Archives mensuelles : octobre, 2021

A la Recherche d’un agrandisseur OPAX

Charlie Darmenton, dit Charlie Ambrose sous son nom d’artiste, m’a contacté avec cette requête : il est à la recherche d’un agrandisseur OPAX. Si vous avez connaissance d’un de ces agrandisseur stocké dans un grenier ou dans une grange, Contactez le de toute urgence.

Charlie Ambrose a étudié à l’École supérieure d’art des Pyrénées de Pau afin d’obtenir un Diplôme Nationale d’art ainsi qu’à l’Université Bordeaux-Montaigne au sein du Master Patrimoine et Musées option Régie des œuvres d’art. Il est passionné de photographie ancienne. Il mène des recherches physico-chimique dans son laboratoire et me s’est spécialisé et perfectionné dans les procédés photographiques anciens.

Concernant sa recherche, Il s’agit d’un AGRANDISSEUR OPAX des USINES PEARSON. La société Pearson fut fondée en 1910, pour continuer la fabrication de l’ancienne maison E.T. PEARSON (1883), société dirigée par M.E.Vasseur, pharmacien de 1re classe. Il s’agit d’un agrandisseur photographique fabriqué par les Usines Pearson (20 rue Harold, Paris puis ont déménagé au 43 rue Pinel, Saint-Denis). Exploité jadis par la société des BREVETS PASCAULT. C’est un appareil entièrement métallique mesurant 250 cm x 143 x 80, d’une précision et d’une robustesse remarquable, très supérieur aux appareils similaires construit en bois. Il permet la reproduction d’objets et documents aussi bien que les travaux courants d’agrandissement et de réduction. Il a pu être utilisé couramment dans les archives pour la reproduction de documents, mais aussi dans le milieu aéronautique pour développer les prises de vues aériennes.

Le dépôt de marques OPAX a été fait le 12 Août 1925 à 11 heures auprès du greffe tribunal de Seine par M. Arthur-Richard Pearson, source INPI. Mais il existe aucun brevet déposé sous le nom OPAX. Cependant, j’ai récemment retrouvé quelque chose de très intéressant dans « L’Indicateur de l’industrie photographique Annuaire général de 1926 ». Il est mentionné « appareil agrandisseur permettant la réduction et la reproduction de tous corps ou objets transparents ou opaques, exploité jadis par la Société des BREVETS PASCAULT ». J’ai retrouvé via un collectionneur un agrandisseur de cette marque qui lui est à contrario en bois et ne dispose pas de système de réglages aussi sophistiqué, cependant, il est identique dans sa forme de conception à l’OPAX. L’évolution… Tout s’explique…

Ce type d’appareil a été installé à l’époque (débuts des années 30 au Musée du Louvre, Laboratoires/Archives), dans les laboratoires Mainini, vendu au Ministère de l’air, pour des missions aéronautiques ainsi que des firmes telles que Citroën, Pathé, Établissement Lumière à Lyon, ateliers photographiques Surelle à Saint-Omer et Manuel Frères. On retrouve plus particulièrement une publication qui vante ses mérites dans « L’Aéronautique revue mensuelle illustrée » de mai 1926 N°84 p166 et 167.

L’Aéronautique revue mensuelle illustrée illustrée » de mai 1926 N°84 p166.
L’Aéronautique revue mensuelle illustrée » de mai 1926 N°84 p167.

Aujourd’hui, Charlie Ambrose se permet de vous solliciter, car il recherche cette machine, oubliée du temps, mais qui s’avère être un outil de pointe dans la conception photographique professionnel. En effet grâce à une telle machine, il pourrait concevoir de véritables bijoux photographiques d’une très grande précision. En alliant le savoir faire ancien et la technologie moderne cet outils ferait tout à fait sens dans sa démarche. Ainsi, je pourrais conserver et restaurer un outil de la photographie, qui très certainement et malencontreusement pourrait être voué à finir sa vie dans une benne à ordure. Il pourrait également redonner vie à cette machine en plus d’une démarche de conservation du patrimoine scientifique et technique. Dernièrement, elle donnerait de la plus-value dans son travail artistique et technique dont les techniques employés sont uniques.

