Archives mensuelles : septembre, 2017

Six hélicoptères allemands sur l’aérodrome de Reims en Champagne

Deux Sikorsky S76, un Eurocopter EC145 et  trois Ecureuil ©Xavier Cotton

Arrivés mercredi 27 septembre,  les six hélicoptères sont repartis hier en fin de matinée avec une vingtaine de passagers à leur bord. Au premier plan deux hélicoptères Sikorsky S76 de la société Heli-Jet Charter tout au fond à gauche un Écureuil et au milieu deux autres Écureuils l’un cachant l’autre et un Eurocopter EC145 dont la livrée blanche est soulignée par deux bandes bleue et rouge.

Sikorsky S76-B D-HNDL de HeliJet Charter ©Xavier Cotton

HeliJet Charter utilise des Sikorsky S76 pour le transport de voyageurs VIP et exécutifs. Leur flotte comporte 3 Sikorsky S76 possédant quelques variantes.

La principale différence du  S76-B (D-HNDL) présenté ci-dessus par rapport à la version originale de cette série est son puissant moteur Pratt & Whitney. Cette machine a un poids maximal au décollage de 5,3 t., son rotor principal ainsi que le rotor de queue sont équipés de quatre pales, son train d’atterrissage est rentrant. Cet hélicoptère est utilisé ici pour le transport de passagers, mais il possède également un crochet de charge, qui peut être facilement utilisé comme un hélicoptère de transport de fret. L’appareil  est entièrement utilisable jour et nuit ainsi que par mauvais temps. La cabine entièrement climatisée est séparée du poste de pilotage. L’ aménagement de la cabine en classe exécutif comporte 6 places composées de 2 sièges pouvant être tournés de 360 ​​° et d’une banquette pouvant recevoir jusqu’à 4 personnes. l’aménagement de la cabine en classe affaires  est de 8 places, jusqu’à 9 sièges sur demande.

Spécifications techniques

  • 2 moteurs turbo avec une puissance totale de 2066 ch
  • Vitesse de déplacement environ 270 km / h
  • Autonomie jusqu’à 540 km
  • Longueur 13.22 m
  • Largeur 2,13 m
  • Hauteur 4,42 m
  • Diamètre du rotor 13,41 m

Sikorsky S76-C+ D-HUGO de HeliJet Charter ©Xavier Cotton

Le S76-C +  (D-HUGO)  variante de la série S76 C est équipé de Turboméca Arriel 2S1, dispose d’un tableau de bord « glass-cockpit » moderne avec une  cabine passager insonorisée .

Eurocopter EC145 D-HAUN  de MERAVO helicopters © Xavier Cotton

Le  troisième hélicoptère était un Eurocopter EC145 (D-HAUN) de la société « MERAVO Helicopters » basée sur l’héliport d’Oedheim. Cette machine biturbines équipé d’un rotor à 4 pales et d’un rotor de queue bipales est facilement identifiable grâce à sa double dérive (en H). L’EC145 est le mariage d’un BK117 (rotor anti-couple conventionnel, cabine allongée) et d’un EC135 (cockpit, avionique). Il fut d’abord appelé BK117-C2. Comme le BK117 il est coproduit avec Kawasaki (KHI).

Caractéristiques
Rotor : 11,00 m
Longueur rotors tournants : 13,00 m
Longueur fuselage : 10,20 m
Hauteur : 3,96 m
Poids à vide : 1792 kg
poids Maxi : 3585 kg
Vitesse : 246 km/h
Autonomie : 680 km
Équipage : 1 ou 2 pilotes
Passagers : 8

Aerospatiale AS-355 Ecureuil 2 (D-HHFF) ©Xavier Cotton

Eurocopter AS-350BA Ecureuil  (D-AVIA) d’ViaHeli ©Xavier Cotton

Eurocopter AS-350B Ecureuil (D-HEPT) ©Xavier Cotton

Les trois autres machines sont des légendaires « Ecureuil » avec quelques variantes. Ainsi le D-HHFF  de la société e-aviation est un AS-355 Ecureuil 2 version biturbine de  l’AS-350 ce qui augmente sensiblement son rayon d’action et assure plus de sécurité en cas de survol maritime. Le deux autres « Ecureuil » sont des Eurocopter AS-350B. Comme son immatriculation le laisse supposer le D-AVIA appartient à la société ViaHeli et le D-HEPT à la société Heliseven.

