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Concours d’Avions Légers 1928 2eme journée (partie N°3)

Guerchais-Roche T 2 n°1 F-AIYL codé 10 à moteur Anzani 50 ch. Modifié en T-12 par montage d’un moteur Renault en ligne de 90 ch, avec la même immatriculation.   ©Collection Espace Air Passion, Angers.

En 1928 l’Association Française Aéronautique  organisa le Concours d’avions légers. Celui ci s’est déroulé du dimanche 9 septembre 1928 au départ d’Orly  pour finir le vendredi 21 septembre au Bourget.

Voici le récit de la deuxième journée, donnant suite aux précédents  articles :

Le deuxième jour du concours, lundi, fut tout à fait animé. Plusieurs pilotes atterrirent sur le terrain, en visiteurs. Ce qui caractérisa la journée fut la visite minutieuse des Commissaires auprès de chaque appareil afin d’attribuer à ceux-ci les points de qualité prévus aux règlements.

Les représentant le Service technique de l’Aéronautique (S. T. I. Aé) examinèrent successivement l’aménagement réalisé en vue du transport des passagers, les mesures de protection contre l’incendie, l’adaptation et les possibilités d’adaptation des parachutes, etc.

Auparavant, les commissaires avaient procédé à la pesée des équipages, des sacs de lest, des parachutes ; on avait contrôlé l’emplacement des sièges. Et, tandis que les Commissaires techniques poursuivaient leur examen, d’autres commissaires et le  chronométreur officiel se mettaient en devoir d’enregistrer les premiers essais pratiques Ceux-ci concernaient le démarrage des moteurs, le démontage et le remontage des voilures, l’emploi de la double-commande. Dans la soirée, certains concurrents s’attaquaient déjà à l’une des éliminatoires : la montée à 1.500 mètres en moins de 30 minutes avec, à bord, toute la charge.

La plupart des avions présentés étaient équipés en biplaces, seul l’avion Albert est monoplace. Certains concurrents ont renoncé à enlever un passager et ont préféré le remplacer par du lest, perdant ainsi la prime de 15 points, mais leurs appareils n’en sont pas moins des biplaces, aménagés comme tels et pourvus d’ailleurs, en majorité, de la double commande. Comme recherche du confort, aucune nouveauté à signaler : le « Moth » de Broad, les Avro-Avian, de Stack, de Percival et de Lady Heath sont, certes, très confortables ; les habitacles sont nets, propres, dégagés, mais le carrossier n’est pas encore passé par là. Sur la limousine Guerchais par contre on peut constater une recherche évidente d’un plus grand confort.

On ne constate rien non plus de nouveau non plus concernant la protection contre l’incendie,  mais uniquement la réunion de différents dispositifs propres à réduire le risque du feu.  Guerchais mettra au point, plus tard, l’adaptation du carburateur Henriot pour carburants lourds à son moteur Anzani.

Quatre appareils à recouvrement rigide ont été présentés. Mais seuls, Guerchais et Albert ont enlevé les 15 points prévus. Les deux petits Klemm n’ont que 60 pour 100 de leurs ailes « en contre-plaqué » et le règlement exigeait 66,6 pour 100. Dommage, car, en fait, ils méritaient les points. Décidément, un concours ne récompensera vraiment le mérite que lorsqu’il ne comportera pas de règlements et que ses résultats ne dépendront que du bon sens et de la logique des choses. et des commissaires.

Albert TE-1 n° 05 F-AIVA à moteur Salmson 40 ch lors de l’épreuve de démontage du concours de 1928 à Orly.(Coll. Espace Air Passion, Angers)

En matière de montage et de remontage,  le repliage des ailes du « Moth » et des trois « Avian » sont remarquables, mais Caudron a fait tout aussi bien en 6 minutes 45. le biplan de Massot a été replié, est passé sous le portique de contrôle, fut remonté et a décollé, tout cela en 6 minutes 45. Côté parachutes: une simple constatation. La plupart des concurrents sont équipés d’un parachute. Tous ont réussi à convaincre les commissaires, par des démonstrations variées, que leur parachute était utilisable et presque tous ont ainsi gagné les cinq points promis.

Moins bonne note dans la voie du démarrage du moteur : Caudron a bien réussi quelques mises en route, mais les Anglais, qui deux ans auparavant , avaient sur le « Moth » un excellent démarreur, l’ont supprimé parce que trop lourd — pour en revenir au démarrage à la main.

En matière de protection contre le capotage, seul l’atterrisseur sans essieu a pu être récompensé, c’était la seule mesure présentée pour diminuer ce risque pourtant assez grave. A ce propos, l’Avro est supérieur au « Moth » qui a conservé son essieu. Albert et Guerchais ont écarté cette solution.

A signaler, au compte de la journée de lundi, !a nécessité pour Comper de réparer complètement son atterrisseur endommagé la veille et une nouvelle  exhibition du pilote anglais Atcherley, qui est bien digne de figurer parmi les plus grands « as » de la virtuosité.

à suivre……

Sources des informations :

Espace Air Passion, Angers : http://www.musee-aviation-angers.fr/

L’Aviation légère en France (1920-1942) par Roger Gaborieau : http://www.aviation-legere.fr/

BNF Gallica : http://gallica.bnf.fr

Hebdomadaire Les Ailes :

06 septembre 1928 page 1 et 2
13 septembre 1928 page 1, 2 et 15
20 septembre 1928  page 8 ,9 ,11,14
27 septembre 1928 page 11,12


Concours d’Avions Légers 1928 1ere journée (partie N°2)

Klemm L25D D-1357 piloté par Robert Lusser © Jaques Hémet
 

En 1928 l’Association Française Aéronautique  organisa le Concours d’avions légers. Celui ci s’est déroulé du dimanche 9 septembre 1928 au départ d’Orly  pour finir le vendredi 21 septembre au Bourget.