Collection privée Brioux René

Contact : Charlie Ambrose

Site Internet : Charlie Ambrose Artiste Photographe

Email : contact@charlieambrose.com

Tel : 06 82 25 44 31


Au revoir Monsieur Belmondo

Pour une fois pas d’image pour illustrer cet article en hommage à Jean-Paul Belmondo décédé le 6 septembre dernier.

Info-Pilote le journal de la Fédération Française Aéronautique (FFA) a rappelé dans son dernier numéro les liens entre « Bebel » et la famille Salis à la Ferté Alais. Ces liens noués à l’occasion des scènes où Jean-Paul Belmondo jouait lui-même les cascades les plus incroyables, quand il sort en plein vol du Bücker Jugmann dans l' »As des as » de Gérard Oury (1982) ou encore dans les « Tribulations d’un chinois en Chine » (1965) de Philippe de Broca où il passe d’un Cessna à un Dragon Rapide le tout avec les deux avions en vol et sans trucage, ou pour finir dans l' »Animal« de Claude Zidi sorti en 1977 où il se retrouve debout sur le pavillon d’un Storch.

Mais rappelez-vous un autre film aéronautique et sans cascade qui marque à tout à jamais l’intérêt de Jean-Paul Belmondo pour l’aviation légère. C’est le premier film de Jean-Paul Belmondo tourné en 1956, sorti en 1957 où à 22 ans il a son premier rôle important, il s’agit du film « Les copains du dimanche » réalisé par Henri Aisner. Passionnés d’aviation et galvanisés par deux copains plus audacieux encore, de jeunes ouvriers d’une usine aéronautique réalisent leur rêve de remettre en état un Tiger-Moth accidenté et le voir voler …

Ayant découvert ce film récemment, je me dis que tout passionné d’aviation devrait le voir. L’histoire rparlera à tous ceux qui cherchent à « grenouiller » des heures de vol pour atteindre les 200 nécessaires avant de commencer la formation de pilote professionnel ou aux autres passionnés qui cherchent à remettre en état de vol un avion malgré les difficultés financières, techniques,administratives…

On retrouve dans ce beau film noir et blanc l’esprit de l' »aviation populaire »

Au revoir Monsieur Belmondo


Constant Crestey : un aviateur engagé

Constant Crestey aux commandes du Morane-Saulnier MS-137 (F-AOUY), acquis neuf en 1936 par Georges Hauton, un membre de l’Aéro-Club Populaire de Rouen, revendu en mai1938 à l’ACPR. le 26 juin1939, Son crash met un terme à l’activité aérienne du club. (Collection privée Nelly Crestey)

Constant François CRESTEY est né le 18 mars 1899 à Tourlaville1(Manche), fils de Auguste Jean CRESTEY, ouvrier à l’Arsenal maritime de Cherbourg, natif de Tourlaville, et de Marie Monique Augustine LIOT, couturière, native de Gonneville (Canton de St Pierre-Eglise, Manche). Il a un frère aîné, Louis Auguste CRESTEY, né en 1893 à Tourlaville, sous-chef de dépôt à la SNCF, Mort pour la France en gare de Caen le 11 avril 1944.

Constant CRESTEY est une figure incontournable et engagée de l’aérodrome de Rouen-Rouvray dès 1931 jusqu’à son décès en 1959.

Les archives de la Manche permettent d’accéder en ligne au registre des incorporations de la classe 1919 de la 10ème Région subdivision Cherbourg. En indiquant la page 519 en bas de la visionneuse, on arrive directement sur la fiche militaire de Constant Crestey, et on peut tout savoir de ses périodes militaires ainsi que de son engagement dans la résistance. Ainsi, Il est incorporé au 136ème régiment d’infanterie le 21 avril 1918 sous le matricule n° 824 comme soldat de seconde classe. Le 1er juillet 1921 il est renvoyé dans ses foyers. Il est ensuite rattaché à la classe 17.