Caracteristiques :

Cabine :1 pilote + 5 passagers
Masse à vide appareil standard 1 125 Kg
Charge utile 975 Kg
Charge max. 2 100 Kg
1 Turbine Turbomeca Arriel 1B
Puissance au décollage 477 kW
Puissance en continu 437 kW
Capacité 540 litres / 426 Kg

Source des informations :

HeliJet Cahrter : http://www.helijet-charter.de/helijet_charter/de/Startseite/

MERAVO helicopters: http://www.meravo.de/

E-aviation : https://www.e-aviation.de/startseite/

ViaHeli : http://viaheli.aero/

HeliSeven : http://www.heliseven.de/


Exposition Jacqueline Auriol

Le Grenier de l’Aviation présente depuis 5 ans le patrimoine aéronautique de l’estuaire. Cette année, afin de rendre hommage à Jacqueline Auriol à l’occasion du centenaire de sa naissance, un thème est consacré à sa vie et à ses nombreux exploits : records de vitesse sur avions militaires et civils, première européenne à passer le mur du son, première femme pilote d’essai, première femme à piloter Concorde (en tant que pilote d’essai), etc. Jacqueline Auriol a fait des études au lycée Blanche de Castille, à Nantes. Elle a vécu une partie de sa vie à Saint-Herblain ville qui accueille le Grenier de l’Aviation. Cette ville a fourni de la documentation pour illustrer la vie de celle qui fut une de ses habitante illustre. Ont également participé : Dassault-Aviation, FR3, MC4, La Poste.

 Depuis le 16 septembre 2017, Aéroscope-Atlantique présente l’exposition « Hommage à Jacqueline Auriol et ce jusqu’au 26 octobre

Cette exposition est visible aux heures d’ouverture du Grenier de l’Aviation (le samedi de 14h à 18h) galerie commerciale « Le Sillon Shopping/Auchan » 44800 Saint Herblain


Les tours de contrôle en photos

Tour de contrôle de Calais-Marck (LFAC) ©Xavier Cotton

 Je viens d’ajouter une page aux menus « Tours de contrôle » où j’ai créée une galerie de photos de ces « monuments » de l’histoire contemporaine. Si certaines sont modestes, d’autres dues à l’imagination fertile des architectes sont de véritables œuvres d’art.

Je fais appel à vous pour compléter cette galerie avec des tours de contrôle du monde entier, qu’elle soit anciennes ou récentes, civiles ou militaires, petites ou gigantesques.

Vous pouvez m’envoyer vos photos cette adresse contact@passionpourlaviation.fr.


Fin de production du PC-6 de Pilatus

Pilatus PC-6 Turbo Porter (F-GMEL) du Paraclub de Lens en 2012 ©Xavier Cotton

Pilatus, l’avionneur suisse,  a annoncé la fin de de production de son fameux PC-6 « Turbo Porter » pour 2019, il a précisé qu’il acceptera encore un nombre limité de commandes jusque mi-2018 et que le support et l’approvisionnement en pièces détachées sera assuré pour les vingt ans à venir. 500 exemplaires du célèbre PC-6  (avion multi-rôle) ont été produits par les usines de Stans depuis 1959 (le F-GMEL du Paraclub de Lens date de 1962). Une petite centaine de machines ont été fabriquées aux USA sous licence. le PC6 est un avion ADAC (Avion à Décollage et Atterrissage Court) qui peut décoller en 475m et atterrir en 315m


L’UNIVERS DE LUCIO PERINOTTO : LE TARMAC ET LES NUAGES.

« Deux-Ponts et DC3 au Bourget » ©Lucio Perinotto

LUCIO PERINOTTO 
Exposition de peintures
« TARMAC ET NUAGES »
 
Du 12 octobre au 31 octobre 2017
à la Galerie Vitesse 
(du mardi au samedi de 14h00 à 19h00)

 

L’UNIVERS DE LUCIO PERINOTTO : LE TARMAC ET LES NUAGES.

Parce que lui seul sait jouer de ses pinceaux a rendre les reflets sur les carlingues et les pistes. parce qu’il maitrise parfaitement l’agitation ordonnée des hommes autour des machines qui viennent d’atterrir ou s’apprêtent a décoller. parce que vibrent, sous nos yeux, les constellation, super G, deux-ponts, DC3, DC4 et Stratocruiser, les ciels nuageux, orageux parfois, somptueux toujours, noient notre regard. La vingtaine de toiles présentées évoquent ainsi les débuts de l’aviation commerciale des années cinquante, période mythique.