Voici la suite de l’article précédent « Concours d’Avions Légers 1928 (partie N°1)« .

La première journée (Dimanche 9 septembre) du Concours d’Avions Légers s’annonce bien car le temps est ensoleillé et le ciel est bleu.

De 10 à 13 heures, l’aérodrome fut animé par l’arrivée des concurrents parmi lesquels Lady Heath  avec son Avro-Avian et par quelques essais de ceux déjà présents. A deux reprises le Lieutenant Comper venu de Felixstowe sur son petit biplan C.L.A. 4, à moteur Bristol-Cherub 32 CV fit un vol  au dessus de l’aérodrome d’Orly,  malheureusement, au cours d’un troisième essai, le moteur eut une défaillance d’alimentation et l’avion reprit contact un peu rudement avec le sol. Une ferrure de l’atterrisseur fut faussée et entraîna une réparation assez longue.

« L’écurie » Caudron vint presque complète. Seul, Avignon, des Assurances Syndicales, manqua à l’appel. Maurice Finat, sur son C.109 (F-AITI), arriva vers midi, précédé de Vanlaère, Delmotte et Massot. Caudron, outre l’avion de Finat, présente quatre appareils mais n’ayant que trois pilotes  disponibles, un avion ne prendra pas le départ. Toute la production Caudron, en matière d’avions légers, est représentée :

  • le C.109  F-AITI à moteurs Salmson de 40 CV
  • le C.161, F-AIPV biplan à moteur Salmson de 60 CV,
  • le C.116,  F-AIRA également à moteur Salmson 60 CV,
  • le C.113  F-AIUC à moteur Anzani 70 CV
  • le C.114  F-AIQG à moteur Anzani 50 CV.

La petite limousine de Guerchais (F-AIYL) est est une véritable nouveauté pour l’époque, il s’agit d’un monoplan, conduite intérieure, à moteur Anzani de 50 CV.  Le Service de la Navigation Aérienne a imposé un vol d’essai à l’appareil avant de lui accorder un permis de circulation provisoire. Dimanche matin, Le pilote Pierre Lemerre mène à bien cet essai. L’appareil vole bien et paraît se comporter aussi bien qu’il en était attendu.

Vers 11 heures, Magnard a amené à Orly l’avionnette Albert destinée au jeune pilote Pierre Fisbach. Bel appareil. Magnard a terminé son petit voyage à Dugny et Orly par quelques évolutions de choix. Peu après l’atterrissage, Fisbach a pris place pour la première fois dans l’avion  et a réalisé un bon départ. Ce jeune pilote n’a que dix-huit ans, et a passé son brevet de tourisme, chez Morane-Saulnier, juste quelques jours avant le départ officiel du concours. A noter que Pierre Fisbach est propriétaire de l’avion et donc, un des premiers clients d’Albert.

Les cinq avions Caudron, la limousine de Guerchais et le petit monoplan Albert constituent toute la participation française.  Sur les seize appareils engagés au départ, il ne s’en trouve que sept pour représenter la France.  Nessler a renoncé à concourir, bien que son appareil fut à Orly, parce qu’il estimait n’avoir aucune chance, Peyret, une fois de plus, a différé les essais de son tandem,  Mauboussin, Leduc, Aireau n’étaient pas prêts, Albert a fait trop tard l’effort qui s’imposait et seul un appareil sur les quatre qu’il avait engagés était en mesure d’être ce dimanche à Orly, enfin, Avignon, pour une raison quelconque, ne rallia pas le lieu de la compétition.

Du côté étranger, seuls les forfaits de l’avion allemand Baumer et celui du Lieutenant Bentley ont été enregistrés. Sont donc engagés, le petit biplan C.L.A. 4, du lieutenant Comper et les trois Avro-Avian à moteur Cirrus 85 CV de Lady Heath et des Capitaines Percival et Neville-Stack, plus le De Havilland « Moth » à moteur Gipsy, du capitaine Broadde Havilland

Venant d’Allemagne, Les deux Klemm ont fait grosse impression par leur atterrissage très court et en douceur. Le premier, piloté par Robert Lusser accompagné d’un mécanicien, est équipé avec un Salmson 40 CV l’autre Klemm est équipé d’un Daimler-Mercédès de 20 CV et piloté par Aicheale.

Pour en venir à la compétition proprement dite, dimanche celle-ci fut limitée  à la présentation des appareils, à la vérification des papiers des appareils et des pilotes, à la pesée des machines et au contrôle des soutes à  bagages. Le public était assez nombreux. Il eut la chance d’assister à une présentation en vol du Capitaine Atcheley, venu à Orly, sur un « Moth » en promeneur et qui se livra à une exhibition d’acrobatie absolument incomparable.

à suivre……

Sources des informations :

Jacques Hémet

BNF Gallica : http://gallica.bnf.fr

Hebdomadaire Les Ailes :

06 septembre 1928 page 1 et 2
13 septembre 1928 page 1, 2 et 15
20 septembre 1928 page 8 ,9 ,11,14
27 septembre 1928 page 11,12


Concours d’Avions Légers 1928 (partie n°1)

Caudron C.109 F-AITI appartenant à Maurice Finat ©Jacques Hémet

En 1928 l’Association Française Aéronautique  organisa le Concours d’avions légers. Celui ci s’est déroulé du dimanche 9 septembre 1928 au départ d’Orly  pour finir le vendredi 21 septembre au Bourget.

Cette épreuve eu entre autre  but  de fournir des informations précieux sur les possibilités d’adaptation d’avions légers au tourisme aérien et par conséquent aux  besoins de d’instruction en double commande. Trois nationalités ( France, Angleterre, Allemagne) furent présentes au concours. Le dimanche 9 septembre fut consacré uniquement à la présentation des appareils, à la vérification du poids à vide des avions limité à 400 kilos, au contrôle des licences des pilotes, des certificats et laissez-passer des appareils et enfin au tirage au sort de l’ordre des départs. Les epreuves du concours ne commencèrent réellement que le lendemain.

