Archives mensuelles : décembre, 2014

Vol IFR en PA28 Arrow IV Turbo

Piper PA28 Arrow IV Turbo ©Xavier Cotton

Sachant que j’ai du renoncer à piloter depuis deux ans, un ami m’a très gentiment proposé de faire un vol en IFR au départ de Reims-Prunay (LFQA) avec une percée ILS (Instrument Landing System) à Chalons-Vatry (LFOK) et  une percée GNSS (Global Navigation Satellite System) au retour. Le rendez vous au terrain est fixé à 9h00. Passage obligé au club-house pour récupérer les papiers et la clé de l’avion, pour cela il faut inscrire son vol sur l’ordinateur de l’aéroclub ce qui permet d’ouvrir la boîte à clé des avions. tel que dans le jeu de Fort-Boyard et on s’attend à voir de la fumée envahir la boite, si nous ne sommes pas assez rapides.

Visite pré-vol, il est important de vérifier que rien ne puisse gêner la rentrée du train d’atterrissage ©Xavier Cotton

Après avoir sorti le PA28 Arrow IV Turbo de l’aéroclub de Champagne du hangar et l’avoir tiré à la mains jusqu’à la pompe à essence, nous faisons un complément de plein par sécurité. Ensuite le pilote effectue la visite pré-vol  en  faisant le tour de l’avion pour vérifier certains points sensibles, tel que les commandes des gouvernes, les tubes Pitot qui permettent de connaître la vitesse de l’avion, le niveau d’huile du moteur, et vérifier que les logements du train rentrant sont bien dégagés.

Début de givrage sur le pare brise ©Xavier Cotton

Comme pour tout vol en IFR, nous devons demander l’autorisation de mise en route au contrôle aérien, celui ci nous délivre  ensuite une « clairance », c’est à dire un ensemble d’instructions de contrôle comprenant un niveau à atteindre sur une radiobalise ou une intersection et un code transpondeur à afficher , ce qui nous permettra d’être identifié et suivi par les radars tout au long du vol.  En l’occurrence nous sommes « clairés » niveau 60, c’est à dire 6000 pieds par rapport au zéro de référence quand l’altimètre est calé sur 1013 millibars.
Nous volons dans la couche nuageuse et alors que nous avons amorcé la descente sur Chalons-Vatry , on peut voir assez vite un peu de givre se former sur le bord d’attaque des ailes et sur le pare brise. On peut donc imaginer facilement qu’il s’en forme aussi sur le bord d’attaque des pales de l’hélice, ce qui réduirait la puissance à la remise des gaz à Chalons-Vatry. Ne voulant pas  prendre de risque inutiles, mon pilote annonce à la fréquence qu’il abandonne la procédure et que nous souhaitons faire demi-tour vers Reims-Prunay. Nous remontons au niveau 60 sous instruction de contrôle, et là on peut voir progressivement fondre le givre.
La procédure d’arrivée à Reims-Prunay se fait sans autre soucis grâce à la maitrise du pilote qui gère son avion avec méthode comme le ferait un pilote professionnel.

Tableau de bord du PA28 Arrow IV Turbo F-GJCL © Xavier Cotton

Caractéristiques du PA 28 Arrow IV Turbo

  • Immatriculation : F-GJCL
  • Numéro de série :  28R8131004
  • Constructeur : Piper
  • Année de construction : 1981
  • Vitesse de croisière : 145kts/270km/h
  • Nombre de place : 4
  • Puissance 200 cv turbocompressé
  • Autonomie moyenne : 6 heures à environ 40l/h
  • Poids à vide : 850 kg
  • Masse maximum : 1315 kg
  • Équipement : classé IFR

Bois d’aviation de Jean-Marie Ballu

Bois d’aviation
Sans le bois, l’aviation n’aurait jamais décollé
Jean-Marie BALLU
préfacé par Catherine Maunoury


