérique (tous formats) de « La légende de Little Eagle » est offerte gratuitement à cette adresse : https://www.smashwords.com/books/view/109054

Source des informations :
Florian Rochat : http://www.florianrochat.com
L’union de Reims : http://www.lunion.presse.fr
L’Aérobibliothèque :  http://www.aerostories.org/~aerobiblio/article3588.html


Air France dans tous les ciels

AIR FRANCE
DANS TOUS LES CIELS
Denis Parenteau
En mission à Toulouse, je suis allé faire un tour à la FNAC où je sais trouver un rayon de livres aéronautiques assez copieux vu l’importance historique et industriel de l’aviation pour cette ville. J’y ai découvert ce joli livre objet très richement illustré et agrémenté de fac-similé de documents d’époque (flyers, affiche, billet d’avion…) bien protégés par des pochettes philatéliques. Bien que paru en octobre 2012, je ne résiste pas pas à vous le présenter car je suis sur qu’il fera rêver petits et grands.
En voici le texte de la 4eme de couverture :
« Depuis sa création en 1933, Air France est une des compagnies les plus emblématiques du transport aérien : soucieuse d’une image d’élégance et de savoir-vivre français, la compagnie a toujours été à la pointe des innovations et de la modernité, participant à la création des grandes lignes aériennes et à l’invention des vols de tourisme. L’histoire d’Air France se confond de fait avec celle du transport aérien français, des modes et des modèles de son époque. – Grâce à ce « livre-objet » vous plongerez dans l’Histoire la compagnie, des précurseurs de l’Aéropostale à l’Airbus A320. Vous découvrirez tous les secrets de la flotte et ses avions mythiques : la Caravelle, le Dewoitine D338, les Bloch, le Douglas DC3 et l’incontournable Lockheed Constellation. -Vous pourrez découvrir en fac-similés les documents de l’âge d’or des affichistes et des dessinateurs de publicité et vous pourrez épingler sur votre fauteuil le carton donné à bord du Lockheed Constellation indiquant qu’il vous est réservé…« 
Le livre aborde essentiellement 4 thèmes :
  • Histoire : Naissance d’Air france en 1933 de la compagnie crée en 1933, l’explication de la crevette, la présentation des appareils de chaque époque.
  • Préparer son voyage : Les agences, les affiches qui font rêver, les billets, le réseau. 
  • Le voyage : l’accès à bord, le confort, comment occuper les enfants le service et les repas, les personnels navigants, l’entretien des avions.
  • Souvenirs : Des passagers diplômés, une collection de timbres, cartes de vœux, objets et cadeaux publicitaires, maquettes et jeux, les calendriers.
Au final, un livre de référence écrit par Denis Parenteau qui est désormais Président d’honneur du Musée Air France, après avoir occupé plusieurs postes de direction chez Air France.

Air France dans tous les ciels
Auteur : Denis Parenteau
Editions Ouest France 

120 pages – format 27cm x 29cm- fermeture par rabat aimanté
32 euros
paru en octobre 2012
ISBN : 978-2-7373-5868-5

Les femmes et l’aviation

©Aéroclub de France
Les femmes et l’aviation

4 mars 2013 à l’Aéro-Club de France
Soirée présentée par Marie-Françoise Scibilia
ingénieur de recherche au CNRS
.

Marie-Christine Villatoux, chef du département du service des Archives de la Défense à Vincennes, évoquera les conditions politiques, sociales et militaires qui ont permis aux femmes l’accession au rang des pilotes militaires. Des courts métrages illustreront le parcours impressionnant de certaines pilotes exceptionnelles.

Une série de témoignages autour d’une table animée par Marie-Françoise Scibilia, présentera différentes actrices du monde de l’aviation :
Marie-Françoise Scibilia, carrière d’ingénieur de recherche dans l’aéronautique au CNRS ;
Alex Jolivet, mécanicienne chargée de la maintenance en ligne, d’abord sur Concorde et actuellement sur Boeing 777 chez Air France Industries ;
Le lieutenant Helena Augusto, pilote d’hélicoptère de l’armée de Terre ;
Chloé Traisnel, copilote de ligne, chez Air France ;
Martine Tujague, pilote privée et vice-présidente de l’Association Française des Femmes Pilotes ;
Michèle Bondin-Seignette, pilote de compétition et de voltige ;
Catherine Maunoury championne du Monde de voltige aérienne, 10 fois championne de France et actuelle directrice du musée de l’Air et de l’Espace.

Cette soirée exceptionnelle vous est proposée grâce à la participation de l’Association Françaises des Femmes Pilotes, du musée de l’Air et de l’Espace, du 3ème régiment d’hélicoptères de combat de l’armée de Terre, d’Air France et de la DGAC.

Signatures de livres :
Catherine Maunoury : l’Etrange bonheur de voler, la sagesse de l’Aviatrice 
Geneviève Moulard : les Femmes de la Royal Air Force 1918-1945 ;
Martine Gay : du rêve à la réalité sur les traces de l’Aéropostale
Martine Gay-Alexandre Kaiser : le Pilote et sa machine
Martine Gay-Michel Poirieux : La liberté d’être au féminin
Michèle Bondin-Seignette : Au vent des Hélices
Christian Bernadat, Philippe Pâris, Michèle et René Seignette : Cent Ans d’Aéronautique sur la Plaine de Versailles

Informations pratiques :
Les conférences ont lieu à 19 h 30 dans les Salons de l’Aéro-Club de France
adresse : 6 rue Galilée – 75016 Paris
Métro Boissière
Participation aux frais : 4 euros
Réservation obligatoire : communication@aeroclub.com ou 01 47 23 72 63

Source des informations : 
Aéro-Club de France : http://www.aeroclub.com


Marrakech au départ de Vatry avec Ryanair

B737-8AS EI-DCZ ©Xavier Cotton

Le 26 avril, Ryannair débutera une liaison deux fois par semaine depuis Marrakech (nouvelle base marocaine avec Fès) vers Vatry. Les vols du mardi et vendredi quitteront le Maroc à 15h40 pour arriver à 20h05, les vols retour décollant à 20h30 pour se poser à 22h55.
La ligne Vatry–Porto gagnera elle un aller-retour hebdomadaire : départs de Vatry mardi et jeudi à 11h05,  samedi à 16h25, et retour de Port respectivement à 7h15 et 12h35
Marseille sera aussi relié à Vatry à compter du 2 avril, avec des vols mardi, jeudi et samedi (horaires variables selon les jours).
Par contre cet été, Ryanair abandonne  la liaison entre Paris-Vatry (Disney) et Stockholm-Skavsta. Cette liaison crée en 2010 assurait deux rotations hebdomadaires. Vatry avait déjà perdu fin 2011 sa liaison avec Oslo.
Rappelons que Jetairfly a confirmé le retour des liaisons bi-hebdomadaire entre Nice et Vatry du 29 mars au 25 octobre 2013, que LuxairTours assurera des rotations sur Palma de Majorque (22 mai au 25 septembre) et Heraklion (27 juin au 29 août) et que des vols Charters vers le Cap-Vert, la Croatie, Madère et Malte seront organisés par Top of Travel et vers la bulgarie par Look Voyages.
Vous trouvez sous ce lien le programme complet des vols au départ de Paris-Vatry : http://www.vatry.com/IMG/pdf/progvol.pdf
Sources des informations :
L’Est Eclair : http://www.lest-eclair.fr
Aéroport de Paris-Vatry : http://www.vatry.com