Lundi 10 septembre, dès 8h, les participants commencèrent par les épreuves éliminatoires de décollage et de montée.

  • L’épreuve de décollage consiste à décoller en moins de 250 mètres :  chaque concurrent se voit attribuer un point par 4 m. entre la longueur réelle du décollage et les 250 m maximum autorisés.

  • L’épreuve de montée consiste à atteindre l’altitude de 1.500 mètres en moins de 30 minutes : 2 points par 20 secondes entre le maximum de 30 minutes et le temps réel de montée.

  • Les commissaires commenceront l’examen des appareils pour l’attribution des points de qualité :

a) Aménagement pour le transport des passagers: 15 points par place aménagée, en plus de celle du pilote

b) Parachutes : 5 points par place équipée d’un parachute homologué par le S. T. I.Aé. français et utilisable

c) Protection contre l’incendie: 20 points si l’aménagement comporte un dispositif efficace de protection

d) Recouvrement rigide : 15 points

e) Démontage et remontage : 15 points si l’opération — suivie d’un vol de 5 minutes — est effectuée en moins de 30 minutes

f) Démarrage : 10 points pour trois mises en route — dont une à froid — dans le temps maximum de 15 minutes

g) Double commande : 10 points à tout appareil équipé d’une double commande, avec deux vols de 5 minutes chacun, le pilote occupant successivement les deux places ;

h) Protection contre le capotage : 5 points si l’appareil présente un dispositif efficace de protection

i) Visibilité et confort du poste de pilotage : 5 points pour le confort, la visibilité, la protection contre le bruit.

Mardi 11 septembre à partir de 8 heures, les commissaires poursuivirent l’examen des appareils pour l’attribution des points de qualité et firent exécuter notamment les essais de mise en route des moteurs, de démontage et de remontage des appareils.

Mercredi 12 septembre à partir de 8 heures, eut lieu l’épreuve de rendement qui consistait à effectuer huit fois de suite le triangle Orly-Buc-Orly, le tout sans escale . Tout atterrissage intermédiaire éliminant le concurrent de l’épreuve de rendement, mais non du concours

Le classement se fera par application de PxV/C la formule dans laquelle P est a charge utile, V la vitesse moyenne en kilomètres-heure et C la consommation totale en kilos. Le chiffre obtenu donnera le nombre de points.

Jeudi 13 septembre.  Aucune épreuve ce jour-là, la journée est consacré au repos des pilotes.

Vendredi 14 septembre.  A partir de 8 heures, départ des concurrents pour l’étape Orly-Nancy (aérodrome d’Essey), soit environ 284 kilomètres. Les concurrents doivent arriver à l’étape avant 16 h. Ceux qui rempliront cette condition recevront 60 points. Il en sera de même pour chaque étape, les jours suivants

Samedi 15 septembre. Nancy-Essey / Lyon-aérodrome de Bron, 345 kilomètres.

Dimanche 16 septembre. Lyon-Bron / Marseille-Marignane, 257 kilomètres.

Lundi 17 septembre. Marseille-Marignane/  Toulouse-Francazals, 313 kilomètres.

Mardi 18 septembre. Toulouse-Francazals / Bordeaux-Mérignac, 218 kilomètres.

Mercredi 19 septembre. Bordeaux-Mérignac / Nantes-Le Bêle, 292 kilomètres.

Jeudi 20 septembre. Nantes-Le Bèle / Le Havre-Bléville.

Vendredi 21 septembre. Le Havre-Bléville / pour Le Bourget

Samedi 22 septembre. Réception des concurrents par l’Association Française Aérienne et proclamation des résultats.

Le Concours des Avions Légers n’étant pas un meeting au sens habituel du terme, Il fut possible au public d’accéder gratuitement à l’aérodrome d’Orly, selon les  règles habituelles. Un ou deux autocars partaient chaque matin de la Place d’Italie, mais ils étaient réservés aux concurrents, aux commissaires et à la presse.

à suivre……

Sources des informations :

Jacques Hémet

BNF Gallica : http://gallica.bnf.fr

Hebdomadaire Les Ailes :

06 septembre 1928 page 1 et 2
13 septembre 1928 page 1, 2 et 15
20 septembre 1928  page 8 ,9 ,11,14
27 septembre 1928 page 11,12


Journée portes ouvertes à Soisson

 

Dimanche 11 juin 2017 de 10h00 à 19h00, le Groupement des Associations Aéronautiques Soissonaises organise une journée portes ouvertes sur l’aérodrome de Soissons- Courmelle (LFJS).

En plus des  avions basés sur l’aérodrome viendront  de nombreux avions de collections  un Skyraider , deux North American T6, trois  Boeing Stearman, trois Yak, un Stampe, un Stinson, un NC, Un Cessna 190, vous pourrez admirer tous ces avions lors de leur exposition statique.

Des baptêmes de l’Air en avion, ulm ou planeur seront bien sur possibles. De nombreuses animation seront présentées tels que vol et exposition de Cerf-Volant, simulateur de vol pour Adultes et Enfants visite des Installations : Hangars, Tour, Vigie. A noter aussi la participation de l’Armée de l’Air.