PRÉAMBULE
Le bois a permis l’envol de l’aviation et, pendant un siècle, son épanouissement. 
Matériau facile à travailler, léger, souple, résistant et largement disponible, il est naturellement devenu le premier matériau de structure puis de revêtement, avec le bois moulé ou le très fin contreplaqué.
Les premiers constructeurs d’avions, souvent des marins, s’entourèrent de menuisiers. C’est en dentelle de bois, toile et fils de fer, que tous les inventeurs bricolèrent leurs prototypes pour tenter de voler. Que de pistes essayées, rêves ou délires de bois, avant d’arriver aux solutions volantes.
Les ballons et dirigeables firent également appel au bois comme les premiers planeurs, hélicoptères, ailes volantes et avions, même ceux à réactions, tous furent en bois. Il est toujours utilisé dans la construction aéronautique légère !
En nous racontant l’apport du bois à la conquête de l’air, c’est à un voyage allant de la forêt à l’atelier d’aviation d’hier et d’aujourd’hui que nous convie l’auteur.
SUJET DU LIVRE :
Il y a à peine plus d’un siècle, les premiers « avionneurs » se sont inspirés des graines (ailes volantes de la nature), des bateaux et des oiseaux, en copiant jusqu’à leurs os creux, en évidant leurs bois.
Après le frêne, résistant et élastique, et le bambou, les résineux à accroissements fins l’emportèrent rapidement. Quant aux hélices, elles furent sculptées en bois précieux : noyer, acajou…
Au gré d’une réflexion historique et technique, l’auteur nous entraîne dans les menuiseries et les ateliers bois des avions, assister aux tâtonnements avant les premiers envols, au choix des meilleurs bois d’aviation en forêt, aux techniques d’assemblage de ces bois pour garantir la légèreté et la sûreté. Il retrace la construction de nombre d’avions de légende, civils ou militaires, comme celle du célèbre Mosquito anglais, chasseur en bois de la seconde guerre plus rapide que ceux en métal, ou celle du plus grand avion jamais construit au monde, avec 18 m d’envergure de plus que l’A 380, le Spruce goose d’Howard Hugues. Il traite de l’évolution de la construction des avions de chaque époque, sans oublier les hydravions et la naissance de l’aéronavale.
Après un siècle, le bois est toujours présent dans l’aviation populaire et de compétition, CAP 10 et suivants. Il est resté longtemps en tête dans la vitesse et l’acrobatie jusqu’aux années 2000, et les meilleurs pilotes de voltige volaient encore il y a peu sur bois, pur ou composite. Enfin l’auteur, en professionnel de la forêt, nous rappelle que le bois, naturel, renouvelable et écologique, est le seul matériau qui consomme du CO2 et produit de l’oxygène dans son processus de fabrication !
L’AUTEUR :
Issu d’une famille de forestiers l’auteur, agronome et ingénieur général des Ponts des Eaux et des Forêts, a fait une grande partie de sa carrière à l’Office National des Forêts avant de la terminer comme président de la section « nature, forêt, paysages » du ministère de l’agriculture.
Au-delà de nombre de rapports sur la forêt et la nature, il a été notamment l’auteur de plusieurs livres sur la forêt et le bois (aux Éditions du Gerfaut) :
« Bois de marine, les bateaux naissent en forêt », primé en 2001 par l’académie de marine, réédité en 2003 et 2008.
« Bois de musique, la forêt berceau de l’harmonie », mars 2004,
« 250 réponses aux questions des amoureux de la forêt« , octobre 2006, « L’Hermione, l’aventure de sa reconstruction », juin 2007, réédité en juin 2010,
« La Fayette’s liberty ship of 1780, the reconstruction of the frigate Hermione », mai 2011.

RÉCOMPENSES

Après s’être vu décerner à Toulouse, le Prix des Ailes 2014 (France Bleu), Bois d’aviation. Sans le bois, l’aviation n’aurait jamais décollé a reçu le 17 décembre un nouveau prix, le Prix du livre aéronautique 2014 à l’hôtel de Guénégaud, siège de la Fondation Sommer (un des pionniers de l’aviation).
Par ailleurs, cet ouvrage de la collection « Bois de » (Bois de Marine, Bois de musique), qui traite de l’utilisation du bois dans la construction des premiers avions, et présente une histoire de l’aviation sous un angle tout à fait original et novateur, a été labellisé « Centenaire 14/18 » par la Mission du Centenaire et a reçu le coup de cœur de l’Aérobibliothèque.
L’ÉDITEUR :
IDF, Institut pour le développement forestier, 47 rue de Chaillot, 75116 Paris.
Livre édité avec les soutiens du Musée de l’Air et de l’Espace, du Service Historique de la Défense, et de celui de la Fondation Sommer.
LIVRE :
Format : 24 x 30 cm / 192 pages / quadri / cartonné / 
Prix : 37 €.
Présence de QR code (« flashcodes ») pour compléter l’information sous forme de vidéos. 
ISBN : 9782916525075.
Si vous souhaitez commander ce livre, consulter la « Fiche de présentation de l’ouvrage »

JU 52 ou Toucan ?