 Sur le site de Lucio Perinotto http://www.lucioperinotto.com voici ce qui est écrit concernant sa biographie,
« La passion de Perinotto et son talent véritable ont été reconnus en 1992, quand il a été invité  à rejoindre le groupe des peintres de l’air. Ses peintures à l’huile noires et blanches lui ont rapidement forgé une grande réputation. À de multiples occasions, il fut invité par la Guilde des Artistes de l’Aviation. Aujourd’hui, il est sans aucun doute l’artiste d’aviation français le plus doué.

  Avec un style simple et efficace, combiné avec un traitement incroyable de lumière, son travail a une vitalité exceptionnelle. Lucio Perinotto aime aussi jouer avec des ombres et des couleurs ; ses peintures de couleur montrent une variation particulière vers des bleus profonds.

 Lucio Perinotto est passionné d’avions de ligne à hélices et d’avions de chasse de la seconde guerre mondiale. Avec ses avions, vous entendez le bruit des moteurs, vous estimez que le stress d’un pilote s’est engagé dans un combat aérien, vous partagez le frisson de croisière au-dessus de l’océan Atlantique du Nord sur un Constellation.
Le style de Lucio Perinotto est unique : dans chacune de ses peintures, un avion légendaire, vu sous un angle particulier vous fait ressentir l’action, vous en êtes le héros. Lucio Perinotto aime les détails subtils, mais authentiques qui donnent un sens  formidable des réalités à ses peintures et une certaine nostalgie.
Lucio Perinotto nous mène loin au-dessus des nuages, et lorsque l’on atterrit, c’est pour se retrouver dans l’aérogare d’un monde précurseur.
Pour cette nouvelle exposition à la Galerie Vitesse, il a particulièrement étudié les reflets sur les carlingues des somptueuses machines. Ainsi découvre-t-on plusieurs gros plans de Constellation, Stratocruiser, Breguet 2 Ponts, Super G Air France…. La vingtaine de toiles présentées évoquent ainsi les débuts de l’aviation commerciale des années cinquante, période mythique.
Parce qu’il maitrise parfaitement l’agitation ordonnée des hommes autour des machines qui viennent d’atterrir ou s’apprêtent a décoller, le jeu de la lumière sur les carlingues, la remarquable composition des œuvres, une maîtrise irréprochable des volumes, voici un ensemble de caractères qui absorbe la réalité pour en extraire l’ultime poésie.

Galerie Vitesse
48 rue de Berri
75008 Paris
Tel : +  33 (0) 1 42 25 48 13
galerievitesse@gmail.com
www.galerievitesse.com
www.lucioperinotto.com

 


EMBARQUEMENT POUR L’HÉLIPORT JOURNÉE DU PATRIMOINE 2017

À l’occasion de la 34ème édition des Journées Européennes du Patrimoine, l’UFH, le Groupe ADP et la municipalité d’Issy-les-Moulineaux convient le public pour une journée de découverte de la filière hélicoptère le dimanche 17 septembre 2017. Cette année, la journée s’adressera aux adultes et au jeune public qui souhaitent en savoir plus sur l’hélicoptère et ses métiers.

L’HÉLICOPTÈRE, UN PATRIMOINE VIVANT TOURNÉ VERS L’AVENIR

Les professionnels seront présents pour transmettre leur passion à travers des rencontres, des conférences et des visites. Le public pourra :
découvrir la filière hélicoptère, acteur indispensable de la sécurité et des secours en France
– rencontrer et échanger avec les professionnels et les passionnés qui travaillent au quotidien avec les hélicoptères
discuter avec les acteurs des secours publics de la gendarmerie nationale, les sapeurs pompiers, etc.
visiter l’Héliport, un site de 4,5 hectares haut lieu des premiers exploits et expérimentations aéronautiques, infrastructure au cœur des problématiques contemporaines de mobilité urbaine
apprendre à distinguer les différentes sortes d’appareils et leurs missions (secours & évacuation sanitaires, levage & surveillance de site, suivi et prises de vue lors des grands événements sportifs, culturels, etc.)