Des voitures de collection, ainsi que de véhicules militaires de la seconde Guerre Mondiale seront exposés.Des livres sur l’Aviation dans l’Aisne lors de  la première guerre mondiale seront aussi présentés.
classiquement vous pourrez acheter  T-shirts, Casquettes, Mallettes de Vol, Autocollants en souvenir de cette journée portes ouvertes

Possibilité de se restaurer sur place

Entrée libre

L’organisateur de cette journée portes ouvertes, le GAAS (Groupement des Associations Aéronautiques Soissonaises) est constitué des associations suivantes


Meeting de La Ferté Alais 2017 : Le temps des hélices

Le meeting « Le Temps des Hélices » 2017 se déroulera les 3 et 4 juin sur le Champ d’Aviation de Cerny / La Ferté Alais de 7h30 à 18h30. Comme en 2016, ces journées seront organisées autour de deux moments forts: La matinée sera réservée à une grande exposition statique accessible aux visiteurs, qui leur permettra de venir admirer « de près », quelques 150 avions historiques et de rencontrer les mécaniciens et pilotes qui les maintiennent en état de vol. Le matin sera aussi l’occasion de pouvoir s’envoler pour une ballade aérienne au-dessus de l’Essonne à bord d’un Junkers Ju 52. L’après-midi sera consacrée aux démonstrations en vol d’une centaine d’avions que vous pourrez admirer depuis la zone publique ou bien assis dans l’espace réservé à cet effet !
Le site offre également de nombreux points de restauration et un un espace réservé aux professionnels de la vente de produits autour du thème aéronautique:

– Bandes dessinées
– Simulateurs de vols
– Manèges pour enfants
– Jouets, Jeux, T-shirtsP

Entrée : 25€

Programme « PRÉVISIONNEL » du show aérien du meeting 2017 (Ce programme peut être soumis à modifications jusqu’au dernier moment)
Début des vols à 12h50 et fin prévisionnelle à 18h20. La chronologie peut légèrement varier entre le samedi et le dimanche

Prélude Irène
– Jodel D113 (F-PACP)
Max Plan MP 205 Busard (F-PRJR)
Scheibe SF-28A Falke Tandem (F-CCJY)

Les Pen Duick
– Fouga Magister CM-170-R X 2 (F-GSYD / F-AZZD)

Les pionniers
– Morane type H (F-AZMS)
Blériot XI² (F-AZPG)
Déperdussin T (F-PDEP)

Le temps des as
SNCAN Stampe SV-4 A  X 3 (F-BCGQ, F-BDME, F-xxxx)
– Stampe SV4 C (OO-AFJ)
– Bücker Bü.133 Jungmeister X2  (F-AZBS, F-AYBO)
CASA 1131 E Jungmann (F-AZTT, F-AZGG)
– Fokker Dr.1 Triplan (F-AZVD)
– Albatros C2 (F-AZAV)
– Royal Aircraft Factory SE.5 (rep) x2 (F-AZCY, F-AZCN)

La Valse des Bücker
Bücker Bü.133 Jungmeister X2  (F-AZBS, F-AYBO)

1917 Georges GUYNEMER
– Bristol Fighter F-2B (F-AYBF)
Spad XIII (F-AZFP)

Les Arabesques de l’EVAA
Extra EA-330SC (F-TGCJ)

1920 Adrienne BOLLAND
– Caudron GIII (F-AZMB)

USA FLYING 1930/40
– Stinson SR-10C Reliant (F-GPJS)
– Beech D17S Staggerwing (F-AZJP)
– Laird LC-RW300 Speedwing (N4442)
– Ryan SCW-145 (VH-SCW)
– Bellanca Cruisemaster 14-19 (F-AYDS)

Die Luftwaffe
– Junkers Ju-52-3M (F-AZJU)
– Largage Paras sous SOA (JU-52)
Fieseler Fi-156C-3 Storch (F-AZRA)

Les FAUCONS DE STALINE
– Yakovlev Yak 11(F-AZNN)
– Yakovlev Yak 3 x2 (F-AZLY, F-AZXZ)
– Yakovlev Yak 3M (G-OLEG)

TORA TORA TORA
North American T-6G X 7 (F-AZCV, F-AZBE, F-AZVN, F-AZBQ, F-HLEA, F-AZAU,  F-AZTL)
North American AT-6C (F-AZQR)
– North American SNJ-5F (F-AZRB)
– North American NA-68 (F-AZHE)
– AT-6M modifié « Zero » (F-AZZM)
– Naval Aircraft Factory N3N-3 (F-AZNF)
– Ryan PT-22A Recruit (N53018)
– Boeing-Stearman PT-13 D Kaydet (F-AZJR)
– P-40N-5-CU Warhawk (F-AZKU)

Solo Display P-40N-5

Défilé au sol des avions Tora Tora

Wingwalker
Boeing PT-13D (N450D)

Gloster Gladiator
Gloster Gladiator Mk2 (G-GLAD)

 Ancre Marine
– Breguet Br.1050 Alizé (F-AZYI)
– Breguet Atlantic II
– Morane-Saulnier MS.760 Paris (F-AZLT)
– Fouga CM.175 Zephir (F-AZPF)
Morane Saulnier MS 733 Alcyon  X 2 (F-BKOI, F-BKOJ)
– Cap 10 Marine

Le Vol des Flamants
Dassault MD-311 Flamant (F-AZKT)
Dassault MD-312 Flamant (F-AZGE)

Forces Spéciales
C160 Transall (posé d’assaut tactique)

Le vol du Faucon
DFS 108-53 Habicht E Replica (D-1901)
(tracté par le Boeing-Stearman PT-17 Kaydet F-HDVD)

H75
– Hawker H75 (G-CCVH)

Warbirds Legends
Spitfire PR.XIX (F-AZJS)
North American P-51D-30-NA Mustang (F-AZSB)
Hawker Huricane Mk IIa (F-AZXR)

Hawker Sea Fury & Hunter
– Hunter T.68 (J4201)
– Sea Fury FB.11 (F-AZXJ)

Trois génération de chasseurs
– Hunter T.68 (J4201)
– Sea Fury FB.11 (F-AZXJ)
– Dassault Rafale (French Air Force) (à confirmer)