Benne basculante inventée par Constant Crestey et brevetée sous le numéro 534301 délivré le 4 janvier 1922 (Collection privée Nelly Crestey)

Au cours des années 20, il réside à St-Cloud dans les Yvelines, puis à Paris, au 121, rue des Dames dans le 17ème arrondissement. Il a une fille d’un premier mariage , Monique CRESTEY, née le 14 septembre 1925. Après la Seconde Guerre mondiale, il aura deux enfants en secondes noces.

En 1921, Constant Crestey invente un système de benne basculante dépose un brevet français n°534301 délivré le 4 janvier 1922. Ce brevet a fait l’objet d’une adjonction, numéro 25525, en date du 28 décembre 1922.

Après la Première Guerre Mondiale, il est embauché comme chef d’atelier des prototypes chez Hanriot, puis en 1925 comme dessinateur en aviation chez Morane où il participe à la sortie du Morane-Saulnier MS 137.

Par ailleurs, à partir des années 30, il est directeur de cinéma, notamment le « Cinéma Modern » au Houlme, puis entre 1950 et 1959 le « Kursaal » de Gournay-en-Bray où il est domicilié, Le « Théatre des variétés » à Hendaye, le « Magic » au Creusot, « L’Eden » à Rennes,etc.

Aviation-Garage à coté de l’aérodrome de Rouen-Rouvray (Collection privée Constant Crestey)

Entre 1930 et 1932, il ouvre l' »Aviation-Garage »(voir la carte de visite) sur le terrain de Rouen-Rouvray derrière le hangar de l’ Aéro-Club de Normandie dont il est membre (carte de membre actif datée de 1932).

Ce garage dédié à l’entretien des avions était situé de l’autre côté de la route nationale RN840, aujourd’hui dénommée l’avenue des Canadiens, qui menait de Rouen à Elbeuf, juste à côté du Café-Tabac-Restaurant « Aux trois Canards ».

1933 Morane MS AR.35C F-AMEB de Constant Crestey (collection privée Jean Bétrancourt]

Après avoir commencé à piloter dès 1931, il obtient son brevet de pilote en 1932. En 1933, il devient moniteur et achète trois MS AR.35C, Le F-AMEB, le F-AMOT et le F-AMQZ, signe peut-être d’un projet d’école…, mais qui restera sans suite, ce qui le conduit à les revendre dès l’année suivante.

Il est classé pilote militaire d’avion estafette en raison de l’IM2 N°1267-5 A.E.M.G du 13 décembre 1934. Breveté pilote militaire d’avion estafette à compter du 12 août 1935 Brevet N°145.

Le Farman F.190 F-AJIA, carte postale probablement distribuée à l’occasion d’un baptême de l’air (collection privée Constant Crestey)

Il conserve le Farman F.190, le F-AJIA3. L’avion participe au meeting aérien du 9 juillet 1933 en faisant des baptêmes de l’air, mais piloté par une autre personne. Toutefois Constant Crestey a participé à plusieurs meetings aériens (il est notamment présent dans le film « Meeting d’Aviation à Rouen » de la famille Bétrancourt).

L’adresse du Garage Aviation, « Rouen/Madrillet4 » situé près de l’aérodrome figurant en 1934 sur l’enregistrement de l’un de ses avions, indique qu’il pourrait s’être occupé accessoirement de reventes d’avions. Puis, il apparait à nouveau en 1936 dans un article publié dans le Journal de Rouen consacré à l’ACPR).

Constant Crestey. (Photographe Chapuis, 25 quai de Paris, Rouen) (Collection privée Nelly Crestey)

Fin 1936, il participe à la création de l’Aéro-club Populaire de Rouen qui prend naissance officiellement le 29 décembre, Il est soutenu par la municipalité de Rouen et reçoit également l’aide de l’Aéro-club Populaire du Havre (son Président, Mr Grochet, préside à la nomination du bureau rouennais provisoire).

Le nouveau club ne semble pas être le bienvenu sur l’aérodrome et la ville de Rouen devra menacer de résilier la location du terrain en 1937 pour que l’Aéro-Club de Normandie accepte de lui faire une place… L’ACPR s’installe en mars 1937 sur l’aérodrome de Rouen-Rouvray dans un des anciens hangars militaires. . Finalement, la ville de Rouen reprend à son compte la gestion du terrain.