UN MÉTIER À DÉCOUVRIR : UNE JEUNE RESTAURATRICE PRÉSERVE LES PALES D’OEHMICHEN

Sahra Sebbahi est une jeune conservatrice – restauratrice du Musée de l’Air et de l’Espace. A 27 ans après un parcours scolaire et universitaire impressionnant (Ecole Boulle, Sorbonne, etc), plusieurs expériences en musées ou en tant qu’indépendante, elle travaille avec passion aux côtés de son collègue Arnaud Mars et toute l’équipe du musée (chaudronniers, peintres, techniciens, mécaniciens, documentalistes, etc). Depuis un an et demi, elle y restaure des avions, des objets ou de petites structures. Elle réalise des études préalables ou des diagnostics pour mieux conserver et protéger les œuvres et objets liés à l’histoire de l’aéronautique.
Elle collabore actuellement avec Philippe Boulay, délégué au patrimoine pour l’UFH, sur les pales d’hélicoptères que l’ingénieur, biologiste et pionnier de la voilure tournante, Etienne Oehmichen, a légué au Musée de l’Air et de l’Espace en 1954. La mission de Sahra Sebbahi consiste à tout mettre en œuvre pour protéger ces objets rares, designer un support adapté à leurs grandes dimensions et retracer leur histoire. A travers ces pales, c’est le savoir-faire aéronautique français qui est transmis aux générations futures

L’HÉLIPORT REFUGE DES ABEILLES PARISIENNES ET LIEU DE SENSIBILISATION POUR LES ENFANTS

Le club des partenaires de l’Héliport de Paris – Issy les Moulineaux héberge des ruches qui participent au maintien de la richesse des espaces verts et de la biodiversité. En plus d’une récolte conséquente (plus de 100 kg ont été récoltés en 2017), les insectes participent à la pollinisation des parcs à proximités de l’Héliport. Tout au long de l’année et spécialement pendant les Journées Européennes du Patrimoine, les apicultrices Kaméra VESIC (association PikPik Environnement) et Marie-Odile ENGEL (Couleur Pollen) transmettent leur savoir et leur passion.
L’association PikPik Environnement sensibilise aussi les enfants et les scolaires sur les problématiques environnementales: la biodiversité, le tri des déchets, la gestion de l’eau, les énergies renouvelables, etc.

AVIS À CEUX QUI RÊVENT DE TRAVAILLER DANS L’AÉRONAUTIQUE

Devenir pilote d’hélicoptère est un métier accessible dès l’acquisition du bac. Il est possible d’intégrer le cursus civil, qui donne accès à plusieurs formations, et le cursus militaire. Pour être recruté, il est nécessaire de passer une série de tests psychotechniques et médicaux. Ces tests sont réalisés dans le but de vérifier l’aptitude physique, la motivation et la faculté de dissociation de l’attention du candidat. Il faut aussi avoir une bonne maîtrise de la langue anglaise. Être passionné, motivé et informé sur les hélicoptères est un atout. C’est pourquoi, cette Journée Européenne du Patrimoine est une occasion en or pour dialoguer avec des professionnels, et découvrir les métiers relatifs aux hélicoptères.
Pour devenir technicien de maintenance aéronautique il existe un nombre important de formations allant du CAP jusqu’à la licence professionnelle. Le mécanicien travaille en plein air, sur les pistes et ce peu importe la saison. C’est un métier d’extérieur, qui demande une maîtrise de l’anglais pour communiquer et travailler en équipe. Le technicien est responsable des vérifications avant et après le vol de l’hélicoptère.

Bien d’autres métiers passionnants dans cette filière existent : les secouristes en hélicoptères, les métiers de la captation audiovisuelle pour les grands événement sportifs ou internationaux, les métiers liés à la maintenance, à la surveillance et aux interventions rapides en milieu difficiles

L’HÉLIPORT D’ISSY-LES-MOULINEAUX, BASE CAPITALE DES HÉLICOPTÈRES DE LA SÉCURITÉ CIVILE

Deux hélicoptères (modèle EC 145) de la Sécurité Civile sont basés sur l’héliport d’Issy-les-Moulineaux, ce qui permet des interventions rapides et la liaison avec les principaux hôpitaux de la capitale. Un des deux appareils est équipé en permanence pour effectuer les missions de secours. Le second est plutôt dévolu aux missions de sureté. Un hélicoptère peut transporter 9 passagers dont 1 victime et 1 équipe médicale. L’indicatif de l’appareil est «DRAGON 75». Il est apte à l’évacuation des personnes, au transport d’équipes de secours ainsi qu’à l’hélitreuillage. Il peut avoir pour mission la recherche de personnes (utilisation de la caméra thermique), les reconnaissances et la coordination des secours (pollutions, grands incendies, inondation, attentats, etc.).