Dassault Rafale Solo Display
– Dassault Rafale (French Air Force)

Vol à voile
– Boeing-Stearman PT-17 Kaydet (F-HDVD)
– Pilatus B4 (F-CMAX)
– Morane-Saulnier MS.502 (F-AZCP)
– DFS SG-38 Schulgleiter (F-AZZG)

La Saga des CAPS
– CAP 10BK (F-GKAM)
– CAP10BKM (F-PXKE)
– CAP 10A (F-PYIF)
– CAP 20 X 3 (F-AZOE, F-AZOY et F-AZXX)
– CAP 21 (F-GTDM)
– CAP 222 (F-WWMZ)
– CAP 231 (F-GVFF)
– CAP 232 (F-EJAC)
– CAP 332 (F-HERA)
– CAP 432 (F-PRNJ)
– AJBS 10 (F-PZLD)

Duo Poursuite Voltige
– Pitts S2B (F-HBOB)
– CAP 222 (F-WWMZ)

L’Escadrille du Souvenir « Jean 80 ans »
– Piper PA-18 (F-PBEF)
– Piper J3  / Wag-Aero J-3 Sport Trainer (F-PJBS)
– Piper J3 (NC91944)
– Piper J3 C 65  X 2 (F-BEGU et F-GLRV)

Good Morning Vietnam
– North American T-28A Fennec X 2 (F-AZKG / N14113)
– Douglas AD-4N Skyraider x2 (F-AZHK et F-AZDP)
– Cessna Skymaster FTB 337 G (F-HCRF)

Voyage Privé
– BEECH D18S (N2913B)

L’Aéropostale
– Bréguet XIV (F-POST)

La Postale Dakota
– Douglas DC3 C-47A Skytrain (F-AZTE)

Le Retour…(Samedi uniquement)
– Boeing 777-328 ER (ou 777-228)
– Patrouille de France (8 AlphaJets)

Magique Airliner (Dimanche uniquement)
– Airbus A330-303 XL Airways

Memorial Flight
– Fokker D.VII (F-AZLM)
– Sopwith 1 1/2 Strutter 1B2 (F-AZNM)

Patrouille de France
– Programme complet le dimanche 4 juin


Vente de trois avions chez Artcurial le 13 juin 2017

Stampe SV4C F-GPPJ au meeting de La Ferté Alais 2013 ©Xavier Cotton

Paris- Le 13 juin prochain, Artcurial donne rendez-vous aux collectionneurs et passionnés d’aéronautique pour sa vente annuelle. Composée de 250 lots, cette vacation s’inscrit dans un mois riche en évènements aéronautiques, avec l’ouverture quelques jours plus tard du Salon du Bourget.

Les amoureux du ciel pourront espérer remporter aux enchères l’un des trois avions d’entraînement mis en vente,  à l’image du biplan Stampe SV-4C construit en 1949 pour équiper les écoles de pilotage en Europe (estimation : 75 000 – 95 000 € / 82 500 – 104 500 $). D’importantes pièces d’aviation militaire viendront compléter ce chapitre avec un rare siège éjectable d’un Mirage F1 (estimation : 2 500 – 4 000 € / 2 750 – 4 400 $). A une toute autre échelle, Artcurial présentera à la vente trois maquettes du Concorde formant un triptyque aux couleurs de la France, estimées chacune entre 3 000  et 5 000 € / 3 300 – 5 500 $. Enfin, les pionniers de l’aviation seront représentés par l’Américain Charles Lindbergh et son bonnet de vol porté lors de sa Traversée de l’Atlantique en 1927 (estimation : 30 000 – 50 000 € / 33 000 – 50 000 $), emblématique et unique témoignage présenté à l’occasion du 90ème anniversaire de la Traversée.

« Nous sommes fiers  de présenter ces trois avions des années 1950 et 1970 ayant formé toute une génération de pilotes européens. Par ailleurs, nous proposerons à la vente plusieurs pièces de mobiliers uniques dont un sofa et un bar réalisés par les ateliers Flown à partir de panneaux de hublots d’Airbus A340. » Sophie Peyrache, responsable Département Aéronautique, Artcurial

Artcurial
7, Rond-Point des Champs-Elysées
75008 Paris

www.artcurial.fr


Le Breguet « ? » de Costes et Bellonte à Hanoï

Costes devant le « Point d’interrogation » à Hanoï ©Jacques Hémet

Voici deux photos de sa précieuse collection que Jacques Hémet nous fait partager. Cette fois ci, le travail d’identification, de localisation et de situation dans le temps  est plus facile à réaliser, il s’agit de l’escale du « ? » à HanoÏ lors du vol retour entre Shangai et Paris après le record de distance réussi par Costes et Bellonte.

Fin 1927,  dans son usine de Villacoublay,  Breguet construisit cinq exemplaires du BR-19TR (pour Transatlantique ) plus connu sous le nom de « Breguet-Bidon » en raison de son réservoir d’essence de 3 735 litres situé dans la partie centrale du fuselage. Trois de ces avions étaient équipés d’un moteur Hispano-Suiza 12 lb de 600 cv, un avec un Renault 12 Kg de 550 Cv et le dernier avec un Lorraine 12 Eb en W, de 450 Cv. Deux exemplaires supplémentaires furent construits sous licence en Espagne

Le troisième et dernier BR-19 TR   à moteur Hispano fit son premier vol le 23 juillet 1928. Équipé d’une double commande et d’un poste radio dont l’indicatif était F-RANS celui-ci était destiné pour le vol Paris – New-York. Son nom de baptême, le « Point d’Interrogation » vient des nombreux problèmes techniques qu’il fallut résoudre lors de sa mise au point, mais il sera aussi connu par l’appellation « Le Rouge » en raison de sa couleur écarlate. Ses essais furent poursuivis jusqu’au 8 septembre 1928 soit une environ une trentaine d’heures de vol puis transformé en  type19 TF « Super-Bidon » par plusieurs modifications de structure afin de supporter une augmentation de volume du réservoir le portant à 5 370 litres. Il effectua son 1er vol le  29 mai 1929 et finit ses essais un mois plus tard.