L’ACPR est destiné aux adultes qui ne peuvent pas accéder aux SAP (Section d’Aviation Populaire). L’objectif est de proposer un brevet pour 1500 francs, contre 4100 francs dans un club classique. Les leçons sont données gratuitement, par conséquent, les élèves n’ont à payer que l’essence et l’huile, ce qui explique pour partie la forte progression des inscriptions à l’ACPR Le premier bureau a lieu début 1937 : Crestey est nommé Président secondé par messieurs Molho et Guéroult vice-présidents, Hanotte, secrétaire général, Laquerrière trésorier. Parmi les administrateurs Roland Duruble deviendra constructeur amateur avec la série des Edelweiss dont le RD03 à train rentrant classé IFR (vol aux instruments).

En mars 1937, des subventions sont accordées par la Mairie de Rouen et le syndicat ouvrier CGT. Le ministère de l’Air met alors à disposition de l’ACPR une tente hangar pour trois avions. L’ACPR compte approximativement 80 membres (trois sections cadets/juniors/seniors). Affilié à la Fédération Populaire des Sports Aéronautiques (100 clubs et 10000 membres…), toutefois l’ACPR se défend de vouloir faire de la concurrence à la Section Aéronautique Populaire (SAP) créé au sein de l’aéro-club de Normandie.

En même temps qu’un planeur Avia XVA, le club acquiert un MS 137 (F-AOUY) en avril 1938 auprès de Georges Hauton, membre de l’ACPR. Des baptêmes à 50 francs sont organisés pour attirer des nouveaux membres. Et grâce à la volonté de Constant Crestey qui se rend toujours disponible pour ses élèves malgré ses occupations professionnelles dans son garage Ainsi l’ACPR compte une centaine de membres à la fin de l’année répartis dans les différentes sections : vol à voile, pilotage et modèles réduits. Les avions sont abrités dans un des hangars militaires.

En 1938, le conseil d’administration est composé de Constant Crestey (président) : Lebatteux, William Cornier et Poissant (Vice-président et secrétaire général) : Laquerrière (Administrateur). Tony Larue (homme politique), Molho, Botté, Beauvain. L’enquête de police de mars1938 les place tous comme militant de partis du Front populaire.

Le club possède un « rouleur » qui permet aux débutants de s’entraîner. »Le Minéo Club Oissel » rejoint l’ACPR dans le courant de l’année, apportant en plus de ses membres un planeur Vuillemot, un treuil et un « rouleur », ce qui n’est pas du goût du GRAAL (Groupement Rouennais d’Aviation Légère) .

L’accident du MS 137 le 26 juin 1939 met un terme à l’activité aérienne du club. Il fusionne avec l’ACN en 1944, et Crestey intègre le bureau du club. Il n’est plus propriétaire d’aucun avion.

Constant Crestey, daté de 1940 (Collection privée Nelly Crestey)

En tant qu’aviateur pour l’armée, il a également effectué des missions aériennes de renseignements militaires, notamment à la base aérienne de Rennes du 20 au 31 octobre 1939 et à celle de Gaël du 9 novembre au 1er décembre 1939 (en tant que sergent-chef puis adjudant, spécialité « moniteur-pilote »). 
Engagé dans la Résistance (FFI7) le 1er octobre 1943, il est fait prisonnier par les Allemands le 15 octobre 1943. Il s’évade le 5 juin 1944. Il est rendu à la vie civile avec le grade d’adjudant. le 27 octobre 1944, peu de temps après la libération de Saint-Étienne-du-Rouvray8 il est nommé9 maire de cette ville, (voir procès verbal) jusqu’en avril 1945.