L’HÉLIPORT, UN SITE DE HAUT VOL

Crée en 1957, l’Héliport regroupe sur 4,5 hectares des opérateurs privés et publics qui remplissent des missions liées aux transports, à la surveillance et à la maintenance des infrastructures, aux prises de vues aériennes ou des missions de service public. Le champ de manoeuvres d’Issy-les-Moulineaux, créé en 1890, a accueilli dès le début du siècle un foisonnement sans précédent d’expérimentations aéronautiques et la foule s’y pressait pour admirer les exploits des aviateurs. En 1946, le terrain est devenu un aérodrome, placé sous la gestion du Groupe ADP (ex Aéroports de Paris). C’est en mars 1957 que s’est ouvert l’Héliport de Paris. Le bâtiment en bois de l’héligare tout comme certains hangars sont les témoins architecturaux de cette histoire aéronautique qui continue de s’y écrire au quotidien.

LE PROGRAMME ET LES INFORMATIONS PRATIQUES

Entrée libre et gratuite de 10h à 12h, et de 14h à 17h, Accès sur présentation d’une pièce d’identité en cours de validité via le portail au 61 rue Henry Farman 75015 Paris.

Visites guidées à 10h30 et 14h : Philippe Boulay, délégué au patrimoine de l’UFH, conduira une passionnante visite à travers l’héliport (durée 1h00). ATTENTION : nombre de places limité à 20 personnes par visite guidée, inscription obligatoire auprès du service culturel de la ville d’Issy-Les-Moulineaux au 01 41 23 87 00

Conférences à 10h00, 11h et 14h30 : Thierry Couderc, délégué général de l’UFH, animera des ateliers conférences techniques (durée 45 mn). Chacun pourra tester à cette occasion le plateau de simulation à bille utilisé par les élèves pilotes pour appréhender la dextérité nécessaire au pilotage et poser toutes les questions liées au pilotage et aux procédures de sécurité.

Ateliers enfants toute la journée : les associations environnementales Pik Pik et Plante & Planète qui ont réalisé l’inventaire des espèces et installé des ruches sur l’Héliport, espace vert en milieu urbain, proposeront des activités aux enfants sur la biodiversité.

 


Marcel Jeanjean illustrateur

MORANE 406 illustré par Marcel JEANJEAN (collection privée Claude LE BIHAN)

Je vous présente ici quelques illustrations couleurs des avions français à la veille de la seconde Guerre Mondiale. Marcel JEANJEAN (1893-1973), est un célèbre illustrateur français plus particulièrement fécond dans le domaine de l’aviation. Mobilisé en 1914, son talent de dessinateur s’exprime dans un journal du front « Le Canard poilu ». En 1917, il demande à servir dans l’aviation et devient pilote de reconnaissance. il ne manque pas de saisir des instants de la vie quotidienne de son escadrille sur des carnets à dessin, à la fin de la guerre il en sortira un album de croquis  « Sous les cocardes, scènes de l’aviation militaire » (1919). À défaut de casser votre tirelire pour acheter un exemplaire de la 1ere édition sur les sites marchands, vous pouvez le trouver disponible en seconde réédition  (1992) sur les sites de livres rares bien connu sur le web. Il illustre ensuite « Les aventures de Fricasson » (1925/26) – « Parlons d’aviation » (1933) – « Les conquérants du ciel » (1943).

Il est nommé peintre officiel du Département de l’Air en 1933, Jeanjean continuera une activité parallèle d’illustrateur pour des publications civiles, en grande partie destinées à la jeunesse.

Sources des informations :

Claude LE BIHAN

Pégase N°103, octobre 2001, Marcel Jeanjean, au-delà des cocardes.

BNF Gallica


Marcel Baratoux brevet n°49

Marcel Baratoux sur son biplan Wright (collection privée Xavier Cotton)

Marcel Baratoux, né à Paris, le 3 juillet 1884, est ingénieur Polytechnicien. C’est en ballon sphérique, en 1908, qu’il commence à prendre l’air. il participe ensuite à différents concours internationaux, dont Barcelone et la coupe Gordon Benett.