Le 13 juillet 1929, Costes et Bellonte décollèrent à bord du « ? » à destination de New York, mais arrivés par le travers des Açores, Costes constata une consommation exagérée de carburant causée par un fort vent de face, il prit la sage décision de faire demi tour se reposer à Villacoublay. Ils avaient tout de même parcouru 5 400 km.

Entretien du moteur Hispano-Suiza 12Nb de 650 CV du « ? » à Hanoï ©Jacques Hémet

En attendant une météo plus favorable sur l’ Atlantique-nord, l’équipage décida  de s’attaquer au record de distance en ligne droite, malgré l’arrivée prochaine de l’hiver une tentative en direction de la Chine fut préférée à un vol vers l’Afrique du Sud.

Décollant du Bourget le 27 septembre 1929, le « ? » vola non-stop jusqu’à se poser à bout de carburant  dans un champ de la Mandchourie le 29 après un vol de 7905 Km. Le lieu d’atterrissage étant une zone de conflit entre l’URSS et la Chine, Costes et Bellonte, furent pris pour des espions communistes en raison de la couleur rouge de l’avion et incarcérés par les chinois. Le consul de France du intervenir pour qu’ils soient enfin libérés le 8 octobre. Costes et Bellonte redécollèrent le 14 octobre pour Moukden, Shangaï et Hanoï où ils séjournèrent plus d’un mois dans l’ attente des autorisations de survol pour le voyage de retour.  Ils ne redécollèrent que le 14 novembre avec un sac de 100Kg de courrier. Après avoir fait escale à Calcutta, Karachi, Alep, Athènes, et Rome, ils atterrissaient le 21 novembre au Bourget.

Toujours avec « le point d’interrogation » Costes et Bellonte réussirent ensuite, les 1er et 2 septembre1930, la 1ere traversée de l’Atlantique Nord d’Est en Ouest entre Le Bourget et  Curtiss Fiel à New-York

Après une tentative Paris-Japon de Codos et Robida le 11 septembre 1931, qui échoua en Allemagne sur panne moteur, le »Point d’interrogation » fut donné au Musée de l’Air où vous pouvez toujours l’admirer. Il porte sur le flanc gauche, sur une bande tricolore, la liste des villes escales, en particulier Hanoï, entre Shanghai et Calcutta.

Caractéristiques du Breguet 19 TF  » Super Bidon »

  • Moteur : HIspano-Suiza de 650 Cv
  • Hélice : Bipale en bois Breguet série 123
  • Envergure 18,30 m
  • Longueur : 10,71 m
  • Hauteur : 4,08 m
  • Surface portante : 59,94 m2
  • Poids à vide : 1990 à 2190 kg
  • Poids total en charge : 5240à 6700 kg
  • Vitesse maximale : 250 km/h
  • Plafond : 6700m
  • Autonomie maximale : 9000 km

Sources des informations :

Jacques Hémet

Le Fana de l’Aviation N°110 janvier 1979

Docavia N°9 « Records français de distance, 19191-1939 par Jean Liron


SKY HEROES sur Planète+ jeudi 18 mai à 22H35

Jeudi 18 mai 2017 à 22H35, sur Planète+ (chaîne du bouquet Canal Famille) sera diffusé  pour la 1ere fois (puis redifusés le dimanche 21 mai à 22h50) les deux premiers épisodes d’une série docu-fiction SKY HEROES d’un nouveau genre sur les héros de l’aviation. Ces épisodes, de chacun 26 minutes, revisitent les grands moments de l’histoire de l’aviation raconte l’exploit d’un grand nom de l’aviation, en faisant vivre au spectateur une expérience immersive, au plus près des émotions de ce héros. Les concepteurs, producteurs et réalisateurs de Sky Heroes, François Cusset, Bertrand Dévé, et Vincent Legrand, ont souhaité un traitement original et moderne : Le mélange d’images d’archives colorisées, d’animations et d’interviews.
Avec l’animation, Sky Heroes propose une esthétique inspirée des comics américains et permet de partager des moments inédits, au plus proche de la réalité. Les images d’archives, brillamment restaurées et colorisées pour l’occasion, redonnent vie à ces héros. Le spectateur vit ainsi l’histoire, enrichie par les éclairages d’experts de l’aéronautique.

A l’occasion des 90 ans de la première traversée de l’Atlantique par Charles Lindbergh, Sky Heroes ouvre sa collection avec ce héros américain. Le second numéro de la série est consacré au 1er as allemand de la grande guerre, le baron Manfred von Richthofen, dit le Baron Rouge.

Sky Heroes est un projet innovant conçu et réalisé par YES SIR FILMS qui s’inscrit dans la tendance d’une nouvelle génération de fictions documentaires avec pour objectif de ré-inventer le genre. À l’inverse des techniques d’animation traditionnelles, la motion capture (captation du mouvement) est un procédé d’animation 3D, réalisé avec des capteurs fixés sur des comédiens, pour des mouvements incroyablement proches du réel et qui conservent les codes cinématographiques que l’on connaît. Ce travail a été réalisé dans les studios de Solidanim, leader Français de la Motion Capture, co-producteur du projet et qui a travaillé sur de nombreuses productions américaines prestigieuses comme Avatar, Star Wars Rogue One.


