Pour une fois pas d’image pour illustrer cet article en hommage à Jean-Paul Belmondo décédé le 6 septembre dernier.

Info-Pilote le journal de la Fédération Française Aéronautique (FFA) a rappelé dans son dernier numéro les liens entre « Bebel » et la famille Salis à la Ferté Alais. Ces liens noués à l’occasion des scènes où Jean-Paul Belmondo jouait lui-même les cascades les plus incroyables, quand il sort en plein vol du Bücker Jugmann dans l' »As des as » de Gérard Oury (1982) ou encore dans les « Tribulations d’un chinois en Chine » (1965) de Philippe de Broca où il passe d’un Cessna à un Dragon Rapide le tout avec les deux avions en vol et sans trucage, ou pour finir dans l' »Animal« de Claude Zidi sorti en 1977 où il se retrouve debout sur le pavillon d’un Storch.

Mais rappelez-vous un autre film aéronautique et sans cascade qui marque à tout à jamais l’intérêt de Jean-Paul Belmondo pour l’aviation légère. C’est le premier film de Jean-Paul Belmondo tourné en 1956, sorti en 1957 où à 22 ans il a son premier rôle important, il s’agit du film « Les copains du dimanche » réalisé par Henri Aisner. Passionnés d’aviation et galvanisés par deux copains plus audacieux encore, de jeunes ouvriers d’une usine aéronautique réalisent leur rêve de remettre en état un Tiger-Moth accidenté et le voir voler …

Ayant découvert ce film récemment, je me dis que tout passionné d’aviation devrait le voir. L’histoire rparlera à tous ceux qui cherchent à « grenouiller » des heures de vol pour atteindre les 200 nécessaires avant de commencer la formation de pilote professionnel ou aux autres passionnés qui cherchent à remettre en état de vol un avion malgré les difficultés financières, techniques,administratives…

On retrouve dans ce beau film noir et blanc l’esprit de l' »aviation populaire »

Au revoir Monsieur Belmondo