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Un timbre pour les 50 ans du 1er vol de Concorde

50e anniversaire du premier vol du Concorde à Toulouse

50e ANNIVERSAIRE DU PREMIER VOL DU CONCORDE

Le 4 mars 2019, La Poste émet un timbre et une mini-feuille de la collection Poste-aérienne à l’occasion du 50e anniversaire du premier vol du Concorde.

Le 4 mars 2019, il y aura émission d’un timbre et d’une mini-feuille de la série « poste aérienne » pour le 50e anniversaire du premier vol du Concorde – 2 mars 1969. Création Jame’s Prunier, impression héliogravure, 500.000 exemplaires

Un peu d’histoire…aérienne

Le premier vol du prototype 001 du Concorde s’effectue au-dessus de Toulouse le 2 mars 1969. Ce vol de 29 minutes est l’aboutissement de cinq longues années de recherches issues de l’association de l’entreprise française Sud-Aviation et de l’entreprise britannique British Aircraft Corporation. Ces entreprises, qui avaient auparavant chacune développé leur propre programme supersonique avec respectivement Super-Caravelle et Bristol 223, ont pu ainsi partager les coûts, les moyens de réalisation et de production d’un projet devenu commun, et ainsi faire face aux concurrences soviétique et américaine. Chacune de ces nations a alors le souhait et les capacités de mettre en service un avion supersonique pour passagers. Le projet américain du Boeing 2707 n’aura pas de suite. Le prototype du Tupolev Tu-144 soviétique vole le 31 décembre 1968. Le prototype 001 du Concorde sort des hangars de Toulouse le 11 décembre 1967. Après de nombreux tests au sol, il effectue son vol historique. Le prototype 002 qui, lui, est assemblé à Filton, en Angleterre, vole le 9 avril 1969. De ces lieux sortent aussi deux Concorde de présérie, le 101 et le 102, puis 16 Concorde de série, du 201 au 216, dont deux sont gardés pour des essais. 14 appareils seront donc achetés en quantité égale par les deux seules compagnies qui ont exploité l’avion : Air France et British Airways. Les certificats de navigabilité sont obtenus les 13 octobre et 5 décembre 1975, et le 21 janvier 1976 ont lieu les premiers vols commerciaux. Un fin et long fuselage de 61,66 m, des ailes en delta évolutif – ou ailes « gothiques » en raison de leur courbure – de 25,60 m d’envergure et des moteurs fabriqués par Rolls-Royce et la SNECMA composent le Concorde de série. Les quatre turboréacteurs Olympus propulsent les 185 tonnes de l’appareil qui emporte jusqu’à 128 passagers à une vitesse de croisière de Mach 2,02 à 16 000 m d’altitude. New York est à 3 h 30 de Paris. Pendant les 27 ans de sa carrière, Concorde est, et reste encore aujourd’hui, l’unique avion de ligne ayant accompli des liaisons internationales supersoniques régulières. Plus qu’un avion… un mythe. © La Poste – Jame’s Prunier

Les infos techniques

  • Création : Jame’s PRUNIER
  • Impression : héliogravure
  • Le timbre :
  • Format : 52 x 31mm
  • Présentation : 40 timbres à la feuille
  • Tirage : 500 000 exemplaires
  • Valeur faciale : 4,20 € – Lettre prioritaire 100-250g
  • La mini-feuille :
  • Format :130 x 185 mm
  • Tirage : 35 000 exemplaires
  • Prix de vente : 42,00 € (10 timbres indivisibles)

Mentions obligatoires: création : Jame’s Prunier ; mise en page : Nicolette Humbert ; contour mini-feuille : création Bruno Ghiringhelli

Les infos pratiques

Le timbre et la mini-feuille seront vendus en avant-première les vendredi 1er et samedi 2 mars 2019 à :

  • ATHIS-MONS(91) Musée Delta, de 11 h à 18 h, 1 Avenue Bernard Lathière, 91200 Athis-Mons
  • TOULOUSE (31) Espace CE Airbus, de 9h30 à 17h30, 22 Chemin Garric, 31200 Toulouse
  • PARIS (75) Le Carré d’Encre, de 10 h à 17 h, 13 bis rue des Mathurins, 75009 Paris.

A partir du 4 mars 2019, ils seront vendus dans certains bureaux de poste, à la boutique « Le Carré d’Encre »,au Musée de La Poste, 21 avenue du Maine, 75015 Paris, par abonnement ou par correspondance à Phil@poste Service Clients Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 PERIGUEUX CEDEX 09, par téléphone au 05 53 03 17 44 et sur le site Internet www.laposte.fr/boutique


1er vol de l’Alphajet : le 26 octobre 1973

Box de 4 Alphajet de la Patrouille de France à Épernay le 14 juillet 2018 ©Xavier Cotton

le 26 octobre 1973,  il y a exactement 45 ans, l’Alpha Jet 01 exécuta son 1 er vol au main du pilote d’essai Jean-Marie SAJET. Cet Alpha Jet était un prototype à tout niveau, autant pour la cellule, que pour les réacteurs « Larzac-04 », même si bien sûr, ce réacteurs avait été testé en vol monté sur le Falcon 10-02. L’avion se révèle alors très manoeuvrant et ne présente aucun problème aux vitesses transsoniques. La première présentation officielle de l’Alpha-Jet eu lieu à peine un mois plus tard à Istres devant  270 invités.