SIREN C 30 S EDELWEISS par Roger Gaborieau

SIREN C 30 S « EDELWEISS »

En janvier 1963, l’Équipe de France de Vol à Voile part pour l’Argentine afin d’y participer au Championnat du monde qui se déroule à Junin, à quelques centaines de kilomètres à l’est de Buenos Aires. Elle est équipée du tout nouveau planeur de performances français, le C 30 S Edelweiss, construit par la SIREN et conçu par Jean Cayla, l’ingénieur à qui l’on doit également les fameux planeurs Breguet 901 Mouette, 904 Nymphale, 905 Fauvette et 906 Choucas.

Deux fois champion du monde, en 1954 et 1956, le Breguet 901 devait connaître un successeur, ce fut le SIREN C 30 S. Second au championnat mondial de Junin, l’Edelweiss permet deux ans plus tard à François-Louis Henry de remporter le Championnat du Monde de classe standard, en 1965 à South Cerney (Grande-Bretagne).

L’Edelweiss a été le premier planeur français à pilotage allongé, le premier construit en matériau composite (« sandwich» bois-klégécel) et le premier planeur de la SIREN, son constructeur. Il cumulait innovation technologique, élégance de lignes et performances. Il est entré parmi les planeurs mythiques du vol à voile français notamment en raison de ses qualités de vol et de son pilotage extrêmement agréable. Il est l’un des derniers représentants de l’industrie vélivole nationale avant le déferlement des planeurs « plastiques » allemands…

Des Edelweiss volent encore pour d’heureux propriétaires qui peuvent pratiquer le grand tourisme aérien à son bord en goûtant au plaisir de son pilotage exceptionnel et à ses performances encore honorables.

Cet ouvrage retrace l’origine des études menées par Jean Cayla pour l’Edelweiss, sa construction, ses succès sportifs et son utilisation dans les clubs, illustré de nombreux documents, dessins et photos. Il est aussi un hommage à Jean Cayla et un retour sur le sport vélivole des années 1960.

Auteur : Roger Gaborieau.

Éditions : Bleu Ciel diffusion, Le Creusot.

Format 21 x 29,7 (A4), 80 pages environ, broché.

Prix : 28 € + port.

Parution : septembre-octobre 2017. Réservation possible (sans paiement) sur le site : http://www.aviation-legere.fr


Portes ouvertes de l’aéroport de Reims en Champagne

Dimanche 14 mai de 10h00 à 14h30, toute l’équipe de l’aéroport de Reims en Champagne  ainsi que ses partenaires sont ravis de vous accueillir  pour une journée portes ouvertes où vous pourrez découvrir ou redécouvrir tous les acteurs principaux de la plate-forme et vous essayer à l’une des multiples activités proposées (planeur, voltige, saut en tandem, vol découverte en avion ou autogire).

Vous y verrez aussi probablement des avions de collection tel que MS317 et Boeing Stearman, mais aussi la patrouille composée des deux jets L-39 Albatros de l’association Fly and Fun


Lens Airshow meeting Aérien 2017 (Annulé)

I N F O R M A T I O N S  L E N S   A I R S H O W

Le meeting aérien de Lens-Bénifontaine 2017 rendra hommage aux Canadiens ayant combattu à Vimy et à la Cote 70 de Loos-en-Gohelle mais aussi à tous les combattants ayant participé à ces batailles dans la région de Lens.
Les drapeaux qui composent l’affiche rappellent leur sacrifice ou représentent les pays qui participeront au défilé et au meeting aérien des 9 et 10 Septembre 2017.
Les participants seront annoncés régulièrement sur le site internet ou les réseaux sociaux, mais nous pouvons déjà annoncer la présence attendue de la Royal Canadian Air Force avec deux chasseurs CF-18 « Hornet » qui voleront entourés de la Patrouille de France et de bien d’autres surprises.

Le Samedi 9 Septembre aura lieu, en présence des représentants des pays concernés, un grand défilé aérien dynamique et crépusculaire à la verticale du Monument Canadien de Vimy. Le public pourra assister gratuitement à ce défilé et aux tableaux commémoratifs de 19h45 à 20h45 depuis la zone dédiée sur le territoire de Givenchy.
Le Dimanche 10 Septembre, le meeting aérien gratuit, soutenu par la Communauté d’Agglomération de Lens-Liévin, le Département du Pas-de-Calais et la Région Hauts de France, se déroulera toute la journée sur l’aérodrome de Lens-Bénifontaine.

Les dossiers de partenariat, d’inscription au village VIP pour les entreprises ou les particuliers, sont envoyés, sans engagement, sur demande aux coordonnées ci-dessous.

À bientôt,
Toute l’équipe d’organisation.

Association « Fêtes de l’Air Lens-Bénifontaine »
62 bis, rue Pasteur   F-62410 BÉNIFONTAINE
(00 33) (0)6 09 50 31 52

organisation@meeting-air-lens.com
http://www.meeting-air-lens.com
http://www.facebook.com/Lens.Airshow

Nos Partenaires 2015 & 2017

Villes de Bénifontaine, Lens, Givenchy-en-Gohelle et Vimy / Communauté d’Agglomération de Lens Liévin / Le Département du Pas-de-Calais / Région Hauts-de-France / Composante Air belge / Royal Canadian Air Force / Force Aérienne Tchèque / Armée de l’Air / Marine Nationale / Armée de Terre / Police Nationale / Gendarmerie Nationale / SDIS Pas-de-Calais / MBDA / Airbus Group / Dassault Aviation / Thalès / Breitling / Aéroport de Lille / Total / Warter Aviation / Aréna Stade Couvert / Office de Tourisme Lens Liévin / SBM Sécurité / CORA / Lens 2 / Blondeau / JML / SEMIT / Nicollin / Hurricane Bar / Events Telecom / Nordnet / Redskins / Brasserie Castelain / Sensas Friteries / Somon Olivier / Lézier transports frigorifiques / Autobus Jules Benoit / Bus TADAO / Azurial / Abondance / Buffalo Grill Liévin / CPSA Protection Incendie / La Croix Blanche / Kiloutou / T.T.Plast / I.Switch / Prodjekt sonorisation / Shop‘in Lens  / Rotary Lens / Groupe Prévoir Lens / France 3 Nord-Pas-de-Calais-Picardie / France Bleu Nord / Radio Plus / Télé Gohelle / La Voix du Nord / Nord Éclair / L’Avenir de l’Artois / Le Carnet Vert / Groupe Prévoir Lens  / Crédit du Nord / Assurances SERVYR / BroutinTP / Dhaisne Houdart / Transports Courcelle / Leroy Merlin / SaimLease / Made In V / Agir Pour Lens / Acadie Lille / Car Premium Groupe Lempereur / Côte d’Opale.com / Le Club 100 / La CCI d’Artois / Les clubs aéronautiques de l’aérodrome de Lens /…