AAC.1 Toucan au camp de Meucon 1951 @Bruno Baverel
Cette photo qui m’a été envoyée par Bruno Baverel à été prise en 1951 au camp de Meucon près de Vannes. Pour m’aider à la déchiffrer, j’ai fait appel aux spécialistes d’Aéroforum qui comme à l’habitude ont très vite répondu apportant de très nombreuses informations.
La question principale est toujours l’identification de l’avion. Au premier coup d’oeil, l’allure général de cet avion peut faire penser à un JU 52-3m construit par Junkers mais en y regardant de plus prêt on peut voir inscrit sur la dérive AAC 1, il s’agit donc d’un « Toucan ». 
Après 1945, l’armée de l’Air a effectivement été dotée de AAC1 « Toucan » et non de « vraies » Tante Ju en provenance de chez Junkers. L’appellation « Toucan » est la dénomination constructeur concernant les Amiot AAC-1 (Ju 52 construits par Amiot en France). Les moteurs étaient des BMW 132Z3 construits pas Gnome et Rhône.
C’est la Demi-brigade coloniale de commandos parachutiste qui a été stationnée à Meucon de 1947 à 1954, avant d’émigrer vers Bayonne où elle est devenue le 1er RPIMa qui y est toujours. Meucon était alors le point de passage obligé des bataillons coloniaux qui partaient ou revenaient d’Indochine.

Remerciement :
à Philippe Ballarini, Bruno Baverel, Sosthene Billault, Jean-Louis Bleneau,  Philippe Coudercho, Didier Lecoq,  Lucien Morareau.


14-18 L’aviation des missions spéciales

14-18 L’aviation des missions spéciales

Damien Rocha

 De l’union improbable de l’Aviation et des Douanes françaises, naquit à Hermonville, un jour de novembre 1914, l’école des » Missions spéciales ».
De nombreux élèves y furent instruits, puis envoyés en territoires ennemis pour effectuer leur devoir patriotique, pour une France victorieuse !
Découvrez leurs aventures.
Comment une mission aérienne au départ de Rosnay devait mettre un terme au conflit le 25 décembre 1915.
Accompagnez l’As Jean Navarre, l’enfant terrible de l’aviation, dans quelques unes de ses frasques savoureuses.
Navarre, l’homme de toutes les audaces et de toutes les folies !
La mission spéciale est l’une des pages de l’histoire d’un conflit horrible, aujourd’hui effacée de la mémoire des Hommes. Pourtant à l’origine de nos « Forces spéciales » contemporaines.
 
 
Titre : 14-18 L’aviation des missions spéciales
Auteur : Damien Rocha 
Préface : Général d’armée aérienne Jean Fleury, chef d’état de l’armée de l’air (24 avril 1989 – 1er décembre 1991)
Éditions Damien Rocha-Deroche
204 pages 69 documents ou photographies
ISBN N° :978-2-9531290-2-1
Prix : 20€
En vente à Reims dans les librairies :
FNAC Place d’Erlon et réseau FNAC
La Procure Largeron 13 rue Carnot
Le coeur à l’ouvrage 18 rue Chanzy
Librairie Amaury 30 avenue Jean Jaurès

Le DVD de Lens Airshow 2012

120 minutes de film qui retracent les meilleurs moments du meeting aérien 2014 à Lens-Bénifontaine et qui vous font découvrir les coulisses et les acteurs de ce show d’exception.

Le DVD est disponible ! 

Pour le recevoir à domicile, renvoyer un coupons avec vos noms et adresses accompagné du règlement à l’adresse ci-dessous.

Tarifs pour la France: 11,50€ (10€ + port 1,50€)  Tarif pour la zone Europe: 12€ (10€ + 2€) DVD disponible à l’ «Hurricane Bar» de l’aérodrome au prix de 10€  (à partir du 2 Déc.)
Pour les virements bancaires depuis l’étranger, nous contacter par mail.
Dans la limite des stocks disponibles

Rappel des coordonnées  :
Association « Fêtes de l’Air Lens-Bénifontaine »
62 bis, rue Pasteur   F-62410 BÉNIFONTAINE
Tel 06 09 50 31 52
organisation@meeting-air-lens.com
http://www.meeting-air-lens.com
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