Avec quelques amis, il est à l’origine de la création de  l’Aéro-Club de Dunkerque. Attiré par l’aviation naissante, il apprend seul à piloter un appareil Wright et effectue son premier vol le 27 août 1909, en utilisant pour le départ un rail sans le secours du pylône de lancement.

Apportant des perfectionnements à son biplan Wright, il effectue de nombreux vols en septembre 1909. En octobre de la même année, il participe au premier meeting de Juvisy, puis en avril 1910 à celui de Cannes où il se classe honorablement.

C’est seulement le 10 avril 1910 qu’il demande son brevet de pilote, ce sera le N° 49. En réalité, il aurait pu l’avoir plusieurs mois auparavant. L’institution du brevet de pilote d’avion entre en vigueur le 1er janvier 1910. Dans le courant de l’année 1909, seize brevets avaient été octroyés sans examen à des aviateurs chevronnés, avec classement adopté par ordre alphabétique pour éviter toute prééminence entre les 16 premiers brevetés. Le n°1 échut ainsi à Louis Blériot et le 16ème à Wilbur Wright. A partir du 17ème c’est la date de passage de l’examen qui compte.

Il obtient également le brevet de pilote d’aérostats N° 177.

Marcel Baratoux pilote ensuite un appareil Maurice Farman jusqu’au jour où des raisons d’ordre physiologique l’empêchent de continuer à voler. Il décède en 1976.

Source des informations :

L’histoire des cent premiers pionniers de l’aviation française par Yves Saint-Yves


Amiral Gago Coutinho : traversée de l’Atlantique sud en 1922

l’Amiral Gago Countinho sur ce billet de 20 escudos émis par la Banque du Portugal le 4 octobre 1978  est un officier de la Marine portugaise, navigateur et historien.

Au service de la Marine portugaise, l ‘Amiral Carlos Viegas Gago Coutinho (1869 – 1959) a parcouru le monde.  À partir de 1898, il se fait connaître pour ses cartes géographiques de délimitation des frontières des territoires d’outre-mer. Au cours de ses travaux, Gago Coutinho fait une traversée de l’Afrique. En 1921, il réalise avec Sacadura Cabral la traversée aérienne Lisbonne – Funchal (Madère).

Entre 30 mars et le 18 avril 1922 , Gago Coutinho et  Sacadura Cabral réussirent la première traversée aérienne , de Lisbonne au Rocher de Saint Paul dans l’Atlantique Sud. Les rochers Saint-Pierre et Saint-Paul sont une douzaine de petites îles et rochers situés dans l’océan Atlantique, à environ 985 km au nord-est de la ville brésilienne de Natal. Ils font partie de l’État brésilien du Pernambouc.

Le 30 mars 1922 au matin, le capitaine de frégate Sacadura Cabral, pilote, et le vice-amiral Gago Coutinho, navigateur, quittaient la baie de Lisbonne sur un hydravion Fairey F-3 à moteur Rolls-Royce de 360 CV ; l’appareil était d’un type de série modifié par l’adaptation d’une plus grande voilure et de flotteurs appropriés à la charge accrue de l’hydravion, qui pesait plus de 3 tonnes. En huit heures et demie, le Lusitania — c’était le nom du Fairey — gagnait Las Palmas. Retenus aux Canaries par le mauvais temps jusqu’au 4 avril, les aviateurs volaient ce jour-là, en dix heures, jusqu’à Saint-Vincent (îles du Cap-Vert), où la tempête les bloquait. C’était seulement le 18 qu’ils quittaient Porto Praïa, au sud de l’archipel, à destination de l’île Fernando de Noronha. Un ravitaillement avait été prévu au rocher Saint-Paul pour le cas où le vent contraire interdirait de couvrir sans escale les 2.500 kilomètres de cette rude étape; de fait, le Lusitania, ayant dû mouiller au rocher, fut saisi par les lames violentes se succédant par trois, bien connues des marins habitués à ces parages ; un flotteur céda, l’hydravion fut détruit.

Un hydravion L’hydravion Fairey avec lequel Coutinho et Cabral entreprirent la première traversée de l’Atlantique-Sud, de Lisbonne à l’îlot Saint-Paul (30 mars-18 avril 1922)

Le 11 mai, Cabral et Coutinho, en possession d’un second Fairey, repartaient de Fernando de Noronha, allaient virer sur Saint-Paul où leur voyage avait été interrompu, puis remettaient le cap sur la côte brésilienne; cette fois, une panne de moteur les obligeait à se poser en mer et, huit heures plus tard, un vapeur britannique recueillait l’équipage; l’appareil, lui, était brisé dans les efforts faits pour le prendre à bord.