Musée des frères Caudron à Rue en Baie de Somme

Vitrail initialement installé à l’entrée des bureaux de l’usine Caudron d’Issy-les-Moulineaux (photo Xavier Cotton)

A Rue en Baie de Somme, ce musée aéronautique attenant à l’Office du Tourisme présente l’aventure aéronautique de deux fils d’agriculteurs devenus avionneurs : les frères Caudron.

Après avoir fait leurs études au collège d’Abbeville, Gaston Caudron (né le 18 janvier 1882) et René Caudron (né le 1er juillet 1884) sont de retour à la ferme parentale . Depuis toujours, attirés par la mécanique, ils s’intéressent aux travaux des frères Wright publiés dans les journaux et observent le vol des oiseaux tout comme l’avait fait avant eux, Otto Lilienthal. Dès lors, c’est à la ferme de Romiotte à Ponthoile qu’Ils décident de construire un avion biplan de 60m2 sur lequel il est prévu d’installer deux moteurs Farcot. En mai 1909 alors que ces moteurs tardent à arriver, les frères Caudron font tracter leur appareil par leur jument  « Luciole », le planeur « Romiotte I » décolle sans problème et vole sur quelques centaines de mètres. Après de nombreux essais, ils construisent un modèle plus petit avec les deux hélices placées à l’avant et entrainée par un moteur Anzani.

École de pilotage du Crotoy

En 1910 les frères Caudron construisent une usine à Rue et ouvre une école de pilotage au Crotoy (maquette ci-dessus). C’est de cette usine que sortira en 1914 le premier Caudron G.3 qui sera utilisé pour former les pilotes militaires durant la première Guerre Mondiale. Suite à un accident sur la plage cette école fermera en 1928 , mais d’autres écoles seront ouvertes après l’armistice (Amberieux, Guyancourt, Voisin le Bretonneux, Rochefort, Royan). Au total jusqu’en 1939 près de 9000 pilotes auront étés formés sur Caudron G.3, C.59 ou LUCIOLE.

Maquette Caudron G.3

Après le Caudron G.3, les frères Caudron construisent en 1915 le G.4 premier bimoteur. C’est aussi malheureusement le 12 décembre de cette année là que Gaston Caudron se tuera à Lyon-Bron en en testant le prototype du R4 avion triplace avec fuselage.

Quelques dates importantes pour l’histoire des avions Caudron.

C’est avec un Caudron G.3 que Jules Védrines se pose sur le toit des Galeries Lafayette le 19 janvier 1919 .

En 1920, René Caudron et Paul Deville créent des appareils pour le transport, l’aviation civile et l’entrainement au pilotage (C.59 et LUCIOLE).

Adrienne Boland réussi la traversée de la Cordillère des Andes le 1er avril 1921.

En avril 1921 le chef pilote de Caudron, Poiret, fut le grand vainqueur du meeting de Monaco avec un C.51 tandis que  Maïcon gagnait la course Monaco Ajaccio Monaco sur un hydravion C.39 trimoteur Clerget de 130 CV.

En 1932, l’ingénieur Marcel Riffard entre chez Caudron Aéroplanes et dessine les racers Caudron spécialises pour la coupe Deutsch tel que le C.460 Rafale dont on vit la réplique  de Tom Wathen au salon du Bourget 2009

En 1933 Caudron Aéroplane devient Caudron-Renault après la prise de contrôle par Louis Renault

1935 Raymond Delmotte gagne la coupe Deutsch sur Caudron C.460 Rafale à 443,965 km/h de moyenne

En 1938, l’Epervier C800 sera le dernier appareil sorti sous le nom Caudron. De 1909 à 1939 environ 10 300 avions Caudron auront étés construits. René Caudron quitte Caudron-Renault en 1939 et décédera le 27 septembre 1959

Vous pouvez  faire une demande de consultation sur rendez-vous des archives Caudron,  celles ci sont riches de nombreux documents relatifs à l’histoire de la famille Caudron. à la production des avions Caudron, au registre de pilotes brevetés sur appareil Caudron, au registre de commercialisation, aux escadrilles de la première Guerre Mondiale, aux usines et écoles mais aussi de revues de presse. Curieux ou passionnés , n’hésitez pas pour obtenir plus d’ informations sur un pilote, une période précise, à contacter l’agent du patrimoine : patrimoine-rue@nordnet.fr.

Ouverture du Musée Caudron, entrée libre

Toute l’année : lundi 14h00-18h00, du mardi au samedi 09h30-12H30 14h00-18h00

A partir d’avril  : dimanche 09h30-12h30

En juillet août : lundi au samedi 09h30-12h30 14h00-19h00, dimanche 09h30-12h30 14h00-18h00

Toute l’année visite guidée possible sur réservation à partir de 5 adultes

Adresse :Office du tourisme de Rue, 10p lace Anatole Gosselin 80120 Rue

tel : + 33 (0) 03 22 25 69 94

mel : contact@rue-baiedesomme.com