En 1981, les Fouga Magister de la Patrouille de France ont été remplacés par des Alphajet, dont on peut admirer les évolutions en meeting aérien depuis 37 ans. L’avion n’a subi aucune modification fondamentale excepté la « livrée » bleu-blanc-rouge, le phare de nez, le conteneur canon situé sous le ventre de l’appareil qui a été remplacé par le pod fumigène permettant ainsi de laisser dans le ciel ce fameux panache tricolore.

Croisement de deux Alphajet de Patrouille de France au meeting d’Épernay le 14 juillet 2018 ©Xavier Cotton

L’armé de l’air française et l’armée allemande ont commandé chacune 175 exemplaires de la version E. Le total des Alphajet produits est de 512 appareils utilisés par la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Égypte, le Maroc, le Togo, le Cameroun, le Qatar, le Nigeria et le Gabon.

L’Alphajet ont effectué plus d’un million d’heures de vol. Ce petit biréacteur est performant, il décolle en 700 m et atteint Mach 0,86 à 15 000 m. Dans l’armée de l’air. Pour la formation des  pilotes, il sera remplacé à terme par le Pilatus PC21, dont deux exemplaires viennent d’être livrés.

Alphajet Solo Display au meeting de Melun le 09 septebre 2018 ©Xavier Cotton

Caractéristiques de l’Alphajet

  • Envergure : 9,16 m
  • Longueur : 11,85 m
  • Hauteur : 4,19 m
  • Surface alaire : 17,05m2
  • Poids à vide : 3345 kg
  • Poids maxi au décollage : 7250 kg
  • Propulsion : 2 Turboméca Larzac 04 2 x 2300 daN
  • Plafond : 15 000 m
  • Vitesse Max : Mach 0,86 – 1000 km/h
  • Capacité carburant : 1960 l

Premier vol réussi pour l’avion solaire « Solar Impulse 2 »

L’avion suisse Solar Impulse 2, uniquement propulsé à l’énergie solaire, a entamé tôt lundi son premier vol d’essai sur la base aérienne de Payerne, dans le centre de la Suisse. Le pilote d’essai allemand Markus Scherdel étant aux commandes, Solar Impulse 2 s’est élancé sur la piste, propulsé par ses quatre moteurs électriques alimentés par 17.200 cellules solaires. Markus Scherdel avait aussi effectué le premier vol de la précédente version de l’avion en juin 2009.  Après quelques centaines de mètres, Solar Impulse 2 a pris lentement l’air porté par son immense aile de 72 m d’envergure : autant qu’un Airbus A380, mais pour un poids de 2.300 kg, 150 fois moins que l’avion géant d’Airbus.. Ce premier vol a duré 2 h 17, soit une demi-heure de plus que ce qui était initialement prévu.
L’appareil doit suivre un programme d’essais en vol pendant tout l’été au dessus de la Suisse. Après une heure dans les airs le directeur de vol a souligné qu’« aucun problème n’a été détecté sur le système électrique et de propulsion et la stabilité de l’avion est bonne ».

Solar Impulse 2 doit se lancer en 2015 dans une tentative de tour du monde avec ses pilotes, André Borschberg, un ancien pilote militaire, et Bertrand Piccard, le petit-fils de l’aventurier Auguste Piccard, qui ont déjà accumulé une solide expérience avec le premier prototype. Ils ont volé à travers l’Europe, puis jusqu’au Maroc, avant de traverser les États-Unis en mai 2013
En 2010, l’avion solaire avait effectué un vol sans escale de 26 heures, démontrant sa capacité à accumuler suffisamment d’électricité durant le jour pour continuer à voler de nuit.
Mais cette fois, Solar Impulse 2 devra pouvoir voler plus de 120 heures d’affilée, cinq jours et cinq nuits, le temps dont il a besoin pour traverser le Pacifique ou l’Atlantique.

Premier vol de l’E-Fan d’Airbus Group Innovations

Le 11 mars dernier, Didier Esteyne, directeur technique d’ACS, a effectué le 1er vol aux commandes du prototype du bimoteur tout-électrique E-Fan au départ de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac. Ce dernier a été conçu par la PME charentaise Aéro Composites Saintonge (ACS) et Airbus Group Innovations.

Présenté en statique au public pour la première fois lors du dernier salon du Bourget en juin 2013, l’E-Fan est un avion-école à propulsion électrique, fabriqué en fibres de carbone. Il est équipé de deux turbines électriques et mesure 6,7 m de long pour 9,5 m d’envergure. Chacun des moteurs peut fournir une poussée de 1,5 kN et est alimenté par deux packs de batterie lithium polymère (Li-Po) situés dans les ailes.

Airbus Group espère une commercialisation de cet avion d’ici quatre ou cinq ans, avec notamment la création d’une filiale baptisée VoltAir, qui supporterait le lancement d’une aviation électrique 100% « made in France ». Le projet est également soutenu par la DGAC.
Une usine dédiée à l’assemblage de l’E-Fan devrait être construite en Aquitaine, fondée sur une production en partenariat avec les PME locales.


1er vol de la réplique du Caudron C460 en Californie

La réplique du Caudron C460 (dernier avion de course français) dont je vous ai parlé précédemment à effectué son 1er vol en Californie le 28 janvier 2009 .
Je vous conseille cet article : http://www.eaa.org/news/2009/2009-01-29_caudron.asp