Le 5 juin, à bord d’un troisième hydravion, Cabral et Coutinho allaient de Fernando à Pernambuco ; le 17, ils mouillaient en rade de Rio de Janeiro.

Cette liaison, malgré ses traverses, était un grand exploit de navigation aérienne; l’amiral Gago Coutinho, alors âgé de cinquante-deux ans, avait apporté dans l’entreprise toute son expérience de spécialiste en matière de géodésie et d’observations astronomiques ; des bombes à fumée pour la détermination des dérives, un sextant spécialement étudié et depuis lors répandu à travers les aéronautiques du monde, des tables d’observation minutieusement préétablies pour tout le parcours, tels avaient été les éléments d’une navigation enfin victorieuse.

L’amiral Gago Coutinho ne devait pas cesser, depuis lors, de manifester le plus actif intérêt pour les traversées aéromaritimes au long cours; au début de 1931, il fut à bord du Do-X géant lorsque le grand Dornier à 12 moteurs alla, à son tour, de Lisbonne à Rio de Janeiro. Quant à Sacadura Cabral, il devait disparaître en mer, probablement dans la Manche, le 14 novembre 1924, alors qu’il convoyait un hydravion de Hollande au Portugal.

Auteur : Charles Dollfus (Histoire de l’Aéronautique 1938)

Comme reconnaissance de toute son œuvre, Gago Coutinho fut nommé directeur honoraire de l’Académie navale portugaise en 1926. Il se retira de la vie militaire en 1939. Il décède à Lisbonne en 1959.

Sources des informations :

Gallica.BNF.fr /Musée Air France

Histoire de l’Aéronautique 1938 par Charles Dollfus et Henri Bouché

L’année aéronautique 1922 par  Louis Hirschauer et Charles Dollfus

 


ACES N°4 Les as de l’histoire de l’aviation mondiale

Aces n°4 août-septembre-octobre 2017
Les as de l’histoire de l’aviation mondiale

Le numéro 4 de la revue trimestrielle (Août-septembre-octobre 2017) AceS, les As de l’Histoire de l’aviation mondiale est sortie en kiosque. Ce numéro  aborde la vie des trois pilotes suivants : Gregory « Pappy » Boyington avec un dossier particulièrement illustré de photographies inédites, Aces a rencontré Jan Reznak pilote slovaque ayant combattu aux coté des allemands, s’il est moins connu son parcours est tout aussi captivant et bien sur  en cette année du centenaire de sa mort, on ne peut oublier  « l’As des As », Georges Guynemer, l’article qui lui est consacré  privilégie son aspect humain. Vous trouverez aussi dans cette revues deux autres rubriques, l’une consacrée aux maquettes parle du F4U-1Corsair « Birdcage » de la WMF 214 (unité de « Pappy » Boyington) et l’autre aborde la grille de lecture des cartes de la Lutwaffe. Sans oublier les rubriques sur l’actualité avec de très belles photos du 75eme anniversaire du Normandie-Niemen et un coup de projecteur sur la partie aérienne du tournage du film évènement de l’été :  » Dunkerque »

  • Gregory « Pappy » Boyington, l’homme derrière la légende (A. Prudhomme)
  • Le F4-U1 Corsair « Birdcage » de la VMF 214 (O. Soulleys)
  • Jan Reznak, l’aigle slovaque plane sur le Kouban (M. Souffan)
  • Grille de lecture des cartes de la Luftwaffe (M. Souffan)
  • Georges Guynemer, le « gosse » téméraire (C. Thollon-Pommerol)
  • Bibliographie et actualités (J.-Ch. Stasi)

Souhaitons par avance un bon anniversaire à Aces qui vole vers sa première année d’existence, espérant que de nombreuses années de parution succéderont à celle ci .

AceS N°4
Éditions Heimdal
98 pages
21 x 29,7cm
11€

SARL éditions Heimdal à Damigny BP 61350, 14406 Bayeux cedex – Téléphone. : 02 31 51 68 68 – Fax. 02 31 51 68 60 – www.editions-heimdal.fr