Constant Crestey décède en 1959 après une vie dédiée à l’aviation légère bien remplie et certains de ses élèves sont probablement devenus Pilote de Ligne chez Air France ou pilotes de chasse sur Dewoitine 520 pendant la « drôle » de guerre…

Aérodrome de Rouen–Rouvray en 1938 avec au premier plan les avions et le hangar de l’Aéroclub de Normandie et derrière de l’autre côté de la route l' »aviation-Garage » de Constant Crestey accolé au café-Tabac « aux trois canards » (collection privée Jean Bétrancourt)

Avions ayant appartenu à Constant Crestey

  • 3 MS AR35C F-AMEB (acheté en mai 1933 vendu en octobre 1934), F-AMOT (acheté en mai 1933, vendu en mai 1933) et F-AMQZ (acheté en mai 1933, vendu en juin 1934)
  • Potez 36.13 F-ALOB (acheté en octobre 1934, vendu en janvier 1936)
  • Hanriot HD.35 F-AIRP (acheté en octobre 1937,vendu en mai 1938)
  • Farman F190 F-AJIA (acheté en juin 33 vendu en aout 1936)

Notes de la rédaction

  1. Tourlaville est l’une des cinq communes qui ont fusionné le 1er janvier 2016 avec Cherbourg en Cotentin dans le département de la Manche.
  2. IM =Instruction ministérielle.
  3. Histoire du F-AJIA sur Crezan.net de Michel Barrière
  4. Rouen/Le Madrillet est une autre appellation de Rouen/Rouvray, le Madrillet étant un quartier de Saint-Étienne-du-Rouvray (Rouvray issu de robora en latin signifiant chêne)
  5. F-ALOB : Numéro de série : 2503. Équipage : 2. Moteur Salmson 7 ac (moteur chromé). Modèle 1931 avec aménagement de luxe. Ailes argentées.
  6. Archives « Guide Aérien Michelin France-1935-1936 : https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fichiers/BA%20122_Souvenirs_fichiers/Betrancourt.htm
  7. FFI = Force Françaises de l’intérieur / FTP = Francs-Tireurs et Partisans
  8. Libération de Saint-Étienne-du-Rouvray : 31 août 1944
  9. En 1944, les premiers maires sont nommés dans les villes libérées pour remplacer les autorités vichystes. Les premières élections municipales auront lieu les 29 avril et 13 mai 1945. Ce sont les premières élections depuis la libération de la France et les premières où les femmes peuvent voter.

Remerciements et sources des informations :

Je tiens à remercier les personnes qui m’ont aidé à réaliser cet article :


NOUVEAU SHOW ÉPOUSTOUFLANT DANS LE CIEL DE GAP-TALLARD (HAUTES-ALPES)

Meeting aérien des 02 et 03 octobre 2021. crédit photographe @Agence de Développement des Hautes-Alpes

COMMUNIQUÉ DE PRESSE / MEETING AÉRIEN 

C’est sous de très bons auspices météo que s’est déroulé ce week-end, la seconde édition du meeting aérien de Gap-Tallard (Hautes-Alpes). Un rassemblement de haut-vol qui a ravi près de 30 000 spectateurs sur 2 jours. Un moment de communication privilégié entre pilotes, passionnés d’aviation de tous bords et un public conquis.    

Bronco OV10 crédit photographe @Agence de Développement des Hautes-Alpes

Organisé pour la seconde fois au pied des Alpes par le Département des Hautes-Alpes et par l’association des usagers de l’aérodrome de Gap-Tallard (AGATHA), ce meeting entièrement gratuit rassemblait au sol et dans les airs, une vingtaine d’aéronefs de légende (Corsair, Bronco OV10, Sabre, Skyraider, etc.).  

Mirage 2000 crédit photographe @Agence de Développement des Hautes-Alpes

Un plateau exceptionnel épaulé par l’équipe de France de voltige aérienne et ses Extra 300 pour un show spectaculaire. Très attendus, les Mirage 2000 et Rafale Marine ont clôturé trois heures de démonstration, pour le plus grand bonheur de tous, des plus petits aux plus grands.  

Skyraider @Agence de Développement des Hautes-Alpes

Après de long mois de restrictions liées au contexte sanitaire, les organisateurs ont souhaité faire de ce meeting, une grande fête populaire. Un pari plus que réussi au regard des milliers de sourires sur les visages présents sur le site de Gap-Tallard !